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  • Le Pays Lorrain : hommage à Otto de Habsbourg-Lorraine

    pays lorrain.jpgLe premier numéro de 2012 du Pays Lorrain, la revue du Musée Lorrain de Nancy, est consacré en grande partie à l'hommage rendu à SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine décédé le 4 juillet 2011. L'homme était resté très attaché à la Lorraine et ne manquait jamais de manifester son soutien à l'action du Musée Lorrain en faveur de l'identité lorraine.

    Au sommaire de ce numéro :

    - l'extraordinaire épopée des Habsbourg, par Henry Bogdan

    - pourquoi Lorraine devint Habsbourg, par Alain Petiot

    - Otto de Habsbourg et la République d'Autriche, par Henry Bogdan

    - Otto de Habsbourg, un Européen du XXe siècle, par François Roth

    - l'archiduc Otto et le Maréchal Lyautey, par Jean-François Thull

    - un atlas de la vie religieuse en Lorraine à l'époque moderne, par Fabienne Henryot, Laurent Jalabert et Philippe Martin

    - le Grand Foudre exécuté par Emile Gallé et Adolphe Fruhinsholz pour les établissements Pommery de Reims, par François Le Tacon, Alain de Polignac et Nadine Soret

    - Jean-Paul Vuillemin (1861-1932), l'inventeur nancéien du concept d'antibiotique, par Alexandre Klein

    - la réforme des poids et mesures sous Charles III, par Marc Sauget

    - La Journée d'études : l'érection du comté de Bar en duché, la méthodologie de l'histoire du climat : l'exemple de Metz, les chanoines réguliers de Notre-Sauveur, "les fils de Stanislas", Jules Crevaux et la Lorraine, l'architecture domestique de l'Entre-deux-guerres à Nancy

    Et les habituelles rubriques : vie du Musée, vie de la Société, vie régionale, publications récentes...

     

    ‡ Le Pays Lorrain, n° 1 / 2012, mars 2012 (10 € le numéro). En vente au Musée Lorrain ou par demande d'abonnement (37 €, 4 numéros) adressée à : LE PAYS LORRAIN, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • Gravelotte (57) : un musée pour la guerre de 1870

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    [Est Républicain]

  • La Gazette Lorraine du printemps 2012 est parue

    Avec ce numéro de printemps, partageons ensemble l'édito' de La Gazette Lorraine en guise de sommaire :

     

    lorraine,gazette lorraine"Nous sommes heureux de vous présenter ce nouveau numéro de La Gazette, un numéro placé sous le signe des défis.

     

    Quelle saison mieux que le printemps pouvait s’inscrire sous cette notion ? N’est-ce pas un défi renouvelé chaque année que le réveil de la nature après ces mois passés dans les camaïeux de blancs, de gris et de bruns ?

     

    Et parmi elles, ces plantes vernales que nous présente François Vernier n’en sont-elles pas les plus symboliques, premières gardes du printemps annoncé, transcendant les couleurs, annonçant dans ce chatoiement le rythme nécessaire des saisons ?

     

    Si cette végétation nous impressionne par sa force, elle ne peut être une fin en soi ; c’est ce que montre Stéphane Vitzthum avec les papillons de Lorraine, ces insectes élégants et fragiles qui accompagnent nos promenades printanières et estivales et qui nous offrent, plus que d’autres, matière à réflexion sur notre action destructrice dans la nature, nous montrant la voie du défi de la biodiversité qui nous attend encore.

     

    Les défis se retrouvent encore nommés par Jean-Claude Bignon, cheville ouvrière des… “Défis du Bois” qui associent depuis maintenant 8 années, à Épinal, des étudiants ingénieurs et architectes du monde entier. Là encore, La Gazette se devait d’ouvrir ses pages à cette initiative, alliance de l’art et de la technique, dans le respect de l’homme et de la nature.

     

    Enfin, n’est-ce pas un défi renouvelé, pour une association composée uniquement de bénévoles, que de vous offrir chaque trimestre une revue riche et bien illustrée.

     

    Alors, nous espérons l’avoir relevé et que vous aurez le même plaisir à partager ces quelques feuillets que celui que nous avons pu avoir à les écrire et à les présenter."

     

     

    ‡ La Gazette Lorraine, n° 85, mars 2012 (5,50 € le numéro). En librairie ou à commander sur www.gazette-lorraine.com

     

  • Archéologie à Grand (88) : les enfants fouillent aussi !

    Jouer dans la terre, tous les gamins aiment ça. Surtout quand il s’agit d’y trouver des vestiges gallo-romains comme ce fut le cas récemment sur le site de Grand, avec de vrais archéologues.

     

    fabien-en-compagnie-de-thierry-dechezlepretre-a-decouvert-un-morceau-de-ceramique-(photos-eric.jpgAbrités sous une grande tente sur le site archéologique de Grand, les petits archéologues en herbe font tout comme les grands. Le carré de fouilles a été délimité et chacun des 17 enfants, entre sept et dix ans, passe la terre au crible avec attention. Avec parfois une bonne surprise ou la déception d’être tombé sur un vulgaire caillou.

     

    Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site gallo-romain, oriente les petits et leur donne des conseils. « Nous sommes victimes de notre succès puisque les trois sessions mises en place ont été prises d’assaut », sourit le conservateur. La preuve que l’archéologie fait toujours rêver. Noan, 12 ans, était déjà venu observer les fouilles sur le chantier. Aujourd’hui, c’est lui qui a la truelle en main. « Archéologue c’est un des deux métiers que je veux faire avec cuisinier. J’adore ça depuis tout petit et ici j’ai déjà trouvé deux fonds de céramique », se réjouit le gamin, les genoux dans la terre.

     

    Plus loin c’est l’un des benjamins du groupe, Fabien, 7 ans, qui vient de trouver un morceau de brique. « Wahou, la chance », s’exclame Baptiste à côté de lui, qui ne désespère pas à son tour de tomber sur un objet rare. « Parfois il arrive que les enfants trouvent même des jetons en os ou de la céramique », reprend Thierry Dechezleprêtre.

     

    Pour mener à bien leur mission, les archéologues doivent ensuite mesurer leur trouvaille à l’endroit de sa découverte et remplir une fiche. Ensuite, direction la salle de lavage pour nettoyer les objets et les analyser. Du vrai travail de pro.

     

    « Avant de commencer les fouilles, nous avons fait visiter la mosaïque aux enfants. Nous leur avons montré les techniques de fouilles anciennes et les nouvelles, les différentes branches de l’archéologie et il fallait aussi lutter contre une idée reçue : l’archéologie ne s’intéresse pas qu’à des époques très anciennes. Nous faisons aussi des découvertes qui datent de la première guerre mondiale », explique Thierry Dechezleprêtre.

     

    Pour sortir de terre un petit morceau d’histoire, les enfants y mettent de l’ardeur et de l’attention. Les mains sont aussi les bienvenues, quoique dans un style un peu moins académique. Et tant pis s’il faut sacrifier sa manucure pour dégager la terre de ce qui ne s’avérera être finalement qu’un caillou. On ne peut pas faire mouche à chaque fois.

     

    Camille, neuf ans, a en revanche trouvé un joli fossile en spirale qui finira avec les autres objets en salle de lavage pour être étudié de plus près.

     

    Face au succès grandissant des journées archéologie pour les enfants, Thierry Dechezleprêtre et son équipe envisagent l’année prochaine de mettre en place d’avantage de sessions. En attendant, il reste quelques places pour le mercredi 25 avril.

     

    [d’après Vosges Matin]

  • Pays de la Saône vosgienne : un nouveau spectacle vivant en préparation

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    [Vosges Matin]

  • Papa prisonnier de guerre (1939-1945)

    papa prisonnier.jpgCe livre est avant tout l'histoire d'une famille vosgienne dans la tourmente de la deuxième guerre mondiale. Si le sujet semble n'avoir pas l'intensité dramatique des mémoires de poilus dans les tranchées ou des survivants des camps de concentration, il témoigne pourtant d'un passé commun à nombre de foyers français. Car ce récit atteste des difficultés, des souffrances physiques et morales d'une famille écartelée pendant six années de guerre, mais aussi de leur perception par un enfant. Il révèle l'histoire oubliée de ces temps en voie d'effacement des mémoires avant la disparition des derniers combattants de 1940.

    Cet ouvrage est aussi un véritable outil, une démonstration du fait que la chronique intime d'une famille - qu'elle soit vosgienne ou française - concourt à l'histoire sociale d'une nation en guerre. Car le vécu d'Henri et de Madeleine est celui de nombre de familles contemporaines à la seconde guerre mondiale. Leur fils, Daniel Maurice, alors enfant, ballotté dans la tourmente de l'occupation, a su catalyser cette mémoire familiale, composée de centaines de lettres et de cahiers d'Henri, soldat et prisonnier en Allemagne, et de Madeleine, jeune mère de famille vosgienne confrontée à l'interminable absence du mari et du père.

    Faisant oeuvre d'historien, l'auteur a hissé l'histoire familiale et intime en représentativité de la mémoire collective. Alors que les derniers témoins de ces temps troublés disparaissent, ce livre est aussi un modèle de publication de la mémoire des familles dans la guerre. Le livre est illustré par des nombreuses photos sorties de l'album de famille et par des documents d'époque.

    Un ouvrage pour comprendre et se souvenir.

     

    ‡ Papa prisonnier de guerre. Une famille dans la tourmente - 1939-1945, Daniel Maurice, éditions Edhisto, 2011, 347 p., ill. (21 €).

  • Traditions pascales en Lorraine : la bénédiction des oeufs de Pâques

    Dimanche de Pâques 2012. A l'issue de la messe du jour de Pâques, le desservant de la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy a procédé, sur le parvis de l'église, à la bénédiction traditionnelle des oeufs de Pâques présentés par les fidèles.

    Petit rappel historique. On a fini par oublier la raison profonde de cette tradition qui nous fait courir le dimanche de Pâques lors de cette chasse aux œufs que les enfants ne voudraient surtout pas manquer. Des œufs, mais pourquoi des œufs ? La raison en est simple : dans l’ancienne discipline de l’abstinence quadragésimale, la consommation des œufs, comme de toute nourriture d’origine animale, était suspendue pendant tout le Carême et reprenait donc à Pâques. Beau symbole de la vie, l’œuf devint tout naturellement un symbole de la résurrection du Christ chez les chrétiens. Dès le IVe siècle, en Orient, les chrétiens apportaient des œufs à l’église à Pâques pour les faire bénir.

    Une tradition bien sympathique remise à l'honneur par une poignée de paroisses en France et par la communauté catholique latine nancéienne pour le plus grand plaisir des fidèles !

     

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    [Source : http://www.facebook.com/abbe.husson]

  • L'Echo des Trois Provinces "relooké"

    echo.jpgC'est avec plaisir que nous saluons la nouvelle mise en page du magazine L'Echo des Trois Provinces, distribué gratuitement aux habitants du sud-ouest des Vosges, du Nord-ouest de la Haute-Saône et du centre-est de la Haute-Marne (le Bassigny !).

    Félicitations aux animateurs de L'Echo qui se donnent sans compter pour valoriser les activités associatives, l'histoire et le patrimoine de ce vaste secteur rural situé aux confins des trois régions de l'est de la France : Lorraine, Franche-Comté et Champagne-Ardenne.

    Au sommaire du numéro printanier d'avril-mai :

    - retour sur l'incendie du clocher de l'église de Damblain (88) en 1976

    - vieux journaux de Haute-Marne

    - les haies

    - poésie et histoire de la cuisine

    - un blason pour Alaincourt (70)

    - Natur'images à Tignécourt (88)

    - les tables de lecture de la vallée de l'Ourche (88)

    - le site archéologique de Jonvelle (70)

    - le château de Bougey (70)

    - Bourmont (52), première petite cité de caractère champenoise

    - exposition sur les opalines de foires et verreries moulées à Hennezel (88)

    - traditions vinicoles à Coiffy (52)

    Et les calendriers des animations au Pays des Trois Provinces pour ces deux mois !

     

    ‡ On peut adhérer à l'association et/ou recevoir L'Echo des Trois Provinces en écrivant à : ADP3P, 1 rue du Poirier-Martin, 88320 LAMARCHE.

  • La Lorraine et les pays de la rive gauche du Rhin du 18ème siècle à nos jours

    sarre.jpgIl s'agit de la publication des Actes du colloque qui s'est tenu, à l'initiative du Comité d'Histoire régionale, en novembre 2010 à l'abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson.

    L'espace lorrain a entretenu au fil des siècles des relations complexes avec le monde germanique à la fois d'ordre culturel et linguistique puis politique. Les objectifs du colloque étaient limités à l'étude des relations durant la période moderne. On y appréhende toute la place tenue par les Lorrains dans cet espace germanique mais également l'influence des Rhénans, des Sarrois et des Bavarois du Palatinat en Lorraine depuis le XVIIIe siècle.

    Les communications traduisent aussi les phénomènes de longue durée qui cheminent dans les sociétés au fil des générations et qui éclairent les perceptions des Lorrains sur le monde rhénan et celles des Allemands des différentes époques sur la Lorraine et les Lorrains. Ainsi, sont abordés les questions religieuses et les relations entre les évêchés lorrains et allemands ou, encore, l'action de la République sous le Consulat en direction des protestants. Diplomatie et frontières sont abordées par le biais de la question de la Winterhauch, forêt des confins des duchés de Lorraine objet d'un conflit entre la France et l'Electorat de Trèves en 1766-1768. Histoire de frontières encore avec la problématique des relations transfrontalières entre la Moselle et les départements rhénans sous la Révolution et l'Empire ou durant l'annexion entre 1871 et 1918. La période contemporaine est envisagée sous l'angle des évacuations dans l'espace frontalier franco-allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.

     

    ‡ La Lorraine et les pays de la rive gauche du Rhin (Sarre, Palatinat, pays de Trèves) du XVIIIe siècle à nos jours, François Roth (dir.), Edhisto, 2011, 139 p. (20 €).

  • La Grande Lorraine, de Clovis à Otto de Habsbourg-Lorraine

    lorraine.jpgDe l'époque gallo-romaine jusqu'à la réunion des duchés de Lorraine et de Bar au royaume de France, la "Grande Lorraine" nous plonge dans un vaste épopée : celle des Maisons qui sont à l'origine de ce territoire, creuset de l'Europe d'aujourd'hui.

    A l'issue des règnes de Clovis et de Charlemagne, cette bande de terre est l'enjeu de toutes le convoitises. Otton le Grand, Hugues Capet et beaucoup d'autres veulent se l'approprier. La Lorraine passe d'un pouvoir à l'autre dans une succession de péripéties et d'incroyables rebondissements qui dure plusieurs siècles et durant lesquels une partie de son patrimoine est détruit.

    La Lorraine trouve son visage lorsque Gérard d'Alsace impose et fonde la Maison souveraine des ducs de Lorraine. Dans sa descendance, figure le grand européen SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, fils héritier du dernier empereur d'Autriche Charles Ier. Bien documenté et bénéficiant d'illustrations choisies, l'ouvrage s'adresse aux Lorrains curieux de leur région mais aussi à tous les amateurs d'histoire ou simplement pétris d'idéal.

    Dans ce petit ouvrage, l'auteur, Jean-Louis von Hauck, a choisi de raconter cette "Grande Lorraine" à travers le prisme de l'ascendance de l'archiduc Otto : par son éducation, son ouverture d'esprit, son combat pour la construction européenne, Otto de Habsbourg-Lorraine, aurait pu être un empereur pour l'Europe, digne successeur de Charlemagne.

    Jean-Louis von Hauck, propose une étude originale et inattendue de l'histoire de la Lorraine et, à travers elle, rend un hommage appuyé à Otto de Habsbourg-Lorraine, un grand et fidèle ami de la Lorraine, rappelé à Dieu le 4 juillet 2011.

     

    ‡ La Grande Lorraine. De Clovis à Otto de Habsbourg-Lorraine, Jean-Louis von Hauck, éditions Hugues de Chivré, 2012, 110 p., ill. (22 €).

  • Les activités de la Société d'émulation des Vosges en 2012

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  • Pâques : fête de la résurrection du Christ

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    La résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, missel à l'usage du diocèse de Langres, XVe s.

     

    Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia : posuísti super me manum tuam, allelúia : mirábilis facta est sciéntia tua, allelúia, allelúia.

    [Introït de la messe de Pâques] 

    Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia : Vous avez posé votre main sur moi, alléluia ; Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia !

    * * *

    Quelques images de la veillée pascale célébrée par l'abbé Clément Ayéméné, curé de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône (sud-ouest des Vosges), en l'église Saint-Guérin de Claudon...

     

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    Bénédiction du feu

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    Le cierge pascal allumé au feu nouveau

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    Procession

    [clichés © H&PB]

     

  • Traditions de la Semaine Sainte : le temps des crécelles

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Nos cloches sont parties en voyage à Rome recevoir la bénédiction du Saint-Père...

     

    lorraine,crécelles,bruants,paques,semaine sainte,cloches,romeDans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servent notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Jadis, elles étaient prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'Angélus. Désormais, les groupes mixtes de servants d'autel comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

     

    Dès le Vendredi Saint au matin, on entend encore dans les rues de nos villages et bourgs lorrains le bruit caractéristique des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : "C'est l'angélus !" ou "A l'Angélus !". Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages. Et ce sera ainsi jusqu’au soir de la Vigile pascale ; les enfants annonçant également les offices du Vendredi Saint et du Samedi Saint en même temps que l’Angélus.

     

    lorraine,crécelles,bruants,paques,semaine sainte,cloches,romeAprès la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au desservant de la paroisse (et en particulier l'abbé André Houot) à payer un voyage à ses enfants de chœur. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.

     

    [clichés : Le Républicain Lorrain]

  • Bleurville : un illustrateur à la rencontre des petits ruraux

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    [Vosges Matin]

  • Fête des groupes Europa-Scouts nancéiens

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    FETE DES GROUPES EUROPA-SCOUTS

    IIème et IIIème Nancy

     

    10ème anniversaire de la création de la IIème Nancy

     

    Dimanche 6 mai 2012

     

    Forêt de Jevaux à Géville (Meuse, entre Boucq et Commercy)

     

    Accueil à partir de 11h00

     

     

    Tous les amis des Europa-Scouts sont les bienvenus !

     

    ‡ Info's et inscription ici : invitation 2012.pdf

  • Conférence de Lajos Marton en Lorraine

    On nous prie de communiquer l’information suivante :

     

     

    Mardi 24 avril 2012 à Nancy

     

    « La nation hongroise : une réalité européenne »

    par Lajos Marton, général de la Garde hongroise

     

    Conférence à 18h30, suivie d'un dîner-débat à 20h00

     

     

    Lajos Marton abordera notamment la situation politique économique et sociale de la nouvelle Hongrie et présentera son dernier ouvrage « Ma vie pour la patrie » suivi d’une séance de dédicaces.

     

    lajos marton.jpg

     

    Lors du dîner-débat, Lajos Marton parlera de la révolution hongroise de 1956 et des Hongrois face au communisme, ainsi que de l’attentat du Petit-Clamart d’août 1962 contre le général De Gaulle.

     

     

    ‡ Renseignements & réservation au 06.70.22.40.17.

  • Vendredi Saint

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    Christ en croix (reproduction du Christ roman de l'abbaye bénédictine du Barroux, Vaucluse).

     

    Ecce lignum Crucis, in quo salus mundi pependit.

    Veníte, adoremus.

     

    Voici le bois de la Croix sur lequel le salut du monde a été suspendu.

    Venez, adorons-le.

    [Adoration de la Croix, office du Vendredi Saint]

  • Marie-Thérèse d'Autriche

    marie-thérèse.jpgMarie-Thérèse d'Autriche (1717-1780) siège en bonne place au panthéon de l'Europe monarchique. A peine sur le trône - épouse de François-Etienne de Lorraine, dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar -, elle met au service de l'Etat une énergie qui fait l'admiration de tous, même de son ennemi Frédéric II, auquel va l'opposer un long duel. Bien qu'élevée dans les valeurs du catholicisme baroque, elle sait se montrer pragmatique.

    Archiduchesse d'Autriche, reine de Hongrie et de Bohême, elle noue avec ses sujets une relation de personne à personne, et, grâce à son charisme, affirme l'autorité des Habsbourg dans les différents territoires de la monarchie. Elle-même se veut la mère de ses peuples : "Quoique aimant ma famille et mes enfants, je n'aurais pas hésité à être avant tout la mère de mes Etats et à leur donner la préférence si cela avait été nécessaire", écrit-elle dans son Testament politique. C'est cette image, transmise de génération en génération, que retiendra la postérité.

    Le bilan de son long règne est impressionnant : malgré trois guerres, Marie-Thérèse a posé les fondements de l'Autriche moderne et a redonné à Vienne sa place dans le concert des monarchies européennes. Le bilan de sa vie de femme ne l'est pas moins : elle a épousé l'homme qu'elle aimait, François-Etienne de Lorraine, et a donné le jour à seize enfants. Elle veillera de près à leur éducation et s'est aussi employée à les utiliser pour tisser les fils d'un système diplomatique au service des intérêts des Habsbourg-Lorraine, comme en témoigne le mariage de Marie-Antoinette avec le futur Louis XVI.

    Un ouvrage limpide et complet sur la vie d'une extraordinaire souveraine.

     

    ‡ Marie-Thérèse d'Autriche, Jean-Paul Bled, éditions Fayard, 2011, 520 p., ill. (25 €).

  • Sur les traces de Jeanne d’Arc

    600 ans après sa naissance à Domremy, la notoriété de « Jehanne la Bonne Lorraine » n’est plus à démontrer. Pour célébrer cet anniversaire, une série d’animations est prévue en 2012.

     

    image jeanne d'arc.jpg« Depuis que Nicolas Sarkozy est venu ici, les médias s’intéressent plus au sujet », constate-t-on du côté du Conseil général depuis le passage du chef de l’Etat par la maison natale de Jeanne d’Arc, à Domremy, le 6 janvier dernier. Pour preuve de cette curiosité, l’invitation lancée aux médias pour présenter le site et la série d’animations qui va couvrir toute l’année 2012 : une vingtaine de journalistes ont répondu à l’appel, venant de toute la France, et parfois même de plus loin, les Etats-Unis et le Liban étant entre autres représentés.

     

    Un intérêt certain qui reflète celui des touristes. En moyenne, ce sont ainsi entre 20 000 et 25 000 visiteurs payants qui font escale à Domremy chaque année. Peut-être deux fois plus si l’on compte ceux qui ne font que passer par la maison natale, dont l’entrée est gratuite. Un tiers de ces visiteurs est composé d’étrangers. Mais aussi de pèlerins en quête de recueillement, d’historiens, de scientifiques… Le tout encadré par une équipe de sept personnes chargées de faire découvrir l’endroit.

     

    Le site a donc une importance culturelle et touristique de premier plan pour les Vosges, et pour la région en général, en lien avec Vaucouleurs du côté de la Meuse, d’où Jeanne est partie pour sa chevauchée et qui est souvent visité de concert pour son musée. L’attrait du lieu ne remonte pas à hier, puisque la maison natale est visitée depuis la Renaissance par des pèlerins. Le suffixe « Pucelle » apparaît d’ailleurs en complément de Domremy au XVIIe siècle dans les écrits, et était sûrement déjà utilisé oralement par le passé. Le roi ayant accordé des privilèges au village, il a été très tôt important de développer l’image de Jeanne d’Arc.

     

    maison jeanne d'arc.jpgPropriété du Conseil général des Vosges depuis 1818, la maison natale est le principal lieu de vestige historique de Domremy. Paradoxalement, elle présente un aspect extrêmement discret avec ses quatre pièces simples et de dimension modeste. C’est que depuis toujours, la question subsiste de savoir comment mettre au mieux en valeur l’endroit : « La maison est vide, mais pour beaucoup ce serait un sacrilège si on y touchait. C’est un lieu de pèlerinage, rappelle Magali Delavenne, conservatrice du site. Quel que soit ce que l’on fait à l’intérieur, on risque de faire une erreur. Il existe pleins de questions autour du mobilier de l’époque… des erreurs de reconstitution seraient possibles. Le mieux est donc de laisser cette maison vide, tout décor serait faux. »

     

    La maison n’est en résumé qu’une reconstitution, servant de « lieu de mémoire ». Seuls des travaux concernant le jardin ont été autorisés. Ils doivent permettre à terme de faire reculer le béton, qui avait fini par prendre une place trop importante ces dernières années.

     

    vosges,domremy,jeanne d'arc,conseil général des vosges,vaucouleurs,meuse,pucelle,orléans,magali delavenneA proximité immédiate de la maison natale, le Centre d’interprétation permet de replacer dans son époque la figure historique. Celle de « Jehanne d’Arc », petite « bergère », fille de Jacques d’Arc et d’Isabelle Romée, ayant vu le jour à Domremy en 1412. C’est dans ce village, situé dans la haute vallée de la Meuse, aux confins de la Champagne et du duché de Lorraine, qu’elle vit 16 de ses brèves 19 années. C’est de là qu’allait naître l’une des plus grandes figures du Moyen Âge, si ce n’est de l’histoire de France.

     

    A cinq minutes de là, dominant toute la vallée, la basilique nationale Sainte-Jeanne d’Arc, dont les plans ont été imaginés par Paul Sédille. Le monument de la canonisation de Jeanne d’Arc, décidé en 1878 et consacré après un long parcours en 1926, est l’autre étape obligatoire pour tout touriste et pèlerin qui se respecte.

     

    Puis la suite du voyage de Jeanne conduit le visiteur vers Vaucouleurs, Toul, puis une grande partie nord du pays. Mais ceci est une autre histoire…

     

    [d’après Vosges Matin]

  • Jeudi Saint, la Cène de Notre-Seigneur Jésus-Christ

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    La Sainte Cène.

     

    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus.

    [Introït de la messe du Jeudi Saint]

     

    Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.

     

     

  • Pèlerinage à Toul : sur les traces de saint Léon IX

    La paroisse Saint-Pierre-des-Latins, attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy, propose samedi 21 avril un pèlerinage à Toul dans les pas de saint Léon IX, évêque de Toul et pape au XIe siècle.

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    Cathédrale Saint-Etienne vue du cloître.

     

    ‡ Plus d'info's ici : pélé Toul_21.03.12.pdf

  • Carême en Lorraine : pensons au Denier de l'Eglise !

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    ‡ Renseignements ou don en ligne :

    > Diocèse de Saint-Dié : www.catholique-vosges.fr

    > Diocèse de Nancy et de Toul : www.catholique-nancy.fr

  • Diocèse de Saint-Dié et Conseil général des Vosges unis derrière Jeanne d'Arc

    Apercu des activités et animations proposées tout au long de cette année du 6ème centenaire de Jeanne d'Arc par le diocèse de Saint-Dié et le Conseil général des Vosges :

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  • Jeanne d'Arc, biographie historique

    jeanne-d'arc.jpg1429. La France est plongée dans les affres de la guerre et Orléans est assiégée. Vaincu par les armées anglaises et méprisé par le duc de Bourgogne, le roi Charles VII peine à établir sa légitimité. Arrive alors à la cour de Chinon une jeune paysanne lorraine qui parvient à convaincre le roi qu'elle est envoyée par Dieu. L'épopée de Jeanne d'Arc commence.

    Voilà un ouvrage de vulgarisation sur l'épopée johannique bienvenu. Olivier Hanne y déroule la vie de Jeanne en tous points conformes à l'historigraphie communément développée par les historiens sérieux. Il y dénonce les errements des mythographes des XIXe et XXe siècles qui ne cherchaient qu'à discréditer notre héroïne nationale.

    L'auteur a enrichi cette nouvelle édition de références aux sources et a approfondi les analyses en joignant un index des noms et des lieux fréquentés par Jeanne d'Arc, ainsi que des cartes toujours utiles pour suivre Jehanne sur le chemin qui la mena de Domremy à Rouen.

    Un livre à la portée de tous, y compris et surtout, des jeunes générations.

    L'auteur, Olivier Hanne, est professeur agrégé en histoire et chercheur-associé à l'Université de Provence, spécialiste du Moyen Âge.

     

    ‡ Jeanne d'Arc. Biographie historique, Olivier Hanne, Bernard Giovanangeli éditeur, 2012, 254 p., ill. (19,50 €).

  • Les activités printanières de Pèlerins de Lorraine

    L’association Pèlerins de Lorraine communique son programme pour ce printemps 2012 :

     

    Domremy_pélé ND Bermont_25.09.11 001.jpg> Dimanche 29 avril : journée johannique au château de Void-Vacon (Meuse) et conférence de Catherine Guyon, de l’université Nancy 2, sur l'iconographie de Jeanne d'Arc à travers les siècles

     

    > Dimanche 6 mai : journée familiale en compagnie des Europa Scouts de la IIIe Nancy et des guides de la IIe Nancy à Gévaux, près de Jouy-sous-les-Côtes (Meuse). Les amis sont les bienvenus

     

    > Dimanche 13 mai : 34ème pèlerinage annuel de Domremy-Vaucouleurs

     

    L’association Pèlerins de Lorraine a réalisé un livret spécial pour cette année avec historique de l’épopée johannique, commentaires et chants. A commander dès maintenant accompagné de votre règlement de 20 € à : Pèlerins de Lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE

     

    St Nicolas par J Callot.jpg> Samedi 26, dimanche 27 et lundi 28 mai : Pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres. Les inscriptions sont ouvertes avec tarif préférentiel jusqu'au 29 avril. Renseignement auprès de Notre-Dame de Chrétienté : information@nd-chretiente.com

     

    > Lundi 28 mai : pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port pour ceux qui restent en Lorraine. Pélé’ de Laneuvelotte vers Saint-Nicolas-de-Port (25 km) avec participation à la cérémonie de la Saint Nicolas d'été à 15h00

  • Nancy : cure de jeunesse pour Jeanne d'Arc

    La statue équestre de Jeanne d'Arc, due au sculpteur Frémiet, installée rue Lafayette à Nancy, vient de prendre le chemin de l'atelier de restauration.

    Ncy_jeanne d'arc 2012 02.jpgSon état sanitaire général méritait en effet un sérieux coup de rajeunissement. D'ailleurs, les animateurs de l'association Mémoire des Lorrains avaient attiré l'attention de la mairie à l'automne dernier sur cet état de délabrement avancé...

    On doit saluer cette initiative en cette année du 6ème centenaire de la naissance de notre Jeannette. Jehanne devrait retrouver son piédestal pour sa fête, le 13 mai prochain.

    En attendant, Jeanne et son cheval ont quitté la placette à dos... de semi-remorque !

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    [clichés : © H&PB]

  • Pays de la Saône vosgienne : le projet de territoire 2012-2014

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    ... Un préalable semble cependant absent dans ce projet qui a le mérite, soulignons-le, d'engager des actions pour sauver ce secteur rural du sud-ouest vosgien : la création d'emplois économiquement durables et non pas seulement liés à un tourisme qui, chacun le sait, restera limité dans notre secteur géographique trop enclavé et éloigné d'agglomérations potentiellement génératrices de "consommateurs" de tourisme vert nombreux et renouvelables.

  • Scoutisme : un siècle d'aventures !

    scoutisme.jpgL'histoire du scoutisme français a 101 ans !

    Créée par Baden-Powell en 1907, cette pédagogie avant-gardiste, qui adopta la nature comme terrain de jeu, débarqua en France pour la première fois en 1911. Dès lors, elle connut un succès formidable au point de devenir l'un des principaux mouvements éducatifs français du XXe siècle.

    D'abondantes photos, une foule de documents et d'objets emblématiques ainsi que des illustrations de Pierre Joubert nous font revivre cette fabuleuse histoire.

    Plus qu'un livre, il s'agit d'un "livre-objet". A l'intérieur de cet ouvrage, le lecteur découvrira et manipulera une carte de membre des Eclaireurs de France, une revue scoute des années 1950, d'anciennes images de chocolat à collectionner, des photos d'époque en noir et blanc, des cartes postales, une affiche signée Pierre Joubert, le dessinateur et ami des scouts, des brevets de compétences, un calendrier scout des années 1960...

    De belles pages à découvrir également sur le musée du scoutisme installé dans le château du maréchal Lyautey, au pied de la colline de Sion, à Thorey-Lyautey.

    Un livre pour vivre l'enthousiasme qui anime les jeunes scouts et guides d'aujourd'hui.

     

    ‡ Scoutisme. Un siècle d'aventures !, Antoine Pascal, éditions Ouest-France, 2011, 110 p., ill. (30 €).