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L'amicale du Maquis de Grandrupt (Vosges) se souvient
[source : Vosges Matin | 12.02.09] -
La nouvelle jeunesse de la chapelle Saint-Michel d'Epinal
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Bleurville : le bulletin municipal 2008 est paru
Le bulletin municipal édité par la mairie de Bleurville est paru début février.
Il fait le point sur la vie municipale et sur les différentes activités qui ont animé la commune durant l'année 2008. Dans son mot d'accueil, Monsieur le Maire rappelle les décisions prises au cours de l'année, notamment la transformation du bureau de poste en agence postale communale dont la gestion est confiée désormais à la mairie.
La parole est donnée aux différentes associations du village qui présentent leurs activités variées : gymnastique adultes et enfants, comité des fêtes, jumelage Chichery-Bleurville, les Amis de Saint-Maur, l'Union Sportive du Val de Saône, Enfance et Temps libre, l'association des chasseurs...
Un point est fait également sur les animations qui ont égayé la commune durant l'année (fête patronale, spectacle de "la lune écarlate", marché de Noël...) ainsi que sur les travaux menés durant la première année du nouveau conseil municipal.
L'histoire de Bleurville est également présente avec un article sur le Chêne des Saints et une évocation des combattants de la Première Guerre mondiale de Bleurville morts au champs d'honneur.
Un dessin d'une jeune bleurvilloise, Elise Rollin, illumine sympathiquement ce bulletin annuel.
>> Le bulletin est remis à chaque famille de la commune. Pour les personnes originaires de Bleurville qui souhaitent garder le contact avec le village, il est possible de se le procurer en prenant contact avec la mairie de Bleurville, 1 rue du Moulin, 88410 BLEURVILLE.
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Un militaire vosgien tué en Afghanistan
Le capitaine Patrice Sonzogni, 45 ans, est né à Saulxures-sur-Moselotte, dans les Vosges. Cet officier du 35ème régiment d'artillerie de Tarbes accomplissait sa dernière mission lorsqu'il est tombé sous les balles d'un taliban mardi 11 février.
Le capitaine Patrice Sonzogni, était né à Saulxures-sur-Moselotte, près de Remiremont. Il a vécu en Lorraine jusqu'à l’âge de sept ans, avant de suivre son père qui a successivement travaillé chez Peugeot à Sochaux puis à Mulhouse.
Le capitaine Patrice Sonzogni, qui a été tué le 11 février en Afghanistan, avait 45 ans. Il était marié et père de deux filles. Il était une figure du 35ème régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes, au sein duquel il a servi pendant plus de vingt ans.
Engagé le 1er janvier 1983, comme sous-officier, il est affecté au 35ème RAP en mars 1984, au sein duquel il effectue deux séjours en Centrafrique comme chef de pièce. En 1989, il rejoint l'équipe CRAP (commando de recherche et d'action dans la profondeur) de son régiment et participe à ce titre à la première guerre du Golfe (opération Daguet) en 1991. Lors de l'offensive terrestre, il pénètre sur le territoire de l'Irak le 24 février. Blessé, il est rapatrié sanitaire le 28 février 1991.
En 1992, il est muté au 1er Régiment d'artillerie à Montbéliard comme adjoint au chef d'équipe d'observation dans la profondeur (EOP) et il est promu adjudant en 1993. Il effectue un premier séjour en ex-Yougoslavie avant de revenir au 35ème RAP, en 1996. Il repart alors en Centrafrique, puis, à deux reprises, en Bosnie, comme chef d'équipe des commandos parachutistes (GCP, le nouveau nom des CRAP). Adjudant-chef, puis major, il est envoyé au Kosovo fin 2000, où il dirige une équipe de liaison et d'observation.
En août 2001, il est nommé dans le corps des officiers des armes au grade de lieutenant puis il occupe la fonction de Chef d'équipe des commandos parachutistes. Il effectue de nouveau plusieurs séjours dans les Balkans (Kosovo, Macédoine). Il se spécialise dans le renseignement avant d'être promu capitaine en 2005. Pendant trois ans, il commande la Batterie d'acquisition et d'instruction du régiment.
Il est désigné pour effectuer une mission en Afghanistan le 23 novembre 2008 où il servait au sein de l'armée nationale afghane.
Il était décoré de la Légion d'honneur.
RIP
[source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr]
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Fédération des sociétés savantes des Vosges : la résurrection
Le 7 février dernier, à Epinal, plusieurs responsables d'associations et sociétés savantes du département des Vosges se sont réunis afin de redonner vie à la fédération des sociétés savantes du département qui était en sommeil depuis de longues années.
La fédération s'est dotée de nouveaux statuts pour mener à bien de nouveaux objectifs :
- péreniser les Journées d'études vosgiennes organisées annuellement
- garantir une meilleure lisibilité aux actions des différentes associations et sociétés savantes des Vosges
- faciliter la publication des actes des Journées d'études ainsi que l'organisation de projets départementaux (manifestations autour du patrimoine, colloques...)
Une vingtaine d'associations venues de tout le département ont montré combien le désir de s'investir au sein de cette fédération était réel. Un conseil d'administration provisoire a été installé et un bureau a été élu. Le président : Jean-Paul Rothiot, le 1er vice-président : Jean-François Michel, le 2ème président : Pierre Heili, secrétaire : Isabelle Chave, secrétaire adjoint : Jean-Claude Fombaron, trésorier : Jean-Marc Lejuste, trésorier adjoint : Xavière Joudrier.
Ces personnes sont issues des associations membres fondateurs de la fédération : la société d'émulation des Vosges, la société philomatique vosgienne, la société d'histoire locale de Remiremont et de sa région, l'association du Vieux-Châtel, le groupe "histoire" de l'association des amis de la bibliothèque municipale de Senones, l'association Saône Lorraine.
Cette fédération des sociétés savantes est ouverte à toutes les associations du département des Vosges qui ont pour objet l'étude historique et/ou géographique de leur territoire, ainsi que la défense et la promotion du patrimoine. Plus les associations seront nombreuses à rejoindre la fédération départementale, plus elle pourra mieux faire connaître l'histoire et la richesse patrimoniale des Vosges.
>> Renseignements auprès de M. Jean-Paul Rothiot, président provisoire de la fédération : jp.cl.rothiot@orange.fr
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Le livre "La forêt de Darney" en souscription
Un événement dans le monde de l'édition régionale : la réédition tant attendue de l'ouvrage "La forêt de Darney" (paru en 1985 et totalement épuisé) dans une nouvelle version revue et augmentée.
Plus de 30 auteurs spécialistes dans les domaines de la gestion des ressources forestières, de l'environnement, de l'archéologie, de l'histoire, de la géographie, de la conservation du patrimoine, de l'industrie, ont collaboré à la refonte de ce livre consacré à la forêt de Darney sous la direction de Jean-François Michel, historien et président de l'association Saône Lorraine, de Jean-Pierre Husson, géographe, et d'Hubert Flammarion, historien.
C'est désormais une somme de connaissances - à jour des dernières évolutions - sur cette vaste forêt du sud-ouest vosgien qui est mise à la disposition du grand public et de tous les amoureux de cette région des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.
Cela donne un remarquable ouvrage relié de 448 pages entièrement imprimé en quadrichromie réalisé par les éditions Dominique Guéniot.
>> L'ouvrage est en souscription jusqu'au 31 mars 2009. Pour souscrire, il suffit d'envoyer ses coordonnées à M. Jean-François MICHEL - 3 avenue de Lattre-de-Tassigny - 57000 METZ en y joignant votre règlement
>> Prix de l'ouvrage : 45 € (ajouter 6 € frais de port)
>> Important ! Possibilité de le retirer au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône ou au musée de Hennezel (cela vous évite les frais de port !) => le préciser dans votre bon de commande
>> sortie prévue : 19 avril 2009
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La ferme musée de la Soyotte à Sainte-Marguerite
Fondée en 1955, la Soyotte, groupe d'art et de traditions populaires, a acheté et rénové à Sainte-Marguerite, à proximité de Saint-Dié-des-Vosges, une ferme typiquement vosgienne de la fin du XVIIIe siècle.
"Lé moho dé soyotte" (la maison de la soyotte, en patois vosgien !) présente l'habitat du paysan au XIXe siècle, cuisine dallée, four à pain, cave à fromage, coin jouets, grenier à foin... 7000 objets pour retrouver toute l'ambiance de la maison des grands-parents.
C'est aussi les outils des artisans d'autrefois : le travail du bois, du cuir, du fil, du métal est passé en revue à travers l'outillage de plus de 70 métiers
L'association propose des animations ainsi que des démonstrations de savoir-faire : dentelle aux fuseaux, broderie au ruban, broderie perlée, fil au rouet, tissage, tuiles en bois, vannerie...
C'est aussi une maison de pays qui propose des produits du terroir vosgien : terrines, petits crus de fruits vosgiens, miel, alcools, confitures, confiserie, bières... mais aussi des gourmandises plus culturelles : livres et cartes postales sur les Hautes-Vosges, vidéos sur les métiers anciens des Vosges...
>> Ouverture du mardi au samedi
>> le dimanche, entre Pâques et la Toussaint
>> plus d'infos sur http://soyotte.free.fr
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Lorrain star au Père-Lachaise
Savez-vous que l'une des tombes les plus visitées du cimetière parisien du Père-Lachaise est celle d'un Lorrain, et plus précisément d’un Vosgien ? Elle y est même l'objet d'un véritable culte.
Etrange destinée que celle de Victor Noir - de son vrai nom Yvan Salmon - qui naquit le 27 juillet 1848 à Attigny, entre Darney et Monthureux-sur-Saône. Tout le destinait à reprendre l'activité d'horlogerie paternelle - qui exploitait aussi le moulin du village -, mais le manque de vocation et une altercation un peu vive avec son père poussèrent le garçon de 13 ans à rejoindre son frère Louis, de 11 ans son aîné, à Paris. Là, il finit par entrer "en journalisme" à La Marseillaise, une publication anti-bonapartiste.
Obscur employé de rédaction, en 1870 il provoque en duel le prince Pierre Bonaparte, cousin de Napoléon III, et périt sous ses balles. Et c'est là que Noir-Salmon accède à la célébrité. Les Républicains "récupèrent" sa mort ; 100.000 personnes suivent ses obsèques et le Second Empire ne lui survivra guère.
En 1891, sa dépouille est transférée au Père-Lachaise où il commence une nouvelle vie, grâce au talent du sculpteur Amédée-Jules Dalou qui crée pour lui un magnifique gisant. Parti en pleine jeunesse, Victor est représenté avec des attributs masculins assez expressifs derrière le drapé du pantalon. Il n'en fallait pas plus pour créer la légende : toucher cet endroit stratégique apporterait la fécondité chez les jeunes femmes. Et à voir combien le bronze qui sied aux illustres est lustré à cet endroit de sa personne, on mesure la notoriété de notre Vosgien !
Victor Noir aura effectué la partie la plus brillante (dans tous les sens du terme) de sa carrière post mortem. Au champ du repos éternel, il se trouve aussi choyé que Jim Morrison et Oscar Wilde, excusez du peu... Au point que la mairie de Paris avait, il y a quelques années, dressé des barrières pour le protéger. Elle l'a finalement rendu à ses fans.
Fauché à 22 ans, alors qu'il allait se marier, il a bien mérité quelques petits bonheurs posthumes.
[d’après Vosges Matin | 07.02.09]
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Saône Lorraine à la découverte de Paris
L’association Saône Lorraine propose à ses adhérents et sympathisants pour la 3ème fois un voyage printanier à Paris.
Ce voyage sera couplé avec une visite de l'exposition "Le beau XVIe siècle" qui sera visible à l'église Saint-Jean de Troyes, spécialement restaurée pour l'occasion, avant d'entamer un séjour à Paris. Le prix est de 390 € par personne. Le logement se fera dans un grand hôtel.
Au programme de cette excursion culturelle concoctée par Marie-Françoise et Jean-François Michel, les animateurs de l’association Saône Lorraine :
- mercredi 22 avril à 7 h, départ en car de Nancy (place Godefroy-de-Bouillon), d'Épinal à 8 h, de Darney puis Monthureux-sur-Saône. L'arrivée est prévue à Troyes pour midi. L'après-midi est consacré à une visite de l'exposition de l'église Saint-Jean précédant Paris.
- Jeudi 23 avril, visite du musée des Arts et Métiers avec un coup d'œil sur la bibliothèque, l'après-midi, une visite guidée du quartier de la Bibliothèque (les bâtiments de la bibliothèque qui possède l'armoire des Trinitaires de Lamarche, les passages couverts, le Palais Royal…). Après le dîner, une conférence sur les "Camondo, mécènes, victimes et bienfaiteurs."
- Vendredi 24 avril, la matinée débute par une visite de la rue Saint-Antoine (église Saint-Louis, Hôtel de Sully, couvent de la Visitation, la Bastille et le faubourg Saint-Antoine). Après le déjeuner, départ en car pour le musée Nissim de Camondo, extraordinaire conservatoire du mobilier et du décor XVIIIe siècle.
- Samedi 25 avril, retour vers les Vosges et Nancy.
>> Renseignements et inscriptions avant le 15 février auprès de Jean-François Michel, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ.
>> Chèque à libeller à l'ordre de Saône Lorraine (390 € par personne inscrite ou 540 € pour une chambre individuelle).
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Bleurville : des projets raisonnables pour le village
Lors de la présentations des voeux à la population, le maire, André Granget, a présenté les projets prévus pour cette année et en a profité pour saluer l'activité des associations locales dans la vie du village.
Le bureau de poste est désormais transformé en agence postale communale depuis le 2 janvier. Elle est tenue par un agent communal, Mme Caroline Simon, qui a dû démissionner de sa fonction de conseillère municipale pour occuper ce poste.
Le maire a remercié les associations du village pour leur implication dans la réussite du spectacle de l'été "La lune écarlate" qui a fait partager par de nombreux visiteurs un moment dramatique de l'histoire de Bleurville. Mais aussi leur volonté de travailler ensemble pour organiser le marché de Noël et l'opération du Téléthon en décembre dernier.
Sur le plan des travaux, André Granget a précisé que tous les engagements pris par la précédente municipalité seront respectés comme le remplacement des conduites d'eau en plomb, l'achèvement du parking de la mairie, l'aménagement d'une aire de jeux.
Par ailleurs, plusieurs projets sont programmés pour 2009 : la protection du captage des sources, la réfection du logement de l'école maternelle et du préau. En forêt, le pont de Patagaine sera reconstruit et renforcé, des travaux de voirie (rue du Moulin, des Cailloux, de Nonville, la route de la Deuille).
Enfin, après avoir fait respecter une minute de silence à la mémoire des Bleurvillois disparus en 2008, le maire a félicité la jeune Elise Rollin pour son dessin qui a été retenu pour illustrer la couverture du prochain bulletin municipal.
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Mercedès Guingot, une darnéenne de coeur
En marge de l'exposition présentée au Musée d'Art Ancien et Contemporain d'Epinal qui rend hommage à la dynastie des artistes vosgiens, Louis, Henri et Mercedès Guingot, Darney se souvient avec nostalgie de l'épouse d'Henri Guingot, Mercedès Stouls, née à Saint-Dié.
Le Verseau, oeuvre de Mercedès Guingot [cliché Vosges Matin]Les parents de Mercedès sont arrivés à Saint-Dié à la fin du XIXe siècle et c'est là qu'elle à vu le jour et qu'elle rencontra son futur mari Henri Guingot, qui réalisa les décorations des stalles de la cathédrale du diocèse.
Mercedès s'attacha à Darney en venant voir son frère Joannes Stouls, agent EDF, installé dans le chef-lieu de la Vôge. Une fois devenue veuve, elle s'installera en Bretagne mais revenait régulièrement à Darney plusieurs fois par an pour y pratiquer son art. Elle aimait installer son chevalet dans les endroits les plus typiques du bourg.
Elle organisa des expositions estivales dans les Vosges, en 1978 à Vittel, en 1979 à Epinal où le public appréciait particulièrement ses encres de Chine, ses gravures, ses collages et ses aquarelles. En 1986, elle choisit la salle des fêtes de Darney pour présenter une soixantaine de grands tableaux représentant notamment les signes du zodiaque, mais aussi la série des saints rappelant l'imagerie ancienne.
Voilà une belle occasion d'aller découvrir (ou redécouvrir) les oeuvres de Mercedès Guingot ainsi que celles de son époux et de son beau-père.
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L'église de Saulxures-les-Bulgnéville bientôt réouverte au culte
Voici bientôt un an que c'est produit un terrible accident qui a coûté la vie à un ouvrier chargé du démontage de l'échafaudage qui servait à la restauration des fresques du choeur de l'église paroissiale de Saulxures-les-Bulgnéville. Le maire de la commune a annoncé qu'il espérait pouvoir rendre l'église au culte prochainement.
Les paroissiens pourront alors admirer les peintures restaurées ainsi que le grand tableau représentant saint Martin qui a bénéficié d'une cure de jouvence et qui orne l'arrière du maître-autel.
[source : Vosges Matin]
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Charmes : la Maison des Loups en restauration
[source : Vosges Matin]
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Esley : la Fondation du Patrimoine Vosges aide à la réhabilitation d'une ferme traditionnelle
[source : Vosges Matin] -
Neufchâteau : inauguration d'une stèle à la mémoire des gendarmes tués le 25 janvier 2008
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Mgr Guilllaume, évêque émérite de Saint-Dié, a ordonné des prêtres dans l’Yonne
Mgr Guillaume au milieu des nouveaux prêtres à l'issue de la cérémonie [cliché ©FSSP]Samedi 6 décembre 2008, jour de la fête de saint Nicolas, en l’église paroissiale de Brannay (Yonne), Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié - venu tout exprès de l’abbaye de Blauvac où il vit sa retraite - a ordonné prêtre un séminariste de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, et a conféré le sous-diaconat à trois jeunes dominicains de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, de Chéméré (Mayenne).
Brannay est le siège de la Maison de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre pour la France.
Lorsqu’il était encore évêque de Saint-Dié, Mgr Guillaume avait installé des prêtres de la Fraternité à Epinal. Ces prêtres desservent actuellement l’église Saint-Antoine d’Epinal et assurent également l’aumônerie des troupes Europa scouts de Nancy et Epinal. Bleurville avait eu l'occasion de les accueillir à l'ancienne abbatiale Saint-Maur en juillet dernier lors d'un camp de vacances qu'ils animaient avec de jeunes séminaristes français et étrangers.
Les anciens diocésains vosgiens de Mgr Guillaume ont toujours plaisir à avoir des nouvelles de leur ancien évêque. Et ils constatent avec joie que Monseigneur poursuit avec constance son ministère pastoral, au service de l'Eglise, même pendant sa retraite !
Mgr Guillaume lors de la procession d'entrée [cliché ©FSSP] -
La Lorraine, 3ème région la plus riche de France !
Surprise à la lecture de « L'argent des Français » qui vient de paraître : derrière Saint-Barth, Sainte-Marguerite, petite commune vosgienne proche de Saint-Dié, dans les Vosges est nº 2 au hit-parade. La Lorraine est la troisième région française la plus riche derrière l'Ile-de-France et le Val-de-Loire…
« Tout le monde peut le vérifier ! », s'exclame Jacques Marseille qui, avec les services du magazine « Le Point » a dépouillé les déclarations fiscales des 36.000 communes de France, pour nourrir un livre qui fait déjà grand bruit, « L'argent des Français, les chiffres et les mythes » (Perrin, 386 pages, 20 €). L'objectif de l'historien de l'économie était de comprendre, données incontestables à l'appui, les relations qu'entretiennent les Français avec l'argent. « L'argent ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien... Tous ces poncifs populaires ont la vie dure », dit-il. Et pour illustrer son propos, il a dressé la carte des 152 communes « les plus riches », celles plus précisément où résident les foyers fiscaux déclarant plus de 300.000 € de revenus.
Assez logiquement, 36,8 % des 41.262 foyers fiscaux les plus riches de France vivent dans le 16ème arrondissement de Paris, 61 % à Paris et si l'on ajoute la ville de Neuilly-sur-Seine, ce sont 84,6 % des riches de France qui se concentrent dans les quatre arrondissements parisiens (6e, 7e, 8e et 16e) et la célèbre commune d'Ile-de-France, naguère dirigée par Nicolas Sarkozy.
Mais c'est à Saint-Barthélémy, aux Antilles, que se trouvent les foyers déclarant les plus hauts revenus : 1.340.316 € en moyenne pour 27 foyers fiscaux déclarant plus de 97.500 €. En deuxième position, surprise : c'est Sainte-Marguerite, dans les Vosges, qui se place avec 13 foyers fiscaux qui ont déclaré en moyenne 1.215.488 €.
Si aucune ville, ni aucun village de Franche-Comté ne figurent dans ce hit-parade, les Vosges comptent une deuxième commune bien dotée : Liffol-le-Grand. La Moselle en recense deux : Plappeville et Longeville-lès-Metz, la Meurthe-et-Moselle, quatre dans la couronne nancéienne : Fléville-devant-Nancy, Gondreville, Houdemont et Neuves-Maisons, où 21 foyers fiscaux déclarent en moyenne 552.250 € par an.
[d’après l’Est Républicain | 30.01.09]
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Oui, on peut vivre heureux en milieu rural !
Alors que le dernier recensement du département des Vosges atteste d'une chute démographique assez inquiétante, il existe des petites communes qui font mieux que résister. C'est le cas de Nonville qui devrait prochainement passer la barre des 200 habitants. Mais aussi sa voisine, Bleurville, qui comptabilise 372 habitants après avoir connu une dépression dans les années 80.
La recette de cet essor ? Une volonté des élus de développer leur commune en favorisant l’installation de jeunes couples qui contribuent au maintien des services publics (école, garderie, bureau de poste). Mais cela ne suffirait pas sans la création d’emplois sur place : de petites entreprises artisanales ont fait le choix de s’installer dans ce secteur rural de la Saône Lorraine, contribuant à maintenir une activité économique vivante, complémentaire de l’agriculture et de la forêt.
L’action doit porter désormais sur l’offre médicale et le désenclavement routier du secteur. Les élus s’y emploient activement.
Et nous ne parlons pas de l’activité débordante des associations qui animent les villages tout au long de l’année. La richesse du patrimoine paysager et bâti attire également les personnes à la recherche d’un certain art de vivre. Là encore, quelques actions de mise en valeur contribueront, sans aucun doute, à renforcer le pouvoir attractif des communes du Sud-Ouest vosgien.
Alors, à bientôt chez nous !
[cliché ©Vosges Matin]
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Louis, Henri et Mercédès Guingot, une dynastie d’artistes vosgiens
Le Musée départemental d’Art Ancien et Contemporain d’Epinal consacre une rétrospective sur une famille d’artistes vosgiens du XXe siècle : les Guingot. A découvrir jusqu’au 20 avril.
Louis Guingot (1864-1948), peintre-décorateur du groupe d’artistes de L’Ecole de Nancy, fut réputé pour ses grands décors architecturaux Art Nouveau, notamment au théâtre de Verdun, au casino de Vittel et pour le théâtre du Peuple de Bussang. Mais il est surtout connu pour avoir inventé le principe de la peinture de camouflage durant la Première Guerre mondiale.
Son fils, Henri Guingot (1897-1952) va également mener une carrière d’artiste, principalement de sculpteur, en produisant notamment le grand bas-relief de façade du pavillon de la Lorraine à l’Exposition Internationale de 1937. Son héritage le plus marquant est la constitution en 1951 du Musée international de l’Imagerie, au sein du Musée départemental dont il est le conservateur au sortir de la deuxième guerre mondiale, de 1944 à sa mort.
La création féminine est également illustrée par Mercédès Guingot, épouse d’Henri, qui a surtout laissé une création d’imagière en participant au renouveau du bois gravé du milieu du XXe siècle.
A travers l’activité artistique de cette famille, l’exposition évoque un siècle de création en Lorraine et dans les Vosges en abordant un large éventail artistique : dessin, peinture, art décoratif, sculpture, gravure et estampe.
>> Exposition présentée au Musée départemental d’Art Ancien et Contemporain d’Epinal du 24 janvier au 20 avril 2009. Ouvert tous les jours de 9h à 12h30 et 13h30 à 18h ; fermé les dimanches matins et les mardis.
>> Renseignements au 03.29.82.20.33 - Courriel : musee-mdaac@cg88.fr
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CMW à Rozières-sur-Mouzon : une entreprise de pointe dans la campagne vosgienne
Une entreprise de pointe qui réussit en Lorraine ? Ca existe, nous l'avons rencontré dans les Vosges, dans le canton de Lamarche à Rozières-sur-Mouzon. La société CMW est sur la ligne de départ pour travailler pour le projet Iter en cours de construction à Cadarache, en Provence.
[Est Républicain [ 27.01.09] -
Bleurville : les fonts baptismaux de l'église paroissiale restaurés
Les fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville viennent de faire l’objet d’une opération de restauration. Occasion pour se pencher sur une œuvre originale.
Rappelons que les fonts baptismaux (du latin fons : fontaine, source) sont un élément du mobilier des églises chrétiennes utilisé pour le baptême des enfants et des adultes. Ils servent typiquement aux baptêmes par aspersion. Les fonts les plus simples ont un pilier de 1,5 m avec un support pour un bassin d'eau. Les matériaux taillés et sculptés varient considérablement, allant du marbre au métal ou au bois.
Eglise Saint-Pierre de Bleurville, la cuve baptismale (XVIe s.)La cuve baptismale ronde est portée par une colonne, l’ensemble réalisé en grès des Vosges. Les fonts datent du XVIème siècle, époque de la première église avant ses modifications et agrandissements ultérieurs (XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles). La colonne et son pied portent des traces de polychromie.
La restauration a consisté dans une opération de dessalement du bloc de grès qui, au cours des siècles, a "pompé" l'humidité ambiante. Par ailleurs, une protection a été appliquée sur la surface de la sculpture afin d'éviter la désagrégation de la pierre rendus très tendre par l'action combinée du sel et de l'humidité.
Avant la Révolution, la chapelle des fonts était dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Jusqu’à la restauration de l’église, en 1966, les fonts baptismaux étaient enfermés dans un autel XVIIe en bois portant le monogramme de la Vierge.
Les fonts baptismaux sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
On doit encore une fois ici féliciter les élus locaux qui ont pris l’initiative de procéder à cette restauration. Cependant, il conviendrait de poursuivre cette action en réhabilitant toute la chapelle des Fonts dont la peinture souffre de l’humidité. Sans parler du grand Christ en bois et de la statue de saint Michel qui auraient également besoin d’un sérieux coup de nettoyage…
Après la restauration de la statue de saint Eloi puis celle des fonts baptismaux, ce serait la touche finale qui redonnerait tout son lustre à cette chapelle.
La grande pitié de la chapelle des Fonts
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Un nouveau site pour Monthureux-sur-Saône
Nos amis visiteurs qui veulent découvrir le sud-ouest vosgien, peuvent se rendre sur le nouveau site consacré à Monthureux-sur-Saône, charmante bourgade de la Saône Lorraine, en allant visiter ici http://www.monthureux.fr/
Vous découvrirez l'histoire et le patrimoine de ce chef-lieu de canton et quantité d'infos insolites. Et vous pourrez même partir à la découverte les villages du canton qui révèlent, rien que pour vous, leurs richesses artistiques et naturelles !
En espérant que cela vous donne envie de venir nous voir...
Bonne visite et... félicitations au webmaster !
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Colette Lebrun, ancien maire de Bleurville, nommée maire honoraire
Dernièrement, lors des voeux aux habitants de Bleurville, le maire, M. André Granget, a annoncé que le préfet des Vosges avait attribué l'honorariat à Mme Colette Lebrun, ancien maire de la commune.
Colette Lebrun, après avoir été conseiller municipal sous le mandat de M. Raymond Recouvreur, a été élu à la tête du conseil municipal de Bleurville à deux reprises entre 1995 à 2008.
C'est sous son mandat que la nouvelle mairie a été aménagée dans l'ancienne maison Varlot-d'Hennezel, rue du Moulin. C'est également à son initiative qu'une nouvelle jeunesse a été donnée à la fête patronale avec la participation des associations locales et le comité de jumelage de Bleurville-Chichery. Elle initia encore la cérémonie de l'accueil des nouveaux habitants et la plantation d'un arbre pour chaque nouveau-né.
Désormais, Bleurville a l'honneur d'avoir deux maires honoraires : Marcel Bisval, maire de Bleurville entre 1977 et 1989, et Colette Lebrun.
Toutes nos félicitations au nouveau maire honoraire de Bleurville !
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Vosges, le plus beau est avenir…, c’est reparti en 2009 !
Pour cette quatrième édition de « Vosges, le plus beau est avenir », le thème de la biodiversité sera mis à l’honneur.
Bien qu’étant essentiel, ce sujet n’est cependant pas exclusif. Menée dans le cadre de la semaine nationale du développement durable, l’opération « Vosges, le plus beau est avenir 2009 » fait une fois de plus appel à toutes les initiatives des associations et des collectivités (mairie, communauté de communes) : chantier de nettoyage, tri et valorisation des déchets, compostage…
Et il y a de quoi faire lorsque l'on voit l'état des bords de routes, des fossés ou des lisières de forêt jonchés de détritus en tous genres... Alors, Vosgiens, retroussons tous nos manches et incitons nos maires à s'inscrire pour rendre ensemble les Vosges plus belles !
>> Du 28 mars au 7 avril 2009, agissons tous ensemble pour préserver notre cadre de vie.
>> Contactez le 03.29.29.87.92 (Véronique TOUSSAINT) pour tout renseignement.
>> Les collectivités et associations peuvent s’inscrire en renvoyant au Conseil général des Vosges le formulaire suivant : http://www.vosges.fr/cg88/vosgesavenir/formulaire.htm
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Le pays de Laferté-sur-Amance (Haute-Marne)
Le pays de Laferté-sur-Amance est une parfaite illustration de cette France dite profonde, en marge de la "grande histoire" et de ses bouleversements.
A la frontière des trois provinces - Champagne, Lorraine et Franche-Comté - qui ont entremêlé ici leurs influences architecturales, cette petite région coincée entre plateau de Langres, Bassigny, plateau saônois et Vôge, fut jusqu'au XVIIe siècle une enjeu entre ses puissants voisins, tandis que les ordres monastiques contribuèrent à sa mise en valeur au Moyen Âge. Alors que le vignoble lui apportait une prospérité relative, le XIXe siècle a donné sa physionomie aux villages et aux constructions rurales, où le grès alterne avec le calcaire, tout comme dans les croix qui se rencontrent à presque tous les carrefours de chemins. Si les églises sont pour la plupart d'une architecture modeste, plusieurs ont conservé de beaux retables baroques ainsi que des tableaux, statues et bâtons de procession témoignant de la ferveur religieuse des siècles passés.
Mais la magie de ces lieux - à deux pas du village Renaissance vosgien de Châtillon-sur-Saône - réside avant tout dans l'équilibre, tant des lignes du paysage que des proportions des constructions.
L'enclavement passé a contribué à la préservation de ce patrimoine qui devient par contrecoup aujourd'hui un facteur d'attractivité.
>> Le pays de Laferté-sur-Amance, Sandrine Fuselier et Xavier de Massary, collection Images du Patrimoine, éditions Dominique Guéniot, 2006, 72 p., ill. (19 €)
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Rencontres Natur'Images à Tignécourt (Vosges) du 3 au 5 avril 2009
Photographes et amoureux de la nature ont rendez-vous aux "Rencontres Natur'Images" à la Maison de la Nature et de la Forêt de Tignécourt (Vosges, entre Lamarche et Monthureux) du 3 au 5 avril 2009. Projections de films animaliers, expositions photos, dessins animaliers, stage photographie… seront proposés au public durant ces deux jours.
>> Organisation et renseignements :
CODECOM du Pays de la Saône Vosgienne
108 rue du Général-Leclerc
88410 Monthureux-sur-Saône
>> Tél. : 03 29 07 57 84
>> Courriel : pays.saonevosgienne@wanadoo.fr
>> Programme des Rencontres Natur’Images sur http://naturimages.unblog.fr
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Terre de renard : Maître Goupil sur ses terres vosgiennes
Quinze ans après sa première parution, "Terre de renard" le titre fétiche du photographe animalier vosgien Fabrice Cahez, récompensé par l'Académie Française, vient d'être réédité aux éditions CPE.
Texte et format inchangés, 200 photographies couleurs inédites, une maquette plus dynamique... De quoi ravir les nostalgiques, les amateurs de nouveautés et de bêtes sauvages et ceux qui ont manqué le premier épisode !
"Alors, si mon histoire vous intéresse, suivez-moi sur la piste des renards, dans ce pays vosgien, où la terre colle aux pattes des nuits pluvieuses de novembre, où la neige et le froid figent les matins d’hiver, où la douceur inonde les aubes de printemps, où les parfums des foins fauchés embaument les crépuscules de juin..."
>> Terre de Renard, Fabrice Cahez, éditions CPE, 2008, 216 p., 200 photos couleur (32 € + port 8 €).
>> A commander à Fabrice CAHEZ, 1 rue du Pâtis 88320 GIGNEVILLE.
>> Pour plus d'infos, visitez le site de Fabrice Cahez : http://www.fabricecahez.com
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Des bisons dans le "Far-West" vosgien
Des bisons paissent paisiblement dans les prairies du Sud-Ouest Vosgien. A découvrir à Bleurville.
Dans des paysages superbes, mêlant de vastes horizons de forêts et des pâturages d'herbe bien verte, les promeneurs curieux peuvent admirer librement un troupeau de bisons sur le territoire de Bleurville. Femelles, bisonneaux et jeunes adultes sont menée par un mâle dominant de près d'une tonne, impressionant par ses formes massives et son pelage d'un beau roux bien fourni à l'approche de l'hiver.
Le troupeau de bisons et Nadia Jacquot[source : Vivre les Vosges ensemble, n° 24, magazine du Conseil général des Vosges]Nadia et Thierry Jacquot ont décidé un jour de vivre leur quotidien autrement. Ils seront éleveurs de bisons. 2003 est l'année de l'installation dans une région que Thierry connait bien : l'ouest des Vosges d'où sa famille est originaire.
Notre couple d'éleveurs proposent également aux visiteurs des produits de qualité : la viande de bison est remarquable pour ses qualités gustatives. Et toute l'année peuvent être achetés de délicieux produits de charcuterie, des terrines, des saucissons, de la viande séchée...
>> Pour découvrir l'élevage de bisons, en venant de Darney, prendre à droite à l'entrée de Monthureux-sur-Saône la route vicinale qui rejoint Bleurville : le pré aux bisons est à 800 m sur la droite.
>> Les produits sont en vente à la ferme de Nadia et Thierry Jacquot à Vioménil, 8 rue de la Pille (tél. : 03.29.30.95.69).
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Les mécaniciens du temps et du patrimoine
L'église Sainte-Madeleine de Darney (Vosges) possède une horloge de 1908. Elle vient de faire l'objet d'un travail de restauration mené par des amoureux du patrimoine.
L'horloge de l'église de Darney a été construite voici un siècle par Eugène Fournier, de Blainville-le-Grand, successeur de la famille Schwilgué qui réalisa la célèbre horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.
Ces mécaniciens du temps et du patrimoine horloger ont démonté entièrement cette horloge. Ces spécialistes ont découvert que les rouages centenaires ne présentaient pratiquement pas de trace d'usure : les aciers sont d'une très grande dureté et la précision atteint la perfection : toutes les pièces sont poinçonnées pour faciliter leur repérage. Chaque pièce a été repolie et tous les écrous bleuis à l'ancienne.
La chambre de l'horloge a été nettoyée puis peinte en deux couleurs : vert bronze et rouge pompéien, couleurs utilisées autrefois pour les armoires anciennes. Des miroirs ont été posés dans le fond du meuble pour que les visiteurs puissent découvrir à la fois le recto et le verso du mécanisme.
L'église paroissiale conserve également son horloge primitive datant de 1789. Mais celle-ci n'est plus en état de marche !
Félicitations aux bénévoles darnéens qui oeuvrent pour l'entretien et la sauvegarde du patrimoine religieux... et horloger.
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La petite fille du professeur Ernest Denis annoncée au Musée tchécoslovaque de Darney (Vosges)
Le Musée historique tchécoslovaque de Darney attend prochainement la visite de la petite fille du professeur Ernest Denis (Nîmes 1849-Paris 1921). Il fut professeur d'histoire à La Sorbonne, spécialiste de l'Allemagne et de la Bohême.
Son nom est étroitement lié au combat des tchèques et des slovaques pour la liberté et la démocratie. Avant même la Première Guerre mondiale, il a rencontré à Prague Thomas Masaryk qui était alors professeur à l'université Charles IV, et dès le début du conflit, Ernest Denis s'engage pleinement au service de la résistance tchèque.
En 1915, il fonda à Paris une revue bimensuelle "La nation tchèque" destinée à informer l'opinion publique mondiale sur la situation des provinces tchèque et slovaque, et leur combat contre l'empire austro-hongrois. Plusieurs numéros ont été consacrés à la formation d'une légion tchécoslovaque en France et à son cantonnement à Darney.
Après sa mort, un monument fut réalisé et dressé sur la place Mala Strana. Il sera démoli en 1940 par l'occupant allemand comme le fut le mémorial de Darney.
La visite de sa petite fille est annoncée pour ce début d'année.