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henriette bernier

  • Les ombres de l'enfance

    Villers est un village d'à peine cent habitants dans la Meuse rural.

    En 1950, l'instituteur du village y gère la classe unique où il "tient" les enfants avec autorité et bienveillance. Parmi ses élèves, il y a Dilette, la petite orpheline qui ne parle pas, ne rit pas, ne joue presque plus. Il y a aussi Luigi, dit Gigi, petit dernier d'un couple d'origine italienne. Et puis Claude, dit Bouboule, en manque de tendresse...

    Ce trio va connaître à l'école, des sentiments - jalousie, envie, trahison, amour - tenaces vécus avec une intensité qui échappe souvent aux adultes et qui vont construire ou déconstruire leur vie... Des pages de tendresse au plus près des âmes et des cœurs blessés.

    Comme à son habitude dans ses romans du terroir, Henriette Bernier sait nous transmettre les vibrations de sa terre meusienne et y décrit merveilleusement bien les relations partagées entre les hommes à travers l'histoire de ce territoire.

     

    ‡ Les ombres de l'enfance, Henriette Bernier, Presses de la Cité, 2015, 300 p. (19 €).

  • Le bon numéro

    bon numero.jpgDans les années 1930, dans son village du nord meusien, Marceline, que les épreuves de la vie on rendu acariâtre, méfiante et autoritaire, fonde tous ses espoirs sur son fils Ferdinand, totalement sous son emprise.

    Un jour de 1933 arrive une jeune ukrainienne, Svetlana, qui avait sollicité les services d'immigration pour travailler à l'Ouest. Une candidate prêt à l'emploi pour Marceline, qui toutefois ne s'attendait pas à recevoir une postulante si jeune, si belle et si affirmée... Contre toute attente, la nouvelle venue l'impressionne. Svetlana s'éprend de Ferdinand et réciproquement, mais Marceline veille au grain.

    Le 11 novembre, Svetlana achète un billet de la Loterie nationale... et gagne ! Vingt ans plus tard, Marceline est décédée, Ferdinand "bien" marié, père de famille. Par son travail, il a réussi à faire un peu prospérer son domaine. Mais il n'a jamais oublié celle qu'au village on appelait "la Russe"...

     

    ‡ Le bon numéro, Henriette Bernier, Presses de la Cité, 2013, 242 p. (19,50 €).

  • Une femme empêchée

    une femme empêchée.jpgNouveau roman de la Meusienne Henriette Bernier. Un roman à portée universelle : un cri d'amour, plein de pudeur et de compassion, d'une fille à sa mère.

    Nous sommes en Lorraine, en 1933. Tout commence par le mariage de Mariette avec Paulin, un cultivateur veuf de dix ans son aîné. Le soir des noces, dans l'intimité de la chambre, le regard pénétrant d'une intruse a heurté la jeune femme : celui de la première épouse, dont le portrait est toujours accroché au-dessus du lit conjugal...

    La défunte poursuivra longtemps Mariette, de plus en plus isolée par son extrême fragilité, par ces gestes qu'elle oublie, par la souffrance qu'elle tait ; sa vie, au fil des ans, se délite malgré l'attention des siens et l'amour de ses enfants.

    Quarante ans plus tard, Angèle, la plus jeune de ses filles, entremêle ses interrogations au récit douloureux du destin de sa mère. Pourquoi ce silence auteur d'elle, pourquoi personne n'a-t-il voulu donner un nom à sa maladie ?

    A mots blessés ou tendres, Henriette Bernier brosse un portrait digne et sublime de cette mère dépossédée de son destin, cette "femme empêchée".

     

    >> Une femme empêchée, Henriette Bernier, éditions Presses de la Cité, collection Terres de France, 2010, 259 p. (19 €).

  • Le rêveur de l'écluse

    rêveur de l'écluse.jpgDe 1900 à 1950, la vie des éclusiers dans la Meuse : un monde à part que recrée Henriette Bernier, meusienne de naissance, en s'attachant aux coutumes de la batellerie et à son évolution.

    A l'écluse de Martinpré, au bord du canal de l'Est, en pleine campagne, Louis Champart, le fils de l'éclusier, mène une vie simple et rustique des enfants de son milieu et de son époque. Il rêve cependant de voyages et d'ailleurs... Un rêve entretenu par ceux qu'il appelle "les gens du voyage" : les bateliers bien sûr, mais aussi les romanichels, les "camps-volants", les marchands ambulants...

    Vingt ans plus tard, Louis prend la relève de son père disparu. Un jour de fête foraine, il rencontre une fille du voyage, Rose, prise dans les tourments de la vie et accepte de la recueillir chez lui. A ses côtés, le jeune éclusier approche le métier de saltimbanque et en perçoit tous les excès : l'extravagance, l'humiliation, la souffrance...

    Henriette Bernier vit en Meuse, une terre qui lui a inspiré de nombreux romans (L'enfant de l'autre, La petite Louison, Petite mère).

     

    >> Le rêveur de l'écluse, Henriette Bernier, éditions Presses de la Cité, 2010, 276 p. (19,90 €).