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nicolas jacquin philibert

  • Martigny-les-Bains (88) : une place dédiée à "Nicolas Jacquin-Philibert"

    Récemment a eu lieu l'inauguration à Martigny-les-Bains de la nouvelle place baptisée du nom de « Nicolas Jacquin-Philibert 1702-1748 ».

    vosges,martigny les bains,nicolas jacquin philibert,le chien d'or,quebec,jean françois michelJean-François et Marie-Françoise Michel, animateurs de l'association Saône Lorraine, et Michel Schluck, le président de l'association Lorraine-Québec étaient au côté de Gérard Sancho, conseiller général et maire, des adjoints et conseillers municipaux, des sapeurs-pompiers du centre de secours et de nombreux habitants de la localité pour l'inauguration de la place "Nicolas Jacquin-Philibert".

    vosges,martigny les bains,nicolas jacquin philibert,le chien d'or,quebec,jean françois michelLa plaque revêtue du drapeau du Québec a été dévoilée par Jean-François Michel. Lors de son allocution, il relatait brièvement la vie de cet enfant de Martigny, né le 22 mai 1702 et ayant reçu le baptême en l'église paroissiale Saint-Remy des mains du curé Richelot. Mort tragiquement assassiné en 1748 à Québec, il avait été le héros du roman de William Kirby intitulé « Le chien d'or ». Né dans un foyer pauvre - ses parents étaient boulangers au village -, Nicolas était parti en Nouvelle-France et s'y est marié en 1733, entrant dans une famille assez aisée. Grâce à ce mariage, Nicolas va connaître davantage de notoriété. A la tête de ses magasins, de ses caves et de sa boulangerie, il va réaliser d'intéressants bénéfices en menant habilement ses affaires. Ambitieux marchand, tout semblait lui réussir mais il a été assassiné à la suite d'une dispute.

    Jean-François Michel, indiquait que les habitants de Martigny-les-Bains devaient être fiers que, désormais, une place porte le nom de Nicolas Jacquin-Philibert. Pour la petite anecdote, le four à pain des parents de Nicolas Jacquin existe toujours dans la maison où il est né, place des Vosges, dont la propriétaire actuelle est Geneviève Collé.

    [source : d'après Vosges Matin]


     

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    [clichés H&PB]


  • Jean-François Michel nous présente son dernier ouvrage : "Le Chien d'or, heurs et malheur du Lorrain Nicolas Jacquin-Philibert à Québec"

    chien d'or.jpg
    [Vosges Matin]

  • "Le Chien d'or, Nicolas Jacquin-Philibert" : le dernier livre de Jean-François Michel est sorti

    le chien d'or.jpgLes époux Michel, bien connus dans l'Ouest vosgien et au-delà pour leur action en faveur du patrimoine et leurs travaux de recherches historiques, sortent une biographie sur un Lorrain bien oublié, expatrié en Nouvelle-France au XVIIIe siècle.

    Nicolas Jacquin, natif de Martigny-les-Bains dans le canton vosgien de Lamarche, est devenu une véritable "star" au Québec durant le Siècle des Lumières et au XIXe siècle. Légende ? Réalité ? Marie-Françoise et Jean-François Michel ont patiemment reconstitué la vie trop courte, mais trépidante, de notre homme. D'Epinal à Québec en passant par Paris, Nancy et Aix-en-Provence, nos historiens ont joué les rats d'archives et de bibliothèques pour débusquer tous les indices qui permettent de redonner corps à notre Lorrain de Nouvelle-France.

    Découvrir la vie du "Chien d'or", c'est revivre les débuts du XVIIIe siècle en Lorraine méridionale et rêver en prenant le large pour rejoindre les terres pleines d'espoir d'Outre-Atlantique.

     Alors, embarquement immédiat pour un voyage dans l'histoire de Nicolas Jacquin-Philibert !

     

    >> Le Chien d'or. Nicolas Jacquin-Philibert 1702-1748, Marie-Françoise et Jean-François Michel, éditions Septentrion, 2010, 200 p., ill. (25 €).

    >> A commander accompagné de votre règlement (28 € franco de port) à : Jean-François MICHEL, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ.

    >> L'ouvrage sera également disponible le 5 septembre lors du Salon du livre régional au couvent des Cordeliers des Thons (Vosges) où le livre pourra être dédicacé.

  • Le Chien d'or : Nicolas Jacquin-Philibert, heurs et malheurs d'un Lorrain à Québec

    chien d'or.jpgEn 1748, Nicolas Jacquin-Philibert, négociant de Québec, est assassiné.

     

    À la suite d’une dispute, il aurait reçu un coup d’épée de Pierre Legardeur de Repentigny, qui contestait les frais de logement. La société rassemblée autour de l’intendant Bigot ne serait pas étrangère à ce meurtre. Legardeur de Repentigny s’enfuit au fort Saint-Frédéric. Inconsolable, la veuve de Philibert, Marie-Anne, aurait fait graver sur le fronton du porche de sa maison, une plaque représentant le bas-relief d’un chien couché et rongeant un os, accompagné d’une inscription, à la mémoire de son mari. Elle aurait souhaité par ce geste que ses fils se vengent de la mort de leur père. Récit épique de la fin de la Nouvelle-France, voici la légende telle qu’elle est décrite dans le roman à succès de William Kirby publié en 1877, « Le Chien d’or : la légende de Québec ».

     

    Marie-Françoise et Jean-François Michel ont voulu faire la part des choses entre la légende et la réalité. Appuyé sur les recherches d’érudits québécois du XXe siècle et sur des recherches personnelles menées intensivement à Épinal, à Paris, à Montréal et à Québec, ils sortent définitivement le « Chien d’or » de sa légende.

     

    Les auteurs ont rendu à Nicolas Jacquin-Philibert son identité et ses racines lorraines, l’ont resitué dans ses réseaux familiaux et surtout dans son espace économique et social. La légende était belle et larmoyante, la réalité est forte et passionnante. Tant sur l’irrésistible ascension que sur le meurtre de 1748 des énigmes demeurent, mais l’essentiel du voile est levé : le Lorrain de Québec – mais originaire de Martigny-les-Bains, dans les Vosges –, l’ambitieux marchand à qui tout semblait réussir, revit dans ce livre « en chair et en os ».

     

    Les auteurs, Marie-Françoise et Jean-François Michel, sont enseignants retraités, engagés dans la défense du patrimoine du bassin des sources de la Saône (sud-ouest du département des Vosges). Auteurs de nombreux livres sur le sujet, ils ont mis à profit des liens familiaux les attachant à la Nouvelle-France pour se lancer dans la recherche et l’exploitation des fonds d’archives concernant leur « compatriote » Nicolas Jacquin-Philibert, devenu le Chien d’or.

     

     

    >> Le Chien d’or. Nicolas Jacquin-Philibert (1702 - 1748), heurs et malheurs d'un Lorrain à Québec, Marie-Françoise et Jean-François Michel, édition Septentrion, Québec, 2010, 200 p., ill. (prix non communiqué)

     

    >> Parution courant juin 2010. Pour tout renseignement, contacter : jean-f.michel@wanadoo.fr