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Les livres en Lorraine - Page 47

  • Les revues du 14-Juillet

    revues 14 juillet.jpg"Voir et complimenter l'armée française"... Le 14-Juillet est devenu fête nationale en 1880, et c'est six ans plus tard que le chanteur Paulus lançait ce refrain qui allait devenir dans notre patrimoine national l'évocation populaire et gouailleuse des revues militaires du 14 Juillet. Elles se déroulaient alors sur l'hippodrome de Longchamp et constituaient le sommet de ce que l'on appelait la "Saison de Paris".

    Depuis, les fastes et la pompe militaire ont beaucoup perdu de leur lustre et de leur éclat, les Champs-Elysées, et parfois la place de la Bastille, ont remplacé Longchamp, mais la tradition a survécu de marquer chaque année la fête nationale par une revue qui permet à la nation d'honorer son armée.

    Après avoir évoqué les événements du 14 juillet 1789, cet ouvrage relate les revues de l'époque du "brave général" Boulanger à nos défilés contemporains en passant par les parades triomphales des 14 juillet 1919 et 1945.

    C'est aussi l'occasion de se demander, au final, ce qu'il demeure de cette armée et de cette traditionnelle revue du 14-Juillet. Car, comme l'exprime l'auteur dans son avant-propos, "(...) privées du panache et du pittoresque de la superbe armée d'Afrique, délaissées par la morne indifférence populaire, "ringardisées" par tout ce qui tient pour suspect ou passéiste la moindre manifestation de fierté nationale, dénaturées par des retransmissions télévisées indigentes, privées de leurs musiques régimentaires, anémiées par les coupes budgétaires et l'indifférence croissante de la nation pour son armée, les revues militaires du 14-Juillet sont au fil des années devenues un prétexte pour les chaînes de télévision à montrer pendant deux heures des images de la tribune officielle et de ses occupants".

    >> Les revues du 14-Juillet, Jean-Claude Demory, éditions ETAI, 2010, 144 p., ill. (39 €).

  • Gens du bois en Haute-Marne

    gens du bois.jpgIl y a cent ans à peine résonnaient encore dans les forêts haut-marnaises, les cris des charretiers, les ahans des bûcherons, le crissement de la scie des scieurs de longs... Des fumées s'échappaient alors des meules de charbon et des feux de diverses loges, huttes et baraques des ouvriers sylvestres. A cette époque, dans chaque village ou presque, oeuvraient bon nombre d'artisans du bois : charrons, scieurs, sabotiers, tonneliers...

    Ce sont ces visages, ces gens du bois, que l'ouvrage fait revivre au fil des pages. Ce sont nos aïeux qui se souciaient bien peu, en ce temps-là, de passer à la postérité.

    La rencontre d'un ancien menuisier avec un cartophile a produit un sympathique ouvrage qui intéressera également les Lorrains ; et en particulier les Lorrains méridionaux dont les échanges économiques étaient nombreux avec la voisine Haute-Marne et le Bassigny.

    Permettez-moi de vous livrer ici un souvenir de famille. Mon arrière grand-père, Paul Salmon, originaire de Fresnoy-en-Bassigny, dans le canton de Montigny-le-Roi, exerça, jusqu'au début du XXe siècle, le dur métier de scieur de long avec son frère Xavier. Ils partaient ensemble durant de longues semaines dans les forêts champenoises et vosgiennes où ils installaient leur chantier ; ils oeuvraient alors pour les compagnies de chemin de fer en fabriquant des traverses. Souvenirs, souvenirs...

    Alors, partez à la découverte de ce monde original des "gens du bois" ! Ils vous apprendront l'humilité et le sens du bel ouvrage.

     

    >> Gens du bois en Haute-Marne, Gilles Fourtier et Bruno Pernot, éditions Dominique Guéniot, 2010, 190 p., nombreuses reproductions de cartes postales anciennes (30 €).

  • « La Gazette Lorraine » estivale est parue !

    gazette lorraine juinr.jpgAu sommaire du numéro d’été de La Gazette Lorraine, votre revue du patrimoine et de l’environnement en Lorraine :

     

    - La Gazette en balade : le chemin des traces (Chaligny-Val de fer)

    - Marc Namblar : le promeneur ‘écoutant’

    - Mille-feuille aux fraises : recette de Jean-Marie Cuny

    - La Lorraine aux cent jardins

    - Des papillons signés “Art Nouveau” - Les grilles en fer forgé

    - Jean-Claude Golvin : voyage imaginaire d'un notable de Bleisbrück-Reinheim à Rome

    - Sur les traces d'Apollon : cinquante ans de découvertes archéologiques à Grand (Vosges)

    - Thionville - Waldwisse : ligne 112 du réseau TIM, exploité par Veolia Transport

    - Camille Hilaire : du trait à la lumière

     

    >> En librairie ou sur abonnement sur http://www.gazette-lorraine.com/abonnement.php

  • Le livre testament du général Bigeard

    ma vie pour la france.jpgAvec cet ouvrage posthume du général Marcel Bigeard, décédé le 18 juin dernier dans sa 95ème année, les Editions du Rocher rendent hommage au dernier des héros militaires français du XXe siècle.

    Auteur fidèle de cette maison d'édition où il a publié de nombreux livres de souvenirs et d'essais, le général Bigeard avait confié à son éditeur le texte de son ultime opus à paraître à titre posthume.

    Dans "Ma vie pour la France", Marcel Bigeard retrace son parcours d'exception depuis sa naissance à Toul, en Meurthe-et-Moselle, le 14 février 1916, jusqu'à ses derniers mois de 2010.

    En guide de dédicace, le général écrit : "Ma vie pour la France paraîtra quand je ne serai plus de ce monde. Mon ultime souhait est que mon parcours rappelle aux jeunes générations le sens des valeurs que j'ai toujours défendues, celles qui font la grandeur d'un homme et d'un pays".

    Un ouvrage à mettre entre toutes les mains et surtout celles des plus jeunes.

     

    >> Ma vie pour la France, Bigeard (général Marcel), éditions du Rocher, 2010, 503 p., cahier photos (24 €).

  • Metz, place de la République : 2000 ans d'histoire

    metz république.jpgCompte tenu des menaces de destruction pesant sur les vestiges de la place de la République à Metz, le Service régional d'archéologie a prescrit en 2007 une fouille archéologique préventive. Dans un secteur de la ville occupé depuis le Ier siècle de notre ère, l'étude de l'organisation spatiale et fonctionnelle a permis de découvrir l'évolution d'une partie de ce quartier de l'Antiquité jusqu'à l'époque moderne.

    L'ouvrage présente les résultats de cette fouille. Elle fait le point sur l'actualité des recherches archéologiques sans prétendre  à l'exhaustivité des connaissances sur l'histoire du quartier. Le cas le plus inattendu de cette intervention archéologique reste la découverte d'un autel de la divinité orientale Cybèle dont le culte se développa au IIe siècle après J.-C. dans les provinces septentrionales de l'Empire romain.

    Dans le prolongement de cet ouvrage de synthèse, les Musées de la Cour d'Or de Metz présente un parcours historique de la place de la République de l'époque gallo-romaine jusqu'à l'époque moderne. Ces fouilles archéologiques ont renouvelé et élargi les connaissances sur l'histoire de la ville.

     

    >> Metz, place de la République. 2000 ans d'histoire, Renata Dupond (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2010, 80 p., ill. (15 €).

  • "Le Chien d'or, Nicolas Jacquin-Philibert" : le dernier livre de Jean-François Michel est sorti

    le chien d'or.jpgLes époux Michel, bien connus dans l'Ouest vosgien et au-delà pour leur action en faveur du patrimoine et leurs travaux de recherches historiques, sortent une biographie sur un Lorrain bien oublié, expatrié en Nouvelle-France au XVIIIe siècle.

    Nicolas Jacquin, natif de Martigny-les-Bains dans le canton vosgien de Lamarche, est devenu une véritable "star" au Québec durant le Siècle des Lumières et au XIXe siècle. Légende ? Réalité ? Marie-Françoise et Jean-François Michel ont patiemment reconstitué la vie trop courte, mais trépidante, de notre homme. D'Epinal à Québec en passant par Paris, Nancy et Aix-en-Provence, nos historiens ont joué les rats d'archives et de bibliothèques pour débusquer tous les indices qui permettent de redonner corps à notre Lorrain de Nouvelle-France.

    Découvrir la vie du "Chien d'or", c'est revivre les débuts du XVIIIe siècle en Lorraine méridionale et rêver en prenant le large pour rejoindre les terres pleines d'espoir d'Outre-Atlantique.

     Alors, embarquement immédiat pour un voyage dans l'histoire de Nicolas Jacquin-Philibert !

     

    >> Le Chien d'or. Nicolas Jacquin-Philibert 1702-1748, Marie-Françoise et Jean-François Michel, éditions Septentrion, 2010, 200 p., ill. (25 €).

    >> A commander accompagné de votre règlement (28 € franco de port) à : Jean-François MICHEL, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ.

    >> L'ouvrage sera également disponible le 5 septembre lors du Salon du livre régional au couvent des Cordeliers des Thons (Vosges) où le livre pourra être dédicacé.

  • Pérégrinations dans l'Empire romain, de Bliesbruck à Rome

    empire romainjpg.jpgLe Parc archéologique de Bliesbruck-Reinheim, en Moselle, accueille une remarquable exposition consacrée aux villes gallo-romaines visitées par un riche voyageur imaginaire qui pérégrine de Bliesbruck-Reinheim, alors au pays des Médiomatriques, jusqu'à la cité impériale de Rome en passant par Divodurum (Metz), Andesina (Grand), Alésia et les sources de la Seine, Argentomagus (Argenton-sur-Creuse), Mediolanum (Saintes), Burdigala (Bordeaux), Vesunna (Périgueux), Tolosa (Toulouse), Narbo Martius (Narbonne), Arelate (Arles), Lugdunum (Lyon), Augustodunum (Autun), Argentorate (Strasbourg), Augusta Treverorum (Trèves) et bien d'autres cités réputées de l'Empire romain.

    Par quel miracle peut-on visiter ces villes de l'Antiquité ? Le visiteur explorera le monde romain en compagnie de Jean-Claude Golvin, architecte, archéologue et peintre de l'Antiquité. Ses images ne se limitent pas à reproduire la forme des édifices antiques ; elles montrent aussi leur fonctionnement et prennent en compte le contexte historique, géographique et humain au sein duquel s'inscrivaient ces monuments. Bref, notre peintre nous restitue avec le souci de la vérité archéologique les cités antiques de la Gaule romaine.

    C'est à un voyage imaginaire que notre notable de Bliesbruck-Reinheim aurait pu faire qu'est convié le visiteur - et le lecteur grâce à ce précieux catalogue d'exposition -, un voyage scandé par les restitutions impressionnantes de Jean-Claude Golvin et des textes de plusieurs contributeurs, spécialistes de l'Antiquité.

    En route pour une traversée de la Gaule jusqu'à Rome. Une vision de ce monde romain si différent par de nombreux aspects de notre monde actuel, mais où l'Europe actuelle plonge ses racines.

     

    >> Pérégrinations dans l'Empire romain. De Bliesbruck-Reinheim à Rome, collectif, éditions Actes Sud, 2010, 112 p., ill. (10 €).

  • Le rêveur de l'écluse

    rêveur de l'écluse.jpgDe 1900 à 1950, la vie des éclusiers dans la Meuse : un monde à part que recrée Henriette Bernier, meusienne de naissance, en s'attachant aux coutumes de la batellerie et à son évolution.

    A l'écluse de Martinpré, au bord du canal de l'Est, en pleine campagne, Louis Champart, le fils de l'éclusier, mène une vie simple et rustique des enfants de son milieu et de son époque. Il rêve cependant de voyages et d'ailleurs... Un rêve entretenu par ceux qu'il appelle "les gens du voyage" : les bateliers bien sûr, mais aussi les romanichels, les "camps-volants", les marchands ambulants...

    Vingt ans plus tard, Louis prend la relève de son père disparu. Un jour de fête foraine, il rencontre une fille du voyage, Rose, prise dans les tourments de la vie et accepte de la recueillir chez lui. A ses côtés, le jeune éclusier approche le métier de saltimbanque et en perçoit tous les excès : l'extravagance, l'humiliation, la souffrance...

    Henriette Bernier vit en Meuse, une terre qui lui a inspiré de nombreux romans (L'enfant de l'autre, La petite Louison, Petite mère).

     

    >> Le rêveur de l'écluse, Henriette Bernier, éditions Presses de la Cité, 2010, 276 p. (19,90 €).

  • Juin 1940, destins croisés d'une famille lorraine

    juin 1940.jpgJuin 1940. Il y a soixante-dix ans. Le monde, presque à mi-chemin du siècle, bascule une seconde fois dans les horreurs d’une nouvelle guerre. Depuis quelques semaines la guerre est à nos frontières et les armées françaises et anglaises ne pourront barrer la route à l’envahisseur. C’est la débâcle. Le 15 juin, Yvette Gueudin-Wadier sauve ce qu’elle peut et part avec ses enfants, Gérard et Roger sur les routes du Sud... Ce même jour, son mari, Lionel Wadier est en Angleterre après avoir été l’un des derniers Français embarqués et sauvé de la “poche de Dunkerque”... De l’autre côté de la Méditerranée, les Français d’Algérie, dont Georgette Gueudin, cousine d’Yvette, s’angoissent des informations contradictoires reçues. Les trois membres de cette famille vont, chacun et dans l’ignorance du devenir des autres, écrire leur journal des évènements. Trois points de vue émouvants et complémentaires pour mieux comprendre la France de juin 1940.

    Instituteur dans un village de l'Ouest vosgien, avant une retraite active en écriture, Roger Wadier a toujours cherché à conserver la parole des anciens pour la mémoire et le partage. Ses nombreux livres parus en sont les témoins. Son dernier opus est probable le plus autobiographique des ouvrages qu'il a composé.

     

    >> Juin 1940. Destins croisés d’une famille lorraine, Roger Wadier, Gérard Louis éditeur, 2010, 105 p., ill. (18,90 €).

  • Au cœur de l’Ordre de la Visitation

    Bien que fondé voici 400 ans, le 6 juin 1610, par sainte Jeanne de Chantal et saint François de Sales, l’Ordre de la Visitation Sainte-Marie reste de nos jours pour beaucoup méconnu. En effet, rare sont ceux qui purent pénétrer au sein de tels monastères : la règle de la clôture était strictement appliquée.

     

    au coeur de la visitation.jpgL’opportunité d’entre dans l’univers des Visitandines, découvrir un monde constitué de cloîtres, de cellules, de salles communautaires et d’objets d’art est donc tout à fait exceptionnelle.

     

    L’ouvrage, témoin d’une remarquable exposition présentée au musée de la Visitation de Moulins, à travers cette visite, nous ouvre sur un monde avec ses règles propres et sur la vie simple des religieuses Visitandines, ponctuée d’ingéniosité, de talent et de dévotion.

     

    Nous recommandons tout particulièrement ce catalogue à nos amis Lorrains car l’Ordre fut bien présent en Lorraine. Les années qui précédèrent le début des guerres du XVIIe siècle conduisirent en effet Jeanne de Chantal dans le duché de Bar, à Pont-à-Mousson, où fut fondé en 1626 un couvent de Visitandines sous l'égide d'une dame noble veuve, Madame de Génicourt, comtesse douairière de Haraucourt. Jeanne de Chantal vint d’ailleurs à la cour de Lorraine dans son propre carrosse (bien qu’entrant dans la vieillesse, Jeanne ne voyageait qu'à cheval !). Elle y resta quatre mois, reçue certes par le duc Charles IV et son épouse Nicole, mais surtout par le Père Pierre Fourier, curé de Mattaincourt, dont la sainteté était déjà reconnue et à qui elle confia la nouvelle fondation. En 1632, retour dans le duché de Lorraine et dans les Trois-Evêchés avec la fondation d’un couvent de la Visitation à Nancy et en 1633 à Metz.

     

    Chapelle Visitation Nancy 003.jpgQue reste-il de la présence de la Visitation en Lorraine ? La chapelle de la rue éponyme à Nancy attire encore l’œil de l’amateur d’histoire et d’architecture. La construction de l’actuelle chapelle de la Visitation débute le 16 mai 1780 sur des plans dessinés par l'architecte Jacques-Denis Antoine. La bénédiction solennelle a lieu le 17 août 1783.

     

    La chapelle à l'intérieur, est ornée d'un péristyle à l'antique, tandis que le plan dessine une rotonde très peu décorée ; les seuls éléments décoratifs étant les colonnes qui soutiennent des entablements et la coupole décorée d'un trompe-l'œil avec une verrière à son sommet. L'ensemble est dépourvu de vitraux.

     

    La façade s’ouvrant sur la rue de la Visitation montre un beau groupe sculpté de Söntgen représentant la Foi portant la Croix et les Livres Saints, et l'Espérance avec l'ancre qui symbolisait déjà dans l'Antiquité l'espoir et le salut.

     

    L'édifice se singularise par un aspect général très simple, œuvre néo-classique en rupture avec les excès du style baroque. Elle reste néanmoins un monument intéressant et unique dans l'histoire architecturale de Nancy et de la Lorraine.

     

    De nos jours, la chapelle est intégrée au lycée Henri-Poincaré.

     

    Les Visitandines formaient une véritable communauté. Et comme le souligne dans la préface le cardinal Barbarin, primat des Gaules et archevêque de Lyon, « Vivre en communauté, c’est savoir s’organiser de telle façon que toutes les moniales puissent donner le meilleur d’elles-mêmes et permettre à chacune de tirer le plus grand profit humain et spirituel des dons des autres et de ses propres dons. Cette attitude est bien différente du ‘communautarisme’ qui fait tant débat actuellement ; elle prouve (…) que la tradition monacale est apte, aujourd’hui plus encore qu’hier, à tracer un chemin dans notre société. »

     

     

    >> Au cœur de la Visitation. Trésors de la vie monastique en Europe. 400e anniversaire de l’Ordre, Gérard Picaud et Jean Foisselon, Somogy éditeur / Musée de la Visitation, 2010, 287 p., ill. (39 €).

  • Sur les traces d'Apollon à Grand, la Gallo-romaine

    Grand.jpgCet ouvrage explore l'histoire fascinante des découvertes archéologiques sur ce qui fut probablement l'un des plus importants centres religieux de l'Antiquité tardive : Grand, dans l'ouest des Vosges.

    Archéologues et historiens se succèdent au fil des pages pour tenter de reconstruire la topographie de ce site aux vestiges aussi impressionnants que variés. De quel bâtiment la superbe mosaïque ornait-elle le sol ? Quel est le rôle réel de cet imposant édifice dont de nombreux vestiges subsistent et que l'on a très tôt qualifié de "basilique" ? Grand abritait-il un sanctuaire associé à une source miraculeuse comme le laisse entendre la légende ? S'agit-il bien du lieu que Caracalla aurait visité et dans lequel Constantin aurait reçu sa fameuse vision ?

    Autant de questions et de pistes à explorer, tâche aussi fascinante que ardue à laquelle les auteurs de cet ouvrage s'attellent avec talent et enthousiasme.

    Le livre fait le point sur les fouilles archéologiques reprises voici cinquante ans, après celles des XVIIIe et XIXe siècles qui avaient révélé l'importance du site de Grand.

    >> Sur les traces d'Apollon. Grand la Gallo-romaine, Thierry Dechezleprêtre (sous la dir.), Somogy éditions, 2010, 127 p., ill., préface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges (25 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 2 est parue !

    La revue préférée des Lorrains et de tous ceux qui aiment notre belle province est parue !

    NRL 2.jpgDans son 2ème numéro, La Nouvelle revue lorraine vous présente un beau et riche sommaire. En voici un avant-goût... pour vous mettre l'eau à la bouche :

    - le haras de Rosières-aux-Salines

    - Fribourg et sa motte féodale

    - le château de Chanteheux ou deux rares jetons en argent de Stanislas

    - l'instruction populaire à Mirecourt sous le Directoire

    - Etain, capitale de la Woëvre

    - la catastrophe de Bouzey

    - le Père Umbricht (1873-1941)

    - l'année où les doryphores...

    - Pierre-Louis Maubeuge (1922-1999)

    - que sont devenues nos fêtes patronales ?

    - 2010, année du millénaire de la fondation de Saint-Sauveur

    ... et bien d'autres articles encore, et les infos sur la vie en Lorraine, sur les livres...

     

    >> La Nouvelle revue lorraine est vendue sur abonnement (36 € pour 6 numéros) en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement à : Jean-Marie CUNY | La Nouvelle revue lorraine | Le Tremblois | 54280 LANEUVELOTTE.

    >> La NRL est également en vente dans toutes les bonnes librairies... lorraines, bien sûr !

  • Lorraine 1914, des moissons tachées de sang

    lorraine 1914.jpgAu début de la Grande Guerre, les deux batailles livrées dans les régions de Morhange et de Sarrebourg, les 19 et 20 août 1914, ont marqué les esprits. La 1ère armée du général Dubail et la 2ème du général de Castelnau viennent de pénétrer en Lorraine annexée, progressent sans difficulté majeure et voient l'ennemi se replier devant elles. Le 18 août, le 95ème régiment d'infanterie entre dans Sarrebourg. Mais, le 19, les pantalons rouges se heurtent à la ligne de résistance allemande dont les positions ont été organisées et appuyées par l'artillerie lourde.

    Le 20 août au matin, la 6ème armée allemande débouche de ses positions et engage le combat par surprise sur tout le front. La bataille décisive est déclenchées par les deux adversaires. A partir de 14 heures la résistance française commence à donner des signes de faiblesse, face au feu de l'artillerie lourde et des mitrailleuses allemandes. L'ordre de se dérober parvient à tous les corps d'armée : l'offensive française a échoué.

    Jacques Didier, à travers une chronologie très précise, s'attache à décrire l'avance des troupes d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie, les affrontements menés au jour le jour par les deux armées françaises et les deux armées allemandes.

    Pierre Brasme, président de la Société d'Histoire, en guide de conclusion à sa préface, affirme qu'avec "ce beau livre (...), l'historiographie de la Grande Guerre voit se préciser un épisode trop longtemps méconnu et négligé". Et l'histoire de la Lorraine de s'enrichir d'un ouvrage de synthèse sur le drame de l'été 1914. Pour ne pas oublier ceux qui sont tombés pour défendre la Lorraine et la France.

    >> Lorraine 1914. Des moissons tachées de sang, Jacques Didier, éditions Serpenoise, 2010, 165 p., ill. (20 €).

  • Les seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois

    seigneurs serocourt.jpgPeu d'ouvrages s'intéressent à la petite noblesse provinciale. Pourtant, elle fut souvent actrice de la construction de la France d'Ancien Régime. Une de ces lignées chevaleresques, les Serocourt, apparue au cours du XIIe siècle, contribuèrent par leurs actions d'éclat à rétablir la paix dans le Bassigny barrois, aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Comté. Maints villages des cantons actuels de Bourmont (Haute-Marne) et de Lamarche (Vosges) durent leur survie grâce au courage dont firent preuve certains de ces membres qui levèrent des troupes pour contrer les envahisseurs et les bandes de routiers.

    L'histoire de cette famille fut intimement liée à celle des Choiseul jusqu'au début du XIVe siècle, puis à celle des ducs de Bar à qui elle demeura fidèle.

    Cette étude, réalisée à partir de nombreux documents originaux provenant de divers centres d'archives, permet de dévoiler l'histoire de cette noble lignée depuis le XIIe siècle jusqu'aux fastes de la Renaissance française, et de retracer les grandes heures du Bassigny barrois. Cette contrée fut régulièrement dévastée au cours de la guerre de Cent Ans par les enjeux stratégiques et politiques qu'elle représentait. Le roi de France avait en effet des vues sur cette région de marge donnée en apanage au duc de Lorraine René Ier.

    Grâce à cet ouvrage, le Bassigny barrois retrouve toute sa place dans l'histoire de notre pays. Il ne peut qu'inciter également tout amateur d'histoire et de patrimoine à prendre le chemin du "Pays des Trois Provinces" entre Lorraine, Champagne et Franche-Comté pour y découvir un pays authentique qui a su conserver la fraîcheur de ses paysages, la simplicité de son cadre de vie et la richesse de son patrimoine historique et architectural.

    Alors bienvenue au pays des seigneurs de Serocourt !

     

    >> Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois. Du Moyen Âge à la Renaissance, Franck Coudray, ICC éditions, Versailles, 2010, 250 p., ill. (42 €).

  • Lorraine, fille de l'air

    lorraine fille de l'air.jpgEn Lorraine se sont écrites de grandes pages de l'histoire de l'aviation. Des personnages lorrains de talent ont été les acteurs de cette conquête des airs qui dure depuis plus de deux cents ans. A travers douze portraits et en suivant pas à pas, au fil des années et des siècles, cette fabuleuse progression aéronautique, l'auteur vous emmène dans une aventure extraordinaire, faite de petits moments et de grands actes de bravoure.

    Une face insoupçonnée de cette région qui est remise en lumière. La tradition aéronautique est profondément ancrée dans ce territoire et se poursuit en ce XXIe siècle par de nouvelles conquêtes et développements.

    L'auteur, Philippe Buron Pilâtre, est écrivain, consultant, journaliste, organisateur d'événements aéronautiques, instructeur et pilote de mongolfière. Il est aussi vice-président du Conseil économique et social de Lorraine.

     

    >> Lorraine, fille de l'air. Plus de 200 ans de passions aéronautiques, Philippe Buron Pilâtre, éditions Serpenoise, 2010, 165 p. (29 €).

  • Jean-Baptiste Jacques Augustin, peintre en miniature

    jacques augustin.jpgA l'occasion du 250ème anniversaire de sa naissance, une exposition est consacrée pour la première fois dans sa ville natale, Saint-Dié-des-Vosges, à Jean-Baptiste Jacques Augustin, un des artistes les plus talentueux dans l'art de la miniature. Plus de cent ans se sont écoulés depuis que des spécialistes ont mené de manière approfondie des recherches sur cet artiste et publié leurs études. Il était temps de disséquer documents et littérature afin de rédiger une nouvelle biographie d'Augustin.

    Augustin fut un innovateur pour la miniature française. Avec beaucoup de soin et de minutie, il prêtait attention à chaque détail et en faisait ressortir les reliefs : rien n'est estompé. Comme les maîtres flamands du Moyen Âge, il plaçait dans la composition un élément à côté de l'autre, invitant l'oeil du spectateur à apprécier chaque détail. Aucun peintre de miniatures n'a atteint l'incroyable précision de ses coups de pinceau. Même sous la loupe, le rendu reste impeccablement exact, et l'on se demande, à juste titre, comment il est possible d'accéder à une telle finesse.

    Deux autres peintres en miniature sont présentés dans le catalogue : Augustin Dubourg et Augustin fils (ou neveu ?), tous deux parents de Jacques Augustin. Leur véritable identité et leur lien familial avec Augustin, inconnus jusqu'à ce jour, sont enfin éclaircis.

    L'auteur, Bernd Pappe, est historien de l'art. Il est l'auteur de plusieurs articles sur l'histoire, les techniques et la restauration des miniatures sur ivoire. Il est chargé de la restauration des miniatures du Louvre. Il prépare sa thèse sur Jean-Baptiste Jacques Augustin à l'université de Neufchâtel (Suisse).

     

    >> Jean-Baptiste Jacques Augustin, peintre en miniature, Bernd Pappe, imprimerie L'Ormont, 2010, 95 p., ill., préface de Christian Pierret, maire de Saint-Dié et ancien ministre.

  • Metz : lycée Georges de la Tour, un siècle d'histoire

    lycée georges de la tour.jpgLe lycée Georges-de-la-Tour, établissement scolaire bien connu des messins, célèbre cette année ses 100 ans d'existence. Né en 1910, alors que Metz était une ville du Reich allemand, il a connu et surmonté les vicissitudes de l'histoire régionale, en particulier les deux guerres mondiales et les rigueurs de la seconde annexion allemande.

    L'histoire du lycée a été marquée par de fortes personnalités, au premier rang desquelles Zoé Cridlig, directrice nommée juste après la Libération de Metz et qui "régna" pendant 27 ans d'une main de fer sur le lycée de jeunes filles. C'est sous sa direction que le lycée adopta, en 1966, le nom du peintre lorrain Georges de la Tour.

    Le lycée Georges-de-la-Tour a connu de nombreux changements, notamment celui de la langue d'enseignement (on y enseignait en allemand entre 1910 et 1918 puis entre 1940 et 1944). Jusqu'en 1971 il n'accueillit que des jeunes filles, sauf dans les classes primaires. Ses directeurs successifs ont cherché à élargir l'éventail des formations proposées.

    Aujourd'hui le lycée Georges-de-la-Tour, fier de son passé, aborde le prochain centenaire avec confiance et détermination.

     

    >> Lycée Georges de la Tour, un siècle d'histoire 1910-2010, Patrick Mouilleron, éditions Serpenoise, 141 p. (18 €).

  • Contes, légendes et croyances des Vosges

    légendes des vosges.jpgCet ouvrage sur le patrimoine légendaire des Vosges est le fruit de dizaines d'enquêtes menées dans l'ensemble du département, et pas seulement dans la partie montagneuse des Vosges.

    Grâce à ce minutieux travail de terrain, Roger Maudhuy offre au lecteur un ensemble d'une centaine de textes, la plupart inédits, en liaison avec de nombreux témoins, parfois très âgés, qui possèdent encore la mémoire des contes, légendes et croyances populaires des Vosges.

    Illustré par des dessins originaux de Jean-Joseph Bellel réalisés dans les années 1860, cet ouvrage sera le compagnon précieux pour les passionnés des traditions orales de la région.

    L'auteur, Roger Maudhuy, est un des spécialistes français du folklore, c'est-à-dire le "savoir du peuple", qui va de la médecine populaire aux danses traditionnelles. Il privilégie la tradition orale, les contes et légendes, les saints protecteurs et guérisseurs, le culte des pierres et des fontaines...

    >> Contes, légendes et croyances des Vosges, Roger Maudhuy, éditions Place Stanislas, 2010, 260 p., ill. (20 €).

  • Le Chien d'or : Nicolas Jacquin-Philibert, heurs et malheurs d'un Lorrain à Québec

    chien d'or.jpgEn 1748, Nicolas Jacquin-Philibert, négociant de Québec, est assassiné.

     

    À la suite d’une dispute, il aurait reçu un coup d’épée de Pierre Legardeur de Repentigny, qui contestait les frais de logement. La société rassemblée autour de l’intendant Bigot ne serait pas étrangère à ce meurtre. Legardeur de Repentigny s’enfuit au fort Saint-Frédéric. Inconsolable, la veuve de Philibert, Marie-Anne, aurait fait graver sur le fronton du porche de sa maison, une plaque représentant le bas-relief d’un chien couché et rongeant un os, accompagné d’une inscription, à la mémoire de son mari. Elle aurait souhaité par ce geste que ses fils se vengent de la mort de leur père. Récit épique de la fin de la Nouvelle-France, voici la légende telle qu’elle est décrite dans le roman à succès de William Kirby publié en 1877, « Le Chien d’or : la légende de Québec ».

     

    Marie-Françoise et Jean-François Michel ont voulu faire la part des choses entre la légende et la réalité. Appuyé sur les recherches d’érudits québécois du XXe siècle et sur des recherches personnelles menées intensivement à Épinal, à Paris, à Montréal et à Québec, ils sortent définitivement le « Chien d’or » de sa légende.

     

    Les auteurs ont rendu à Nicolas Jacquin-Philibert son identité et ses racines lorraines, l’ont resitué dans ses réseaux familiaux et surtout dans son espace économique et social. La légende était belle et larmoyante, la réalité est forte et passionnante. Tant sur l’irrésistible ascension que sur le meurtre de 1748 des énigmes demeurent, mais l’essentiel du voile est levé : le Lorrain de Québec – mais originaire de Martigny-les-Bains, dans les Vosges –, l’ambitieux marchand à qui tout semblait réussir, revit dans ce livre « en chair et en os ».

     

    Les auteurs, Marie-Françoise et Jean-François Michel, sont enseignants retraités, engagés dans la défense du patrimoine du bassin des sources de la Saône (sud-ouest du département des Vosges). Auteurs de nombreux livres sur le sujet, ils ont mis à profit des liens familiaux les attachant à la Nouvelle-France pour se lancer dans la recherche et l’exploitation des fonds d’archives concernant leur « compatriote » Nicolas Jacquin-Philibert, devenu le Chien d’or.

     

     

    >> Le Chien d’or. Nicolas Jacquin-Philibert (1702 - 1748), heurs et malheurs d'un Lorrain à Québec, Marie-Françoise et Jean-François Michel, édition Septentrion, Québec, 2010, 200 p., ill. (prix non communiqué)

     

    >> Parution courant juin 2010. Pour tout renseignement, contacter : jean-f.michel@wanadoo.fr

  • La montagne des boeufs sauvages

    pelot.jpgDepuis Un été en pente douce jusqu'à C'est ainsi que les hommes vivent, les Vosges hantent toute l'oeuvre de Pierre Pelot, l'irriguent et lui donnent forme. "Un pays que j'aime en suffisance pour ne l'avoir jamais quitté, qu'il m'est arrivé de detester au détour de quelque saute d'humeur, de plaindre, de maudire, de presque mépriser, certaines fois. Au creux duquel je me sent bien souvent au chaud, même en hiver par une nuit de -30°. En bonnes compagnies, animales ou humaines" écrit le romancier vosgien.

    Pierre Pelot est né dans les Vosges et vit depuis toujours dans son village natal de Saint-Maurice-sur-Moselle. Son pays, c'est son inspiration, la trame des ses nombreux livres. Pelot est aux Vosges ce que Giono est à la Provence. Il était donc temps qu'il nous raconte ce lien fort avec sa région. Son pays, c'est un pays de vent, de pierres, de rivières et d'arbres ; un pays secret, un pays hanté d'âmes obscures... Ses Vosges sont tissées de mille fils de la mémoire, brussant de mille récits, tragiques et légers à la fois où l'enfance se mêle à l'Histoire, où les chants d'amour se fondent dans la nature. Jamais Pelot ne s'était livré ainsi, à travers ce pays tout à la fois réel et rêvé. C'est "son" pays. Et aussi le nôtre. Alors, partez sur les chemins de La montagne des boeufs sauvages !

    >> La montagne des boeufs sauvages, Pierre Pelot, éditions Hoëbeke, 2010, 284 p. (19 €).

  • Mémoire des Leuques

    mémoire des leuques.jpgLe temps du rêve en Lorraine... Voilà un livre étonnant, surprenant même, aux frontières de l'Histoire et des mythes. L'auteur est bien connu pour sa proximité avec le monde celtique. Il nous invite à partir à la découverte de cette mémoire des Leuques, peuplade qui occupait le sud de la Lorraine actuelle avant la conquête romaine.

    Toul était la capitale de la cité leuquoise. Mais, un grand nombre de sites portent encore les traces de cette civilisation gauloise : Grand, Scarpone (aujourd'hui Dieulouard), Naix, Boviolles, Soulosse, Escles, La Bure (Saint-Dié)... Les traditions ancestrales, contes, légendes, croyances, durablement ancrées dans "l'esprit lorrain" témoignent d'une fidélité aux rêves et confirment la nécessité, en ce début du XXIe siècle, d'une meilleure compréhension de notre histoire commune.

    C'est ce à quoi s'attache Jean-Michel Hans. Il a collecté patiemment ces mythes, ces traditions populaires. Il les a étudié. Et c'est par respect pour les générations qui nous les ont légués qu'il nous les présente dans son dernier ouvrage.

    A travers ces mythes et ces traditions "leuquoises" chacun pourra mieux se connaître... et renouera avec le temps des rêves perdus.

     

    >> Mémoire des Leuques. Le temps du rêve en Lorraine, Jean-Michel Hans, Gérard Louis éditions, 2010, 187 p., ill. (24,90 €).

  • Vous aimez la Lorraine ? Alors abonnez-vous vite à la NRL !

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  • Le Pays Lorrain est sorti

    Le numéro 1 de 2010 du Pays Lorrain est paru.

    pays lorrain.jpgLa revue d'histoire éditée par le Musée Lorrain de Nancy présente un riche sommaire :

    - le procès de Jean Chatelain (1525) vu par le graveur lorrain Gabriel Salmon

    - Jules Bastien-Lepage : une révision du catalogue raisonné

    - Osiris et Jeanne d'Arc : une préfiguration de l'Union Sacrée ?

    - Le Centre Pompidou-Metz : une nouvelle institution culturelle lorraine

    - la Madone de Cornimont : interrogation autour de l'histoire mouvementée d'une oeuvre d'art

    - le frère Pierre d'Alsace d'Hénin-Liétard, chevalier de l'Ordre de Malte et commandeur de Robécourt

    - des Marchal aux Marchal de Saincy : l'ascension d'une famille de notables lorrains au Siècle des Lumières

    - la collection Xavier Martin : une évocation de la vie artisanale dans les Vosges

    Et les habituelles rubriques : les Journées d'études, les chroniques régionales, la vie du Musée Lorrain, les publications récentes...

     

    >> Le Pays Lorrain est en vente au Musée Lorrain (64 Grande-Rue, 54000 Nancy), 10 € le numéro, ou sur abonnement à la même adresse.

  • Médecins et chirurgiens de la Lorraine ducale

    médecins lorraine.jpgSous nos ducs, la faculté de médecine de Pont-à-Mousson a rayonné en Europe grâce à la présence de Charles Le Pois que Charles III avait choisi. Malheureusement, les guerres et les épidémies qui ont ruiné la Lorraine ont annihilé une expansion prometteuse.

    Cette revue des médecins et chirurgiens lorrains, dont la liste est loin d'être exhaustive, permet aussi d'aborder, outre la santé des ducs, les pathologies dominantes qui ont frappé les duchés depuis le Moyen Âge. Tout au long de l'histoire de la Lorraine, sont évoquées l'évolution des moeurs médicales et la vie quotidienne des médecins et chirurgiens lorrains depuis le XIe siècle jusqu'au rattachement à la France en 1766.

    Ces thérapeutes, souvent impuissants, disposaient de bien peu de moyens. Les premières avancées notoires en médecine et en chirurgie sont postérieures à cette longue période. La première anesthésie générale à l'éther est administrée à Nancy en 1847. Le premier thermomètre médical est mis au point en 1856. C'est seulement en 1878 que Pasteur identifie le staphylocoque et en 1880 que le médecin-général Delorme, natif de Lunéville, inaugure au Val-de-Grâce, la première salle d'opération française avec linges stérilisés et instruments ébouillantés.

    L'auteur, Jacqueline Carolus-Curien, est docteur en médecine, spécialisée en anesthésie. Elle est diplômée en histoire de la médecine de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes de la Sorbonne. Elle collabore régulièrement à la revue du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain.

     

    >> Médecins & chirurgiens de la Lorraine ducale au fil des siècles, Jacqueline Carolus-Curien, éditions Serpenoise, 2010, 197 p., ill. (24 €).

  • Contes et légendes de Haute-Saône

    contes et légendes haute saône.jpgPetite incursion chez nos voisins francs-comtois. La Haute-Saône et le Territoire de Belfort cultivent un riche patrimoine légendaire. Province natale de la Vouivre, en chaque recoin de cette région on ne sera pas étonné d'entendre parler de troublantes fées, de la bonne Tante Arie, d'inquiétantes Dames blanches ou d'aimables Trotte-Vieilles...

    Chevaux fantastiques, chats sorciers et c réatures aquatiques hantent les nuits sans lune. Un petit peuple de Grappin, Loutton et Foultot vit dans les bois, les jardins et parfois les maisons. Les fantômes reviennent chaque année, le diable fait de l'auto-stop et les sorcières côtoient vans vergogne les curés, les saints et la Sainte Vierge.

    Sur ces terres de lacs, de bois et de monts, la passion peut faire des ravages chez les hommes : on se fait ermite, on tue, on meurt par amour. Ou bien on invente de drôles de pratiques électorales et de curieuses cures médicales !

    Nos amis Lorrains y (re)découvriront des thèmes qui transcendent également nos légendes lorraines. L'universalité des contes et les légendes est encore une fois démontrée avec ce bel ouvrage.

    Hervé Thiry-Duval est bibliothécaire. Curieux, il s'est spécialisé dans le conte : concepteur d'expositions, instigateur du festival des Franches-Conteries, ce "féericologue" écrit aussi des livres sur les vouivres et les lutins.

     

    >> Contes et légendes de Haute-Saône et de Belfort, Hervé Thiry-Duval, éditions De Borée, 2010, 432 p., ill. (26 €).

  • Les grandes affaires criminelles des Vosges

    affaires criminelles vosges.jpgL'homme est ainsi fait, il peut faire les plus belles actions et commettre les pires crimes... Les Vosgiens n'en sont pas exempts. Et puis il a les erreurs judiciaires et des innocents qui sont exécutés... De franciatte Charier, la sorcière brûlée vive en 1610, à l'affaire Grégory et au martyr du petit Johnny, en passant par le terrible destin de la famille Adam accusée d'un horrible assassinat qu'elle n'avait sans doute pas commis, Les grandes affaires criminelles des Vosges proposent une trentaine d'histoires revisitées grâce à l'étude des archives et des chroniques de la presse.

    Au cours des 19ème et 20ème siècles, les Vosges des montagnes et de la plaine ont été le cadre de crimes de sang, d'assassinats en famille, d'empoisonnements et bien d'autres actes plus terribles les uns que les autres, motivés tantôt par la jalousie, par l'appât du gain ou la vengeance...

    François Moulin est ainsi parti sur la trace de nombreux criminels, pour la plupart tombés dans l'oubli (et c'est tant mieux, non ?) ou pour certains qui ont laissé un certain souvenir. Tout un peuple revit dans ces récits de violence et de meurtres où plane l'ombre de l'exécuteur des hautes oeuvres.

    L'auteur est journaliste et chargé d'enseignement à l'université de Nancy-2. Il est l'auteur d'ouvrages sur l'histoire et le patrimoine de la Lorraine.

     

    >> Les grandes affaires criminelles des Vosges, François Moulin, éditions De Borée, 2010, 336 p. (24,90 €).

  • La vie de Rimbaud

    rimbaud.jpgArthur Rimbaud, homme de l'Est, homme de la Meuse. Il a fasciné ses contemporains, il nous fascine aujourd'hui encore.

    Voilà un homme surgi du fin fond des Ardennes et qui donna entre l'âge de 16 et 20 ans des écrits stupéfiants de grâce, de force et de beauté.

    Nous le considérons un peu comme un être mi-ange, mi-démon, comme un personnage hors normes, comme un garçon révolté contre toutes les conventions.

    Or, dit magnifiquement André Dhôtel, peu se sont intéressés à l'insouciance, à la tendresse et à l'humour de l'enfant poète, peu ont prêté attention à la simplicité humaine de son destin.

    La vie de Rimbaud, rééditée aujourd'hui (première édition en 1965), n'hésite pas à mettre face à face les données les plus diverses et les plus contradictoires qui livrent les oeuvres incomparables de Rimbaud aussi bien que sa vie.

     

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    Portrait présumé de Rimbaud adulte, expatrié à Aden (Yémen), retrouvé récemment

     

    >> La vie de Rimbaud, André Dhôtel, L'Oeuvre éditions, 2010, 288 p. ill. (20 €).

  • "La Nouvelle Revue Lorraine", une revue pour les Lorrains

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    La Nouvelle Revue Lorraine n° 1 est paru le 25 mars.

    Jean-Marie Cuny, animateur de cette revue régionaliste qui succède à La Revue Lorraine Populaire, propose dans ce premier numéro un riche sommaire qui fait la part belle à l'histoire, au patrimoine et aux traditions de la Lorraine. Nous vous en donnons quelques éléments :

    - le château de Prény

    - l'église Saint-Martin de Dommartin-sur-Vraine

    - soldats lorrains au Canada pendant la Guerre de Sept Ans

    - aspects de la vie quotidienne en Lorraine au XVIIIe siècle

    - François de Curel, sa vie, son oeuvre

    - Gabriel Pierné : un artiste talentueux, une carrière féconde

    - écrivains morts à la Grande Guerre

    - la Perdriole ou la chanson des mois

    - les trésors Renaissance de la Grande-Rue de Nancy

    - les nouvelles images d'Epinal

     

    Et toujours sans publicité ! 

     

    >> La Nouvelle Revue Lorraine est vendue en librairie et sur abonnement en adressant vos coordonnées (nom, prénom et adresse) et votre règlement (36 € pour 6 numéros) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Les communautés juives en péril d'Alsace-Lorraine (1933-1939)

    juilfs lorraine alsace.jpgEn juin 1933, des clandestins investissent l'école d'agriculture de Courcelles-Chaussy, en Moselle. Ils sont porteurs d'un exode massif dans l'Est de la France, de jeunes juifs contraints de fuir le vent mauvais qui souffle dans l'Allemagne du chancelier Hitler.

    Qui sont-ils ? Combien sont-ils ? Comment la Lorraine et l'Alsace ont-elles géré cet afflux de juifs allemands perçus commed es concurrents indésirables dans une France en proie au chômage et à la crise économique ?

    Si les problèmes sont nombreux, ces réfugiés seront placés chez des cultivateurs ou dans des kibboutzim créés par les communautés juives françaises de l'Est et du reste de la France. Ils échapperont ainsi plus tard aux camps de la mort.

    A travers cet ouvrage jalonné de documents inédits, puisés dans les centres d'archives français et étrangers, et de témoignages émouvants, Jeanne Vincler retrace un chapitre méconnu de l'histoire de la Lorraine d'avant le second conflit mondial.

    L'auteur, Jeanne Vincler, est professeur de Lettres modernes dans un collège mosellan. Elle préside l'association Du Chaussy à Courcelles dont les centres d'intérêt portent sur les annexions et l'histoire du protestantisme en Pays messin.

     

    >> Communautés juives en péril. Alsace-Lorraine 1933-1939, Jeanne Vincler, éditions Serpenoise, 2010, 228 p., ill. (24 €).