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vosges - Page 86

  • Images du pèlerinage à Domremy

    Quelques images du pèlerinage effectué le 14 septembre 2008 par les prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre à l'occasion du 1er anniversaire du motu proprio de Benoît XVI autorisant la célébration de la liturgie selon le missel de Jean XXIII (1962).

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    Fidèles et clergé sur les pas de Jeanne d'Arc

    Ce pèlerinage était organisé par les prêtres d'Epinal en charge de la paroisse Saint-Antoine accompagnés des fidèles, des troupes scoutes et des séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre venus de toute la France et de l'étranger.

    Après avoir pèleriner sur les traces de notre héroïne et sainte lorraine, tous les participants ont assisté à une messe célébrée en la basilique Sainte-Jeanne d'Arc du Bois Chenu sous la présidence de Monsieur le recteur Jean Mangin.

    Pour plus de photos, visiter le site de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre : http://www.fssp.org/fr/photos.htm

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    Une partie du clergé accompagné de l'abbé Mangin, recteur de la basilique de Domremy
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    Une partie des pèlerins de Domremy
    [clichés FSSP]
  • Nos maisons rurales vosgiennes : un patrimoine fragile

    Réhabiliter les maisons vosgiennes, oui mais en préservant leur cachet original.

    Le Conseil général et le CAUE ont réalisé une plaquette pour les particuliers désirant rénover leurs habitations. Le département possède un patrimoine particulièrement riche et varié, qui contribue à l'identité et à l'attractivité de son cadre de vie et de ses paysages. Ce patrimoine est pourtant fragile.

     

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    Maison rurale à Serécourt (XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles) réhabilitée dans le respect du bâti traditionnel.

     

    C'est pourquoi l’instance départementale a réalisé dans le cadre de sa charte pour l'environnement avec le CAUE (Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement), un document de sensibilisation à l'attention du grand public intitulé « Réhabiliter sa maison dans les Vosges ».

     

    alain roussel et luc gereck.jpgComme l'expliquent Alain Roussel et Luc Gerecke, vice-présidents du Conseil général, le second étant également président du CAUE : « Préserver le cachet de l'habitat rural, promouvoir le respect du bâti traditionnel... tels sont les objectifs de cette brochure qui est avant tout un guide de réflexion. »

     

    Elle se présente en trois parties : une présentation illustrée de la variété de notre habitat, une approche méthodologique des questions à poser et une liste de partenaires susceptibles d'accompagner le particulier dans sa démarche.

     

    Editée en 20.000 exemplaires, la plaquette sera disponible en mairie, dans les banques et les études notariales ainsi qu'au Conseil général et au CAUE. Comme l'expliquent les responsables, « il serait intéressant de réinvestir les centres des villages, desservis par les réseaux plutôt que de miter le paysage, de rénover correctement en profitant des conseils : c'est du développement durable. Préservons le cachet extérieur tout en adaptant l'intérieur au XXIe siècle ! »

     

    [d’après L'Est Républicain | 26.09.2008]

     

    Contactez le CAUE des Vosges pour en savoir plus :

    C.A.U.E. des Vosges
    Conseil Général

    88088 EPINAL CEDEX 9
    Tél. : 03 29 29 89 40
    Fax : 03 29 29 89 45

  • Rajeunir l’association des Vosgiens de Paris

    Alain Ketterer veut donner un coup de lifting à l'association née en 1828.

    alain kettener.jpgAlain Ketterer a vécu 32 ans à Paris. Un bail. Là, il a mesuré son attachement à ses racines. Impossible de se passer de la vue de quelques sapins, que ce soit devant sa maison de Rueil-Malmaison ou au jardin Alexis-Kahn à Boulogne-Billancourt. Autre moyen de terrasser la nostalgie : une visite aux « Vosgiens de Paris ». Mais force est de constater que la noble institution a un peu vieilli : « On y donne deux ou trois cocktails par an, la moyenne d'âge est de 70 ans. L'association est née il y a deux siècles à l'occasion d'un banquet républicain... » L'idée d'Alain Ketterer, c'est d'en faire un acteur économique. Pour aider « les Vosgiens des entreprises » à se trouver, à disposer de services sur mesure, à échanger des infos.

     

    « L'association est ouverte à tous ceux qui aiment les Vosges », dit celui qui mise sur Internet pour recruter des adhérents. Et de citer parmi les Vosgiens de Paris les plus fameux, le journaliste jet-setter Henri-Jean Servat, l'humoriste talentueux Didier Gustin et Laurent Mariotte, chroniqueur « A toutes saveurs » pour « France Infos ». Sans oublier Damien Claudel, qui tient une galerie d'art non loin de la place de l'Etoile, tout en gérant « Le manoir des Ducs » à Epinal.

     

    Au programme de l'association : des réductions dans des hôtels dans la capitale, des bons plans, des coups de cœur, des conseils pour éviter les arnaques : « Ça va s'étoffer avec les internautes », prédit Alain, confiant. Au-delà de cette passionnante ambition, Alain Ketterer a traqué l'info à la Haute-Marne Libérée, à L'Est Républicain de Remiremont sous la houlette de Michel Cotinaut et Jean-Louis Lézer, dans diverses radios et chaînes TV. Sa chasse de prédilection, c'est l'actu économique. Il est devenu un expert dans la prise de parole en public : « J'organise des stages pour les chefs d'entreprise, les artisans, les élus avec l'association des maires. » D'une durée de quatre jours, ces sessions sont adaptées aux besoins des demandeurs : « Je viens d'en faire une pour des plombiers. » Les bons tuyaux, Alain, ça le connaît !

    On peut découvrir l'histoire et les activités de l'Association des Vosgiens de Paris en visitant le site http://www.lesvosgiensdeparis.com

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 25.09.2008]

     

     

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    Ravivage de la flamme à l'Arc de Triomphe par la Légion Vosgienne en 2008
  • Journées du Patrimoine en Saône vosgienne : une ouverture en musique

    La Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne et les Amis de Saint-Maur de Bleurville ont eu une riche idée d'ouvrir les Journées du Patrimoine en Saône vosgienne par un concert à l'ancienne abbatiale bleurvilloise.

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    Sylvie Boulian, chanteuse lyrique

    C'est devant un beau parterre de mélomanes et d'amateurs de vieilles pierres rassemblés dans l'antique nef de l'abbaye bénédictine, que le pianiste et organiste Jean-Michel Géhin a accompagné la chanteuse Sylvie Boulian dans un répertoire classique de haute tenue.

    Mozart, Gounod, Grieg, Schubert, Beethoven ont hanté, l'espace d'une soirée, la vieille église romane grâce à la magie de la voix de Sylvie qui a fait vibrer tout à la fois les coeurs des mélomanes et les murs millénaires de l'humble église. Mais notre chanteuse lyrique s'est aussi essayée, pour le plus grand plaisir du public, à un répertoire qu'elle affectionne par-dessus tout : le chant russe. Chants d'amour tantôt tristes, tantôt joyeux, ont rythmé la second partie du concert. Et le public en a redemandé !

    Quelle magnifique soirée pour clôturer la saison estivale à l'abbaye Saint-Maur et ouvrir les deux jours dédiés au patrimoine de nos villages. Saint-Maur a d'ailleurs enregistré une fréquentation honorable dimanche après-midi avec un nombre de visiteurs qui reste stable par rapport aux années passées. On ne remerciera jamais assez tous ceux qui se dévouent pour assurer l'ouverture des lieux historiques et l'accueil des visiteurs lors de ces journées du patrimoine.

     

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    Lors du concert

    Les communes des cantons de Monthureux-sur-Saône et de Lamarche bénéficiaient d'un large éventail d'animations autour du patrimoine architectural local : animations autour de la sculpture de la pierre chez le sculpteur Jean-Louis Rollin à Bleurville, l'église de Saint-Julien accueillait le choeur d'enfants et les voix d'adultes du Foyer des Jeunes de Monthureux, l'église des cordeliers des Thons recevait la chorale de la basilique Saint-Maurice d'Epinal, Lironcourt, Grignoncourt et Châtillon-sur-Saône organisaient une promenade sur les pas du peintre Jan Monchablon, fabrication de gaufres à l'ancienne à Ameuvelle et aux Thons, exposition de vêtements sacerdotaux anciens à l'église de Nonville... Et qui a dit qu'il ne se passe rien dans le monde rural ?

    Un grand merci à la CODECOM de la Saône vosgienne et à son président ainsi qu'aux responsables d'associations qui ont organisé avec dynamisme ces animations autour du patrimoine.

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    Vue de l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (sept. 2008)
  • Bientôt les Journées d'Etudes Vosgiennes à Neufchâteau

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    Vendredi 24 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Neufchâteau, une voie de passage"
    de 14h à 17h
    Thème : "Le bois reste-t-il un pilier de l'industrie néocatrienne ?"
    Samedi 25 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Arts et lettres à Neufchâteau"
    de 14h à 17h
    Thème : "Du bourg castral à la ville des Lumières"
    Dimanche 26 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Le fait religieux à Neufchâteau"
    de 14h à 17h
    Thème : "Itinéraires de familles neufchâteloises"
    L'accès à l'ensemble des conférences de ces 3 journées est libre et ouvert à tous.
    Renseignement :
    ASSOCIATION DES AMIS DU LIVRE ET DU PATRIMOINE
    3 RUE SAINT-NICOLAS
    88300 NEUFCHÂTEAU

  • Les jeunes prêtres ne viendront pas dans les paroisses du sud-ouest vosgien

    La presse locale s'est faite récemment l'écho d'une information qui concerne directement la vie des paroisses du sud-ouest vosgien (Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel de Lamarche-Frain et Notre-Dame de la Saône de Monthureux-sur-Saône-Bleurville).

    Avant l'été, les bulletins paroissiaux avaient informé les fidèles de l'arrivée en septembre de trois jeunes prêtres venant de la paroisse de Domremy-Coussey. Ils devaient aider les abbés Febvet et Villaume sur les paroisses des cantons de Lamarche et de Monthureux.

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    Notre-Dame de la Saône (église de Bleurville)

    Or, coup de théâtre : ces prêtres de la fraternité Saint-Thomas Becket quittent le diocèse de Saint-Dié pour aller sous des cieux... plus cléments (sud de la France). M. l'abbé Michel Lambert, qui devait remplacer l'abbé Jean Mangin comme recteur de la basilique de Domremy, resterait à Lamarche... Et nos vieux prêtres de Frain et Bleurville devront encore attendre d'autres temps pour voir arriver du renfort... Et pourtant. De jeunes prêtres formés par la fraternité Saint-Pierre (installée à Epinal notamment) ne demandent qu'à prendre en charge de nouvelles paroisses...

  • La place de la mairie de Bleurville enfin aménagée !

    Bravo à la municipalité de Bleurville qui a décidé de terminer l'aménagement de la place située entre le bureau de poste et la mairie. Les travaux d'aménagement avaient été engagés par le précédent conseil municipal voici quelques mois.

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    Rappelons que sur cet emplacement se situait jusqu'en 1985 la maison Desalle ainsi que des entrepôts jadis utilisés par la boucherie Magnien. Marguerite Desalle a longtemps marqué la vie du village puisqu'elle tenait le café dans une remarquable bâtisse du XIXe siècle. On peut encore regretter aujourd'hui que cet immeuble ait été démoli ; il aurait pu tout à fait être transformé et accueillir la nouvelle mairie... Et avec une entrée-terrasse splendide !

    Si l'habillage du socle de la statue de notre ami Jean-Louis Rollin et le marquage au sol restent encore à achever, il faut désormais songer à attribuer un nom à cette place. Gageons que les bleurvillois et leurs édiles feront preuve d'originalité en évitant l'incontournable "place de la mairie" ou "place de la poste"...

    Le centre-bourg est réellement devenu accueillant : place et façades rénovées, abbaye Saint-Maur en cours de restauration, commerces et chambres d'hôtes... Une suggestion encore : le parc de la mairie pourrait être ouvert au public - et aux enfants - avec quelques aménagements de voirie (petits chemins), paysagers et ludiques qui donnerait une allure sympathique supplémentaire au centre du village.

    Reconquérir le centre des villages c'est aussi du développement durable ; cela évite le "mitage" de nos paysages et la dispersion des réseaux d'énergie et de flux divers. Et cela contribue surtout à entretenir et valoriser le patrimoine bâti ancestral qui fait l'originalité de notre région de la Saône vosgienne située aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

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  • Patrimoine : « Rubans du Patrimoine » à Maxey-sur-Meuse pour la réhabilitation de la chapelle de Beauregard

    C'est en présence de nombreuses personnalités et d’un large public grossi de pèlerins de Domrémy que la commune de Maxey-sur-Meuse (Vosges) a reçu le prix régional des Rubans du Patrimoine 2008 pour la réhabilitation de la chapelle de Beauregard. Une plaque et un trophée ont symbolisé cette distinction hautement méritée puisque plusieurs habitants ont œuvré sans compter leur temps pour restaurer ce lieu de culte, d'espérance et de foi, situé sur un site imprenable dominant toute la vallée de la Meuse. Un patrimoine spirituel auquel se montre particulièrement attaché le maire Claude Fauvet et son équipe municipale.

     

    maxey sur meuse.jpgLe président Daniel Virion président de la fédération BTP Vosges se montrait émerveillé devant cette chapelle, dont la restauration est en tout point remarquable. En l'an 2000, la commune a souhaité la racheter au diocèse pour l'euro symbolique. Depuis, d'importants travaux ont eu lieu. Concernant l'extérieur, la charpente, les façades, le clocher, à l'intérieur la réfection de la voûte et des peintures, sans oublier le chemin d'accès. Un travail considérable accompli, reconstitué à l'identique devant lequel les habitants ne cachent pas leur fierté. « Vous avez contribué à l'un des nombreux passages de relais qu'aura connu cette belle chapelle lors de ces 743 années d'existence, de nombreuses générations pourront encore longtemps la contempler ou venir se recueillir sur ce site de Beauregard si réputé pour son calme», insistait Daniel Virion. « Immergé dans cette famille du bâtiment depuis ma jeunesse, je pense à mes aïeux, tailleurs de pierres auvergnats, bâtisseurs dans l'âme, qui quittèrent leurs familles pour venir construire cette Lorraine si lointaine. »

     

    • La chapelle sera ouverte le week-end prochain pour les Journées du Patrimoine.

     

    [d’après L'Est Républicain | 14.09.2008]

     

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    [clichés de la chapelle de Beauregard restaurée : Fondation du Patrimoine]


    Pour en savoir plus, consultez le site de la Fondation du Patrimoine Lorraine :

    http://www.fondation-patrimoine.com/fr/delegations-projet.php4?id=193&PHPSESSID=ad31883485f8ec4088b2df8f097ee1d8

  • Une généalogie à découvrir... les Bisval

    Bernard & Suzanne avec Augustine Humblot.jpgAvis aux amateurs de généalogie, et tout spécialement de généalogie concernant des familles d'origine vosgienne.

    Nous vous invitons à découvrir le site consacré à la famille Bisval :

    http://www.genealogie-bisval.net

    Les Bisval font partie des quelques familles verrières qui se sont installées en forêt de Darney (Vosges) à l'initiative du duc de Lorraine, Jean de Calabre, au cours du XVème siècle (1448).

    Venaient-ils de Bohême comme certains l'affirment ? Les travaux menés sur la généalogie de la famille apportent quelques pistes...

  • Hadol (Vosges) : la cloche est de retour à l’école !

    Une cloche avait été fondue le 27 avril dernier à Guménil par l’association « La Trace » de Robécourt pour le compte de l’association « L'Encrier au Champ ».

     

    Cette coulée réalisée par les maîtres saintiers de l'association « la Trace » de Robécourt avait été une réussite, mais la cloche était repartie pour une petite toilette dans l'atelier des fondeurs et pour achever la fixation du battant et du mouton.

     

    cloche encrier au champ.jpgJacques Laurent et Sébastien Brayer l'ont rapportée à Guménil récemment où elle a été réceptionnée par les responsables de "L'encrier au champ". Elle sera fixée prochainement sur le mur de l'école de Guménil, bien abritée des intempéries par un auvent.

     

    L'école de Guménil ne possédait pas de cloche, c'est maintenant chose faite, et toute l'équipe de « L'Encrier au champ » est fière d'avoir fait aboutir ce projet qui lui tenait à cœur. Dès qu'elle sera installée, vraisemblablement avant la fin de l'année, elle sonnera pour indiquer aux élèves venus vivre une journée d'école de jadis qu'il est l'heure de renter en classe.

     

    L'année scolaire 2008-2009 vient de commencer et c'est le moment pour les enseignants de réserver au plus vite une date pour faire vivre à leurs élèves une page d'histoire en direct en investissant une classe primaire des années 1920 reconstituée dans l’ancienne école du hameau.

     

    [D’après L'Est Républicain | 09.09.2008]

  • Jumelage Bleurville - Chichery : journée de détente et de découverte du patrimoine lorrain

    Dimanche 31 août, le comité du Jumelage Bleurville - Chichery accueillait ses hôtes Icaunais (les habitants de l'Yonne, bien sûr !) pour une journée de détente. Le petite troupe est partie à la découverte du château de Thorey, dans le Saintois ; demeure qui a appartenu au maréchal Hubert Lyautey jusqu'à sa mort en 1934. Après le repas pris en commun au restaurant de Xaronval, nos amis bourguignons découvrirent ce village insolite qui, l'espace d'un week-end, se transporte au début du siècle dernier. Vieux magasins, vieux métiers, habits d'époque égayent les rues de Xaronval pour le plus grand plaisir des jeunes générations... et ravive les souvenirs chez les plus anciens !

     

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    Château de Thorey-Lyautey
    (courtoisie de Anne Soyer-Petitjean)

     

    Le comité du Jumelage vient d'ouvrir un site internet http://chicherybleurvil.canalblog.com afin de faire connaître ses activités et inciter de nouveaux habitants à venir se joindre aux habitués.

    Né au début des années 1990, le jumelage entre un village vosgien et un village bourguignon avait pour objectif de rapprocher des populations de communes de dimension proche et permettre des échanges convivaux, amicaux, culturelles, scolaires, etc. Depuis, de nombreux liens d'amitié se sont créés... Ils ne demandent qu'à se développer !

    Alors, allez visiter le site du Jumelage : http://chicherybleurvil.canalblog.com

  • Le maquis de Grandrupt, 64 ans après

    Cérémonie pleine d'émotion et de recueillement dimanche 7 septembre à Grandrupt-de-Bains en mémoire des tragiques événements du 7 septembre 1944.

    Chaque année, début septembre, la foule se rassemble devant le Mémorial du maquis vosgien  de Grandrupt-de-Bains pour se souvenir de la tragédie vécue par les jeunes résistants de cette région, il y a de cela 64 ans. Presque tous ont perdu le 7 septembre 1944 un être cher, un parent ou un ami.

     

    Un service religieux ouvrit cette commémoration, célébré par le père Hubert Devillars, responsable des paroisses de La Vôge.

     

    vétérants grandrupt.jpgLe lieutenant-colonel Boban, président de l'amicale du maquis, s'est adressé à la foule après la messe afin de rappeler les événements : deux maquisards tués peu après l'engagement des combats, l'échappée difficile des parachutistes britanniques du 2e SAS, et puis le fameux ultimatum de l'ennemi, reddition du camp ou destruction totale des deux villages de Grandrupt et Vioménil. « Pour ne pas avoir de sang sur les mains, les 218 FFI se sont rassemblés dans ce champ. Le début d'un inimaginable calvaire dans des camps de la mort. Cette cérémonie est faite pour rappeler l'épopée de ces 120 camarades disparus. »

     

    Après une pensée pour Albert Fäh, disparu en octobre 2007, ce fut la montée des couleurs britanniques et françaises, les hymnes, l'appel des morts et les dépôts de gerbes par les personnalités et les vétérans parachutistes britanniques, avec à leur tête le colonel Edlin.

     

    L'harmonie de Bains-les-Bains interpréta ensuite la Marche des soldats britanniques et termina par le Chant des Partisans.

    Hommage à l'abbé Pierre Mathis

    hommage abbé mathis.jpgDans le village voisin d'Hennezel, la suite du cérémonial se déroula devant la stèle élevée à « la mémoire vénérée et glorieuse de l'abbé Pierre Mathis, curé de cette paroisse, héros de la Résistance nationale, torturé et fusillé par l'ennemi le 9 septembre 1944. Ce fut le prolongement de la tragédie de Grandrupt », souligna le colonel Boban, rappelant l'épouvantable martyre de ce prêtre, torturé puis abattu dans cette cour de la mairie-école, tandis que l'abbé Marion, séminariste, trouvait le même sort à la prison de la Vierge d'Epinal quelques jours plus tard.

     

    Le docteur Dars, conseiller général, et Mme Queuche, nièce de l'abbé Mathis, ont rejoint les personnalités pour le dépôt des trois autres gerbes. Les vétérans du SAS britannique ont également déposé leur couronne de bleuets pour honorer celui qui a communiqué avec Londres par radio depuis son presbytère, au cours des années 1943 et 1944.

     

    Tous ces événements tragiques, ainsi que les drames de Provenchères-les-Darney, Claudon et du maquis du Morillon seront relatés dans le livre « La forêt de Darney, hier et aujourd'hui », qui sera prochainement réédité par l'association Saône Lorraine.

     

    [d’après L'Est Républicain | 08.09.2008]

  • Fête de saint Guérin à Claudon (Vosges)

    Dimanche 7 septembre, la paroisse de Claudon fêtait son patron saint Guérin lors de la messe célébrée par l’abbé Charles Villaume.

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    Eglise paroissiale Saint-Guérin de Claudon
    (cliché Wikipédia)

    Saint Guérin est né vers 1065 en Lorraine et il mort en 1150. Il fut évêque de Sion en Suisse.

    Moine cistercien, il appartient à l’abbaye de Molesme, puis à l'abbaye de Hautecombe, avant de fonder l'abbaye de Notre-Dame d'Aulps vers 1095. Il y est abbé de 1110 à 1138. En 1138, Boson Ier, évêque de Sion, meurt. Une délégation du Valais est envoyée auprès de saint Guérin pour lui demander d'accepter la charge d'évêque de Sion. Très attaché à la vie monastique, saint Guérin refuse. Les Valaisans étant sûr qu'il était l'évêque qui leur convenait s'adressèrent au pape Innocent II qui demanda à saint Guérin d'accepter cette charge. Ce qu'il fit par obéissance.

    Saint Guérin, comme évêque de Sion, était aussi comte et préfet du Valais. Il s'investit énormément dans sa tâche de gouvernement, fit tout pour établir la concorde entre ses sujets. Il récupéra auprès du duc de Savoie les cités de Loèche et de Naters. Il rendit la paroisse d'Aigle à l'abbaye de Saint-Maurice. Pasteur vigilant, saint Guérin s'impliqua dans la réforme ecclésiastique de son clergé et à celle des mœurs de son peuple. En 1148, il assista à Saint-Maurice d'Agaune à la consécration de l'église du couvent par le pape Eugène III, ancien moine cistercien. Attaché à l'abbaye de Saint-Jean d'Aulps, saint Guérin y entreprit de nombreux voyages et ne cessa de conseiller ses moines. C'est lors d'un de ces voyages que saint Guérin mourut en 1150 à l'âge de 90 ans (ou de 85 ans).

    Ses reliques furent vénérées à l’abbaye de Saint-Jean d'Aulps jusqu’à ce qu’elles soient détruites en 1824 et la châsse-relique transférée dans l'église paroissiale de Saint-Jean-d'Aulps.

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    Autel de saint Guérin, église de Claudon
    (cliché H&PB)

    Le transept nord de l’église de Claudon abrite l’autel dédié à saint Guérin dont la statue est du XIXe siècle.

    [source : Wikipédia et H&PB]

  • Un petit tour du côté de Robécourt (Vosges)

    Le village vosgien de Robécourt, dans le canton de Lamarche, est connu pour son ancienne fonderie de cloches qui a fermé ses portes en 1939. Mais, c’était aussi ici que les hospitaliers de Saint-Jean installèrent une commanderie… à ne pas confondre avec les templiers ! Et c’est aussi dans ce village qu’il est question d’installer une immense décharge publique…

    Les Templiers n'eurent en effet jamais aucune possession à Robécourt, bien qu'il existe dans le village une "rue des Templiers" qui portait déjà ce nom au XVIIIe siècle. On ne sait que peu de choses sur cette commanderie pour les XIIe et XIIIe siècle. On pense qu'elle fut fondée avant 1180. En 1206, un prêtre appelé Pierre, vendit aux hospitaliers de Saint-Jean une maison située entre l'hôpital et la maison des religieuses de Sainte-Marie de Vaux pour 10 £. Grâce à cette acquisition, la commanderie put se développer. Il y avait deux établissements des chevaliers : la commanderie, en bordure du village, et l'hôpital près de l'église. En 1220, René d'Aigremont donna aux hospitaliers le bois des Fourches. En 1283, le duc de Lorraine Ferri III leur donna des revenus sur les salines de Rosières. La commanderie de Robécourt possédait une maison avec une chapelle à Epinal dans le quartier Saint-Michel. La Commanderie de Robécourt avait été constituée de trois immeubles à Robécourt même : une maison-forte, proche du petit étang, qui fut détruite à la fin du XVe siècle par ordonnance du duc René II ; un hôpital situé près de l'église qui fut échangé contre un bois probablement au XVIIe siècle ; au-dessus de la "rue Poirot", un vaste immeuble construit autour d'une cour et entouré de murailles avec plusieurs tours.

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    Ancien hôpital des chevaliers de Saint-Jean
     
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    Linteau armorié de l'ancien hôpital des chevaliers de Saint-Jean de Robécourt
    Un village qui ne manque pas de charme... mais qui pourrait être défiguré par l'aménagement d'une décharge publique après la fermeture de l'ancienne fonderie de cloches que tous les amateurs d'histoire et de patrimoine déplorent.
  • Musée d’Hennezel-Clairey : l'art et la matière

    Dimanche 24 août, le musée d’Hennezel ouvrait ses portes pour une journée d'exposition et de démonstrations autour de l'artisanat.

    musée hennezel.jpgL'association Saône Lorraine se consacre à la protection du patrimoine dans tout le Sud-Ouest vosgien. Chaque année à la fin du mois d'août, les portes du musée de Hennezel-Clairey sont ainsi largement ouvertes à des artistes confirmés mais souvent méconnus. Le public est très friand de ce type d'expositions, d'autant que certains participants n'hésitent pas à travailler devant les visiteurs. Beaucoup de ces créateurs sont des retraités disposant du temps nécessaire pour assouvir leur passion. Ainsi M. Moritz, instituteur honoraire, s'est maintenant spécialisé dans la fabrication d'instruments à cordes (épinette, guitare...). Quant à Henri Côme, horloger en retraite, il crée maintenant des sculptures originales en grès reconstitué. Des stands installés à l'extérieur permettaient à un tourneur sur bois et à un graveur sur verre de montrer toute l'étendue de leur savoir-faire.

     

    ancien coq clocher bleurville.jpgAutre originalité de cette journée : à chaque heure, des mannequins ont défilé pour présenter les créations d'une jeune habitante de Belrupt, Sophie Legras. Agée de 23 ans, titulaire d'un BEP « Métiers de la mode » et d'un bac pro « Artisanat et métiers d'art », elle est d'abord assistante d'éducation en collège. Et depuis cet été, elle a créé une micro-entreprise pour développer sa passion : créer des vêtements féminins (du prêt-à-porter aux robes de soirée et de mariage), mais aussi pour enfants et également des tableaux brodés d'après photographies. La broderie perlée aux paillettes n'a pas de secrets pour elle et elle réalise aussi de la layette, des bijoux et des accessoires de mode.

     

    Les visiteurs ont également profité de cette journée consacrée à l’artisanat d’art pour découvrir la passionnante exposition consacrée au « coq dans tous ses états » installée au musée d’Hennezel jusqu’à la Toussaint.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 02.09.2008]

  • Préparez vos Journées du Patrimoine des 20 et 21 septembre 2008

    journées patrimoine 2008.jpg
    Consultez le site www.journeesdupatrimoine.culture.fr pour préparer votre programme de visite.

  • « La forêt de Darney hier et aujourd'hui » bientôt réédité

    L'ouvrage, édité en 1985 à l’initiative de Saône Lorraine, va ressortir réactualisé.

    L'association Saône Lorraine, qui, depuis plusieurs décennies, s’active pour sauvegarder le riche patrimoine du Sud-Ouest vosgien, a édité en 1985 un ouvrage richement documenté et destiné à être la mémoire d'un monde disparu ayant mis en valeur la grande forêt de la Vôge.

     

    prieuré bonneval.jpgL'association que préside toujours son fondateur, Jean-François Michel, professeur retraité à Metz, a donc pensé qu'il s'avérait fort utile de se remettre à l'ouvrage pour qu'une nouvelle édition soit réalisée. En effet, en plus de 20 ans, beaucoup de points nouveaux sont à prendre en compte et d’autres domaines ont considérablement évolué. Certes, cette grande forêt, classée deuxième de France par la qualité de ses bois, a conservé son charme entier, mais il s'avère nécessaire de traiter de nouveaux aspects actuels, comme le développement du tourisme, et la création récente de divers sentiers mérite d'être bien mieux connue. D'autre part, il faut pallier aussi des manques historiques portant par exemple sur la grande période de la Préhistoire. J.-F. Michel s'est donc entouré de nouveaux collaborateurs comme M. Baudoin, universitaire, docteur en histoire et spécialiste de la Préhistoire en Lorraine, de J.-M. Lejuste, responsable du centre d'animation de la Préhistoire à Darney.

     

    Exploitation mécanique des bancs de grès - années 90.jpg

     

     

    Pour l’Antiquité, les membres de l'association Escles-Archéologie dont MM. Fetet et Gaffiot apporteront une précieuse réactualisation. Un autre manque à combler concerne la faune et la flore dans ce vaste massif forestier et sa périphérie, et il a été fait appel à Mme Cablé, de Vioménil, dont les recherches approfondies sur le domaine seront fortes utiles et présenteront, à n'en pas douter, un réel intérêt pour les futurs lecteurs.

    Un livre de chercheurs et d'érudits

    forêt darney.jpgDes géographies de Nancy se sont penchés sur l'aspect géologique tandis que la période médiévale sera enrichie de nouvelles illustrations.

     

    Mme Arnould, géographe à Nancy, effectuera de son côté une réactualisation de l'aspect économie de cette forêt, son présent et son futur, et ce sera l'occasion d'évoquer les nouvelles activités apparues dans la région se rapportant à l'exploitation et la transformation du bois, avec chaque fois une introduction de M.-P. Husson.

     

    Une autre grande nouveauté sera l'apparition de la couleur dans cet ouvrage qui verra de plus son format agrandi.

     

    Ce sont les éditions Dominique Guéniot de Langres qui ont été retenues pour la réalisation et l'on peut espérer que cette œuvre collective nouvelle sortira au plus tard en janvier 2009 avec le soutien de différents mécènes comme la verrerie de La Rochère, fondée en 1475 par un verrier de la Vôge, la société Merrain International de Monthureux, la société Sebeler de Bleurville, etc.

     

    Il est certain que ce livre de chercheurs qui va rassembler leurs connaissances sur ce qui est un des sites naturels remarquable de Lorraine (voire de France) et qui fut un foyer intense de peuplement et d'activités humaines, spirituelles et économiques, est très attendu par tous les amoureux de cette région. Souhaitons lui aussi un grand succès de librairie.

     

    [d’après L'Est Républicain | 28.08.2008]

  • En souvenir du maquis de Grandrupt (Vosges)

    Les cérémonies commémorant le 64ème anniversaire de la fin tragique du maquis de Grandrupt auront lieu dimanche 7 septembre.

    Les mois d'août et de septembre donnent lieu à des rassemblements destinés à perpétuer la mémoire de douloureux évènements qui ont entraîné la mort de nombreux patriotes et d'innocentes victimes au moment de la libération du territoire en 1944.

     

    Dans la Vôge, les combats du maquis de Grandrupt (entre Darney et Bains-les-Bains) en font partie, et c'est pourquoi les populations du secteur sont invitées à se rendre une nouvelle fois devant le mémorial, dimanche 7 septembre, pour commémorer le 64ème anniversaire de cette tragédie qui eut lieu précisément le 7 septembre 1944.

     

    Monument maquis Grandrupt1.jpg

     

    Le programme de ce pèlerinage :

     

    - à Grandrupt dès 8 h 45 autour du monument à Croix de Lorraine où s'alignent les noms des 120 martyrs de la barbarie allemande. A 9 h 00, office religieux à la mémoire des disparus et à 10 h, cérémonie patriotique avec la participation des vétérans parachutistes britanniques.

     

    - à Hennezel, devant le mémorial de l'abbé Mathis : à 11 h 15, début de la cérémonie d'hommage envers cet autre martyr abattu sur la place du village.

     

    - Enfin à Bains-les-Bains, à 12 h 15 devant le monument aux morts, cérémonie suivie du verre de l'amitié offert par la municipalité.

     

    Renseignement au 03.29.36.31.15 ou au 03.29.36.30.06 jusqu'au 30 août.

     

     

    Commémoration mémorial maquis Grandrupt 60e anniversaire lib.jpg

     

     

    Monument maquis Grandrupt8.jpg

     

     

     

    Rappelons qu’après le débarquement du 6 juin 1944, le maquis de Grandrupt est constitué avec des jeunes de la région dont beaucoup viennent des mouvements de Jeunesses Catholiques et des scouts.

     

    Dans le cadre de l’Opération "Hardy", en prélude à "Loyton", 57 SAS britanniques commandés par le major Farran les rejoignent dans les bois de Grandrupt. Un parachutage de matériel et d’armement au bénéfice du maquis est réalisé dans la nuit du 6 au 7 septembre 1944.

     

    Encerclés par les SS le 7 septembre et voulant éviter les massacres de civils et la destruction de plusieurs villages, le maquis se rend. 240 prisonniers seront envoyés dans les camps de concentration où 116 mourront.

     

    Après de rudes combats, les SAS arrivent à se replier. La région sera libérée par les américains le 9 septembre.

  • Les Journées du Patrimoine au Pays de la Saône vosgienne

    journées patrimoine saône vosgienne.jpg
    OUVERTURE DES JOURNEES DU PATRIMOINE EN SAÔNE VOSGIENNE
    LE 19 SEPTEMBRE A BLEURVILLE
    AVEC JEAN-MICHEL GEHIN ET SYLVIE BOULIAN
    CONCERT "MUSIQUE SACREE ET CHANTS RUSSES"
    EN L'ABBATIALE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE
    VENDREDI 19 SEPTEMBRE
    A 20H45
    (pour le concert, pensez à vous couvrir, les soirées de septembre sont belles... mais fraîches dans notre Vôge !)

  • La fête de l'Ourche à Droiteval (Vosges) : dimanche 31 août 2008

    droiteval.jpg
    Venez soutenir nombreux l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine
    qui s'engage dans une opération de sauvetage du site historique
    de Droiteval
    dimanche 31 août 2008 dès 14h00
    (Droiteval se situe entre Darney et Monthureux-sur-Saône, 25 km au sud de Vittel)

  • Un siècle d'immigration italienne dans les Vosges

    italiens vosges.jpgDans cette histoire humaine riche d'anecdotes et d'émotion, l'auteur - professeur d'histoire-géographie à Neufchâteau (Vosges) - relate la lente intégration de ces immigrés transalpins, l'originalité de leur vie à travers la famille, la culture, la pratique religieuse, le sport... et leur remarquable compétence dans la réalisation de chantiers imposants dans les travaux publics ou plus modestes avec la construction ou la rénovation de maisons. Sans oublier l'adoption par les Français - et les Vosgiens - d'un mode de vie largement inspiré par la culture de la Dolce vita depuis les années 1960. A lire absolument pour mieux comprendre les ressorts d'une intégration réussie.

    • Un siècle d'immigration italienne dans les Vosges, Olivier Guatelli, éditions Place Stanislas, 2008, 141 p., ill. (29 €).

     

    Pour en savoir plus : http://editions-place-stanislas.fr 

  • Les Journées d'Etudes Vosgiennes à Neufchâteau en octobre prochain

    La sous-préfecture de l'ouest vosgien accueillera les 24, 25 et 26 octobre 2008 les Journées d'Etudes Vosgiennes.

    Neufchâteau.jpg
    Vue générale de Neufchâteau autour de l'église Saint-Nicolas

    Organisées par Jean-Paul Rothiot, professeur d'histoire à l'université de Nancy 2, les Journées d'Etudes Vosgiennes de Neufchâteau présenteront les communications d'une trentaine d'universitaires, étudiants, professeurs et érudits locaux avec le soutien des sociétés savantes du département. Ces communications seront axées sur le patrimoine et la culture du pays de Neufchâteau.

    Au programme des Journées d'Etudes Vosgiennes :

    > Vendredi 24 octobre :

    - Neufchâteau, une voie de passage

    - Le bois reste-t-il un pilier de l'industrie néocatrienne ?

    > Samedi 25 octobre :

    - Arts et lettres à Neufchâteau

    - Du bourg castral à la ville des Lumières

    - L'affaire Pamela et François de Neufchâteau

    > Dimanche 26 octobre :

    - Le fait religieux à Neufchâteau

    - Itinéraires de familles neufchâteloises

    Et tout au long de ces Journées d'Etudes, expositions au Trait d'Union sur "Patrimoine, vandalisme et sauvegardes à Neufchâteau", "L'industrie du meuble", "La protection des objets d'art de la région de Neufchâteau".

    Entrée gratuite aux conférences et expositions.

  • Droiteval-Ourche-Patrimoine pour "DOPer" le sauvetage du site cistercien

    Droiteval-Ourche-Patrimoine a vu le jour. Objectif du président Jean-Pierre Huguet et de ses amis : participer à la sauvegarde d'un site qui a fortement souffert.

     

    jean-pierre huguet.jpgLes fortes inondations de mai dernier ont laissé des traces dans le sud-ouest vosgien. Droiteval, un ancien site monastique situé sur la commune de Claudon, comme toute la vallée industrielle de l’Ourche ont été plus particulièrement touchés. D'autant plus dommageable que le site recèle de trésors architecturaux. Plus globalement, c'est tout un pan de l'histoire locale qui s'est écroulée. « On aurait pu, précise Jean-Pierre Huguet, laisser les propriétaires se débrouiller seuls avec les assurances. Mais on s'est dit qu'il y avait sûrement autre chose à faire. »

     

    L'idée, qui a germé dans la tête d'Alain Roussel, maire de Claudon et conseiller général, a rapidement fait son chemin. Pas question de laisser à l'abandon autant de richesses historiques et culturelles et ne pas redonner une âme à un tel patrimoine. Pour la simple et bonne raison que le canton a besoin de s'appuyer sur ce genre d'atouts pour attirer les regards.

     

    Voilà donc comment est née l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine - « DOP » - ayant déjà installé Jean-Pierre Huguet à la présidence. « La situation de Droiteval et de la vallée, précise Jean-Pierre Huguet, n'a pas seulement interpellé les gens de Claudon. Des habitants d'autres communes se sont joints à nous. De même que plusieurs associations ou syndicats d'initiatives. Notre idée est de pouvoir rénover les bâtiments, réparer ce qui est abîmé pour rendre toute sa valeur au site. » Un site niché dans un endroit charmant et chargé d'histoire. Seulement voilà, les bonnes volontés, les meilleures idées ne suffisant pas toujours. L'argent, véritable nerf de la guerre, aura le dernier mot. « Toutes proportions gardées, ajoutait Jean-Pierre Huguet, nous aimerions faire ce qui est fait pour le château de Lunéville. Et ainsi lancer une souscription dans le cadre de la fondation du patrimoine. »

     

    Au-delà de cette opération qui doit générer des rentrées d'argent, Droiteval-Ourche-Patrimoine va également mettre en place des actions ponctuelles. Comme celle du 31 août par exemple. « Nous organiserons effectivement, souligne le président Huguet, la fête de l'Ourche à Droiteval à partir de 14 h. » Au menu de ce dimanche après-midi, de multiples animations s'articuleront autour de différents concerts, circuits découverte avec le Club vosgien, ateliers de contes pour enfants et adultes. De quoi occuper le plus grand nombre et surtout sensibiliser les populations sur un sujet, pas dramatique certes, mais qui mérite une attention particulière.

     

     

     

     

     

    DERNIERE MINUTE...

    Etat de catastrophe naturelle dans les Vosges à la suite des inondations des 30-31 mai 2008

     

    L'arrêté interministériel du 7 août 2008 relatif à la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle publie la liste des communes du département des Vosges reconnues pour les inondations et coulées de boues qui les ont affectées durant la période du 30 au 31 mai 2008. Il s’agit notamment des communes suivantes : Hennezel, Attigny, Belrupt, Bonvillet, Claudon, Darney, Monthureux-sur-Saône. Cette disposition va permettre l'indemnisation des biens assurables des assurés sinistrés conformément aux textes réglementaires, par les compagnies d'assurances.

     

    Les communes d'Ainvelle et Senaide n'ont pas été reconnues au titre des catastrophes naturelles.

     

    Le service interministériel de défense et de protection civiles de la préfecture des Vosges, (tél. : 03.29.69.88.50 ou 88.58) reste à la disposition de toutes les personnes qui souhaitent des renseignements complémentaires.

     

     

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 18.08.2008]

  • Une association pour sauver Droiteval (Vosges)

    Droiteval4 19.07.08.jpg
    Le canal d'évacuation dévasté par les eaux

     

     

    A la suite des inondations dévastatrices des 30 et 31 mai dernier, une nouvelle association s'est récemment créée à Claudon afin de mener des actions en faveur de la réhabilitation du site de Droiteval et de la vallée de l’Ourche.

     

    « Droiteval-Ourche-Patrimoine » a clairement indiqué sa raison d'être dans ses statuts : « L'association a pour but, dans le cadre législatif et réglementaire en vigueur, de regrouper et mobiliser les personnes physiques et morales qui souhaitent participer à la sauvegarde et au développement du site de Droiteval et de la vallée de l'Ourche. A cet effet, elle organise des événements concourant à la collecte de fonds en vue de réaliser les objectifs indiqués. » Des actions concrètes seront décidées, des projets précis qui permettront de mieux mettre en valeur le patrimoine naturel et bâti du site de l’ancienne abbaye cistercienne de Droiteval et de la vallée de l'Ourche.

     

    Droiteval1 19.07.08.jpg
    l'ancienne maison des maîtres de forges de Droiteval

     

    Les fonds collectés ne seront pas redistribués aux propriétaires privés mais consacrés à la mise en place de projets, sous le parrainage de la Fondation du Patrimoine, partie prenante comme membre fondateur de l'association. Il reste au conseil d'administration de l'association de proposer ces actions. C'est ce qui sera fait prochainement. Mais le « nerf de la guerre » conditionnant la réussite des opérations, reste l'argent à récolter.

    Une première opération aura lieu le 31 août à partir de 14 h sur le site de Droiteval avec la fête de l'Ourche. Tout l'après-midi, de nombreuses prestations artistiques et culturelles auront lieu.

     

     

    *

    *   *

     

     

    Deux chœurs parisiens pour un hymne à Droiteval :

    une première action en faveur de la réhabilitation du site

     

    chorale droiteval.jpgAndré Rodier, darnéen de naissance, maintenant retraité à Enghien-les-Bains (Val d’Oise), est membre de la chorale de cette ville qu’il a invité à se produire à Droiteval pour manifester sa solidarité envers ce site historique de la Saône vosgienne totalement défiguré par l’inondation de mai dernier. En réalité, ce sont deux chœurs dirigés par Annick Mamakopoulos qui se sont produits en concert devant une assistance exceptionnellement nombreuse dans la chapelle cistercienne. Très touchés par la désolation dans laquelle Droiteval se trouve plongé, les choristes d'Enghien et Deuil-la-Barre ont tenu à confirmer leur attachement à ces lieux.

     

    Les choristes ont été accompagnés par l’orgue de Droiteval. Dans leur programme, les choristes ont présenté un extrait de la « Passion selon saint Jean » de Jean-Sébastien Bach puis Mozart et le Kyrie de sa « messe allemande » et une seconde partie réservée à des airs modernes.

     

     

    • Pour soutenir l’action de « Droiteval-Ourche-Patrimoine », contactez Jean-Pierre Huguet, président de l’association, au 03.29.09.91.05.

    Courriel : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

     

     

    [d’après l’Est Républicain - clichés : H&PB]

  • Des dates à retenir pour découvrir le Pays de la Saône vosgienne

    MUNICIPALITES ET ASSOCIATIONS DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE LA SAÔNE VOSGIENNE VOUS INVITENT A VENIR DECOUVRIR LE PATRIMOINE HISTORIQUE, ARCHITECTURAL, RELIGIEUX ET HUMAIN DE LA SAÔNE LORRAINE

    LES 20 ET 21 SEPTEMBRE 2008 DANS LE CADRE DES "JOURNEES DU PATRIMOINE"

    journées patrimoine.jpg
    ET DES LE VENDREDI 19 SEPTEMBRE, CONCERT (CHANTS LYRIQUES RUSSES ACCOMPAGNES AU PIANO)
    EN L'ABBATIALE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE
    A 20H45
    (VISITE DU SITE POSSIBLE AVANT LE CONCERT)
    Renseignements et programme des journées intercommunales du patrimoine :
    Communauté de Communes du Pays de la Saône vosgienne
    Tél. : 03.29.07.57.84
  • "La lune écarlate" brille pour vous à Bleurville !

    Ca y est, le son et lumière de l'été vosgien est bien lancé !

    Les acteurs et figurants de "La lune écarlate" vous attendent nombreux à Bleurville pour passer une agréable soirée en partant à la découverte d'une histoire pleine de rebondissements qui vous transporte dans les années tumulteuses de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

    Jeux d'acteurs et séquences filmées en décors naturels projetées sur grands écrans raviront petits et grands.

    Alors n'hésitez pas, venez écouter le conteur qui vous guidera à travers les méandres de cette ténébreuse affaire qui défraya la chronique en Lorraine dans les années 1760... et pour laquelle Voltaire lui-même intervint !

    Venez faire un petit tour du côté de la Saône Lorraine, à Bleurville, la Place du Prince transformée en théâtre ouvert sur l'histoire vous accueille !

     

    SPECTACLE VIVANT A PARTIR DE 21 H 30

    LES 10, 14, 15 et 16 AOÛT 2008

    PARCOURS DECOUVERTE ARTISTIQUE ET VISITE DE L'ABBAYE SAINT-MAUR AVANT LE SPECTACLE - RESTAURATION RAPIDE SUR PLACE

    VENTE DES BILLETS AU GUICHET D'ACCUEIL DE LA COMPAGNIE L'ODYSSEE AVANT LE SPECTACLE

     

    répétition générale2 2008.JPG
    répétition générale4 2008.JPG
    répétition générale3 2008.JPG
    [clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]
  • Les tracteurs agricoles à la fête à Lignéville (Vosges)

     

    tracteur Deutz.jpg

    A l'origine du « Mick-Tracteur » de Lignéville, on trouve Francis Legrand, grand collectionneur devant l’Eternel de tracteurs et matériels agricoles anciens. Il a travaillé dans le milieu agricole à Robécourt d’où il est originaire, et il est passionné par ces engins agricoles qu'il a côtoyés tout au long de sa carrière professionnelle : Renault D 30, Massey-Fergusson, Mc Cormick et autres Deutz.

    Les grandes marques qui ont bercé le milieu agricole tout au long du XXe siècle étaient présentes sur le vaste terrain de la manifestation. Ces derniers venaient d'ailleurs des quatre coins de l'Ouest vosgien mais également hors des frontières lorraines.

    renault D22 1957.jpg

    Dimanche 3 août, près de 2500 visiteurs sont venus admirer ces engins synonymes de pièces de collection, à l'image de ce vieux Deering de 1924 qui fonctionne toujours et qui a attiré la curiosité des nombreux visiteurs. Le « Mick-Tracteur » est d'ailleurs l'occasion pour de nombreux visiteurs de se remémorer certains souvenirs et, plus précisément, ceux liés à l'enfance. Après tout, qui n'est pas nostalgique en se souvenant des fenaisons et des moissons d'antan ?

    D'autres, collectionneurs dans l'âme, se renseignent auprès des propriétaires sur l'entretien du tracteur tant bichonné. Quant aux familles, c'est l'occasion pour les plus petits de chevaucher de vrais tracteurs.

    Les visiteurs ont également pu découvrir une trentaine de véhicules de tourisme datant des années 1950 et 1960 ainsi que des anciens outils agricoles à l'image d'un concasseur de blé. Bref, petits et grands ont pris un immense plaisir en visitant ce petit monde du machinisme agricole du siècle passé.

    Parce que ces vieilles mécaniques font désormais partie de notre patrimoine agricole et rural. Et qu’elles méritent, elles aussi, d'être protégées et valorisées.

    • Renseignements : Association Mick-Tracteur à Lignéville, tél. : 03.29.08.19.92 - fax : 03.29.08.52.22.
  • Nouvelle Lune écarlate sur Bleurville

    La Compagnie L'Odyssée fait revivre un fait divers tragique du XVIIIème siècle.

    lune ecarlate1.jpgLes 8, 9, 10, 14, 15 et 16 août, sur la place du Prince de Bleurville, le spectateur sera plongé dans ce XVIIIème siècle finissant, grâce à quelque 150 acteurs et figurants. A cette période, 22 crimes ont été commis en quelques années dans le village de Bleurville et aux alentours. Dès le départ, l'enquête est bâclée. De faux indices en dénonciations, les juges et enquêteurs ont tôt fait de trouver un coupable idéal, condamné malgré l'intervention de l'envoyé du roi. Et les crimes continuent...

    L'enquête est en partie retracée à l'aide de projections vidéo - tournées en décors naturels et dans les plus anciennes demeures de Bleurville et de la Saône Lorraine - et d'effets visuels impressionnants, au milieu de décors peints sur toiles par un décorateur professionnel fidèle depuis 2005, Pierre Tarenzano.

    Pour une meilleure compréhension de l'histoire, les textes rédigés par un atelier d'écriture durant l'hiver ont lune ecarlate2.jpgété étoffés, de nouvelles scènes ont été tournées sur une musique originale de Damien Fontaine, par ailleurs metteur en scène du spectacle. Plus de 200 costumes ont été créés par une jeune étudiante en stylisme et confectionnés par l'atelier d'insertion de l'Odyssée, sous la responsabilité de Françoise et Corinne.

    Dès 20 h 00, en préambule au spectacle qui commencera vers 22 h 00, les spectateurs pourront découvrir l'art en liberté, parcours découverte qui présente le travail d'artistes et artisans locaux ainsi que l’ancienne abbaye Saint-Maur qui sera ouverte gratuitement.

     

    • Réservations : compagnie l'Odyssée, 101 rue du Château, 88410 Monthureux-sur-Saône, tél. : 03.29.09.91.94, www.compagnie-odyssee.com  et billetteries du réseau France Billet.

     

    [d’après L'Est Républicain | 01.08.2008]

  • Châtillon-sur-Saône à l'heure du Moyen-Âge

    Dimanche 3 août, à Châtillon-sur-Saône, le « musée vivant » de l'association Saône Lorraine a connu un grand succès.

    musée vivant.jpgLes bénévoles costumés ont accueilli les nombreux visiteurs. Nobles et prévôts, gentes dames, artisans et paysans ont animé le cœur de la cité Renaissance. La troupe Arcadia, avec ses sept comédiens, a joué des farces médiévales au son de la cornemuse, des fifres et des tambourins pour le plus grand plaisir du public. Des saltimbanques avec leur charrette ont déambulé en exécutant des numéros de jonglerie. Plus loin, un groupe d'escrimeurs, Les Epées d’antan, s'est livré à de rudes combats à l'épée. Les musiciens de La Bonne franquette ont apporté une note de gaieté intemporelle.

    Dans la maison du berger et du cordonnier, et au fil des ruelles, les artisans de jadis ont démontré leur savoir-faire. L'enlumineur-héraldiste, Jacques Rivière, présentait ses magnifiques créations ; le vannier René, le roi du panier, tressait l'osier devant les visiteurs ; dans la maison du berger, la bergère offrait sa soupe aux orties ; le médecin des temps de peste, tout de noir vêtu et affublé d'un long bec, trônait dans sa sinistre officine où il préparait remèdes et potions à partir de simples ingrédients que lui procurait l'herboriste.

    Des dames de jadis s'affairaient à des activités depuis longtemps oubliées - lessive à la cendre, cardage et filage de la laine brute. A l'école de la IIIème République, des volontaires se pliaient à l'épreuve de la dictée du certificat d'études et le pèlerin de retour de Saint Jacques de Compostelle narrait ses aventures.

    De nombreuses autres animations ont séduit les quelque 300 personnes qui avaient répondu à l'invitation de l'association. Châtillon n'avait pas connu une telle fête depuis bien longtemps !

    [d’après L'Est Républicain | 04.08.2008]

  • Les trésors archéologiques de La Salle (Vosges)

    Des découvertes archéologiques d’intérêt national

    Le site des Fossottes à la Salle près de Saint-Dié a connu ces dernières semaines, sa deuxième saison de fouilles archéologiques depuis les premières prospections effectuées en 2006.

    la salle.jpg
    L'équipe d'archéologues de La Salle.

     

     

    Dirigées par Virginie Farget qui prépare un doctorat en archéologie à la Sorbonne, ces recherches sont conduites en partenariat avec l'association « Archéovosges » présidée par Bertrant Triboulot.

    Rappelons que l'existence de carrières de meules à La Salle, évoquée dès 1825 est maintenant totalement confirmée. Ne serait-ce que par la présence de rhyolite, une roche d'origine volcanique riche en quartz aux propriétés particulièrement bien adaptées aux travaux de moutures.

    Restait encore aux spécialistes à répondre aux multiples questions encore en suspend eu égard aux techniques d'extraction utilisées aux Fossottes dès le VIe siècle avant notre ère. C'est justement pour tenter de répondre à ces interrogations que des fouilles ont été entreprises pour la deuxième année consécutive.

    Après cette dernière campagne de fouilles, la responsable se félicite des résultats obtenus : « Entre autres, une meilleure connaissance de la stratigraphie des lieux ainsi que la découverte d'une ébauche de meule qui permettra d'affiner la date d'exploitation de cette carrière gallo-romaine.» Des recherches dont l'intérêt dépasse aujourd'hui largement le cadre de nos frontières. Puisque le docteur Hans Peter Kuhnen qui dirige l'Institut allemand d'Archéologie de la Rhénanie-Palatinat, s’est rendu sur le site. Une région où l'on a trouvé des carrières identiques à celle de La Salle pour la fabrique des meules. Des similitudes qui, pour Bertrand Triboulot, « conduisent à penser qu'il a pu exister une forme de normalisation des pièces constitutives des moulins à bras utilisés pour moudre le grain.»

    [d’après L'Est Républicain | 31.07.2008]