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Les livres en Lorraine - Page 49

  • Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée

    haxo.jpgDoit-on se réjouir qu'un vosgien ait participé au génocide vendéen durant la Révolution ? Telle est la question qui habite l'esprit à la lecture de l'ouvrage sur le général Nicolas Haxo. Au-delà de cette interrogation et des excès de la Révolution de 1789, le livre de Yannick Guillou brosse un intéressant portrait de Nicolas Haxo.

    Né en 1749 à Etival, à quelques lieues de Saint-Dié, Haxo s'engage à 18 ans dans le régiment de Touraine-Infanterie. A son retour à la vie civile, il obtient une charge au bailliage de Saint-Dié. Pendant la Révolution, il renonce à une carrière politique et s'engage à nouveau dans l'armée du Rhin à la tête des volontaires du 3ème bataillon des Vosges avec lequel il participe au terrible siège de Mayence, gagnant à cette occasion en 1793 son grade de général.

    Envoyé en Vendée pour combattre l'armée catholique et royale, en novembre 1793, Haxo reçoit l'ordre de battre le chevalier de Charette, l'un des chefs de l'armée vendéenne. Sans relâche, Haxo harcèlera les insurgés. Mais son acharnement lui sera fatal : Haxo perd la vie en mars 1794 dans le combat des Clouzeaux, près de La Roche-sur-Yon. Sa fin est entourée d'incertitudes : s'est-il suicidé face à ses assaillants, quelle est la date exacte de sa mort, où est-il inhumé ? L'ouvrage de Yannick Guillou lève le voile sur toutes ces questions. L'auteur a bénéficié des archives de la famille mis à la disposition par les descendants du général Haxo actuellement installés aux Etats-Unis.

     

    >> Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée à la poursuite de Charette, Yannick Guillou, Edhisto éditions, 2009, 290 p., ill. (21 €).

    >> Plus d'infos et commande possible sur le site des éditions Edhisto : www.edhisto.eu

  • Le siège de Metz de 1814

    siège de metz.jpgDécembre 1813. Les Français battus à Leipzig refluent par Mayence, apportant avec la misère une terrible épidémie de typhus qui va tuer cent personnes par jour à Metz. Derrière des remparts délabrés, le général François Durutte est chargé de conserver Metz à l'Empire - comme le général Léopold Hugo à Thionville - et avec des moyens dérisoires. Malgré le froid, la faim, les Coalisés aux portes de la ville, le "petit général borgne" - surnom donné au général Durutte - galvanise les habitants, rend confiance, harcèle les assaillants lors de raids audacieux et lointains. Malgré la menace de plus en plus pressante de l'ennemi, Metz fera preuve d'une détermination sans faille et réussira à conserver son intégrité jusqu'à l'abdication de Napoléon.

    C'est cette aventure pathétique de Metz pendant 85 jours que l'auteur nous invite à découvrir. Elle prend fin le 11 avril 1814 au moment où la cité messine est rendue paisible et inviolée au futur roi Louis XVIII.

    Jacques Le Coustumier, auteur lorrain spécialiste de l'épopée napoléonienne, est membre de plusieurs sociétés savantes sur l'histoire du Premier Empire. Il est l'auteur de la première biographie de référence du maréchal Victor, duc de Bellune, né à Lamarche (Vosges).

     

    >> Le siège de Metz de 1814, Jacques Le Coustumier, Nouveau Monde éditions, 2009, 320 p., ill. et cartes (26 €).

  • Le Grand Coup à Verdun (26 février-4 mars 1916)

    le grand coup.jpgLes premiers jours de la Bataille de Verdun, l'offensive allemande se caractérise par une préparation intensive de l'artillerie, suivie par une avancée des troupes sur le terrain ainsi dévasté. Cette tactique est parfaitement exécutée jusqu'à Douaumont. Les régiments français se succèdent au front et disparaissent sous ce déluge de feu. Son tour venu, le 146ème régiment d'infanterie monte en ligne dans la nuit du 25 au 26 février 1916. Le 3ème bataillon, mis volontairement en pointe par le commandant du régiment, le lieutenant-colonel Jeanpierre, tient bon toute la journée du 26 février sous le "marmitage" et arrête la progression allemande, le jour même de la prise de commandement du général Pétain. Sous les ordre du commandant Ferdinand Jacquesson, le 3ème bataillon va tenir le terrain pendant 8 jours avant d'être relevé "sans avoir perdu un pouce".

    Dans la tourmente de Verdun, ce fait d'armes est resté anonyme. Ferdinand Jacquesson, officier de carrière, Lorrain né en 1880 à Laimont (Meuse), écrira ce livre en 1920 pour ses hommes, pour garder intact ces journées qu'il considérait comme les plus importantes de sa campagne 1914-1918, et pour lesquelles le 3ème bataillon du 146ème RI recevra la Croix de Guerre. Promu colonel commandant le 26ème RI (Nancy) en décembre 1933, des problèmes de santé provoqueront le décès du colonel Jacquesson le 4 mars 1934.

    cdt jacquesson.jpgFerdinand Jacquesson a laissé d'autres récits. Il y décrit la vie de son unité au feu. C'est un officier qui aime ses hommes, qui aime ses officiers et est économe de leurs vies.

    Plus de 90 ans ont passé depuis la Bataille de Verdun. La petite-fille de Ferdinand Jacquesson a ressorti "Le Grand Coup" du grenier de la maison familiale espérant que ce récit trouve enfin sa place dans l'histoire de Verdun.

    Tous ceux qui comptent parmi leurs ancêtres un "poilu" de Verdun liront avec intérêt et émotion ce petit ouvrage qui honorent la mémoire de ces hommes qui ont osé bravé l'ennemi en lançant "On ne passe pas !".

     

    >> Le Grand Coup. Comment nous avons tenu le Grand Coup à Verdun, Ferdinand Jacquesson, éditions Le Fantascope, 2009, Collection Mémorial de Verdun, 120 p., cartes (12 €)

    >> Disponible sur commande : Le Fantascope, 19 rue de la Croix-Rouge, 77520 MONS-EN-MONTOIS (ajouter 3 € pour frais de port)

    >> Plus d'info sur www.lefantascope.fr

  • L'église Saint-Jacques de Lunéville

    église st jacques.jpgAvec ses deux tours qui, telles des sentinelles, veillent sur la ville, Saint-Jacques de Lunéville est un joyau de l'art baroque, à une centaine de mètres du prestigieux château des ducs de Lorraine, inspiré de Versailles. Cette église, initialement celle de l'abbaye Saint-Remi, entretenait des relations privilégiées avec la cour ducale. Elle fut édifiée entre 1730 et 1749, grâce à l'aide financière de Stanislas, roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar. Il y fit travailler les plus grands artistes lorrains d'alors : l'architecte Héré, le sculpteur Guibal, les peintres Girardet et Joly, l'ébéniste Vallier, les stucateurs Mansiaux, le facteur d'orgues Dupont.

    L'église Saint-Jacques constitue un élément majeur du patrimoine de Lunéville et rappelle les grandes heures de son histoire. Elle est avant tout un haut lieu spirituel, témoin de la foi des générations de chrétiens qui s'y sont succédées et qui continuent à y venir prier.

    Catherine Guyon, historienne du Lunévillois et universitaire, présente ici une remarquable monographie sur une des rares églises baroques de Lorraine. L'ouvrage - qui se veut avant tout un guide historique - est un outil mis à la disposition du visiteur ou du croyant qui souhaite découvrir dans le détail l'édifice religieux. Agréablement illustré avec de nombreux clichés couleur, le livre est une merveille de mise en page.

     

    >> L'église Saint-Jacques de Lunéville. Un joyau de l'art baroque, Catherine Guyon, éditions du Signe, 2009, 103 p., ill. (15 €).

  • Sous la plume du maître... Des minutes pour l'histoire des Vosges et de la Lorraine

    AE 2.2009.jpgA l'occasion de la publication en 2008 par les Archives départementales des Vosges du Guide de recherche dans le minutier des notaires et tabellions des Vosges, le Conseil général des Vosges a organisé le 4 avril 2008 un colloque autour des sources notariales qui sont désormais une matière largement exploitée par les chercheurs. Effectivement, pour qui s'intéresse à la vie d'une communauté humaine à travers l'histoire comment négliger testaments, inventaires après décès, contrats de mariage, baux de toute nature, obligations et reconnaissances de rente, contrats d'apprentissage, achats et ventes, marchés, etc.

    Les Annales de l'Est publient donc dans leur dernière livraison les actes du colloque d'Epinal. Les communications sont organisées autour de trois thématiques : les tabellions et notaires de Lorraine méridionale (état des sources, état des recherches), un regard priviliégié sur l'histoire de la Lorraine et de ses marges (histoire de l'art, histoire sociale) et, enfin, l'utilisation des sources notariales dans des secteurs géographiques proches de la Lorraine, en Franche-Comté et en Belgique.

     

    >> Sous la plume du maître... Des minutes pour l'histoire des Vosges et de la Lorraine, Annales de l'Est, n° 2/2009, 270 p. (23 €).

    >> A commander accompagné de votre  règlement à : Association d'Historiens de l'Est | UFR des Sciences Historiques | 1 place Godefroy-de-Bouillon | 54000 NANCY.

  • Les amants du silence : le roman de Charles de Foucauld

    de foucauld.jpgLe Père Charles de Foucauld est un personnage mythique et mystérieux dans le "panthéon" catholique. Sa retraite dans le désert, après une vie de luxe et de débauche entre Alsace et Lorraine, a toujours intrigué ses admirateurs.

    La clé de l'énigme se cache dans un amour de jeunesse à jamais inassouvi, pour sa cousine Marie de Bondy, affirme l'auteur. La correspondance d'une vie entre Charles et Marie soulève le coin du voile, éclaire la conversion spectaculaire de l'aventurier happé par la sainteté. Partout et toujours, Charles pensera à Marie, et Marie à Charles, dans une relation où l'amour et la foi se mêlent de façon inextricable.

    Histoire d'amour au-delà des frontières et des cultures, Les amants du silence est aussi un livre sur la fraternité - la charité chrétienne - entre les peuples. Le Père de Foucauld y explore le Maroc, déguisé en rabbin, en compagnie d'un sage talmudiste, et lie amitié avec les musulmans de l'Atlas, avant de s'attacher au peuple Touareg, au point d'en épouser la langue et de s'enfouir dans des sables...

    Une aventure amoureuse, aussi chaste que passionnelle, entre le Bienheureux Charles de Foucauld et sa cousine Marie de Bondy, déterminante pour le destin de l'ermite de Tamanrasset.

     

    >> Les amants du silence. Le roman de Charles de Foucauld, Alain Durel, L'Oeuvre éditions, 2009, 192 p. (17 €).

  • Un exil intérieur : l'évacuation des Mosellans (septembre 1939 - octobre 1940)

    exil intérieur.jpgVoilà un livre qui revient sur une période douloureuse vécue par les Mosellans au moment de l'invasion de la France par la Werhmacht. Reconnaissons-le, le département de la Moselle a été sévèrement éprouvé de 1939 à 1945. Combats brefs mais destructeurs en 1940, combats acharnés en 1944 et libération tardive en février 1945, après une occupation transformée en annexion, incorporation des jeunes gens dans l'armée allemande, germanisation, colonisation et persécution des Lorrains "inassimilables", expulsions...

    Le prélude de ces cinq ans et demi si sombres constituera l'évacuation. Episode surprenant, mal connu hors de la Moselle et de l'Alsace, épisode sans rapport avec l'exode des autres Français en mai-juin 1940, l'évacuation commence à la fin d'août 1939, elle est généralisée le 1er septembre et reprend en mai 1940. 200.000 Mosellans quittent brutalement leurs foyers à l'automne 1939, en grande majorité pour être hébergés dans la Charente, la Vienne, la Charente-Maritime, le Pas-de-Calais, la Loire et la Saône-et-Loire ; 90.000 autres font de même, mais dans des directions très diverses, après l'armistice de 1940.

    La première des deux grandes migrations des gens de l'Est a eu lieu il y a 70 ans. Les témoins sont de moins en moins nombreux mais leurs témoignages écrits et photographiques sont très riches.

    L'ouvrage collecte de nombreux textes commentés et constitue le complément d'une exposition, conçue par le Conseil général de Moselle, présentée durant l'hiver 2009-2010 à Saint-Julien-les-Metz et à Sarreguemines. Un CD, joint au catalogue, présente un film inédit de 55 minutes sur l'évacuation en Moselle en 39-40 : il donne la parole à des témoins et acteurs de cette grande aventure collective.

     

    >> Un exil intérieur : l'évacuation des Mosellans (septembre 1939 - octobre 1940), collectif, éditions Libel, 2009, 143 p., ill. et cartes (18 €).

  • Lyautey

    lyautey.jpgStatufié de son vivant, Hubert Lyautey, le lorrain, est entré dans l'Histoire comme le constructeur du Maroc moderne, le modèle du "grand colonial" qui sut comprendre le monde nouveau et imposa contre intérêts et préjugés le respect des cultures indigènes.

    Son destin, celui du "royaliste qui donna un empire à la République", est paradoxal. Aventurier du désert comme Lawrence d'Arabie, mais aussi grand administrateur, anticonformiste et esthète, le maréchal Lyautey a mis en scène sa propre vie, luttant contre son seul ennemi véritable : l'ennui.

    Résident général, ministre, académicien, maréchal de France, Lyautey reste une énigme que l'auteur, par le travail de recherche et par l'intuition personnel, réussit à percer.

    Le maréchal Lyautey est toujours bien vivant dans le coeur des Lorrains : son château de Thorey-Lyautey, au pied de la colline de Sion, conserve le souvenir de celui qui fut un grand soldat et un grand humaniste.

    Un homme à redécouvrir dans cette passionnante biographie.

     

    >> Lyautey, Arnaud Teyssier, Perrin éditions, collection Tempus, 2009, 592 p., cartes (11 €).

  • Blâmont et le Blâmontois au fil des siècles

    blâmont.jpgCité du sud-est meurthe-et-mosellan, bourgade au passé princier, paisible chef-lieu de bailliage au XVIIIe siècle, cité au coeur d'un espace industriel prospère, Blâmont et son pays méritent sans aucun doute d'être mieux connus.

    A l'issue des 3èmes Journées d'études meurthe-et-mosellanes organisées à Blâmont en octobre 2008, l'ouvrage tente de faire connaître les principaux acquis récent sur l'histoire du château médiéval, emblème de la ville, le palais des ducs édifié par la duchesse Chrétienne de Danemark à la Renaissance, la vie et les pratiques alimentaires des simples gens du Blâmontois au Siècle des Lumières, l'active communauté juive à l'origine de l'industrie textile, les ravages opérés par les conflits internationaux dans le ville et ses environs, de la guerre de Trente Ans aux deux guerres mondiales, enfin les activités urbaines et sociales d'un bourg tout au long du XXe siècle. Une histoire riche et variée à découvrir absolument.

    Ces actes sont introduits par Cédric Andriot, chercheur à l'Université de Nancy 2 et maire-adjoint de Blâmont délégué au développement culturel, économique et touristique.

     

    >> Blâmont et le Blâmontois au fil des siècles (XIIe-XXe siècles), Cédric Andriot, Fabienne Henryot, Philippe Masson (sous la dir.), éditions Gérard Louis, 2009, 214 p., ill. (20 €).

  • Les mystères de la Meuse

    mystères meuse.jpgDepuis la nuit des temps, la Meuse est une terre de prédilection pour les visites en tous genres. Ces visites, d'hommes seuls ou de hordes entières, ont à chaque fois laissé des tracess dans les mémoires qui sont parvenues jusqu'à nous par de vieux écrits ou une tradition orale très vive.

    Saints venus d'Ecosse ou nés en Lorraine dès les origines de l'ère chrétienne, crimes perpétrés dans les forêts de Woëvre au VIIe siècle, sorcières ou fées tout aussi envoûtantes, objets volants non identifiés, hommes politiques assassinés, sont quelques-uns des personnages surprenants qui ont bâti le passé d'une histoire départementale vouée à subir tous les assauts des guerres et des querelles des hommes.

    Le maléfique rejoint le mirifique, le diable s'acoquine avec la princesse, le mendiant côtoie la lumière, les trésors gardent leurs secrets... La Meuse est faite de tous ces contrastes mystérieux qui ne peuvent laisser indifférent.

    Alain Fisnot, en parfait connaisseur de l'histoire du département, a voulu saisir ces mystères dans toute leur sensibilité afin de souligner le côté fascinant de cette terre de confins posée entre Lorraine et Champagne.

     

    >> Les mystères de la Meuse, Alain Fisnot, éditions De Borée, 2009, 416 p. (24 €).

  • "Les Vosges à portée de main", 10ème livre de Joël Couchouron

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    [Vosges Matin]

  • Lieux magiques et sacrés d'Alsace et des Vosges

    lieux magiques.jpgLes hauts lieux qui guérissent le corps, l'âme et l'esprit recensés dans ce livre sont de merveilleux cadeaux de la Nature : des trésors d'énergies vibratoires ou le Ciel et la Terre se rejoignent.

    Au travers d'une passionnante quête dans l'univers de l'Invisible, rédigée sous la forme d'un circuit touristico-initiatique, le lecteur ira à la découverte d'une Alsace et du massif vosgien inconnus et il prendra conscience des prodigieuses ressources d'auto-guérison et des énergies saines et fécondes émanants de ces lieux sacrés (chapelle de Frère Joseph à Ventron, le Grand Ballon, le dolmen du Schauenberg, les eaux guérisseuses des stations thermales vosgiennes,géomagnétisme de la montagne vosgienne, le camp celtique de la Bure à Saint-Dié, le lac de la Maix...).

    L'auteur, Gilbert Altenbach, est chercheur de formation pluridisciplinaire. Il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages traitant de santé, de mieux être et d'environnement. Il est depuis plus de 30 ans un des pionniers de la géobiologie et du feng-shui en Europe.

     

    >> Lieux magiques et sacrés d'Alsace et des Vosges, Gilbert Altenbach, éditions Saint-Brice, 2009, 397 p., ill. (29,50 €).

  • Les Cahiers de La Mothe

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    L’Association pour La Mothe a le plaisir de vous informer de la publication du n° 1 de son bulletin Les Cahiers de La Mothe.

     

    Au sommaire :

     

    • En souvenir de Nicole Sebline-Villa, par Christine et Alain Le Maréchal
    •  La sénéchaussée de La Mothe et Bourmont entre 1431 et 1439, par Nicole Sébline-Villa
    • La ville matérielle à La Mothe,  par Nicole Sébline-Villa
    • Une iconographie inédite : les plans du 3ème siége de la Mothe conservés dans les archives du Service Historique de la Défense à Vincennes, par Jean Charles
    • La topographie urbaine de La Mothe (avec un plan totalement nouveau), par Bernadette Bruyand et Jean Charles
    • Les signataires inconnus de la dernière délibération de La Mothe, par Bernadette Bruyand
    • Bibliographie de la Mothe
    • Chronique mothoise 2008

     

    Les Cahiers de La Mothe sont disponibles :

     

    • A Nancy (54), librairie A la Sorbonne, 12 rue Saint-Dizier, et librairie ancienne Dornier, 74 Grande-Rue,
    • A Chaumont (52), au Cercle généalogique 52, 62 rue Aristide-Briand.
    • A Neufchâteau (88), librairie Lambert, 63 rue Saint-Jean
    • A Bourmont (52), maison de la presse, Faubourg de France
    • A Bourbonne-les-Bains (52), librairie Batache, 28 Grande-Rue

     

    ou par correspondance : M. Jean CHARLES, 3 rue Victor-Hugo, 67204 ACHENHEIM

     

    Prix du numéro : 10 € (participation aux frais de port : 3 €)

     

     

    Illustrations 1ère et 4ème de couverture : deux plans de La Mothe dessinés en 1645 lors du 3ème siège et conservés au Service Historique de la Défense (SHD) à Vincennes.

     

     

     

    Bulletin d’adhésion

     

    Nom :                                                    Prénom :

     

    Adresse :  :                       rue :

       CP :                       ville :

     

    Téléphone :                                            Courriel :

     

    souhaite adhérer à l’Association pour La Mothe et règle par chèque la cotisation de 20 euros

     

    A                                     le                            2009                                         signature :

     

     

     

  • La foi du général de Gaulle : une vie sous le regard de Dieu

    de gaulle.jpgLaurent de Gaulle n'était qu'un enfant à la mort de son grand-oncle. De ce manque est née une quête : toute sa vie il va le chercher auprès de ceux qui l'ont connu. Cette fréquentation a fait naître en lui une conviction profonde : sans une relation singulière avec Dieu, Charles de Gaulle n'aurait pas été le grand homme que nous connaissons.

    Des indices de cet enracinement chrétien sont présents dès l'enfance du petit Charles. Dans son comportement de militaire, de résistant, d'homme d'Etat, l'empreinte chrétienne, presque franciscaine, apparaît comme une évidence. Dans les sources de sa pensée, comme dans son éducation, le général de Gaulle s'est forgé une âme autant qu'un caractère. Lorsque son heure arrive, s'il ne l'a pas planifiée, il l'a anticipée.

    L'auteur propose une nouvelle chronologie commentée de la vie de Charles de Gaulle. Favorisée par l'articulation du livre, cette véritable redécouverte du général, permet de mieux comprendre l'homme, mais aussi son engagement presque sacerdotal au service de la France. De Gaulle est un soldat de Dieu qui combat au nom du Bien contre le Mal. La démonstration de l'auteur emporte la conviction.

    Basé sur des documents inédits, y compris des archives familiales, l'ouvrage comble un vide. Une vie sous le regard de Dieu montre la force et la permanence de la dimension chrétienne chez le général de Gaulle, non seulement dans sa vie privée, mais aussi dans l'accomplissement de son destin national.

     

    >> Une vie sous le regard de Dieu. La foi du général de Gaulle, Laurent de Gaulle, L'Oeuvre éditions, 2009, 205 p. (17 €).

  • Les 594 communes de Meurthe-et-Moselle

    communes 54.jpgLes éditions Delattre, spécialisées dans l'édition de monographies départementales, proposent aux meurthe-et-mosellans de découvrir leur propre département. Chacune des 594 communes y est décrite sommairement et illustrée par une ou plusieurs cartes postales anciennes (ou un cliché récent à défaut de cartes anciennes). La fiche d'identité de la commune comprend la situation administrative, le code postal, la superficie, la population. Les noms anciens, les armoiries et les principaux édifices historiques de la collectivité la plus aimée des Français précédent quelques informations sur les activités industrielles ou artisanales, les personnages célèbres, les manifestations, les cours d'eau, les hameaux et écarts.

    Intéressant pour faire le tour rapidement et agréablement de votre département. Et pour les curieux ne résidant pas en Meurthe-et-Moselle, voici une belle occasion de découvrir la variété des villes, bourgs et villages d'un département de l'Est, coeur de la Lorraine historique.

     

    >> La Meurthe-et-Moselle. Les 594 communes, éditions Delattre, 2009, 272 p., ill. (29 €).

  • Le " dernier round " du général Bigeard

    A 93 ans, le vieux baroudeur publie « Mon dernier round ». Un regard sans complaisance sur l’état de la France, du monde et... sur la vieillesse. « Mon pire ennemi » dit-il.

     

    général bigeard.jpgSi Bigeard est toujours le même, l’homme se livre comme il ne l’a sans doute jamais fait dans « Mon dernier round » à paraître aujourd’hui aux Editions du Rocher. « Mon combat final. Espérons qu’au-delà de moi, les lecteurs me prolongeront » écrit-il, sur la quatrième de couverture.

     

    Début 2006, à l’aube de son 90ème anniversaire, « Adieu ma France » devait être son dernier ouvrage. « Un livre testament », comme il nous le confiait à l’époque. Portant un regard critique et désabusé sur une France aspirée par le bas, Bigeard était représenté avec sa « gueule de héros » en couverture. Mais depuis « le vieux caïman aux yeux pochés » n’a jamais lâché son feutre noir ni l’attention qu’il porte à la France et au monde. Alors, il a noirci encore et encore des feuilles, avec toujours la même acuité sur les événements. Et sur la couverture de « Mon dernier round », il pose cette fois en civil, la main sur le canon qui trône dans son jardin, rue François-Badot à Toul.

     

    mon dernier round.jpgSi la passion et les coups de gueule sont toujours là, le vieux para se confie, à propos de ce sac-à-dos qui pèse lourd sur les épaules. « Vieillir, voilà un mot auquel je ne pensais jamais quand j’étais sur mes terrains de combat ! La mort, je la voyais autour de moi à chaque bataille, bien présente, trop présente, parmi mes camarades. La mort, oui, mais pas la vieillesse ! » écrit-il dans ce dernier opus. Bigeard conclut : « Avec ce ’’Dernier round’’, je veux transmettre, encore transmettre, avant le grand départ. Mais j’ai le sentiment que je n’aurai pas le temps de dire tout ce que je voudrais dire ».

     

     

    • Mon dernier round, Marcel Bigeard (général), éditions du Rocher, 2009, 273 p. (19 €).

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.10.09]

  • Habitats princiers et seigneuriaux en Lorraine médiévale

    habitats princiers.jpgDurant le Moyen Âge, l'espace lorrain, à l'image du reste de l'Europe, connut une profonde mutation politique qui se caractérisa par le triomphe des seigneuries et des principautés. Les nouveaux détenteurs du pouvoir se préoccupèrent avant tout de protéger et d'accroître leurs possessions. Cette politique se traduisit par la construction d'édifices originaux destinés à assurer trois fonctions : la résidence, la défense et l'expression du pouvoir public. En six siècles, l'aristocratie lorraine en édifia près de trois cents. Leur étude permet aujourd'hui de comprendre la variété des types d'édifices (le château, la maison forte), l'évolution des styles architecturaux et décoratifs mais aussi le rôle des mutations techniques.

    L'ouvrage rassemble une série d'études publiées par le professeur Gérard Giuliato au cours des vingt-cinq dernières années et aujourd'hui épuisées. Cette documentation permet de mettre à la portée de tous les caractéristiques de ce patrimoine à travers les monographies de sites caractéristiques (Châtenois, Blâmont, Blénod-les-Toul, Niederstinzel) et à travers des enquêtes thématiques plus générales (les châteaux du Xe-XIIe siècles et ceux du XIIIe-XVIe siècles, les maisons fortes).

    Une invitation à découvrir un patrimoine lorrain trop souvent méconnu.

     

    >> Habitats princiers et seigneuriaux en Lorraine médiévale, Gérard Giulato, PUN, 2009, 288 p., ill. et cartes (25 €).

  • Réédition du poème "Les Vosges" de François de Neufchâteau

    les vosges.JPG
    [Vosges Matin | 12.10.09]

  • Maurice Barrès, le Prince oublié

    barrès.jpgBarrès le méconnu. Jean-Pierre Colin, lorrain tout comme Maurice Barrès, dialogue avec l'écrivain dans ce brillant essai. Barrès c'est avant tout une passionnante énigme. Nationaliste, fervent du général Boulanger et de Déroulède, anti-dreyfusard, député va-t'en-guerre, Barrès ne serait-il pas en réalité un proche, un frère ? Sans doute parce qu'il fut un écrivain de haut vol, dont il faut absolument redécouvrir les oeuvres, mais aussi parce que ses contradictions furent celles de son temps et parce qu'en beaucoup de matières il fut un visionnaire. Barrès, un moderne ?

    L'auteur met ses pas dans ceux de son personnage. Il compare les époques, situe, recadre, rétablit en quelque sorte Barrès dans ses droits. Tout en défendant ses propres options républicaines et laïques, Jean-Pierre Colin montre qu'au-delà des idées reçues, il est temps de reconsidérer l'ensemble de l'oeuvre et de l'action de Maurice Barrès.

    L'auteur, Jean-Pierre Colin, né à Nancy tout comme Barrès, est professeur des universités en science politique. Il a été conseiller auprès du ministre de la Culture Jack Lang de 1981 à 1986 et de 1988 à 1993.

     

    >> Maurice Barrès. Le Prince oublié, Jean-Pierre Colin, éditions Infolio, 2009, 250 p. (22 €).

  • 24 et 25 octobre : vente de livres à la Bibliothèque diocésaine de Nancy

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    Dans les locaux de la BDN à Villers-les-Nancy

  • "Le Pays Lorrain" est paru

    pays lorrain.jpgDans son numéro de septembre, la revue d'histoire et d'art du Musée Lorrain de Nancy nous réserve de bien belles pages sur notre Lorraine. Au sommaire notamment :

    - la restauration du château de Lunéville : chantiers et réflexions en cours

    - l'ouvrage "Sermon de charité" de Thomas Illyricus, de Saint-Nicolas-de-Port (1525)

    - petite histoire du goût et des arts de la table au XVIIIe siècle à travers les collections du Musée Lorrain

    - les Adt et l'industrie du carton laqué (Pont-à-Mousson)

    - l'iconographie du duc Léopold de Lorraine : l'exemple des médailles de Saint-Urbain

    - à propos du portrait de Mgr Allemand-Lavigerie, évêque de Nancy

    - un Claude Lorrain de retour au musée des Beaux-Arts de Nancy

    Et encore de nombreux autres articles et chroniques, sans oublier les habituelles rubriques qui nous informent sur la vie culturelle en Lorraine.

     

    >> Le Pays Lorrain, septembre 2009 (10 €). En vente au numéro ou sur abonnement au Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • "La Gazette Lorraine" de l'automne est parue

     

    gazette lorraine.jpgAvec son 75ème numéro, la Gazette Lorraine nous enmène à la découverte du bois gravé en Lorraine (histoire de la xylogravure, techniques et outils, le bois gravé dans l'imagerie, la Lorraine gravée...). Fidèle également à ses choix éditoriaux, la Gazette nous décrypte l'Art Nouveau à Riga. Jean-Marie Cuny nous fait saliver avec son paté en terrine "façon Jean Morette" et Martine Bontemps nous replonge à la Belle Epoque avec une étude sur les kiosques à musique en Lorraine. La rubrique "Art Déco" est consacrée à la présentation du pavillon de Nancy à l'expo internationale de 1925. Et les habituelles autres rubriques qui font tout le charme de cette élégante revue.

    Bref, un numéro automnal qui vous offre de très bonnes et belles feuilles sur le patrimoine et l'environnement en Lorraine.

     

    >> La Gazette Lorraine, sept. 2009, n° 75 (4,50 €). En vente en librairie et sur commande à La Gazette Lorraine, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY.

  • Contes et légendes de la Meuse

    contes meuse.jpgEn Meuse, si de nombreuses fontaines sont réputées miraculeuses, il vaut mieux éviter les forêts hantées par le souvenir de rencontres du Malin, l'esprit perdu de malheureux chercheurs de mandragore ou les accents maléfique de la Haute-Chasse...

    Terre de frontières entre l'Empire germanique et le royaume de France, la Meuse est aussi fortement liée à l'histoire qui a laissé de nombreuses empreintes : châteaux, abbayes, villes fortifiées et villages disparus regorgent de légendes témoignant d'un passé mouvementé. Qui se doutait que Nostradamus était venu à Fains-les-Sources, Jeanne d'Arc à Massey, le duc de Lorraine Charles III à Pagny... et le diable un peu partout dans la contrée ? Ici, pierres et statues se meuvent, saint Pierre et le Christ cheminent volontiers entre Dieue et Ancemont. Et les trésors ? Celui de la reine Marie-Antoinette en fuite à Varennes ou celui des vierges de Verdun font toujours courir les chercheurs.

    Les Contes et légendes de la Meuse explorent la plupart des cantons meusiens et révèlent leurs différentes facettes en revisitant les antiques légendes qui côtoient celles de l'histoire contemporaine.

    L'auteur : Jean-Claude Georges est poète, romancier, conteur et généalogiste. Il est né et vit en Meuse.

     

    >> Contes et légendes de la Meuse, Jean-Claude Georges, éditions De Borée, 2009, 452 p. (26 €).

  • L'almanach des Pays Lorrains 2010 est paru !

    almanach lorrain 2010.jpgL'almanach-agenda des Pays Lorrains est paru ! Huguette Max et Jean-Marie Cuny se sont à nouveau associés pour publier ce concentré d'histoire et de traditions lorraines. Pour le plus grand plaisir des lecteurs.

    L'almanach 2010 est placé sous le signe des châteaux lorrains. On y découvrira différents châteaux historiques qui marquent de leur empreinte les paysages de nos quatre départements lorrains. Mais la publication ne se résume pas aux seuls châteaux. Le lecteur pourra y lire de nombreuses notices et d'anecdotes sur l'histoire et les histoires qui ont fait notre Lorraine, de l'Argonne aux Hautes-Vosges et de la Saône vosgienne aux pays des étangs en passant par le Saintois.

    Huguette Max et "le" Jean-Marie se sont entourés de fameux conteurs pour égayer leur almanach 2010. On y retrouve un peu l'esprit de La Revue Lorraine Populaire mêlant avec subtilité contes de nos pays, anecdotes culinaires, récits historiques, traditions et richesses patrimoniales.

    L'almanach des Pays Lorrains sera votre compagnon fidèle tout au long de l'année 2010. Alors, n'attendez pas que votre libraire soit en rupture de stock, précipitez-vous pour l'acheter dès aujourd'hui !

     

    >> Almanach-agenda des Pays Lorrains 2010, Huguette Max et Jean-Marie Cuny, éditions L'Huillier, 135 p., ill. (16 €).

  • Jean-Marie Cuny fait l'éloge de la gourmandise

    Jean-Marie Cuny dédicace 18.09.09.jpgAvec son dernier ouvrage "La Lorraine gourmande", notre ami Jean-Marie Cuny, fait l'éloge des gourmandises lorraines. Comme nous ne sommes pas encore en Carême, le péché de gourmandise nous sera aisément pardonné par notre confesseur ! Car apprécier la qualité de nos productions gourmandes lorraines n'est pas péché mais tout simplement connaissance de nos traditions gastronomiques.

    Dans son livre, notre célèbre auteur régionaliste, vante les créations multiples et diverses de nombreux pâtissiers et confiseurs des quatre départements lorrains. Mais la recherche gourmande se rencontre également chez quelques maîtresses de maison expertes en tartes, gâteaux, confitures et friandises diverses.

    Ce dictionnaire gourmand passe en revue, de A à Z, les spécialités fameuses et reconnues qui font la renommée gastronomique de notre Lorraine. C'est aussi à chacune et chacun d'entre nous de faire connaître et apprécier à notre tour nos spécialités régionales.

    lorraine gourmande.jpgLa Lorraine, ce n'est pas seulement ses monuments historiques et ses activités industrielles, c'est aussi son patrimoine gourmand. A vous lecteur de l'entretenir et de le valoriser. Alors, partez à la découverte de ces gourmandises avec le livre de Jean-Marie Cuny dans les mains !

     

    >> La Lorraine gourmande, Jean-Marie Cuny, éditions Gens de Lorraine, 143 p., nombreuses illustrations couleurs (29,90 €).

  • Archéologie des enceintes urbaines et de leur abords en Lorraine

    enceintes urbaines.jpgDepuis une vingtaine d'années, les interventions archéologiques en Lorraine et en Alsace ont révélé une centaine de sites ayant livré des vestiges de fortifications de villes médiévales. Ces découvertes sont à l'origine d'un programme de recherche interrégional sur les enceintes urbaines et leurs abords du XIIe au XVe siècle.

    La publication de ce travail collectif, édité dans le cadre de la Revue Archéologique de l'Est, offre l'occasion de renouveler de façon sensible la perception d'une des principales composantes de la ville médiévale, dans une zone partagée entre royaume de France et terre d'Empire.

     

    Le lecteur découvrira le tableau des différentes opérations archéologiques en Lorraine et en Alsace réalisées de 1985 à 2005 ainsi qu'une évocation des recherches entreprises dans les régions voisines. Par ailleurs, dix-huit études monographiques détaillées sont présentées : elles portent sur des villes de dimension modeste ou moyenne (Commercy, Epinal, Liverdun, Mirecourt, Neufchâteau, Saint-Avold, Saint-Mihiel, Sarrebourg, Vaucouleurs, Verdun, Vic-sur-Seille...).

     

    >> Archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords en Lorraine et en Alsace (XIIe-XVe siècle), Yves Henigfeld et Amaury Masquilier (sous la dir.), RAE, 2008, 539 p., ill. (35 €).

  • 10 & 11 octobre 2009 : 1er Salon du Livre à Remiremont

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  • Les Chasseurs de Lorraine : 1er et 2ème régiments de chasseurs

    chasseurs lorraine.jpgLes 1er et 2ème régiments de chasseurs sont aujourd'hui réunis en une seule formation de chars Leclerc stationnée à Verdun. Dénommés "Chasseurs de Lorraine", ils sont les dignes descendants des cavaliers légers qui ont marqué par leur audace, leur témérité et leur bravoure l'histoire de la cavalerie française depuis plus de deux siècles. Chasseurs d'Alsace, Chasseurs des Evêchés, ils ont traversé les siècles au galop de leurs montures sabre au clair.

    Le 1er régiment de chasseurs est l'héritier des traditions d'Humières-cavalerie levé en 1651, et le 2ème régiment de chasseurs, a hérité des traditions de Fimarcon-dragons levé en 1673. Par ordonnance royale de 1788, les régiments sont transformés en régiments de chasseurs à cheval. Ils sont de toutes les campagnes jusqu'en 1918. Uniformes chamarrés, trompettes sonnant la charge, Austerlitz, Iéna, Wagram, Eylau, la Moskowa, mais aussi Leipzig et Waterloo... Les chasseurs à cheval sont à la pointe de la cavalerie de l'Empire. Dissous puis recréés sous la Restauration, les deux régiments s'illustrent encore en Italie sous le Second Empire et se sacrifient en 1870 contre les prussiens. Reconstitués sous la IIIe République, les 1er et 2ème régiments de chasseurs à cheval entrent dans la Grande Guerre avec la certitude de la revanche. La victoire de 1918 débouche, moins de dix ans plus tard, sur la dissolution du 2ème chasseurs en 1927. La défaite de 1940 ne fait qu'accélérer la mutation d'un corps qui devient l'arme blindée cavalerie. Equipé par les Etats-Unis, le 1er régiment de chasseurs participe à la libération du territoire national puis à l'occupation de l'Allemagne avant de servir glorieusement en Indochine puis en Algérie.

    En 1994, le 2ème régiment de chasseurs renaît et reprend les traditions du glorieux 2ème régiment de chasseurs d'Afrique. Durant plusieurs décennies, les 1er et 2ème régiments de chasseurs veillent aux marches de l'Est. La professionnalisation de la fin du XXe siècle réunit les deux formations en une seule entité : le 1er-2ème régiment de chasseurs, dépositaire du patrimoine des chasseurs à cheval d'Ancien Régime.

    Un ouvrage rédigé par un spécialiste de l'histoire militaire et remarquablement illustré.

     

    >> Les Chasseurs de Lorraine. 1er-2ème régiment de chasseurs, Pierre Dufour, éditions Lavauzelle Graphic, 2009, 280 p., ill. (58 € franco de port)

    >> A commander aux Editions Lavauzelle Graphic, BP 12, 87350 PANAZOL

  • Le jardinier aux fleurs de verre

    caffier.jpgMichel Caffier nous livre les portraits croisés et romanesques de deux créateurs : ceux d'Emile Gallé et de son jardinier, Fritz Muller, autour de "l'Ecole de Nancy", mouvement artistique apparu à la fin du XIXe siècle et mis en valeur dans de nombreux musées du monde. L'exposition internationale de l'Est de 1909 révéla les nombreux artistes de ce mouvement. En 2009, Nancy célèbre d'ailleurs le centenaire de cette impressionnante manifestation ainsi que les créations de Gallé.

    "Le jardinier aux fleurs de verre" est la rencontre riche en création et en inspiration de Muller, jardinier amoureux des fleurs, et de Gallé, célébre artiste et instigateur de l'Art nouveau. Le premier cultive des fleurs que le second étudie avec sa science d'horticulteur et dans la rêverie du créateur. A ses côtés, Fritz côtois les membres prestigieux de l'Ecole de Nancy : Majorelle et ses meubles, Gruber et ses vitraux, Prouvé et sa peinture, les frères Daum et le verre. Ses fleurs servent de modèles à tous, et particulièrement à Emile Gallé qui lui confie le jardin de sa propriété avec plus de mille plantes différentes !

    C'est aussi l'histoire de leurs familles, de leur descendance aux passions différentes et, à travers elles, toute la vie de la Belle Epoque en Lorraine.

    L'auteur : Michel Caffier fut rédacteur en chef adjoint à l'Est Républicain à Nancy, grand reporter et critique littéraire. C'est aussi un historien reconnu de la Lorraine.

     

    >> Le jardinier aux fleurs de verre, Michel Caffier, éditions Presses de la Cité, 2009, 228 p. (19 €).

  • Lorraine, les années noires

    années noires.jpgJuin 1940 : la France est anéantie par la défaite et le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs. Le régime de Vichy s'installe. Les lorrains vivant en Meurthe-et-Moselle, en Meuse et dans les Vosges vont subir quatre années d'occupation allemande ; les mosellans vont connaître une nouvelle période d'annexion et de germanisation forcée, aggravée par une brutale nazification.

    Aux côtés des allemands apparaissent rapidement des personnages troubles et dangereux : les collaborateurs et les ralliés. Militants politiques de droite et de gauche, miliciens, indicateurs de la Gestapo, journalistes pronazis, fonctionnaires trop zélés, ils sévissent pendant ces années noires, n'hésitant pas à recourir, pour certains, à la délation et à la torture.

    Grâce à cette étude menée par François Moulin, journaliste à l'Est Républicain, l'auteur dresse un portrait de ces hommes et de ces femmes qui, en Lorraine, ont non seulement trahi leur patrie, mais ont été jusqu'à envoyer en déportation un voisin ou un rival, revêtir volontairement l'uniforme nazi ou celui de la Milice, traquer les maquisards. C'est aussi un inventaire complet de la période de l'épuration avec ses règlements de comptes et ses débordements.

     

    >> Lorraine années noires, François Moulin, éditions La Nuée Bleue, 2009, 393 p., ill. (22 €)