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Médecins et chirurgiens de la Lorraine ducale

médecins lorraine.jpgSous nos ducs, la faculté de médecine de Pont-à-Mousson a rayonné en Europe grâce à la présence de Charles Le Pois que Charles III avait choisi. Malheureusement, les guerres et les épidémies qui ont ruiné la Lorraine ont annihilé une expansion prometteuse.

Cette revue des médecins et chirurgiens lorrains, dont la liste est loin d'être exhaustive, permet aussi d'aborder, outre la santé des ducs, les pathologies dominantes qui ont frappé les duchés depuis le Moyen Âge. Tout au long de l'histoire de la Lorraine, sont évoquées l'évolution des moeurs médicales et la vie quotidienne des médecins et chirurgiens lorrains depuis le XIe siècle jusqu'au rattachement à la France en 1766.

Ces thérapeutes, souvent impuissants, disposaient de bien peu de moyens. Les premières avancées notoires en médecine et en chirurgie sont postérieures à cette longue période. La première anesthésie générale à l'éther est administrée à Nancy en 1847. Le premier thermomètre médical est mis au point en 1856. C'est seulement en 1878 que Pasteur identifie le staphylocoque et en 1880 que le médecin-général Delorme, natif de Lunéville, inaugure au Val-de-Grâce, la première salle d'opération française avec linges stérilisés et instruments ébouillantés.

L'auteur, Jacqueline Carolus-Curien, est docteur en médecine, spécialisée en anesthésie. Elle est diplômée en histoire de la médecine de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes de la Sorbonne. Elle collabore régulièrement à la revue du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain.

 

>> Médecins & chirurgiens de la Lorraine ducale au fil des siècles, Jacqueline Carolus-Curien, éditions Serpenoise, 2010, 197 p., ill. (24 €).

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