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vosges - Page 87

  • Tradition : moisson d'antan à Marey (Vosges)

    A Marey, dans le canton de Lamarche, une fête entre folklore et tradition pour redonner vie aux gestes oubliés. Et pour témoigner auprès des jeunes générations.

    « C'est bon d'avoir le terroir qui colle à ses souliers » raconte Christiane Peymirat, présidente de l'association du Juminel en embrassant du regard le fantastique paysage qui déroule son damier de parcelles céréalières le long de la voie romaine du Haut-de-Salins.

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    Le temps d'une journée, la fête d'été a posé ses jalons sur les hauts de Marey, en plein milieu des champs. Quand elle était enfant, Christiane a suivi ses grands-parents dans les champs. Elle voit encore sa grand-mère poussant la javelle avec le râtelot… Dimanche, c'est son ami Edmond, un vieux paysan au visage buriné par le soleil qui officiait sur la moissonneuse-lieuse accrochée derrière un non moins vieux Mac-Cormick.

    En l'espace de deux heures, la foule des spectateurs aura pu suivre l'évolution des moissons à travers les âges. De l'utilisation de la faucille et des liens de seigle, une technique plus que millénaire, à l'arrivée des premières machines au début du 20ème siècle, puis du tracteur dans les années 50. Affolés par l'orage et les insectes piqueurs, les deux chevaux de trait se sont fait prier pour entrer en scène mais ils ont offert un spectacle haut en couleur.

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    Tout est fête au Juminel. Le programme se lit comme un conte. Les animations réveillent les nostalgies. Perdu entre ciel et terre, le site a quelque chose de magique. Et puis, il y a l'ambiance à nulle autre pareille. Jadis, quand on posait la dernière gerbe sur le chariot, pour marquer la fin des moissons (et de la fenaison aussi), on s'offrait un grand festin. On a « tué le chien » dimanche, comme autrefois, puis on a dansé à en perdre haleine.

    [d’après L'Est Républicain | 29.07.2008]

     [clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]

  • Le colombier-chapelle de Beaufremont restauré

     

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    Avant d’être une chapelle, ce bâtiment fut un colombier. Sa construction remonte aux premières années du XVIIème siècle, après le partage du château et de la seigneurie de Beaufremont en deux parties en 1589. Le château ne comprenant alors qu’un seul colombier, le traité autorise un des co-seigneurs à en construire un second à l’angle sud-est du château, au-delà du fossé de la basse-cour. Il se présente sous la forme d’une tour circulaire à toiture conique, de huit mètres de diamètre, avec un mur épais d’un mètre. Malgré la transformation postérieure en chapelle, il a conservé aux deux-tiers de sa hauteur une randière, nom donné à la corniche destinée à empêcher les prédateurs de pénétrer dans le colombier.

    A la Révolution française, le colombier, comme tout le reste du château, est saisi comme bien national. Il est plus tard racheté par l’abbé Mourot, curé du village, qui le transforme en chapelle dédiée à saint Joseph en 1870. A la mort de l’abbé, ses héritiers revendent la chapelle au duc et prince de Beaufremont, venu racheter en 1860 les vestiges du château, berceau de sa famille.

    La transformation du colombier en chapelle n’a pas forcément été une initiative heureuse. Le percement des grandes fenêtres trilobées et le creusement des niches de part et d’autre de l’autel ont fragilisé sa structure, entraînant l’apparition de grandes fissures. De même, la mise en place d’un clocheton au sommet de l’édifice a occasionné des dommages à la charpente et à la toiture. Finalement, pratiquement abandonnée par le culte, la chapelle est dévastée par la tempête de 1999, et pillée à plusieurs reprises. Les vitraux qui la décorent sont la cible de jets de pierre.

    Devant l’état de péril du bâtiment, l’Association des Amis du Château et du Site de Beaufremont a décidé de restaurer et de réhabiliter la chapelle Saint-Joseph avec le soutien de la Fondation du Patrimoine.

    Tout récemment, la chapelle restaurée a été bénie solennellement par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, en présence des élus, des représentants de la famille de Bauffremont, des habitants du village et du délégué de la Fondation du Patrimoine Vosges.

    Une belle initiative en faveur de la sauvegarde et de la promotion du patrimoine régional qui mérite d’être signalée.

     

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    La chapelle Saint-Joseph de Beaufremont restaurée.

     

    [Pour plus d’informations, consultez le blog sur Beaufremont, son château, ses seigneurs : http://chateaudebeaufremont.blogspot.com]

     

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    Ruines du château de Beaufremont (Vosges)
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    Ancien calvaire du XVIe siècle de Beaufremont
    [Texte et clichés : courtoisie de Jean-François Proquin,
    qui effectue des travaux de recherches sur Beaufremont dans le cadre d'un doctorat d'histoire]
  • Que reste-t-il de la Grande Guerre dans les Vosges ?

    Un colloque réunira 32 spécialistes de la Grande Guerre en septembre à Epinal, au Centre des congrès. L'occasion def aire un état des lieux des études sur le sujet.

    « Depuis la mort de Lazare Ponticelli, le dernier poilu, la Grande guerre est passé du domaine de la mémoire à celui de l'histoire. » Philippe Nivet, de l'université de Picardie, résume ainsi le regard qu'il porte sur cette période. On commémore cette année le 90ème anniversaire de l'armistice de la guerre 1914-1918. Le colloque scientifique, qui aura lieu du 4 au 6 septembre au Centre des Congrès d'Epinal, s'inscrit donc dans l'actualité. L'objectif sera de dresser un bilan de ce qui a été fait et de ce qu'il reste à faire en terme de recherche sur cette période.

    Maurice Floquet en 1916 (1894-2006).jpgIl s'agira aussi de faire l'état des lieux des sources dont dispose le département. Une grande enquête a d'ailleurs été menée dans 400 communes vosgiennes pour établir ce qu'il leur restait de cette époque.

    « On a beaucoup travaillé sur Verdun mais les Vosges aussi ont été fortement touchées par la guerre », constate Philippe Nivet. Or c'est un des rares territoires de guerre en montagne. « Et ce terrain de combat original mériterait d'être mieux étudié », poursuit-il. Il y a donc de nouveaux axes de recherche à définir et à creuser.

    Magali Delavenne, conservatrice du Patrimoine au Conseil général, est spécialiste de cette période et elle a inauguré en juin une exposition sur le lien entre Jeanne d'Arc et la Première Guerre mondiale. « C'est un projet original, voire paradoxal », explique-t-elle. « On associe difficilement les deux thèmes ». Et pourtant. Symbole national, modèle militaire et icône religieuse, ce personnage est omniprésent pendant et après la guerre. « C'est une démarche de dépoussiérage », annonce Jean-Claude Fombaron, président de la société philomatique des Vosges. « On s'en tient trop souvent à l'aspect militaire des choses, aux commémorations. L'histoire ne se résume pas à cela. »

    • L'exposition « Une sainte des tranchées : Jeanne d'Arc pendant la Grande Guerre » est ouverte jusqu'au 30 septembre au centre Visages de Jehanne à Domrémy-la-Pucelle.

    [d’après L'Est Républicain - 22.07.2008]

  • La Libye à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    Marie-Madeleine Boulian donnera une conférence-diaporama sur la Libye à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville dimanche 27 juillet à 15h00. Entrée libre. Venez nombreux !

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  • 5ème festival des Ballades Musicales de l'Ouest Vosgien aux Thons

    L'église Notre-Dame des Anges du couvent des cordeliers des Thons (Vosges, canton de Lamarche) accueillait samedi 19 juillet à 20h30 un exceptionnel concert donné par L'Autre Quatuor sur le thème "De Saint François d'Assise à la fin des temps". Un hommage tout particulier a été rendu à Oliviers Messiaen à l'occasion du centenaire de sa naissance.

    L'orchestre de chambre dirigé par Olivier Dartevelle a magistralement interprété l'oeuvre incomparable de Messiaen : "Quatuor pour la fin du temps" pour violon, clarinette, violoncelle et piano.

    Les jeux de lumières mis en scène avec talent par Dominique Petit a largement contribué à magnifier l'oeuvre de Messiaen ainsi que l'archecture de l'ancienne église des cordeliers des Thons.

    Les évocations de l'Apocalypse de Saint Jean, texte inspirateur du Quatuor pour la fin du temps, ont été lues par Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine.

    La mise en bouche de la soirée était assurée par l'interprétation d'oeuvres musicales de Beethoven, Saint-Saens et Fauré.

    Rappelons que l'église du couvent des cordeliers des Thons, propriété de l'association Saône Lorraine, connaît un début de restauration. Cette campagne connaîtra plusieurs tranches sous le contrôle de l'architecte en chef des Monuments Historiques. Ces travaux se poursuivront sur de nombreuses années étant donné l'état de la structure de l'édifice. 

    Quelques photos de cette mémorable soirée musicale...

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    Prochain concert des Ballades Musicales en Saône lorraine :
    en l'église Saint-Guérin de Claudon (entre Darney et Monthureux-sur-Saône)
     vendredi 25 juillet à 20h30
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  • Il faut sauver Droiteval

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    Le site de Droiteval... avant le désastre de mai 2008
    [courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]

    Dans la nuit du 30 au 31 mai dernier, le site de Droiteval (commune de Claudon, Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône) a été victime d'une crue destructrice à la suite d'un violent orage (voir dans nos archives de juin le reportage sur cette catastrophe).

    Le site a été complètement bouleversé par le débordement des eaux de l'étang : les murs du canal d'évacuation sont en grande partie effondrés, le pont ne tient plus que sur une pierre, les eaux ont souillé la maison du maître de forge, les jardins sont recouverts d'une gangue de boue...

    Si les propriétaires, avec l'aide des élus locaux, tentent d'obtenir le classement en catastrophe naturelle, les fonds de garantie des assurances  ne suffiront pas à eux seuls à rendre au site de l'ancienne abbaye cistercienne de Droiteval son cachet et son patrimoine architectural et naturel.

    Chacun réfléchit à des actions pour permettre de recueillir des fonds pour engager des travaux de reconstruction. Alain Roussel, conseiller général du canton et maire de Claudon, lance plusieurs idées. Organiser, par exemple, une grande fête populaire à Droiteval. Mais aussi lancer une souscription publique.

    Nous reviendrons prochainement sur ces actions qui doivent être engagées rapidement si l'on veut que Droiteval se relève du désastre qui a gravement endommagé ce site vosgien remarquable.

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    L'ancienne abbatiale de Droiteval
  • Jeanne d'Arc pendant la Grande Guerre

    jeanne d'arc.jpgLe premier quart du XXe siècle a sans conteste représenté l'apogée du culte de Jeanne d'Arc en France.

    Pendant la Première Guerre mondiale, Jeanne apparaît comme la grande figure de rassemblement patriotique et le trait d'union favorisant le rapprochement des partis politiques dans l'Union Sacrée du conflit.

    Elle offre une figure d'identification et un modèle pour toutes les couches de la population : pour les soldats car elle est elle-même guerrière, mais aussi pour les civils, particulièrement les femmes et les enfants, et pour toutes les victimes de la guerre dont elle semble partager le martyre. L'après-guerre voit la consécration de Jeanne d'Arc qui est canonisée par l'Eglise en 1920, titre de sainte qu'elle a gagné, en quelque sorte, dans les tranchées.

    EXPOSITION A DOMREMY SUR LE SITE DEPARTEMENTAL DU CENTRE VISAGES DE JEHANNE

    DU 1er JUIN AU 30 SEPTEMBRE 2008

    OUVERT TOUS LES JOURS DE 9H A 12H ET DE 13H30 A 18H30

    Renseignements au 03.29.06.95.86

  • "Les riches heures de Châtillon" le 3 août 2008

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    Le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône (sud-ouest du département des Vosges, proche de Bourbonne-les-Bains) vous accueillera le dimanche 3 août pour vivre à l'heure du Moyen-Age et de la Renaissance avec son musée vivant "Les riches heures de Châtillon".

    Au programe des réjouissances :

    > Repas autour du cochon à la broche

    > Animations dans le vieux village et au musée de Châtillon

     

    Renseignement au 03.29.07.91.78 ou 03.29.07.97.31

  • Re-fondation du donjon de Fontenoy-le-Château (Vosges)

    Vie de château à Fontenoy-le-Château

    Dimanche 6 juillet, nobles et manants avaient usé de leurs relations pour accueillir les nombreux visiteurs, venus de Lorraine et de Comté. C'était une bien belle journée d'été, les ruelles médiévales de la cité fontecastrienne étaient recouvertes de paille et, çà et là, artisans et écrivains publics se partageaient l’espace.

     

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    Dans la fraîcheur d'une cave, Cyril tenait une conférence sur l'histoire des châteaux-forts, plus loin c'est une exposition de broderie au ruban, jadis technique utilisée à Fontenoy puis perdue par nos ancêtres. Aujourd'hui cette technique nous revient par les pays anglo-saxons.

    Juste en face, Jean-Claude Birquy tenait une séance de dédicaces concernant un livre qu'il a écrit sur la famille des Neuchâtel, anciens possesseurs de Fontenoy. Pour cet ouvrage, quinze années de recherches ont été nécessaires.

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    Première pierre du parement du donjon

    Vers la fin de l'après-midi, un cortège de plusieurs centaines de personnes a suivi les deux énormes chevaux chargés de mener la nouvelle pierre de re-fondation du parement du donjon. Ainsi devant de nombreux amateurs d'histoire et d'élus locaux et régionaux, Christophe Scandella, président des Amis du Vieux Fontenoy ainsi qu'Eude-André Durupt, président des Amis du Vieux Fontenoy Junior, ont retracé les trente dernières années de l'association, de l'entretien du site en passant par l'idée de refaire le parement, c'est un bien beau parcours accompli. André Boban, maire de Fontenoy, a souligné le travail réalisé jusqu'à présent avant de préciser qu'après un millénaire d'histoire, l'homme va reconstruire ce qu'il avait détruit. Frédéric Drevet, conseiller général, s'est dit satisfait d'une telle initiative très porteuse sur le plan économique en raison de son attrait historique et touristique. La Fondation du Patrimoine participera financièrement à la reconstruction par le biais d'une souscription.

    [d’après L'Est Républicain | 07.07.2008]

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    Pour en savoir plus sur la restauration du donjon de Fontenoy-le-Château,
    consultez le blog des Amis du Vieux Fontenoy :
  • Jubilé à la basilique de Mattaincourt (Vosges)

    Jour de fête pour vingt prêtres jubilaires vosgiens

    jubilé mattaincourt.jpgUne célébration eucharistique s'est déroulée lundi 30 juin à la basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt, église du saint patron des prêtres vosgiens et lorrains.

    Emus et heureux, les prêtres jubilaires de 2008 du diocèse étaient à l'honneur au cours de cet office qui leur était dédié. En l'absence de Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, c'est le vicaire général Claude Durupt qui officiait ; l'abbé Claude Didot assurant les fonctions de prédicateur.

    Pour les remercier de leur fidélité, l'abbé François-Marie Boucher, recteur de la magnifique basilique de la Plaine, avait fait orner l'accès au parvis. Bref, c'était une belle journée partagée avec les fidèles du secteur paroissial.

    Les prêtres jubilaires du diocèse de Saint-Dié :

    70 ans de sacerdoce : Jean-Marie Defranoux, doyen d'âge et d'ordination ;

    65 ans de sacerdoce : Pierre Boileau, Jacques Cascaret, Antoine Roy ;

    60 ans de sacerdoce : Michel André, Michel Arnould, Lucien Christophe, Jacques Donteuvill, Michel Perrin, Jean Pierson, Paul Thiriet ;

    55 ans de sacerdoce : Robert Grange, Robert Henry, André Huot, Jean Mougenel ;

    50 ans de sacerdoce : André Aubert, Hubert Côme, Jean Didot, Paul Philippe, Norbert Valentin.

    [d’après L'Est Républicain | 02.07.2008]

  • Le sud-ouest vosgien sinistré après les orages

    Le site de l’ancienne abbaye de Droiteval sinistré

    droiteval.jpgLe riche patrimoine de la vallée de l’Ourche – dont l’abbaye de Droiteval (commune de Claudon) –, a été complètement dévasté lors des violents orages qui se sont abattus le 30 mai dernier sur le sud-ouest des Vosges.

    Ainsi, la fontaine dite des moines, datant du XIIe siècle, comme l'abbaye d’ailleurs, et qui fut taillée dans un seul bloc de grès, a subi de graves désordres. La poussée extrêmement forte des eaux venant du haut de la vallée a emporté la digue de l’étang, libérant les flots tumultueux qui se sont engouffrés dans les caves de la maison des maîtres de forge pour ressortir sous le grand escalier à l'avant du bâtiment, emmenant avec eux des pans de murs de clôture et détruisant le bâtiment de la petite centrale électrique.

    Partout, ce ne sont qu’excavations énormes et épaisses gangues de boue descendue des collines surplombant le site. On imagine la puissance dégagée par ces courants. Le maire de Claudon et conseiller général, M. Alain Roussel, voit aujourd'hui disparaître un des pôles culturel et patrimonial attractifs de sa commune et de la Saône Lorraine. Il espère ardemment que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré au plus vite afin que les travaux les plus urgents puissent être engagés. Affaire à suivre. Notre patrimoine local n'avait vraiment pas besoin de cela.

    [d’après L'Est Républicain | 10.06.2008]

  • Les noms de familles des Vosges

    Les Editions Archives & Culture proposent aux lecteurs amateurs de généalogie ou, tout simplement curieux de connaître l'origine des patronymes, un intéressant ouvrage sur Les noms de famille des Vosges.

    Les Vosgiens - et tous ceux qui ont des ancêtres dans le département éponyme - y trouveront le sens de leur nom de famille et des anecdotes sur son histoire. Le livre fournit de nombreux éléments statistiques comme les caractéristiques locales des noms, les noms les plus importants numériquement dans les Vosges et dans les autres départements français, les noms qui comptent actuellement, etc.

    Qui sait, par exemple, que Babel, Colle, Cuny ou Mangel sont d'anciens prénoms vosgiens, que Gury évoque un lieu géographique, que Creusot habitait dans un creux de terrain et Lalevée sur une butte, que Curien désignait un savetier, que Begel était le surnom du bavard !

    Si vous voulez en savoir plus sur votre patronyme, alors allez vite chez votre libraire acquérir ce bouquin épatant !

    Les auteurs : Laurent Millet, Marie-Odile Mergnac, Anne de Bergh, Valentine Palfrey, Daniel Bontemps, Christine Boisson, Nicolas Bernardini, Clotilde Brégeau, Damien Blanchard, Christophe Belser, Olivier de Lagarde.

    • Les noms de famille des Vosges, éditions Archives & Culture, 2008, 288 p. (25 €)
  • Un opéra à la campagne

    CARMENCITA, UN OPERA POPULAIRE A MONTHUREUX-SUR-SAÔNE (VOSGES)

    Samedi 24 mai, un événement sans précédent s'est déroulé au gymnase de Monthureux-sur-Saône : la représentation d'un opéra. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agissait de "Carmen" de Bizet. C'était un défi pour tous les choristes, musiciens, et bénévoles sous l'égide du Foyer des Jeunes de Monthureux-sur-Saône que de monter un spectacle de cette envergure et d'attirer les populations de ce secteur rural des Vosges du sud-ouest. Pari gagné haut la main dès la première représentation qui eut lieu dans un endroit qui est loin d'être un temple de la musique, le gymnase de Monthureux.

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    Les choristes ont littéralement envoûté le public qui envahissait parterres et gradins. De nombreux mélomanes, ainsi que de curieux de la chose, se sont déplacés pour assister à cette première représentation.

    L'opéra, intitulé ici "La Carmencita" et revisité pour l'adapter au grand public, a fait merveille auprès des jeunes comme des plus anciens. Grâce à une acoustique et une sonorisation d'une grande qualité, le public a pu apprécier le professionnalisme de l'orchestre de Vittel et du quatuor Alliance, dirigés par Christophe Jeannot, accompagnant des comédiens-chanteurs amateurs, issus des chorales de nos cantons, se surpassant pour donner le meilleur d'eux-mêmes.

    Catherine Esnault, extraordinaire et ensorceleuse Carmen, a séduit le public par son jeu et sa voix de toute beauté. Ses partenaires solistes - Véra Belgeri pleine de fraîcheur dans le rôle de Michaëla, jeune paysanne promise à Don José, qu'interprétait avec brio Denis Bisval, et François Poisson qui paradait dans le rôle d'Escamillo, Morales et Zuniga alias Émile Montémont et Benjamin Delalot, le contrebandier El Dancaïro chanté par Jean Marie Leduc, Brigitte et Gisèle qui interprétaient Frasquita et Mercédès, notamment - l'ont accompagnée avec autant de panache et de passion. Tous ces chanteurs ont ébloui un public, certes mélomane, bien qu'en grande partie néophyte en matière d'opéra, mais aussi de fins connaisseurs.

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    En effet, dans la salle se trouvaient spécialistes et professionnels de la musique et du spectacle qui, félicitant organisateurs, solistes, choristes et musiciens, s'accordaient à reconnaître que la prestation était de grande qualité. Le parti pris des décors d’une superbe simplicité, œuvres de l'artiste peintre de Droiteval Mirjam Bijvank, de la scénographie minimaliste de Louis Taulelle qui laissait toute l'importance au jeu des solistes, héros de l'histoire, et bien sûr la fraîcheur du chœur des ''gamins'' de la chorale de Monthureux-sur-Saône, ont contribué à mettre les spectateurs sous le charme de la belle et tragique histoire intemporelle du jeu de l'amour et de la passion. Sans oublier les 130 choristes des chorales de Bellefontaine, Darney, Fontenoy-le-Château et Monthureux-sur-Saône, accompagnés par un orchestre d'harmonie de 30 musiciens issus des écoles de musique et conservatoire de Vittel et d'Epinal, auxquels s'étaient joints clarinettiste et harpiste amateurs, qui ont donné vie à ce projet grandiose.

    Sorti de l'imagination de Jean-Michel Géhin, toujours prêt à donner au monde rural sa part de culture, toujours avec des amateurs, toujours avec la même passion. Projet soutenu par Jean-Marie Nicklaus du Foyer des Jeunes Sport et Culture de Monthureux et l'équipe de "l'Odyssée" qui se sont démenés depuis plus de six mois pour trouver les fonds et le matériel nécessaires aux représentations.

    Qu'un spectacle de ce niveau quasi professionnel réussisse à être monté et présenté dans ce coin de campagne éloigné des salles de concert par des amateurs qui n'ont que leur bonne volonté pour moteur et ce devant 500 personnes, prouve que la culture est un trésor accessible si l'on s'en donne la peine.

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    Il faut ici remercier tous les partenaires de ce spectacle, du plus modeste mécène au plus grand sponsor, sans oublier les associations et les institutionnels sans lesquels rien n'aurait pu être monté.

    Et qui a dit que rien ne bougeait dans notre campagne vosgienne ?

    [Remerciements à M.B. pour le compte rendu]

    PROCHAINES REPRESENTATIONS DE "CARMENCITA"

    - Scène Ernest Lambert à Chatenois samedi 14 juin à 20 h 30
    - Palais des Congrès de Vittel dimanche 15 juin à 18 h 00

  • Le bureau de poste de Bleurville aura 100 ans... en 2009

    588690130.JPGLe village de Bleurville fêtera en 2009 les cent ans de son bureau de poste. Créé, en effet, en décembre 1909, le bureau des postes, télégraphe et téléphone marquera de son empreinte l'activité de la commune. De nombeux receveurs-distributeurs y ont exercé. Et le bureau a été abrité dans plusieurs immeubles durant ce siècle !

    Afin de reconstituer l'histoire de la présence postale à Bleurville, Histoire & Patrimoine Bleurvillois recherche tous documents, clichés et témoignages d'anciens postiers ayant travaillé au bureau de Bleurville, mais aussi d'usager (et désormais "client") qui ont bénéficié des services des P & T. Toutes les anecdotes seront les bienvenues !

    Histoire d'un service public qui s'est considérablement transformé depuis un siècle... en faveur du client ? en faveur de l'aménagement du territoire ? L'avenir le dira. Nous comptons sur vous pour écrire l'histoire de notre bureau de poste !

    Contact :

    Association des Amis de Saint-Maur - 4 rue des Ecoles  - 88410 BLEURVILLE

    histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Le minutier des notaires et tabellions des Vosges

    Les Archives départementales des Vosges viennent de publier le répertoire de la sous-série 5E (archives notariales du XVIe au XXe siècle).

    C'est un formidable instrument de recherche pour tout amateur d'histoire locale : chacun sait que les actes notariés sont une source inépuisable pour reconstituer l'histoire de nos familles, de nos villages, de l'histoire économique et sociale, etc. Bref, ces actes officiels permettent de mieux appréhender la vie quotidienne de nos ancêtres.

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    Au sommaire du minutier :

    - Préface de Christian Poncelet, président du Sénat, président du Conseil général des Vosges

    - Avant-propos par Me Elizabeth Grandmaire, de la chambre des notaires des Vosges

    - Introduction par Isabelle Chave, directrice des Archives départementales des Vosges

    - Sources complémentaires : états des actes du pouvoir souverain, actes des juridictions d'Ancien Régime en Lorraine, fonds des juridictions, cahiers de doléances, intendance de Lorraine, enregistrement, hypothèques, justice (XIXe - XXe s.), dossiers de nomination des notaires, assistance publique,

    - Orientations bibliographiques sur le thème

    - Cartographie des résidences notariales vosgiennes (XIIIe-XXe s.)

    - Etat des fonds par résidence notariale

    - Illustrations

    - Répertoire biographique des notaires et tabellions actifs dans les Vosges de la fin du XIIIe jusqu'au milieu du XXe siècle

    • Minutier des notaires et tabellions des Vosges (XVIe - XXe s.) Sous-série 5E, Guide de recherche, Archives départementales des Vosges, Conseil général des Vosges, 2008, 400 p. (20 €)
  • L'histoire de Claudon (Vosges) bientôt en librairie

     

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    L'église Saint-Guérin de Claudon
    (illustration de la couverture de l'ouvrage de G. Bontems)

    Gabriel Bontems, figure bien connue du petit monde de la Vôge, s'apprête à publier ses travaux sur l'histoire de son village natal : Claudon.

    L'ouvrage comportera 3 tomes. Dans le premier, il relate l'histoire de cette commune composée d'une multitude de hameaux, anciennes verreries pour la plupart. Dans les suivants, Gabriel Bontems y relatera ses souvenirs mais également ceux des derniers témoins d'un monde qui disparaît. Il fera revivre, pour tous les amoureux de cette petite patrie, les anciens habitants qui peuplèrent le village, les métiers de jadis, les coutumes, des anecdotes, etc.

    L'auteur dédicacera son premier tome "Histoire de Claudon en Vôge" jeudi 1er mai 2008 lors de la foire aux occasions à Claudon.

    Rappelons que Claudon appartient au canton de Monthureux-sur-Saône et est situé à 25 km au sud de Vittel, proche de Passavant-la-Rochère (Hte-Saône).

  • Restauration de la chapelle Sainte-Libaire de Grand (Vosges)

    1372471675.jpgLa chapelle Sainte-Libaire, située dans l'enceinte du cimetière de Grand, avait été fermée au public en 1997 pour des raisons de sécurité. En 2004, avec l'appui du Conseil général des Vosges, un projet de rénovation était lancé avec  l'expertise de la DRAC Lorraine. Un beau projet qui, aujourd'hui, est en passe de se concrétiser.

    Une visite du chantier en cours vient d'être réalisée par l'ACMH, Pierre Bortolussi, l'ABF Vosges, Denis Lefort, et Marie-Agnès Sonrier, conservateur à la DRAC. La toiture est désormais recouverte de petites tuiles et le campanille est habillé de bardeaux. A l'intérieur, le sous-toit est recouvert d'un lambris en chêne, la voûte du choeur a été consolidée et les vitraux remplacés. Il reste à reprendre les murs intérieurs, les boiseries, le maître-autel et les fresques.

    Lors des travaux, la pierre tombale de Nicolas de Raigecourt, écuyer champenois mort en 1483, a été déplacée : elle se situe désormais à droite du portail d'entrée.

    Cette restauration - exemplaire mais... nécessaire - ne doit pas faire oublier l'état alarmant de l'église paroissiale de Grand qui menace de s'écrouler.

  • Première campagne de restauration à l'église des cordeliers des Thons

     

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    L'équipe des maçons du Pays de la Saône vosgienne en compagnie de Robert Mougin, maire des Thons, dans le cloître (cliché ER).

    Une première campagne de travaux de restauration vient de s'achever à l'ancienne église conventuelle des Thons (Vosges, canton de Lamarche).

    Grâce à l'action du maire de la commune, Robert Mougin, vice-président de l'association Saône Lorraine et infatigable défenseur du monde rural et de son patrimoine, l'hiver a été mis à profit pour réaliser des travaux d'assainissement et des travaux d'électricité. Mais également des travaux d'embellisement avec la réfection du pavage de la chapelle latérale et d'une partie de la cour du cloître. Par ailleurs, les maçons de l'association d'insertion du Pays de la Saône vosgienne ont réalisé un enduit traditionnel à la chaux sur les murs intérieurs (ancienne sacristie, réfectoire et cellules des moines) et effectué divers travaux de menuiserie et de réfection de planchers.

    Ces travaux ont été financés par l'association Saône Lorraine, propriétaire de l'église des cordeliers, par le Conseil général des Vosges et par le Fonds social européen.

    Robert Mougin pense pouvoir lancer une deuxième tranche de travaux dès l'hiver prochain.

  • Photos nature en Saône vosgienne

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    RENCONTRES NATUR'IMAGES
    5 ET 6 AVRIL 2008
    MAISON DE LA NATURE ET DE LA FORÊT
     A TIGNECOURT (VOSGES, ENTRE LAMARCHE ET MONTHUREUX-SUR-SAÔNE)
    FORÊT GEREE PAR LE CONSEIL GENERAL DES VOSGES
    Rencontres photographiques, expositions et projections, stages photos et promenades photographiques avec des photographes animaliers (Fabrice Cahez, Frédéric Fève, François Nowicki...)
    Renseignement :
    Communauté de Communes du Pays de la Saône Vosgienne
    Tél. : 03.29.07.57.84

  • Une priorité : éduquer à la protection du patrimoine

    AUTOUR DU CINQUANTIEME ANNIVERSAIRE DES VIEILLES MAISONS FRANCAISES - DELEGATION DES VOSGES 

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    Un des six panneaux explicatifs de l'action des VMF dans les Vosges

    Tel a été le message du 50ème anniversaire des Vieilles Maisons Françaises célébré aux Archives départementales des Vosges à Epinal ce samedi 29 mars 2008. Les Vieilles Maisons Françaises, loin d'être une association "bling-bling", sont avant tout un acteur de terrain au service de la protection et de la valorisation du patrimoine privé. Les VMF défendent aussi leur rôle d'éducateur auprès des jeunes générations et des artisans en faveur du patrimoine.

    Organisé par la déléguée VMF Vosges, Marie-Françoise Michel, ce cinquantenaire a permis aux acteurs de la protection du patrimoine de partager et d'échanger sur les difficultés rencontrées au quotidien, sur les attentes et sur les espérances qui les animent, qu'ils soient propriétaires privés ou responsables d'associations en charge d'un édifice protégé ou non. Rappelons que la délégation vosgienne est née vers 1950-60 à l'initiative du général Truttmann, originaire de Vittel.

    Lors du colloque, chacun a souligné à sa façon le travail réalisé par tous en faveur du patrimoine bâti local et a insisté sur la nécessaire éducation des jeunes mais aussi des élus à la sauvegarde du patrimoine afin d'en assurer sa transmission dans des conditions optimales. Les participants ont tout particulièrement attiré l'attention des élus et des représentants des services d'Etat ou des collectivités territoriales  sur le devenir des édifices cultuels (églises, chapelles, temples...).

    Les interventions des représentants des services du patrimoine (ADV, service de l'Inventaire et de la conservation des sites départementaux des Vosges, l'Inventaire général, le CAUE des Vosges, l'Inspection des Monuments historiques de Lorraine) ont permis de mieux comprendre les périmètres d'action de chacun... sans avoir pour autant lever toutes les craintes soulevées par les participants : contraintes administratives plus lourdes, difficultés pour l'obtention des aides financières, risques liés à la délivrance des permis de construire par les collectivités locales...

    Un grand merci à Marie-Françoise et Jean-François Michel pour la qualité de l'organisation de ce sympathique colloque. Merci également aux différents participants à cette journée dédiée au patrimoine et à tous ceux qui se battent pour le défendre et le valoriser !

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    Un exemple de restauration d'un objet de piété :
    reliquaire lorrain du XVIIème siècle
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    Le château d'Autigny-la-Tour (Vosges) :
    exemple de site classé propriété privée
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    Le prieuré et l'église abbatiale Saint-Maur de Bleurville (Vosges) :
    exemple de site classé propriété d'une association loi 1901
  • Bleurville : le nouveau maire élu

    Samedi 22 mars 2008, le nouveau maire de Bleurville et ses adjoints ont été élus par le nouveau conseil municipal :

    Maire : André GRANGET (retraité du secteur privé)

    1er adjoint : Patrick BLANLUET (agent commercial)

    2ème adjoint : Myriam DIDIER (étudiante infirmière)

    3ème adjoint : Emmanuel BISVAL (agriculteur)

  • Colloque Vieilles Maisons Françaises à Epinal : 50 ans au service du patrimoine

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    L'association "Les Vieilles Maisons Françaises" Vosges organise samedi 29 mars 2008 de 9h à 17h aux Archives départementales des Vosges à Epinal un colloque sur l'action de l'association et des multiples partenaires dans la défense du patrimoine.
    Depuis 1958, l'association VMF s'est consacrée à la sauvegarde de tous les patrimoines de qualité, grands et petits, bâtis et paysagers, et des sites remarquables, avec le souci def aire accéder chacun à cet héritage culturel. Les VMF s'appuient sur 95 délégués départementaux et 22 délégués régionaux, comptent près de 20000 adhérents et éditent une revue tirée à 25 000 exemplaires.
    Dans les Vosges, un colloque associé à une exposition temporaire propose à tous les partenaires de la conservation et de la restauration du patrimoine monumental privé de présenter les actions que la délégation départementale a soutenu et contribué à faire connaître.
    Le programme de la journée du 29 mars :
    - Les VMF par L Dewavrin, secrétaire générale des VMF
    - La délégation des Vosges par M.-F. Michel, déléguée départementale VMF
    - La revue VMF par J.-M. Michel, délégué régional Lorraine VMF
    - Inventaire et Monuments historiques, deux administrations complémentaires pour la connaissance et la restauration du patrimoine monumental, table ronde avec des représentants du Service régional de l'Inventaire de Lorraine, du Conseil général des Vosges, du SDAP Vosges et de la Conservation régionale des MH
    - Témoignages de chantiers : les propriétaires lauréats des concours VMF
    - Témoignages de chantiers : les associations et fondations de défense et de sauvegarde du patrimoine
    Colloque ouvert au public, entrée gratuite
    Archives départementales des Vosges
    4 avenue Pierre-Blanck
    88000 EPINAL
    Tél. : 03.29.81.80.70

  • L'histoire des congrégations religieuses vosgiennes à paraître

    UN LIVRE SUR L'HISTOIRE DES CONGREGATIONS VOSGIENNES EN SOUSCRIPTION

    1200498967.jpgL'association de recherches archéologiques d'Eloyes (Vosges) propose la souscription à un livre qui témoigne de l'activité des religieuses des différentes congrégations dans le département des Vosges.

    La congrégation des soeurs de la Providence de Portieux (mais aussi la congrégation des soeurs de Saint-Charles) a tenu un grand rôle au XIXe et au début du XXe siècle dans le domaine de la santé et de l'éducation. Durant la Première Guerre mondiale, les soeurs prirent en charge notamment les soldats blessés.

    L'ouvrage retrace tout particulièrement l'histoire des soeurs de Portieux (écoles, patronages, catéchisme, Sainte-Enfance...). L'auteur, Pierre Mathieu, s'attarde spécialement sur le travail réalisé par ces religieuses dans la région d'Eloyes (Arches, Archettes, Vallée de Cleurie, Cheniménil, Docelles, Dommartin-les-Remiremont, Laveline-du-Houx, Rehaupal, Le Tholy, Saint-Amé, Vagney, Pouxeux, Jarménil, Hadol, Rochesson, Saint-Nabord, Tendon).

    L'ouvrage est préfacé par Christian Poncelet, président du Sénat et du Conseil général des Vosges. Ouvrage de 630 pages illustré de 200 photos inédites, cartes et documents divers.

    Souscription jusqu'au 16 mars 2008 au prix de 31 €. Contact : Association de recherches archéologiques, 8 rue du Perreuil, 88510 Eloyes.

  • SOUSCRIPTION POUR LA CROIX DU JARDIN DE L'ABBAYE SAINT-MAUR

    d90f7450b92b899b05f74b5a3919471f.jpgL'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville lance une souscription pour l'installation d'une croix en grès dans le jardin de l'abbaye Saint-Maur.

    Les noms des souscripteurs seront inscrits sur un parchemin qui sera enfermé dans le socle de la croix afin de prolonger au-delà des siècles ce geste généreux porteur d'espoir pour tous les défenseurs du patrimoine.

    Chacun peut apporter sa pierre à l'édifice en envoyant le montant de sa souscription (même modeste !) à :

    ASSOCIATION DES AMIS DE SAINT-MAUR

    18 RUE DES CAILLOUX

    88410 BLEURVILLE

    La bénédiction de la croix aura lieu fin juin 2008.

    Merci à toutes celles et ceux qui répondront favorablement à notre appel. Pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine vosgien !

  • Hommage aux gendarmes de Neufchâteau morts en intervention

    4a85fec5527b4c776e4f25eb22766b50.jpgLe chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, accompagné de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et du ministre de la Défense Hervé Morin, est arrivé à Neufchateau ce mardi 29 janvier à 10 h 20 où il a été accueilli par le maire Jacques Drapier, le président du Conseil général des Vosges et président du Sénat Christian Poncelet, et le préfet Albert Dupuy. Le président de la République a gagné la place Carrière proche de l'église Saint-Nicolas, où une foule de 350 personnes environ, composée d'officiels, de militaires mais aussi beaucoup de néocastriens, avait pris place dans une atmosphère de ferveur recueillie. Nicolas Sarkozy a d'abord salué les familles des trois gendarmes tués. Pendant une dizaine de minutes, il a échangé des mots de sympathie et de compassion à l'égard des proches des gendarmes Boyer, Régnier, et Bienfait, membres de la communauté de gendarmerie de Neufchateau-Coussey,  morts en service dans la nuit du 24 au 25 janvier, percutés par un train sur un passage à niveau.

    Portés par six gendarmes, les cercueils des trois militaires ont été déposés au centre de la place sur un catafalque. Les 341d97776002d73de8e430af835aefce.jpgcercueils ont ensuite été recouverts d'un drapeau tricolore tandis que la fanfare de la Garde républicainne interprétait les partitions de rigueur en pareilles circonstances. Le Président Sarkozy a ensuite pris la parole : " Je sais pour y avoir été malheureusement trop souvent confronté, le lourd tribut que paie la gendarmerie, comme la police, pour assurer la sécurité à laquelle aspirent logiquement nos concitoyens " a-t-il déclaré. " Les femmes et les hommes qui la composent et qui sont ainsi marqués dans leur chair, montrent la grandeur de l'idéal de justice et de paix qu'ils défendent chaque jour par un engagement absolu et sans faille, dans un contexte difficile où le danger est présent en permanence " a poursuivi Nicolas Sarkozy. Le président a également évoqué sa lassitude. " Que les choses soient claires : ce n'est pas normal pour moi que trois hommes puissent trouver la mort par l'inconscience d'un délinquant multirécidiviste. Quel que soit l'âge du délinquant, il y a un moment où trop, c'est trop " a déclaré le président de la République, avant d'ajouter : " je n'ai pas l'intention d'assister indéfiniment à des cérémonies où je dois accompagner des policiers ou des gendarmes à leur dernière demeure. La société doit choisir de quel côté elle est. Je souhaite qu'elle soit du côté des victimes " a poursuivi le chef de l'Etat avant de promettre l'exercice d'une grande sévérité à sanctionner les délinquants multirécidivistes.  

    5d8ace40d93a9abb31907b456d207224.jpgA l'issue de son discours, Nicolas Sarkozy a décoré les cercueils des trois gendarmes de la croix de chevalier de la Légion d'honneur, décernée à titre posthume. Les militaires ont également reçu la médaille de la gendarmerie avec citation et tous les trois ont été promus. A l'issue de la cérémonie, le chef de l'Etat a rencontré les militaires de la région Nord-Est et du groupemnt de gendarmerie des Vosges avant de quitter Neufchateau.

    RIP.

    [sources : Est Républicain, clichés Présidence de la République]

  • Un vrai hiver de vosgien... et bonne année 2008 !

    6a338b43921d3920b0a61fac1a9778d4.jpgAvec Noël, la Lorraine est vraiment rentrée dans l'hiver. Gel, givre et neige... et soleil nous ont accompagnés en cette fin d'année... Qui a dit que la planète se réchauffe ? En tout cas, c'est pas encore vrai chez nous, en Lorraine ! Nos Hautes-Vosges ont accueilli avec plaisir les premiers flocons de neige pour le plus grand plaisir des vacanciers et des enfants...

    Nous profitons de ce petit bulletin météorologique lorrain pour souhaiter à tous648810db25c24b0ea0562724cdaecc3b.jpg nos visiteurs et lecteurs une bonne et heureuse année 2008.

    Et aussi " Bonne année, bonne santé et le paradis à la fin de vos jours " (comme on disait naguère chez nous en Lorraine !) à tous les Bleurvillois, à tous les Vosgiens et à tous les Lorrains !

    Et à bientôt pour une nouvelle année autour de notre patrimoine et de nos traditions !

     

    b36ac036e77c398659a4be850e5da399.jpg

     [clichés Ville de Nancy et anonyme]

  • Montagne des Vosges, gens de la terre

    Terre rude, espace cultivable restreint, sol granitique ingrat, la montagne vosgienne, celle du Sud au climat violent et bourru, a façonné des générations de paysans robustes, têtus mais laborieux, individualistes mais solidaires et hospitaliers. Ces gens de la terre ont souvent dû, dès l'arrivée de l'industrie textile, travailler aussi à l'usine pour garder les trois ou quatres vaches et les quelques lopins de terre sur lesquels ils nourrissaient leur famille.

    Au début du XXIe siècle, le paysage a changé, la forêt reprend doucement les espaces conquis jadis par les cultures et les prairies ; les gens de la terre se sont adaptés à la société moderne et aux directives européennes. Les anciens paysans et les jeunes agriculteurs réunis dans cet ouvrage montrent une même passion pour le terroir et malgré les difficultés du métier, une même foi en l'avenir.

    Les auteurs : Claude Thouvenot né en 1929 à La Chapelle-aux-Bois (88) et Anne-Lise Henry née en 1975 à Nancy (54) animent l'association Passerelles qui a pour objectif la connaissance culturelle et sociologique des terroirs lorrains.

    • Montagne des Vosges - Gens de la terre, Claude Thouvenot et Anne-Lise Henry, Gérard Louis éditeur, 2007, 99 p., illustrations (20 €).
  • Visite de conseillers généraux à Saint-Maur

    3f17c58ebf2b34445b0f8deb7c37a9f0.jpgLundi 29 octobre 2007, le président des Amis de Saint-Maur accueillait MM. Alain Roussel, vice-président du Conseil général des Vosges et conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône, et Luc Gereck, conseiller général du canton de Bulgnéville, chargé des affaires culturelles, ainsi que deux représentants de la direction des affaires culturelles du CG88. On notait également la présence du vice-président de l'association et celle du président de Saône Lorraine, Jean-François Michel, également membre du conseil d'administration des Amis de Saint-Maur.

    Il s'agissait pour les conseillers de visiter un site qui bénéfice régulièrement des aides départementales et de faire le point avec les animateurs de l'association sur les projets de l'abbaye Saint-Maur à échéance de dix ans.

    Après avoir découvert les différents aménagements et investissements réalisés depuis plus de 30 ans à Saint-Maur, les participants ont assisté à une réunion de travail où a été présenté le programme des travaux qui pourraient être engagés dans les années à venir : poursuite de l'aménagement du jardin monastique, restauration des voûtes, pose de vitraux, requalification de l'entrée ouest de l'église, reprise des toitures...

    Les conseillers généraux ont réaffirmé leur volonté de s'engager auprès de l'association des Amis de Saint-Maur dans ses efforts pour la sauvegarde et la promotion du site classé de l'ancienne abbaye. Cette action doit s'inscrire dans une démarche de développement local défendue avec force et conviction par M. Roussel.

    Le président des Amis de Saint-Maur s'est félicité du soutien régulier des instances départementales et a souhaité que le travail et l'engagement des bénévoles soient encore plus valorisés dans les décisions d'attribution des subventions.

    [cliché : Alain Roussel, vice-président du Conseil général des Vosges, conseiller général de Monthureux et maire de Claudon]

  • Bientôt un calvaire dans le jardin de Saint-Maur ?

    eef89d0c9657e8e08880e36fef1aaeee.jpgLes Amis de Saint-Maur réfléchissent à l'érection d'un calvaire au centre du jardin monastique aménagé à côté de l'abbatiale Saint-Maur. Des éléments d'un ancien monument funéraire pourraient servir à la réalisation de la croix centrale.

    Des bancs de pierre devraient également être installés.

    D'ores et déjà, les amoureux de l'abbaye Saint-Maur et du patrimoine de la Saône Lorraine peuvent souscrire à la réalisation de ce projet en adressant leur don à :

    ASSOCIATION DES AMIS DE SAINT-MAUR

    18 RUE DES CAILLOUX

    88410 BLEURVILLE

    Prochainement plus d'informations sur ce projet 2008.

  • Coup de chapeau à... la commune de Les Thons

    UNE RECONSTRUCTION EXEMPLAIRE : UNE MAISON RURALE VOSGIENNE TRADITIONNELLE

    La municipalité de Les Thons (Vosges, canton de Lamarche) a pris l'heureuse initiative de reconb0a1ef82de0f12a351bc9e01a9cc8331.jpgstruire une ancienne ferme des XVIIIe-XIXe siècles au lieu de la démolir purement et simplement sous prétexte de sécuriser un carrefour du village.

    C'est désormais une jolie petite maison rurale du sud lorrain qui a été réhabilitée dans le respect de l'architecture traditionnelle. Ce ne sera pas simplement une "maison-musée" que l'on regardera de l'extérieur. La municipalité veut en faire un lieu de vie puisque l'habitation accueillera à terme un petit musée local et les allées du "jardin de grand'mère" attenant pourront être parcourues sans restriction.

    Nos villages ne peuvent - et ne doivent - pas être considérés comme des objets de musée : rendre accessible et vivant notre patrimoine doit contribuer à mieux comprendre l'histoire et la vie du monde rural. Les Thons y contribuent grandement par cette réhabilitation. Alors que dans de trop nombreuses communes voisines de vieilles fermes croulent dans l'indifférence générale...

    Bravo à Monsieur le Maire, à l'équipe municipale et aux bénévoles de Les Thons pour leur initiative salutaire et exemplaire. On aimerait qu'elle inspire les élus des villages de la communauté du Pays de la Saône vosgienne... et tous les élus vosgiens et lorrains.