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Les Balades musicales se poursuivent dans l'Ouest vosgien
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Bleurville : animations autour de la fête patronale
* * *Billet d'humeur...Pour la première fois, depuis probablement des siècles, il n'y aura pas de messe célébrée à Bleurville le jour de la fête patronale de la Saint Pierre-aux-Liens. Il faut sûrement remonter aux pires moments de l'histoire du village (guerre, épidémie...) pour constater que la messe de la fête paroissiale n'a pas été célébrée normalement. Il est vrai que nous sommes certainement à un tournant de notre Histoire, voire de notre civilisation - celle de l'ère chrétienne -, pour que l'on abandonne le culte dû au saint patron de la paroisse, célébré depuis des temps immémoriaux.On nous objectera que le culte des saints c'est "rétrograde" en ce XXIe siècle, qu'il n'y a pas de prêtre disponible pour célébrer la Sainte messe... Pourtant, tout au long de l'année liturgique, les églises de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône accueillent des ADAP (assemblée dominicale en l'absence de prêtre). Étonnamment, il ne s'est trouvé aucun laïc parmi les "équipes Adap" pour conduire la prière dominicale en ce jour de fête...Dans de nombreuses communes vosgiennes, c'est trop souvent les animations foraines qui ont abandonné la place du village. Et bien, à Bleurville, c'est la messe qui disparaîtra la première à l'occasion de la fête patronale. C'est à marquer d'une pierre blanche dans les annales du village. Et c'est bien dommage pour l'Eglise. Désormais, à Bleurville, nous ne parlerons plus de fête patronale, mais de fête communale laïque. C'est dans l'air du temps... -
Les activités estivales de Saône-Lorraine
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"Sur les routes"... Au musée de l'Image d'Epinal
Le musée de l'Image d'Epinal propose jusqu'au 11 novembre un voyage sur les routes et chemins du XIXe siècle. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les voies de communication au XIXe siècle étaient encombrées ! Par des voitures, des chevaux mais aussi de nombreux marcheurs : le colporteur, le petit savoyard, le Juif errant, le conscrit, la cantinière... Partant de ce constat, le musée de l'Image a choisi d'explorer les destins de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui sont devenus au fil des ans les emblèmes de l'imagerie populaire.
Le colporteur diffuse les images,
Le petit savoyard montre ses marmottes et ramone les cheminées,
Le Juif errant marchera jusqu'au Jugement dernier,
Le conscrit s'apprête à défendre la Patrie,
La cantinière abreuve et réconforte le soldat...
Images traditionnelles en connivence avec des oeuvres contemporaines. L'exposition présente en parallèle des photographies d'Henri Cartier-Bresson, des oeuvres de Jacqueline Salmon, d'Hamish Fulton, de Gérard Collin-Thiébaut et Claire Chevrier autour de la route et du chemin.
Pour pérégriner comme nos ancêtres hier et nos contemporains aujourd'hui...
>> Plus d'infos sur www.museedelimage.fr
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« La Gazette Lorraine » estivale est parue !
Au sommaire du numéro d’été de La Gazette Lorraine, votre revue du patrimoine et de l’environnement en Lorraine :
- La Gazette en balade : le chemin des traces (Chaligny-Val de fer)
- Marc Namblar : le promeneur ‘écoutant’
- Mille-feuille aux fraises : recette de Jean-Marie Cuny
- La Lorraine aux cent jardins
- Des papillons signés “Art Nouveau” - Les grilles en fer forgé
- Jean-Claude Golvin : voyage imaginaire d'un notable de Bleisbrück-Reinheim à Rome
- Sur les traces d'Apollon : cinquante ans de découvertes archéologiques à Grand (Vosges)
- Thionville - Waldwisse : ligne 112 du réseau TIM, exploité par Veolia Transport
- Camille Hilaire : du trait à la lumière
>> En librairie ou sur abonnement sur http://www.gazette-lorraine.com/abonnement.php
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Football en Saône Lorraine : on recrute !
[Vosges Matin | 21.06.10] -
Des vents facétieux à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville
Les Balades musicales dans l’Ouest vosgien ont fait une halte remarquée à l’abbaye bénédictine. Des vents estivaux ont apporté fraîcheur et ingénuité en ce chaud début d’été.
Ambiance intime autour d’un trio d’anches placé sous la direction d’Olivier Dartevelle. Le directeur fondateur des Balades musicales a dédié cette 7ème saison aux vents. Et c’est l’ensemble Arumbaya, trio éclectique et brillant, qui s’est fait le disciple d’Eole : Fabrice Mélinon, au hautbois, montre des dons étonnants pour cet instrument difficile, François Baptiste, au basson, a fait vibrer l’auditoire par la qualité de son jeu musical, et Olivier Dartevelle, clarinettiste, bien connu dans la région puisque originaire de Claudon, a développé à Bleurville tout son talent de compositeur et d’interprète de notoriété internationale.
Le programme proposé aux mélomanes a mis en valeur l’expression profonde et discrète du souffle. Notre trio a réservé à la création contemporaine une place de choix : Auric (1899-1983), Ropartz (1864-1955) et Dubois rivalisaient avec Mozart et Beethoven où le « Divertimento » mozartien et le « Grand trio en ut majeur » de nos deux compositeurs de génie ont su charmer le public bien au-delà des espérances.
Pour la bonne bouche, réservons une mention spéciale à Olivier Dartevelle et à l’interprétation de sa création « Tiercefeuille », déjà ancienne, mais dont l’interprétation des trois mouvements ont rappelé combien était prodigieux le talent artistique de notre musicien lorrain.
Bref, une belle et riche fin d’après-midi estivale brillamment orchestrée par Jean-Marc Lejuste, animateur des Balades musicales, et Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, qui accueillait pour la deuxième fois un concert des Ballades musicales. Un concert qui confirme la place de l’abbaye Saint-Maur de Bleurville dans sa vocation de promoteur des talents artistiques et musicaux en Saône Lorraine.
> L’été se poursuit à l’abbaye avec l’exposition « Celtes & Gallo-romains en Saône Lorraine » jusqu’au 31 août, ouverte au public du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00.
> Prochaine animation : dimanche 18 juillet à 15h00 causerie-diaporama sur le thème "A la découverte de la Jordanie" par Marie-Madeleine Boulian.
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Hennezel : Gilou Salvini trace la voie... romaine
[Vosges Matin] -
Bleurville : un des deux derniers anciens combattants de 1940 honoré par la Nation
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Bleurville : fête patronale et vide-greniers les 10 & 11 juillet
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Une prestigieuse collection pour le Musée de l’Image d’Epinal
Le moment est solennel. Rare et solennel. En accueillant en ses murs Henri George et son épouse, le Musée de l’Image faisait plus qu’une simple visite. Le plus grand collectionneur français d’images populaires venait en effet tout juste de signer, devant notaire, la vente de sa collection privée au profit de la ville d’Epinal. Montant de la transaction : 360.000 €.
Une vente de 85.000 documents cédés au Musée de l’Image. Des images populaires, des vues d’optiques, des chromos publicitaires mais aussi des canivets particulièrement rares, des images religieuses, de littérature de colportage… Autant de pièces, pour certaines très rares, qui viennent de rejoindre les réserves du musée. « Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est que ces collections puissent faire l’objet de recherches par des étudiants. Se séparer de ces images, c’est un regret, certainement mais en même temps une sécurité de voir que mes collections ne seront pas dilapidées et dispersées dans la nature. »
A 86 ans, Henri George est serein. Et rassuré. Sa collection sera bien traitée. Et c’est non sans une certaine émotion que le député maire spinalien Michel Heinrich est revenu sur les circonstances de cette acquisition : « La collection d’Henri George est ici par la volonté d’Henri George. C’est son choix de nous laisser sa collection comme un ensemble indissociable. »
Lors des prochaines Journées européennes du patrimoine, les 18 et 19 septembre prochains, le Musée de l’Image, qui peut désormais s’enorgueillir de disposer du plus grand fonds d’imagerie européen, exposera une partie de la collection d’Henri George. « Ce jour est un très grand jour pour la ville d’Epinal mais aussi pour notre département et notre région » n’a pas manqué de rappeler Michel Heinrich, offrant ensuite la médaille d’or de la Ville à ce précieux bienfaiteur.
Car pour Henri George, l’image est plus qu’un bout de papier. Chacune d’elle a son histoire. « Vous voyez, ces calendriers publicitaires, ils étaient les ancêtres des images Panini » […] « Là, vous avez quelques exemples de ‘messagers boiteux’, j’ai la plus grosse collection de ‘messagers boiteux’. Le colporteur les distribuait à la fin de l’année et celui de l’année écoulée, on le jetait au feu, voilà pourquoi il est aujourd’hui très difficile d’en trouver. » Et Henri George de poursuivre, intarissable.
« Cet homme fait véritablement partie de l’histoire du musée » rappelle Martine Sadion, la conservatrice du musée. « Qu’il nous confie aujourd’hui l’ensemble de sa collection prouve que le travail qu’on fait correspond à ce que lui pense de l’imagerie. Ce qui nous semble intéressant, c’est de pouvoir garder la mémoire d’un collectionneur. »
Une belle reconnaissance aussi du travail effectué par l’équipe du musée de l’Image, depuis 2003.
[Vosges Matin | 29.06.2010]
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Nouvelles découvertes archéologiques dans les Vosges
Le Cercles d'études locales de Contrexéville nous communique le compte rendu des dernières repérages archéologiques effectués dans le département des Vosges.
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Les Romantiques en l'église de Relanges (Vosges)
Les Balades musicales dans l’Ouest vosgien
Saison 2010
présentent
Samedi 3 juillet
à 20h30
en l’église Notre-Dame de Relanges
Un événement musical dans la plaine des Vosges à ne manquer sous aucun prétexte !
« LES ROMANTIQUES »
Avec les solistes de l’orchestre philharmonique du Luxembourg :
Hao Xing Liang, violon 1
Silja Geirhatsdottir, violon 2
Dagmar Ondracek, alto
Ilia Laporev, violoncelle
Gabriella Fragner, contrebasse
Olivier Dartevelle, clarinette
David Sattler, basson
Kerry Turner, cor
Au programme :
Carl Maria von Weber (1786 - 1826)
Quintette avec clarinette en sib majeur op. 34
En 1811 à Munich, Weber fait la connaissance de Henrich Bärmann, clarinette solo de l’Orchestre de la Cour. Ce quintette est composé à son attention et terminé le 25 août 1815. L’instrument à vent chante ici comme un oiseau dans la forêt : gazouillis chromatiques, bavardages en trilles, autant de chants joyeux pour une promenade enchanteresse.
Frantz Schubert (1797 - 1829)
Octuor en fa majeur D. 803
Voilà une œuvre souvent rêvée par nombre d’organisateurs de concert mais qui est souvent abandonnée en fonction des difficultés d’organisation.
L'Octuor en fa majeur D. 803 en six mouvements est la plus importante des œuvres de musique de chambre de Franz Schubert. On peut le rapprocher du Septuor, op. 20 de Ludwig van Beethoven qui servit probablement de modèle L'octuor fut composé en mars 1824 sur la commande du comte Ferdinand Troyer, un clarinettiste de renom. Il est quasi contemporain du quatuor « Rosamunde » et du quatuor « La jeune fille et la mort ».
L'œuvre est composée de six mouvements pour clarinette, basson, cor, deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse.
Présentation de l'édifice et visite du patrimoine
A l’issue du concert, rencontre et verre de l'amitié avec les artistes
Entrée : 8 €
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Les Gallo-romains envahissent l'abbaye Saint-Maur de Bleurville
>> Plus d'infos en écrivant à abbaye.saint-maur@laposte.net -
La stèle des Chasseurs au col du Bonhomme
[Vosges Matin] -
Le musée de la broderie à Fontenoy-le-Château
[Vosges Matin] -
"Le Chien d'or, Nicolas Jacquin-Philibert" : le dernier livre de Jean-François Michel est sorti
Les époux Michel, bien connus dans l'Ouest vosgien et au-delà pour leur action en faveur du patrimoine et leurs travaux de recherches historiques, sortent une biographie sur un Lorrain bien oublié, expatrié en Nouvelle-France au XVIIIe siècle.
Nicolas Jacquin, natif de Martigny-les-Bains dans le canton vosgien de Lamarche, est devenu une véritable "star" au Québec durant le Siècle des Lumières et au XIXe siècle. Légende ? Réalité ? Marie-Françoise et Jean-François Michel ont patiemment reconstitué la vie trop courte, mais trépidante, de notre homme. D'Epinal à Québec en passant par Paris, Nancy et Aix-en-Provence, nos historiens ont joué les rats d'archives et de bibliothèques pour débusquer tous les indices qui permettent de redonner corps à notre Lorrain de Nouvelle-France.
Découvrir la vie du "Chien d'or", c'est revivre les débuts du XVIIIe siècle en Lorraine méridionale et rêver en prenant le large pour rejoindre les terres pleines d'espoir d'Outre-Atlantique.
Alors, embarquement immédiat pour un voyage dans l'histoire de Nicolas Jacquin-Philibert !
>> Le Chien d'or. Nicolas Jacquin-Philibert 1702-1748, Marie-Françoise et Jean-François Michel, éditions Septentrion, 2010, 200 p., ill. (25 €).
>> A commander accompagné de votre règlement (28 € franco de port) à : Jean-François MICHEL, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ.
>> L'ouvrage sera également disponible le 5 septembre lors du Salon du livre régional au couvent des Cordeliers des Thons (Vosges) où le livre pourra être dédicacé.
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Harsault (vosges) : le moulin à fécule Gentrey reprend du service
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Dommartin-les-Remiremont : la Vierge de Mai réinstallée
[Vosges Matin] -
Il y a 70 ans : juin 1940 à Bleurville
Il y a 70 ans, la France basculait pour la seconde fois du siècle dans les horreurs d’une nouvelle guerre. L’abbé Paul Idoux, alors curé de Bleurville, tint un court journal des événements qui marquèrent ce mois de juin qui allait inaugurer quatre longues années d’occupation.
Beaucoup d’activités en ce début d’été 40 pour le curé Idoux qui est chargé depuis 1939, en plus de Bleurville, des paroisses d’Attigny, de Belmont-lès-Darney et de Nonville. Difficulté de déplacement également car l’essence se fait rare et les risques de bombardements ne sont pas à écarter. Le 15 juin, de son presbytère, il constate le triste spectacle de la débâcle : « Bleurville est plein de ces gens qui roule dans le désordre et de groupes de soldats isolés que les officiers ont abandonnés ». Des habitants s’inquiètent auprès du prêtre de ce qu’ils doivent faire : partir ? rester ? L’abbé semble plutôt enclin à donner des consignes de prudence d’autant plus que des bombes tombent sur la ligne de chemin de fer aux environs d’Attigny…
Le dimanche 16 juin, la panique et les convois semblent terminés, mais vers 6h30 deux explosions dans la direction du nord-est. Notre curé ira tout de même célébrer la messe à Attigny et à Belmont : pendant la messe un train est bombardé, les vitraux de l’église de Belmont en tremblent ! A la messe à Bleurville les paroissiens s’interrogent sur l’issue… Il n’y a plus d’électricité, cependant M. Rousselot, le propriétaire du moulin, réussit à débiter du courant continu. Le 17 juin, l’abbé Idoux entend à la TSF l’appel du Maréchal Pétain demandant l’armistice au même moment qu’un régiment colonial arrive de Toul : les officiers veulent défendre Bleurville en prenant position à l’entrée du village… avec une seule mitrailleuse et quelques cartouches ! Le maire, Constant Mougenot, les en dissuade par crainte des représailles éventuelles. C’est le lendemain, après avoir eu la confirmation de la demande d’armistice, que l’officier accepta de se replier dans les bois vers le Bambois.
Ce 18 juin vers 15h30, une quinzaine d’allemands entrent dans Bleurville par la route de Frain : le maire est interrogé revolver sur le ventre afin qu’il indique si des militaires français étaient cachés dans le village. Le 19 juin est marqué par le passage de troupes ennemies motorisées qui rencontreront une tentative de résistance à Darney. Du perron de la cure, le curé Idoux entend de violentes explosions vers l’est : il s’agit des combats du « guêpier d’Epinal ».
Du 21 juin au 11 septembre, ce sera une succession de régiments allemands qui occuperont Bleurville de façon discontinue avec réquisition du presbytère par les officiers. Les hommes s’entraînent dans le pré au nord de l’église et utilisent l’église pour le culte protestant et nazi. Le 22 juin, les hommes de Bleurville de 18 à 50 ans sont rassemblés à la mairie et une trentaine est emmenée à Bains-les-Bains. Le soir même, des soldats avinés allument un feu sur la place du Prince dans un tas de bois du forgeron Paul Bocard…
Afin d’obtenir un laisser-passer pour aller célébrer ses messes, l’abbé Idoux utilise les services de Sylvain Koch, juif réfugié à Bleurville, qui assure la traduction auprès des autorités allemandes. M. Koch et son épouse seront déportés en 1942 - comme d'ailleurs plusieurs familles juives alsaciennes et mosellanes réfugiées dans le canton de Monthureux - au camp de Drancy puis d’Auschwitz d'où ils ne revinrent pas.
L’abbé Idoux s’entretiendra avec un certain nombre d’officiers dont plusieurs vouaient une grande admiration pour la culture française. Un des officiers reconnaissait que « l’armée française a été brisée par son manque de cohésion et de discipline, mais s’il y avait eu beaucoup de combats comme ceux de l’Aisne nous n’aurions pas pu passer ». L’été sera ainsi entrecoupé d’arrivées et de départs de troupes allemandes. Le dernier régiment quitta le village le 20 septembre après avoir commis de déprédations à la cure et saccagé les maisons Varlot (aujourd'hui transformée en mairie) et Roussel (actuellement Gaillac).
L’abbé Idoux décédera en 1941. Ces évènements l’ont profondément marqué dans son âme de pasteur et dans sa chair. Et de nombreuses familles dans l’angoisse devaient attendre encore de nombreux mois avant de revoir pères et frères prisonniers Outre-Rhin. Sans compter ceux qui ne reviendront pas…
[d’après le journal de l’abbé Idoux, archives du presbytère de Bleurville. Remerciements à M. l'abbé Villaume]
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Pays de la Saône vosgienne : réactualisation du projet de territoire
[Vosges Matin] -
Monthureux-sur-Saône : le spectacle de l'été en répétition
[Vosges Matin | 17.06.10] -
Juin 1940, destins croisés d'une famille lorraine
Juin 1940. Il y a soixante-dix ans. Le monde, presque à mi-chemin du siècle, bascule une seconde fois dans les horreurs d’une nouvelle guerre. Depuis quelques semaines la guerre est à nos frontières et les armées françaises et anglaises ne pourront barrer la route à l’envahisseur. C’est la débâcle. Le 15 juin, Yvette Gueudin-Wadier sauve ce qu’elle peut et part avec ses enfants, Gérard et Roger sur les routes du Sud... Ce même jour, son mari, Lionel Wadier est en Angleterre après avoir été l’un des derniers Français embarqués et sauvé de la “poche de Dunkerque”... De l’autre côté de la Méditerranée, les Français d’Algérie, dont Georgette Gueudin, cousine d’Yvette, s’angoissent des informations contradictoires reçues. Les trois membres de cette famille vont, chacun et dans l’ignorance du devenir des autres, écrire leur journal des évènements. Trois points de vue émouvants et complémentaires pour mieux comprendre la France de juin 1940.
Instituteur dans un village de l'Ouest vosgien, avant une retraite active en écriture, Roger Wadier a toujours cherché à conserver la parole des anciens pour la mémoire et le partage. Ses nombreux livres parus en sont les témoins. Son dernier opus est probable le plus autobiographique des ouvrages qu'il a composé.
>> Juin 1940. Destins croisés d’une famille lorraine, Roger Wadier, Gérard Louis éditeur, 2010, 105 p., ill. (18,90 €).
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Lignéville (Vosges) : la chapelle Saint-Basle bientôt restaurée
La municipalité de Lignéville, dans le canton de Vittel, a décidé de restaurer la chapelle Saint-Basle située sur le territoire de la commune.
Cédée par l'évêché de Saint-Dié à la commune de Lignéville, la chapelle va faire l'objet d'une réhabilitation engagée par la municipalité. Cette chapelle des XVe-XVIe siècles possède une pièta en pierre du XVe siècle ainsi qu'une statue de saint Basle du XVIIe siècle.
Bravo à ces élus qui ont à coeur de protéger et de valoriser le patrimoine historique et religieux transmis par les générations passées. Pour mieux les transmettre aux générations futures.
[cliché : site internet sur Lignéville]
>> Plus d'infos sur l'histoire de Lignéville sur http://www.ligneville.fr/histoire%20du%20village.html
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Bleurville : l'ensemble Arumbaya en concert à l'abbaye Saint-Maur
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Saône Lorraine : préparation des Journées du Patrimoine
[Vosges Matin] -
Sur les traces d'Apollon à Grand, la Gallo-romaine
Cet ouvrage explore l'histoire fascinante des découvertes archéologiques sur ce qui fut probablement l'un des plus importants centres religieux de l'Antiquité tardive : Grand, dans l'ouest des Vosges.
Archéologues et historiens se succèdent au fil des pages pour tenter de reconstruire la topographie de ce site aux vestiges aussi impressionnants que variés. De quel bâtiment la superbe mosaïque ornait-elle le sol ? Quel est le rôle réel de cet imposant édifice dont de nombreux vestiges subsistent et que l'on a très tôt qualifié de "basilique" ? Grand abritait-il un sanctuaire associé à une source miraculeuse comme le laisse entendre la légende ? S'agit-il bien du lieu que Caracalla aurait visité et dans lequel Constantin aurait reçu sa fameuse vision ?
Autant de questions et de pistes à explorer, tâche aussi fascinante que ardue à laquelle les auteurs de cet ouvrage s'attellent avec talent et enthousiasme.
Le livre fait le point sur les fouilles archéologiques reprises voici cinquante ans, après celles des XVIIIe et XIXe siècles qui avaient révélé l'importance du site de Grand.
>> Sur les traces d'Apollon. Grand la Gallo-romaine, Thierry Dechezleprêtre (sous la dir.), Somogy éditions, 2010, 127 p., ill., préface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges (25 €).
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Bleurville : marche internationale le 27 juin
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Epinal se souvient des événements de juin 1940
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Gentils coquelicots mesdames...
Joli mois de juin, gentils coquelicots ! Balades dans la verdoyante campagne vosgienne... à Bleurville et à Poussay.
Les coquelicots seraient-ils de retour ?
Sur la vieille route, entre Bleurville et MonthureuxEn montant vers la Grande CroixCoquelicot esseulé dans l'immensité des blésBleurville, la Grande Croix a mis le rouge à la boutonnièreEntre coquelicots et blé à BleurvilleChamp de coquelicots à Poussay (Vosges)[clichés H&PB]