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  • Bleurville (88) : c'était la fête patronale de Saint Pierre-aux-Liens

    C'était la fête patronale de Saint Pierre-aux-Liens à Bleurville dimanche 8 juillet : messe suivie du verre de l'amitié offert par le maire de la commune, mais aussi grande brocante et animations foraines...

  • Fête de La Mothe dimanche 19 août 2012

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  • Fête des saints Pierre et Paul

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    Saint Pierre, XVIe s., église de Bleurville (© H&PB)

     

    Deus, qui hodiérnam diem Apostolórum tuórum Petri et Pauli martýrio consecrásti : da Ecclésiæ tuæ, eórum in ómnibus sequi præcéptum ; per quos religiónis sumpsit exórdium. Per Dóminum nostrum.

    [Collecte de la messe des SS. Pierre & Paul]

     

    Dieu, vous avez consacré ce jour par le martyre de vos Apôtres saint Pierre et saint Paul : faites la grâce à votre Église de suivre en tout le précepte de ceux par qui la religion a commencé.

     

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    Saint Paul, XVIe s., église de Bleurville (© H&PB)

  • Fête de la musique, fête du solstice d'été ou fête de saint Jean le Baptiste ?

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    Plutôt qu'une fête de la musique instituée par le pouvoir politique, privilégions la fête du solstice d'été, fête de la renaissance et de la vie, avec les feux de la Saint-Jean, véritable tradition immémoriale de notre pays et de notre culture.

    Rappelons que la fête de la Saint-Jean d'été, traditionnellement accompagnée de grands feux, est la fête de Jean le Baptiste. Elle a lieu le 24 juin, date à laquelle on fête uniquement les Jean composés - ne pas confondre avec le 27 décembre, date à laquelle on fête saint Jean l'Evangéliste. Elle est proche de la date symbolique du solstice d'été dans l'hémisphère nord, qui a lieu le plus fréquemment le 21 juin.

    Le solstice d'été a été fêté de tous temps. La fête de la Saint-Jean reprend donc des traditions pré-chrétiennes.

  • Fête des groupes Europa-Scouts nancéiens

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    FETE DES GROUPES EUROPA-SCOUTS

    IIème et IIIème Nancy

     

    10ème anniversaire de la création de la IIème Nancy

     

    Dimanche 6 mai 2012

     

    Forêt de Jevaux à Géville (Meuse, entre Boucq et Commercy)

     

    Accueil à partir de 11h00

     

     

    Tous les amis des Europa-Scouts sont les bienvenus !

     

    ‡ Info's et inscription ici : invitation 2012.pdf

  • 535ème anniversaire de la Bataille de Nancy célébré sous la pluie

    Les Lorrains ont fêté sous les trombes d'eau et le vent le 535ème anniversaire de la célèbre Bataille de Nancy du 5 janvier 1477 qui vit la victoire de René II de Lorraine sur le Bourguignon Charles le Téméraire.

    Fête lorrains_05.01.12 013.jpgAutour de la Croix-de-Bourgogne, sur l'emplacement de l'ancien étang Saint-Jean, nos Lorrains avaient les pieds dans l'eau pour célébrer, à l'invitation de l'association Mémoire des Lorrains, la fête traditionnelle des Lorrains.

    Jean-Marie Cuny a prononcé sa harangue devant une cinquantaine de fidèles, dont beaucoup de jeunes gens. Après avoir rappelé les origines historiques de la fête du 5 janvier - et rétablit également quelques vérités historiques à l'attention de nos hommes politiques et du pouvoir médiatique -, l'animateur de Mémoire des Lorrains a fustigé les ignorants et les falsificateurs de l'Histoire qui sont désormais à l'oeuvre, non seulement sur les rayons des libraires, mais aussi sur Internet.

    Si le feu d'artifice n'a pu être tiré cette année en raison des conditions météorologiques, nos Lorrains ont joyeusement partagé le vin chaud et le pain d'épice fait maison !

    Et vive la Lorraine ! En attendant le 5 janvier 2013 pour le 536ème anniversaire de la Bataille de Nancy !

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    Jean-Marie Cuny prononçant sa traditionnelle harangue.

    [clichés : © H&PB]

  • Bleurville : les anciens à table pour la fête de Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

  • Comment Saint Nicolas est-il devenu lorrain ?

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    [L'Abeille de Neufchâteau | 11.12.09]

  • Toussaint et Commémoraison des Fidèles Trépassés en Lorraine

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    1er novembre, fête de la Toussaint, l'Eglise catholique invitent les croyants à fêter dans la joie tous les saints du Ciel qui furent des témoins de la foi au cours des siècles.

    Et le 2 novembre est plus spécialement consacré à la Commémoraison des Fidèles Trépassés, complément de la fête de la Toussaint. Deux fêtes religieuses qui concrétisent le dogme de la "communion des saints", associant les vivants et les morts dans une même prière.

    En Lorraine, la Commémoraison des Défunts a toujours été une fête liturgique très suivie : Toussaint et souvenir des fidèles défunts ne formant souvent qu'une seule et même fête dans l'esprit des lorrains. En témoigne ce tableau d'Emile Friant représentant une famille en grand deuil se rendant au cimetière le jour de la Toussaint (1886).

     

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  • A Nancy : Fêtes et traditions dans le judaïsme

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    >> Contacts et réservations :
    communauté juive de Nancy : http://www.cjn54.fr

  • La renaissance de la cité de La Mothe

    La cité-forteresse de la Mothe, aux confins de la Haute-Marne et des Vosges dans le Bassigny lorrain, assiégée puis détruite sur ordre de Mazarin en 1645, n'est désormais plus une belle oubliée. Une fête populaire la révèle chaque été au public.

     

    fête la mothe1 23.08.09.jpgSous l'impulsion de l'association « Le chemin du Mouzon » et de l'association de collectivités locales lorraines et champenoises « Pour la Mothe », le site connaît chaque mois d’août une journée d'animation inhabituelle.

     

    Dimanche 23 août, le public s'est largement mobilisé pour un événement désormais traditionnel : « La fête de La Mothe ». Dans la matinée, les premiers visiteurs conduits par M. Jean Charles, historien de La Mothe, ont pu mieux connaître l'histoire de cette ville lorraine qui, entre 1258 et 1645, compta jusqu'à 4.500 habitants. Et le public était venu de loin puisqu’on notait la présence d’un groupe important de nancéiens emmenés par Jean-Marie Cuny, auteur régionaliste bien connu, et son association « Mémoire des Lorrains ». Ils n’ont pas résisté à l’envie de déployer au vent le drapeau aux trois alérions et celui de La Mothe aux deux bars accolés afin de rappeler l’ancienne appartenance lorraine et barroise de la cité.

     

    la mothe.jpgL'après-midi a permis un saut dans le Moyen Âge grâce à l'association « Les Ruistres sans terre », créée en 2005 à Metz par des passionnés de la période 1330-1360. Douze de ses membres sont venus présenter le mode de vie de cette époque avec un campement de voyageurs, les métiers féminins, les armes et les costumes de guerre ou de ville, etc. «  C'est la première fois que nous venons ici », précise le président. « Les gens sont sympathiques et intéressés. Ils posent beaucoup de questions. » Le public n'a en effet pas caché son intérêt pour les costumes, les armures pesant jusqu'à 30 kg, ou encore les secrets de l'écriture médiévale.

     

    Auprès des arbres généalogiques des derniers habitants de la citadelle lorraine, l'association « Pour la Mothe » présentait « Les cahiers de La Mothe », son premier bulletin annuel d'information. Le président François Dépinal, de Sauville, se réjouissait d’avoir contribuer à la réédition d’un livre publié en 1841 par Édouard du Boys de Riocour, un ouvrage qui, écrit à partir de témoignages des sièges subis par la ville-forteresse, est considéré comme une référence par les historiens de la cité de La Mothe.

     

    Par ailleurs, l’association « Pour La Mothe » annonce l’ouverture d’un nouveau site Internet qui présentera ses activités. A découvrir fin septembre sur http://www.la-mothe.eu.

     

    Enfin, peut-on espérer, un jour prochain, à la faveur des réorganisations territoriales, voir revenir l’ancienne cité de La Mothe dans le giron lorrain ? Tous les amoureux de l’histoire de la Lorraine le souhaitent ardemment. Elle mettrait ainsi un terme à la volonté du législateur révolutionnaire de 1790 de briser le souvenir de l'ancien duché de Lorraine et de Bar indépendant.

     

    [d’après Vosges Matin | 27.08.09]

  • Bleurville : célébration de la fête de Saint Pierre par un prêtre malien

    La communauté paroissiale de Bleurville a eu la joie de célébrer la fête patronale de la saint Pierre-aux-Liens avec un prêtre malien actuellement en stage dans les Vosges.

     

    bleurville fête patronale père jonas 12.07.09 006.jpgA l'occasion de la fête patronale de Bleurville, la messe a été chantée par le Père Jonas, d'origine malienne. Il est actuellement en stage dans le Sud-Ouest vosgien dans le cadre d'une opération de découverte des méthodes d'organisation agricole et de développement rural. Il poursuit des études en Belgique avant de rejoindre son diocèse malien pour y mettre en place des actions de développement auprès des populations chrétiennes locales fortement soumises à la pression des musulmans soutenus par l'Arabie Saoudite.

     

    Lors de son homélie, le Père Jonas a partagé la joie de la fête avec les fidèles puisqu'il fêtait également en cette fête de Saint-Pierre-aux-Liens le 17ème anniversaire de son ordination sacerdotale. Un aniversaire partagé par les catholiques de la grande paroisse qui l'ont salué par une salve d'applaudissements. Rappelons que l'abbé Villaume, actuel curé de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, fut durant 30 ans prêtre fidei donum au Mali où il était responsable de la catéchèse. Juste retour des choses dirions-nous, en recevant aujourd'hui dans l'Eglise qui est en France, un prêtre formé par des missionnaires européens.

     

    Le Père Jonas poursuit sa découverte du monde rural vosgien encore quelques jours avant de repartir en Belgique. La paroisse Notre-Dame de la Saône espère le revoir un prochain dimanche.

  • Bleurville : la fête de Saint Maur bien vivante… au 18ème siècle

    Si aujourd’hui le second patron de la paroisse est bien oublié, il n’en fut pas toujours ainsi. Notre saint était encore fort vénéré à la veille de la Révolution.

     

    En effet, les archives de la commune conserve la trace d’une délibération du conseil général de Bleurville (l’ancêtre du conseil municipal) du 13 décembre 1791 qui décide de confier au peintre et sculpteur local Jean-Baptiste Bourgeois « les deux châsses des Saints ci-devant à la chapelle Saint Maur pour les arranger, dorer les filets et les colonnes ainsi que les pièces de sculpture qui sont dessus, dont l’un est cassé. Le dit entrepreneur en fera une autre pièce neuve pareille à son pendant aussi doré et le reste d’une couleur analogue (…) ». Et de poursuivre : « de suite les poser sur deux barreaux de fer adaptés après le mur de chaque côté de la chapelle du présent Saint Maur ».

     

    Ces deux châsses contenant les restes des martyrs Bathaire et Attalein ont été réalisées probablement dans la seconde moitié du 18ème siècle, à une époque où l’église prieurale connu quelques travaux d’embellissement. Elles étaient conservées à l’église des bénédictins avec les statues de saint Maur et des deux martyrs. En 1791, lors de la fermeture du prieuré, le mobilier fut transféré à l’église Saint-Pierre. Désormais, le culte de saint Maur, auquel était associé la vénération des restes des deux martyrs, se poursuivra à l’église paroissiale.

     

     

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    Châsses en bois des SS. Bathaire et Attalein

     

    Ces reliquaires en bois, après avoir été déposées lors de la restauration de l’église dans les années 60 et entreposés dans le grenier du presbytère, sont aujourd’hui présentées au musée de l’abbaye : conçues et fabriquées par un menuisier local, elles sont dans le plus pur style du Siècle des Lumières et portent le monogramme des saints Bathaire et Attalein tel que peint par J.-B. Bourgeois. Les reliques de nos martyrs étaient présentées à la vénération des fidèles lors de la grand’messe de la Saint-Maur célébrée chaque 15 janvier. Et l’on venait de toutes les paroisses voisines pour prier celui qui était réputé guérir de nombreux maux.

     

    Le culte de saint Maur disparu en deux temps. Sur le plan profane, le bal de la Saint-Maur, qui se tenait à la salle des fêtes et où se retrouvait la jeunesse du village, disparu dans les années 70. Au spirituel, la vénération des reliques lors de la messe célébrée le dimanche le plus proche du 15 janvier, prit fin avec le départ de l’abbé Houot en 1993. Jusqu'en 1968, la solennité de la Saint Maur était célébrée le jour même de la fête, même si cela tombait en pleine semaine ; cette tradition liturgique fut encore pratiquée par les curés Baderot, Brice et Daval.

     

     

    Restait le repas de la Saint-Maur. Il était une pause au milieu de l’hiver, à un moment où les travaux agricoles étaient au ralenti et où les hommes fréquentaient plus la boutique du forgeron pour discuter. Les familles pouvaient alors prendre le temps de recevoir la parenté proche. Le repas pouvait s’éterniser, les discussions allaient bon train tout en dégustant la mirabelle de la dernière récolte ! Sur les coups de 17h00, il fallait songer à aller arranger les bêtes et traire les vaches… C’était pour mieux se retrouver à la fête d’été. Si quelques familles conservèrent quelque temps la tradition du repas, celle-ci disparue rapidement, n’ayant plus lieu d’être puisque n’étant plus soutenue par une pratique religieuse visible.

     

    La messe de la Saint-Maur s’inscrivait dans un cycle rituel de début d’année qui comptait la cérémonie des vœux au curé de la paroisse. Celle-ci se déroulait à l’issue de la messe du Jour de l’An ; les conscrits de l’année accompagnés des fidèles présents et des enfants de chœur venaient à la queue leu leu à la sacristie souhaiter la bonne année à Monsieur le Curé. Cette coutume disparut au début des années 70.

     

    D’une manière générale, nos fêtes patronales ont évolué sous l’influence de la télévision et des nouveaux modes de communication qui ont créé un esprit individualiste et, surtout, la recherche permanente de la nouveauté dans nos fêtes modernes. Il faut désormais étonner alors que nos fêtes locales étaient – forcément – marquées du sceau de la tradition donc synonymes d’ennui et taxées de « ringardise ». Et pourtant, « tradition » signifie bien « transmettre », non ?

  • Bientôt la Fête nationale des Lorrains

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    Le Monument de la Bataille de Nancy [cliché Wikipédia]

    L'Association Mémoire des Lorrains prépare activement la célébration de la fête nationale des Lorrains qui aura lieu le lundi 5 janvier 2009 à 18h30 au pied du Monument de la Bataille de Nancy - ou Croix de Bourgogne - à Nancy.

    Comme chaque année depuis 32 ans maintenant, les fidèles de l'association et tous les amoureux de l'histoire de la Lorraine auront à coeur de participer joyeusement à cette manifestation bon enfant. En souvenir de la bataille remportée par le duc de Lorraine René II sur le Grand Duc d'Occident, Charles le Téméraire, le 5 janvier 1477, mettant ainsi fin à la volonté hégémonique et impérialiste du duc de Bourgogne.

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    Tous les amis Lorrains (et les autres aussi bien sûr, même les Bourguignons, les Lorrains ne sont pas rancuniers !) sont invités à venir écouter la harangue prononcée par Jean-Marie Cuny au pied du Monument de la Bataille de Nancy et, ensuite, partager le vin chaud.

    Pour en savoir plus sur la Bataille de Nancy : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Nancy

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    [clichés H&PB]
  • Saint Nicolas, le patron des enfants sages de Lorraine

    st nicolas.jpgDans la nuit du 6 au 7 décembre, notre Bon Saint Nicolas viendra rendre visite aux enfants sages de Lorraine (et d’ailleurs aussi, bien sûr, il suffit pour cela de lui faire une petite prière !).

    Mais avant ce grand jour tant attendu, les enfants peuvent chanter la comptine traditionnelle que voici :

    Saint-Nicolas mon bon patron
    Apportez moi des p'tits bonbons
    Des pastilles pour les p'tites filles
    Des marrons pour les garçons

    Saint-Nicolas mon bon patron
    Apportez moi des p'tits bonbons
    Des beaux jouets pour mes copains
    Des belles fleurs pour ma maîtresse

    Saint-Nicolas mon bon patron
    Apportez moi des macarons
    Des dentelles pour les demoiselles
    Des beaux rubans pour les mamans

    Saint-Nicolas mon bon patron
    Apportez moi des macarons
    Des mirabelles pour les demoiselles
    Des coups d'bâtons pour les garçons

    Saint-Nicolas mon bon patron
    Apportez moi des macarons
    Des halettes pour les grands mères
    Des lunettes pour les grand-pères.

    Saint-Nicolas mon bon patron
    Apportez moi quelque chose de bon
    J'ai mon panier rempli de foin
    Pour la bourrique de Saint-Nicolas.

     

     

    Et bonne fête de Saint Nicolas à tous les enfants !

  • La fête de l'Ourche à Droiteval (Vosges) : dimanche 31 août 2008

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    Venez soutenir nombreux l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine
    qui s'engage dans une opération de sauvetage du site historique
    de Droiteval
    dimanche 31 août 2008 dès 14h00
    (Droiteval se situe entre Darney et Monthureux-sur-Saône, 25 km au sud de Vittel)

  • Tradition : moisson d'antan à Marey (Vosges)

    A Marey, dans le canton de Lamarche, une fête entre folklore et tradition pour redonner vie aux gestes oubliés. Et pour témoigner auprès des jeunes générations.

    « C'est bon d'avoir le terroir qui colle à ses souliers » raconte Christiane Peymirat, présidente de l'association du Juminel en embrassant du regard le fantastique paysage qui déroule son damier de parcelles céréalières le long de la voie romaine du Haut-de-Salins.

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    Le temps d'une journée, la fête d'été a posé ses jalons sur les hauts de Marey, en plein milieu des champs. Quand elle était enfant, Christiane a suivi ses grands-parents dans les champs. Elle voit encore sa grand-mère poussant la javelle avec le râtelot… Dimanche, c'est son ami Edmond, un vieux paysan au visage buriné par le soleil qui officiait sur la moissonneuse-lieuse accrochée derrière un non moins vieux Mac-Cormick.

    En l'espace de deux heures, la foule des spectateurs aura pu suivre l'évolution des moissons à travers les âges. De l'utilisation de la faucille et des liens de seigle, une technique plus que millénaire, à l'arrivée des premières machines au début du 20ème siècle, puis du tracteur dans les années 50. Affolés par l'orage et les insectes piqueurs, les deux chevaux de trait se sont fait prier pour entrer en scène mais ils ont offert un spectacle haut en couleur.

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    Tout est fête au Juminel. Le programme se lit comme un conte. Les animations réveillent les nostalgies. Perdu entre ciel et terre, le site a quelque chose de magique. Et puis, il y a l'ambiance à nulle autre pareille. Jadis, quand on posait la dernière gerbe sur le chariot, pour marquer la fin des moissons (et de la fenaison aussi), on s'offrait un grand festin. On a « tué le chien » dimanche, comme autrefois, puis on a dansé à en perdre haleine.

    [d’après L'Est Républicain | 29.07.2008]

     [clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]

  • Convivialité à la fête patronale de Les Thons

    Dimanche 18 mai 2008, la paroisse vosgienne de Les Thons (canton de Lamarche) fêtait son saint patron, saint Pancrace. Les fidèles de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône se pressaient dans la petite église du XVIe s. riche d'une statuaire remarquable provenant en grande partie de l'ancienne église du couvent des cordeliers voisin.

    A l'issue de l'office de la Sainte-Trinité célébré par l'abbé Villaume, la paroisse a invité les participants à partager le verre de l'amitié. Cette "tradition", désormais bien établie dans tous les villages de la grande paroisse, permet à tous les chrétiens (mais aussi à tous ceux qui souhaitent s'y associer, croyant, pratiquant ou non !) de se retrouver dans une ambiance sympathique et d'échanger sur les événements de nos communautés rurales.

    Après la disparition des animations foraines qui égayaient naguère encore les places des villages, ces petits instants de convialité organisés par les croyants sont les derniers "vestiges" visibles des réjouissances profanes en l'honneur des saints patrons de nos paroisses. L'histoire se poursuit malgré les évolutions du monde...

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  • Lundi de Pentcôte 12 mai 2008 : fête de la Saint-Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port

    Basilique Saint-Nicolas de Saint-Nicolas-de-Port (54)

     

    Le lundi de Pentecôte 12 mai 2008 à 15 h 00 en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port (Mthe-et-Melle, sud-est de Nancy)

    Saint Nicolas sort de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port et son icône entrera en grande solennité dans la basilique après une grande procession à l'extérieur de la basilique

    Venez nombreux renouer avec la tradition et fêtez avec la ville et la paroisse de Saint-Nicolas-de-Port la Saint-Nicolas d'été !

     

    Représentation de saint Nicolas (XVe s.)

     

    Pour plus de renseignements, consulter le site de la paroisse de Saint-Nicolas-de-Port : http://paroisse.stnicolas.free.fr

     

  • La fête de saint Maur

    TRADITIONNELLEMENT BLEURVILLE FÊTE SAINT MAUR, LE SECOND PATRON DE LA PAROISSE, LE 15 JANVIER

    831d09b056131b5d3c2dd3887bd0a396.jpgDepuis la dédicace de l'église abbatiale du monastère bénédictin du village à saint Maur en 1050, ce saint personnage fut considéré comme la patron principal de la paroisse de Bleurville avant d'être supplanté par saint Pierre, patron de l'église paroissiale à partir du XVème siècle.

    Saint Maur sera fêté, en même temps que les deux martyrs comtois protecteurs du monastère bénédictins Bathaire et Attalein, chaque 15 janvier jusque dans les années 1990 : lors de la messe dominicale, le prêtre proposait à la vénération des fidèles les saintes reliques des martyrs. De nombreuses familles poursuivaient cette fête par un repas. Jadis, jusqu'à la fin des années 70, un bal rassemblait à la salle des fêtes la jeunesse du village.

    Progressivement, toute trace de vénération a disparu : le bal tout d'abord, puis le repas familial et enfin la messe.

    il n'empêche que le souvenir de saint Maur demeure vivace dans le village en raison de la présence de l'ancienne abbatiale bénédictine qui lui est dédiée ainsi la présence de sa statue et l'exposition des insignes reliques des martyrs comtois en l'église paroissiale.

    Mais, au fait, quel est ce saint que l'on honore ainsi à Bleurville ? S'agit-il du disciple de saint Benoît, le fondateur de l'ordre des bénédictins et qui était d'origine romaine ? S'agit-il de ce Maur qui fut le deuxième évêque de Verdun au IVème siècle (mort en 383) ? En fait, il s'agit probablement un peu des deux, même si l'on peut penser légitimement que le pape Léon IX, en consacrant l'abbatiale, a voulu donné aux bénédictines de Bleurville un saint de l'ordre à vénérer. Il devait être un exemple de spiritualité pour la communauté naissante. L'autorité d'un saint lorrain en la personne d'un ancien évêque de Verdun devait rajouter à l'importance du saint que l'Eglise donnait à vénérer aux chrétiens de Bleurville et des environs.

    65118acc175ab5ed23f70ea4a423c134.jpgChaque année, au coeur de l'hiver, la fête de saint Maur rassemblait, malgré la froidure du moment, de grandes foules de fidèles venus des paroisses voisines : ils attribuaient en effet au saint un véritable pouvoir thaumaturgique. Au moment de la fermeture de l'église en 1790, de nombreuses béquilles étaient encore accrochées dans le choeur, témoignant ainsi de la grande vénération dont bénéficiait encore notre saint guérisseur en cette fin XVIIIème siècle.

    La fête de saint Maur connut encore de grands moments dans les années 1930 : l'abbé Paul Idoux tenta de redonner tout son lustre à cette fête religieuse en organisant des messes solennelles présidées par Monseigneur l'évêque de Saint-Dié et en présence du conseil municipal et du conseil paroissial. L'abbé Idoux recevait ensuite à sa table Monseigneur et les autorités locales.

    La vénération des fidèles fut encore encouragée sous les ministères des curés Baderot, Brice, Demarche et Houot, mais la raréfaction des prêtres en cette fin XXe siècle provoqua la disparition radicale de cette commémoration.

    Saint Maur reste cependant officiellement le second patron de la paroisse de Bleurville. C'est le fruit de l'histoire du village et de la foi des générations qui nous ont précédés.

    L'association des Amis de Saint-Maur entend entretenir le souvenir de saint Maur au sein de la population locale en poursuivant la restauration de l'ancienne abbaye.

    Alors bonne fête de saint Maur !