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meuse - Page 5

  • L'aventure du chemin de fer à Etain et son canton

    etain chemin de fer.JPGL’Association Etain d’Hier à Aujourd’hui publier un ouvrage consacré à l’aventure du Chemin de Fer à Etain et dans son canton.

    Agrémenté de plus de 400 illustrations, le livre présente l’évolution des lignes de chemin de fer au cours de ces 140 années d’existence : création des voies, des gares, leur développement puis leur disparition, la vie des cheminots, le matériel. Y sont traitées les gares de Verdun et son dépôt de machines à vapeur, celle d’Etain avec son projet de triage, celle d’Eix-Abaucourt avec son nœud ferroviaire, celle de Buzy avec ses voies de service, ainsi que le tacot de la Woëvre qui desservait les petites gares de Châtillon-sous-les-Côtes, Moulainville et Eix-Abaucourt.

    Les voies ferrées militaires dont les Allemands avaient couvert la région pendant la Grande Guerre ainsi que les lignes américaines ne sont pas oubliées.

     

    ‡ L'aventure du chemin de fer : Etain et son canton, Association Etain d'Hier à Aujourd'hui, 2012, 144 p., ill. (22 €).

    ‡ L'ouvrage peut être commandé (accompagné d’un chèque de 27 €, port inclus, libellé à l’ordre de "EHA") à : Association ETAIN D’HIER A AUJOURD’HUI, 18 Place Rouillon, 55400 ETAIN.

  • La folle vie du révolutionnaire Jean-Baptiste Drouet

    jb drouet.JPGQue sait-on de Jean-Baptiste Drouet ? On évoque son rôle, certes primordial, lors de l'arrestation du roi Louis XVI à Varennes-en-Argonne, aux confins de la Lorraine et de la Champagne. Mais la vie romanesque qui s'en suivit semble être oubliée par l'Histoire. Et pourtant, que d'événements mémorables ont émaillé son existence !

    Député de la Marne, tribun redouté, totalement engagé dans l'idéal qu'il s'est forgé, on le suivra à la tribune de l'Assemblée, en prison en Moravie, en fuite aux Canaries. Puis, on verra le bouillant révolutionnaire endosser le costume de sous-préfet de Sainte-Ménéhould et finir sa vie en proscrit.

    Cette biographie n'est pas écrite pour les historiens ou les érudits. Elle s'adresse à un public le plus large possible, sans l'assommer par de nombreux détails, des dates et des noms dont il n'a cure.

    L'auteur a replacé les événements dans leur environnement pour dépasser l'énumération des faits qui perdent leur épaisseur et leur sens s'ils ne sont pas insérés dans leur contexte social et local. Il s'est bien gardé de porter jugement sur les choix de Drouet. L'Histoire a besoin de chercheurs qui servent la connaissance, et de vulgarisateurs qui la font connaître au grand public. François Duboisy souhaite se ranger parmi ces derniers.

     

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  • Le saint lorrain du mois : saint Vanne

    saint_vanne.jpgSaint Vanne fut évêque de Verdun au début du VIe siècle (510).

    Les hagiographes reconnaissaient, dès le début du Xe siècle, ne plus pouvoir se référer à la Vie de Saint Vanne. Les documents le concernant furent en effet détruits dans l’incendie de la cathédrale de Verdun. On sait seulement que saint Vanne fut évêque de Verdun pendant 26 ans.

    Dès le VIIe siècle, saint Vanne fut joint aux patrons primitifs de la ville, et très vite il éclipsa la mémoire de ses prédécesseurs.

    En 951, l’évêque Bérenger fonda une abbaye bénédictine, pour remplacer les chanoines gardiens de la basilique nécropole des évêques. L’abbaye prit de nom de Saint Vanne.

    En 1598, Dom Didier de La Cour entreprit de réformer cette abbaye, puis celle de Moyenmoutier. En 1604 le pape Clément VIII érigea une nouvelle congrégation monastique sous le titre de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe. Elle compta bientôt plus de cinquante monastères en Lorraine et dans l’Est de la France. Cette congrégation, comme les autres, disparut à la Révolution.

    Lorsque Dom Guéranger instaura, en 1837, la congrégation de France, celle-ci fut déclarée l’héritière des congrégations bénédictines de Cluny, de Saint-Maur et de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe.

    L'Eglise fête saint Vanne le 14 novembre.

    [source : www.introibo.fr]

  • L'Echo des 3 Provinces d'octobre-novembre 2012

    echo 3 provinces.jpgCette revue est étonnante. Elle a connu une remarquable évolution, tant dans son contenu éditorial que dans sa présentation. Avec ce numéro automnal, L'Echo des 3 Provinces propose une maquette rénovée et réellement sympathique à l'oeil par sa mise en page et son graphisme modernisés et colorés.

    Le magazine des habitants du Pays des Trois Provinces (Lorraine, Champagne, Franche-Comté) est un lien entre des secteurs essentiellement ruraux situés entre Vôge lorraine et Bassigny et Vôge saônoise. Le sommaire de ce numéro est le reflet de la diversité des activités et de l'histoire des bourgs et villages de ce pays du "bout de la Lorraine". On y découvre ainsi une histoire d'impôts à Villars-Saint-Marcellin (52), le Cahier de mademoiselle Marchal de Lamarche (88), la biographie de Paul Evariste Parmentier, botaniste haut-saônois, l'artiste Jule Van de Linden, la vie culturelle à Châtillon-sur-Saône (88), la chapelle de Presles (52), verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel (88), les nouveaux vitraux de la chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains, les échos des visites estivales dans les villages du Pays aux Trois Provinces, histoire de la cuisine, les activités associatives...

     

    L'Echo des 3 Provinces est distribué gratuitement dans les communes du Pays aux Trois Provinces. Pour les expatriés, possibilité de s'abonner en contactant la directrice de la publication, Evelyne Relion : evelyne.relion@orange.fr 

  • Sorcy-Saint-Martin (55) : 40èmes Journées d'études meusiennes

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  • Le colonel Adrien Henry, un Meusien au coeur des deux guerres

    lorraine,meuse,lacroix sur meuse,colonel,adrien henry,gendarmerie,de gaulle,pétain,1914 1918, 1939 1945Qui est le colonel Adrien Henry, un simple cultivateur de Lacroix-sur-Meuse né en 1888, devenu l'un des militaires le plus décorés de France ?

    Mobilisé comme sergent au 161e régiment d'infanterie de Saint-Mihiel, en Meuse, il est de toutes les grandes batailles de 1914-1918. Blessé à quatorze reprises, devenu capitaine à la fin de la Grande Guerre, il participe alors aux engagements de l'armée française en Pologne et en Rhénanie où il côtoie le colonel De Gaulle.

    Passé dans la gendarmerie, il commande la compagnie de l'Indre à la veille de la Seconde Guerre mondiale et au moment de la débâcle, avec ses gendarmes, il fait face à l'ennemi. Bien que connaissant personnellement le maréchal Pétain depuis Verdun, il est mis à la retraite car il n'a voulu lui accorder sa confiance. Il va alors entrer activement dans la résistance dans la région de Châteauroux et lutter contre l'activisme communiste. Pourchassé par les Allemands et la Milice de Darnand, il renseigne les Alliés permettant la reddition d'une colonne SS de 1800 hommes.

    Grand officier de la Légion d'honneur, cité à l'ordre de l'armée, il est titulaire de plus d'une trentaine de décorations. Venu prendre sa retraite en Lorraine, il décède à Commercy en 1963.

    Le lecteur suivra le parcours étonnant d'un sous-officier devenu rapidement officier d'infanterie puis de gendarmerie lors de périodes particulièrement violentes.

    Ses fils et petit-fils ont réalisé un remarquable travail de collecte et de synthèse des Mémoires rédigées par le colonel Henry afin de restituer les étapes d'une vie dévouée totalement à sa patrie.

     

    ‡ Un Meusien au coeur des deux guerres. Mémoires du colonel Adrien Henry - 1914-1918 et 1939-1945, Michel et Frédéric Henry (présenté par), éditions Ysec, 2012, 263 p., ill. (18 €).

  • Contes de Lorraine

    contes lorraine.jpgLes éditions Ouest-France proposent dans sa collection "Les grandes collectes" de rassembler les oeuvres des folkloristes de nos régions. 

    Emmanuel Cosquin, folkloriste lorrain du dernier quart du XIXe siècle, a donné une oeuvre exceptionnelle par sa qualité, sa rigueur et son ampleur : il ne s'est pas contenté d'offrir l'une des plus belles collectes de contes de France, il s'est appliqué à recueillir avec le plus grand soin le patrimoine oral d'un unique village - Montiers-sur-Saulx, dans le sud-ouest meusien - et à le mettre en relation avec des milliers de contes du monde entier. Les Contes de Lorraine de Cosquin peuvent être répartis selon une typologie spécifique ; contes merveilleux, contes d'animaux, contes-nouvelles, contes facétieux, randonnées et légendes.

    Ainsi, ses Contes de Lorraine parus en 1886 restent-ils un monument du conte français ouvrant sur des recherches passionnantes.

    Les Contes de Cosquin sont présentés par Nicole Belmont, anthropologue et directrice d'études à l'Ecoles des hautes études en sciences sociales, et par Françoise Morvan, directrice de la collection "Les grandes collectes".

     

    ‡ Contes de Lorraine d'Emmanuel Cosquin, Nicole Belmont et Françoise Morvan (présenté par), éditions Ouest-France, 2012, 352 p. (17,50 €).

  • Void-Vacon (55) : triple vie de châtelains pour Maryvonne et André

    Ces deux-là ne seront jamais rassasiés. Maryvonne et André Tonnerieux, tous deux professeurs, ont déjà trois bâtisses ancestrales dans leur vie. Toutes médiévales. Les seules qui comptent à leurs yeux d’amoureux d’histoire.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzeAndré est professeur de maths, Maryvonne de français et de latin. En matière de bricolage, il n’est pas manchot, elle non plus. André manie plutôt le marteau et le burin, Maryvonne le pinceau et les casseroles. Mais l’enseignante, passionnée par l’histoire médiévale, ne rechigne jamais à aider son époux. « Je gâche le ciment et j’évacue les seaux de gravats », précise-t-elle, mutine. Des tâches qu’elle effectue toujours en petite robe d’été. Jamais elle n’a voulu revêtir un bleu de travail. Un principe.

     

    Maryvonne a un caractère bien trempé, André pareil. Et il en a fallu de la trempe au couple Tonnerieux pour mener de front trois chantiers de sauvetage d’édifices médiévaux en piteux état, à des centaines de kilomètres de distance l’un de l’autre.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzePour les deux professeurs nancéiens, tout démarre par l’acquisition, au début de leur mariage, d’une maison à Nancy du XVIIe. Ils cassent tout à l’intérieur pour rendre à la bâtisse son lustre d’antan. Nullement épuisé, le couple passe à la vitesse supérieure voilà vingt-cinq ans. « J’ai envoyé 22 lettres à 22 agences immobilières », se souvient Maryvonne. Les Tonnerieux cherchent une demeure ancienne dans le Massif central. Le couple reçoit 16 réponses allant du splendide château à la ruine. Une photo retient cependant son attention, un château du XVe en Corrèze. « Le prix était abordable ». Une visite les rassure. « Pour un franc supplémentaire, l’agent immobilier, qui a vu que l’on aimait les vieilles pierres, nous a proposé une tour du XIe », enchaîne André. Si le château est assez bien conservé, la tour, classée monument historique, n’est qu’une ruine à ciel ouvert.

     

    Patiemment durant des années et pendant leurs deux mois de vacances, les deux professeurs se transforment en bâtisseurs. Maçon, plombier, menuisier, tailleur de pierre, électricien, ferronnier, André est une entreprise générale à lui tout seul. Maryvonne l’épaule et peste parce que les journées « n’ont que 72 heures ». Tout se détraque quand un architecte sourcilleux des bâtiments de France du Limousin fait arrêter, pendant deux ans et pour des raisons administratives, la restauration de la tour du XIe siècle.

     

    lorraine,meuse,void vacon,chateau,andré tonnerieux,maryvonne tonnerieux,limousin,corrèzeExcédée, Maryvonne prend sa plume et rédige une nouvelle annonce, « cherche monument antérieur au XVIe, non restauré et non classé pour le sauver ». Elle reçoit trente-quatre réponses. Parmi elles, le château de Void-Vacon, en Meuse. Question ruine, les deux enseignants sont gâtés. Tout s’effondre. Ils le rachètent en 1996 pour le franc symbolique. Et se retrouvent avec trois chantiers de sauvegarde à mener de front. Face à ce travail de Titan, les finances du couple et de leurs quatre enfants chancellent, un peu. André réhabilite, Maryvonne donne des cours particuliers. Même si André fait tout tout seul, le ciment, la chaux et le sable finissent par coûter cher. Mais la mauvaise passe sera brève, les Tonnerieux n’ont pas des goûts de luxe « pas de grosse voiture, ni de restaurants depuis des années », seules la sauvegarde les galvanise.

     

    Trente ans de ce régime sévère ne l’ont pas dégoûté des vieilles pierres. « Si nous ne le faisons pas, qui le fera ? », s’interroge André. Dans chaque demeure, Maryvonne s’arrange pour qu’une pièce soit rapidement habitable pour la famille. Elle y peint, lit, travaille et s’y plonge dans les trois seuls livres existant de cuisine médiévale. Reliques indispensables pour choisir les plats qu’elle concoctera pour les soirées médiévales organisées régulièrement dans chacune de ses demeures.

     

    Actuellement, les deux sauveteurs s’échinent dans le Limousin, avant de reprendre, dès septembre, la direction de Void. Pour les visites, il faudra donc attendre la rentrée.

     

    Pour visiter le château, tél. : 03 83 27 46 97.

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • Un sculpteur lorrain oublié : Charles-Adzir Trouillot (1859-1933)

    Pierre Monier s’était lancé le défi de retrouver la trace de son bisaïeul Charles-Adzir Trouillot. Un artiste tombé dans l’oubli. Après de longues et fructueuses recherches, il sort un ouvrage sur la vie de son arrière-grand-père lorrain.

     

    pierre monier.jpgAprès une enquête qui a duré près de deux ans, Pierre Monier, journaliste lyonnais, a enfin réuni tous les indices qu’il a pu glaner sur son ancêtre. Grâce à ce travail minutieux il a pu écrire un livre paru à compte d’auteur intitulé Charles-Adzir Trouillot, fils de ses œuvres.

     

    Il s’agit d’un ouvrage de 80 pages richement illustré, relatant les différentes étapes de la vie de son ancêtre. Les recherches de l’auteur l’avaient conduit de la Meuse – où il est né en 1859 – à Dijon où son bisaïeul avait établi un atelier. Ce dernier a séjourné à Dijon de 1895 à 1899 et y a réalisé plusieurs œuvres dont l’une d’elles a été retrouvée à l’église de Quétigny, un buste d’évêque portant la signature de Charles-Adzir Trouillot et une date : 1896. Il est également passé par Seurre après avoir quitté Dijon avant de s’installer en Meurthe-et-Moselle.

     

    gal louis camus.jpgA Saint-Clément (puis Lunéville), il devient faïencier aux établissements Keller & Guérin, mettant ainsi ses talents de sculpteur modeleur au service de l’art de la faïencerie, avant de partir vers d’autres cieux à Amiens puis Rouen et, enfin, à Saint-Denis où il exploite un procédé de son invention dans sa propre société de production de céramiques. Il décèdera en 1933 dans le Val d’Oise.

     

    Un parcours que certains jugeront quelque peu chaotique, mais qui a laissé de nombreuses traces dans les musées, à Châlons-en-Champagne et à Versailles notamment, et dans des collections particulières où l’on retrouve les bustes et autres sculptures offerts à la postérité par cet artiste lorrain étonnant. Et désormais mieux connu grâce à l’incroyable enquête menée par son descendant.

     

     

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    Docteur Mohen, marbre, Charles-Adzir Trouillot, Musée de Châlons-en-Champagne.

     

     

     

    ‡ L’ouvrage peut être commandé à : Pierre Monier, 15 allée des Châtelaines, 69720 Saint-Bonnet-de-Mure (18 € franco de port, règlement par chèque à l’ordre de « Pierre Monier »).

  • Charles-Adzir Trouillot, fils de ses oeuvres (1859-1933)

    trouillot.jpgC'est à un sculpteur et céramiste bien oublié que s'est attaqué le pugnace journaliste Pierre Monier. Même si cette quête biographique et artistique est traitée sous l'angle de la piété filiale, c'est bien un véritable travail d'enquête dont il s'agit. Normal pour un journaliste.

    Le Lorrain Charles-Adzir Trouillot est en effet un oublié. Un sculpteur auquel les historiens de l'art ne font qu'une toute petite place, qui n'a pas de cote chez les marchands et qui n'excite pas la curiosité des amateurs. Pierre Monier fait oeuvre de curiosité tout simplement en retraçant la vie de son bisaïeul maternel.

    Un parcours étonnant cependant. Autodidacte né en 1859 à Burey-en-Vaux - village meusien célèbre grâce à l'épopée de Jehanne, la Bonne Lorraine, puisque son oncle Durand Laxart, celui qui la conduisit devant Robert de Baudricourt, y résidait -, il exerce son art du portrait en buste à Châlons-en-Champagne puis à Dijon, Nancy et Lunéville, mais aussi à Amiens, Rouen et Saint-Denis. Durant une douzaine d'années, il exerce en effet son talent de faïencier dans les manufactures du Lunévillois, mettant ainsi son savoir-faire de modeleur artistique au service des faïenceries Keller & Guérin de Saint-Clément.

    Charles-Adzir Trouillot ajoute encore une autre corde à son arc : il est aussi un inventeur et administrateur de société. On lui doit l'invention en 1920 et 1923 de procédés céramiques exploités par les établissements Céramiques de Rouen, puis par sa propre entreprise dyonisienne.

    Parcours tumultueux pour cet artiste anonyme dont plusieurs oeuvres sont aujourd'hui conservées au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne et au musée de Versailles.

    Un beau travail d'investigation qui permet de faire sortir d'un oubli immérité un artiste lorrain qui contribua, à sa modeste place, au renom des faïenceries françaises entre Belle Époque et Entre-Deux Guerres.

     

    ‡ Charles-Adzir Trouillot fils de ses oeuvres (1859-1933), Pierre Monier, Liv'Editions, 2012, 81 p., ill., préface de Catherine Calame, présidente de l'association Saint-Clément, ses Fayences et son passé (18 €).

    ‡ Commande à envoyer accompagnée du règlement (18 €  port inclus, chèque à l'ordre de "Pierre Monier") à : Pierre Monier, 15 allée des Châtelaines, 69720 SAINT-BONNET-DE-MURE.

  • Le meusien Adrien Henry parrain de la 118ème promotion d’officiers de la gendarmerie

    La 118ème promotion de l'Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN) de Melun a choisi, le 26 juin dernier, pour nom de baptême « Colonel Henry ».

     

    Colonel_Adrien_Henry.jpgLe meusien Adrien Henry est un personnage exceptionnel mais totalement tombé dans l'oubli. Un livre de Mémoires, collecté par son fils et son petit-fils, nous permet de mieux découvrir ce véritable héros.

     

    Né en 1888 dans une famille de paysans de Lacroix-sur-Meuse, il est mobilisé en 1914 au 161ème régiment d'infanterie de Saint-Mihiel, avec lequel il participe à toutes les grandes batailles (Argonne, Champagne, Somme, Verdun, Chemin des Dames...). Blessé 14 fois, il termine la guerre comme capitaine, avec la Légion d'honneur.

     

    L'homme a le goût de la vie militaire : il rempile et le voilà parti pour la Pologne (où il se lie avec De Gaulle), combat les bolcheviques en Ukraine, puis participe à l'occupation de la Ruhr et celle de la Sarre.

     

    insigne promo col henry.pngEn 1928, il intègre alors cette "arme d'élite", selon ses mots, la gendarmerie, et prend le commandement de la compagnie de l'Indre. C'est de là, qu'en 1940, il assiste à la débâcle et participe à la défense de Châteauroux. Refusant de prêter serment au Maréchal Pétain, il est mis à la retraite. A partir du 20 août 1940 il rallié la résistance. Il prend part aux actions clandestines puis au combat de la Libération, en opposition très forte avec les FTP communistes. Il termine la guerre comme responsable de la gendarmerie pour le Centre de la France.

     

    Il décède à Commercy en 1963.

     

     

    ‡ Un Meusien au cœur des deux guerres. Mémoires du colonel Adrien Henry, Michel et Frédéric Henry, éditions Ysec, 2012, 264 p., ill. (18 €).

  • "Jeanne d'Arc", spectacle monumental multimédia à la basilique de Domremy - 5, 6 et 8 juillet

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    ‡ Réservation et règlement à envoyer à : SPECTACLE MONUMENTAL JEANNE D'ARC, BP 45, 88302 NEUFCHATEAU CEDEX

  • Se défendre en Champagne-Ardenne

    lorraine,champagne,ardenne,défense,militaires,meuse,ardennes,aube,marne,haute marne,patrick demouyDu partage de l'Empire carolingien jusqu'aux grands conflits mondiaux du XXe siècle, la Champagne-Ardenne et les marges occidentales de la Lorraine ont été des régions de frontière et de conflits, dont les stigmates sont encore visibles dans le patrimoine monumental.

    Pour ce défendre contre les périls, nos ancêtres ont mobilisé leurs ressources, leur intelligence et leur foi. Pierre et bois, armes et armures, verbe et prières devaient leur apporter la protection dont ils avaient besoin.

    Les vingt études réunies dans ces actes par le Centre d'études et de recherche en histoire culturelle de l'Université de Reims Champagne-Ardenne ne se limitent pas à l'histoire militaire. Elles abordent aussi la défense des minorités, des usages ou de l'identité nationale, particulièrement sensible entre le baptistère de Reims et le moulin de Valmy.

    Universitaires et membres des sociétés savantes champardenaises et lorraines se sont retrouvés à Sedan pour partager leurs connaissances. Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne et Meuse ont été étudiées dans cet ouvrage d'histoire et de mémoire.

     

    Se défendre en Champagne-Ardenne, Patrick Demouy (sous la dir.), éditions Dominique Guéniot, 2012, 351 p., ill., cartes (35 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 14 : un peu de rafraichissement dans l'été lorrain

    NRL14.jpgLe numéro estival de La Nouvelle revue lorraine vous apporte un peu de fraîcheur dans la torpeur de l'été lorrain ! L'eau y tient une place de choix avec une virée en Meuse au domaine du Vieux Moulin à Lachaussée. Mais aussi avec un article un brin nostalgique consacré aux lavoirs et abreuvoirs de l'enfance...

    Mais l'histoire de nos territoires constitue toujours l'essentiel de la matière de ce numéro 14 : visite de deux lieux de culte monastiques romans à Bleurville et Froville, rencontre avec l'histoire de l'abbaye Sainte-Marie-aux-Bois, découverte d'un récit sur la débâcle de juin 1940.

    Aperçu également sur la vie de nos vieilles maisons lorraines avec une incursion dans la ferme Sainte-Geneviève à Dommartemont et dans celle d'une demeure tricentenaire à Contrexéville.

    Souvenirs aussi avec la belle figure du colonel Louis Blaison, les douches municipales, les trois vies d'Henri Karcher, la plume et l'encrier... Et de bonnes histoires autour du vin qui réjouit le coeur des Lorrains !

    Sans oublier l'incontournable éditorial de Jean-Marie Cuny... où tous les dispensateurs de "bons conseils" en prennent pour leur grade !

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 14, juin-juillet 2012 (7 €). En librairie ou sur abonnement (38 € pour 6 numéros) en adressant vos coordonnées postales accompagnées du règlement à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Lundi de Pentecôte : commémoration aux Eparges (Meuse)

    Ce lundi de Pentecôte 28 mai, une cérémonie au monument du Point X aux Eparges sera organisée.

     

    monument point x éparges.jpgDepuis des décennies, cette cérémonie du souvenir est organisée par l’association des Anciens Combattants, à la mémoire de « Ceux qui n’ont pas de tombe ».

     

    Programme de la manifestation patriotique :

     

    > 9h45 : rassemblement sur le parking devant le Point X

    > 10h00 : messe à la mémoire des combattants tombés aux Eparges

     

    A l’issue de l’office religieux, départ en cortège vers un entonnoir où sera rendu hommage aux soldats disparus durant les terribles combats des Eparges (1914-1918)

     

    > 11h30 : vin d’honneur offert par la commune des Eparges et l’association des Anciens Combattants – section de Fresnes-en-Woëvre, dans la salle des fêtes du village.

  • Excursion dans le Toulois et le Sud meusien avec "Les Amis d'Alfred Renaudin"

    L'association Les Amis d'Alfred Renaudin organise une excursion à Toul et au château de Gombervaux le samedi 30 juin 2012.

     

    Programme prévisionnel de la journée :

     

    > 8h30 : départ de la salle des fêtes de Val-et-Châtillon – arrêt place de la salle des fêtes de Cirey-sur-Vezouze. Possibilité de rejoindre le groupe à Toul

    > 10h00 : arrivée au Musée d’Art et d’Histoire de Toul où sont exposés plusieurs tableaux de Renaudin. Visite du Musée avec des guides et rencontre avec le Docteur Michel Hachet, conservateur honoraire du Musée, qui a connu le peintre Renaudin

    > 12h30 : Repas au restaurant

    > 15h00 : Visite du Château de Gombervaux peint plusieurs fois par Renaudin

    > 17h00 : Retour à Val-et-Châtillon et passage avec courts arrêts à Vaucouleurs (Porte de France), Pagny-la-Blanche-Côte...

    > 18h30 : arrivée à Val et Châtillon

     

    Prix : environ 35-40 € (transport, visites et repas compris)

     

    ‡ Renseignements : bena_olivier@yahoo.fr

  • Les Europa-Scouts lorrains en fête à Jévaux (Meuse)

    Les scouts, guides, louveteaux et louvettes Europa-Scouts de Nancy s'étaient donnés rendez-vous dans la clairière de Jévaux, sur la commune de Jouy-sous-les-Côtes (Meuse), pour la fête des groupes. Les parents étaient venus nombreux.

    nancy,europa scouts,jévaux,jouy sous les côtes,meuse,scouts,guides,louveteaux,louvettes,scoutismeC'est dans une ambiance un peu humide que le magnifique cadre forestier de la chapelle de Jévaux - construite en 1891 pour un pèlerinage local à la Vierge - accueillait toute la joyeuse troupe pour cette journée d'amitié.

    Cette fête de groupes revêtait cette année une couleur particulière puisqu'il s'agissait de célébrer les 20 ans de la création de la IIIe Nancy 'Bienheureux Charles de Foucauld' et les 10 ans de la IIe Nancy 'Bienheureuse Alix Le Clerc'. Ces anniversaires - et quelques autres - ont été fraternellement fêtés lors du repas partagé entre parents, jeunes et amis des Europa-Scouts nancéiens.

    Après quelques jeux qui ont permis de se dégourdirent les jambes et l'esprit, la messe a été célébrée dans la chapelle de Jévaux par l'abbé Stemler, prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d'Epinal et aumônier des Europa-Scouts.

    Prochain rendez-vous des Europa-Scouts et de tous les Lorrains en cette année du 6ème Centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc : le pèlerinage Domremy-Vaucouleurs des 12-13 mai.

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    La chapelle de Jévaux et la source miraculeuse.

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    Lors de la messe en la chapelle de Jévaux.

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    Rassemblement des groupes Europa-Scouts en clôture de journée.

    [clichés H&PB]

  • Sur les traces de Jeanne d’Arc

    600 ans après sa naissance à Domremy, la notoriété de « Jehanne la Bonne Lorraine » n’est plus à démontrer. Pour célébrer cet anniversaire, une série d’animations est prévue en 2012.

     

    image jeanne d'arc.jpg« Depuis que Nicolas Sarkozy est venu ici, les médias s’intéressent plus au sujet », constate-t-on du côté du Conseil général depuis le passage du chef de l’Etat par la maison natale de Jeanne d’Arc, à Domremy, le 6 janvier dernier. Pour preuve de cette curiosité, l’invitation lancée aux médias pour présenter le site et la série d’animations qui va couvrir toute l’année 2012 : une vingtaine de journalistes ont répondu à l’appel, venant de toute la France, et parfois même de plus loin, les Etats-Unis et le Liban étant entre autres représentés.

     

    Un intérêt certain qui reflète celui des touristes. En moyenne, ce sont ainsi entre 20 000 et 25 000 visiteurs payants qui font escale à Domremy chaque année. Peut-être deux fois plus si l’on compte ceux qui ne font que passer par la maison natale, dont l’entrée est gratuite. Un tiers de ces visiteurs est composé d’étrangers. Mais aussi de pèlerins en quête de recueillement, d’historiens, de scientifiques… Le tout encadré par une équipe de sept personnes chargées de faire découvrir l’endroit.

     

    Le site a donc une importance culturelle et touristique de premier plan pour les Vosges, et pour la région en général, en lien avec Vaucouleurs du côté de la Meuse, d’où Jeanne est partie pour sa chevauchée et qui est souvent visité de concert pour son musée. L’attrait du lieu ne remonte pas à hier, puisque la maison natale est visitée depuis la Renaissance par des pèlerins. Le suffixe « Pucelle » apparaît d’ailleurs en complément de Domremy au XVIIe siècle dans les écrits, et était sûrement déjà utilisé oralement par le passé. Le roi ayant accordé des privilèges au village, il a été très tôt important de développer l’image de Jeanne d’Arc.

     

    maison jeanne d'arc.jpgPropriété du Conseil général des Vosges depuis 1818, la maison natale est le principal lieu de vestige historique de Domremy. Paradoxalement, elle présente un aspect extrêmement discret avec ses quatre pièces simples et de dimension modeste. C’est que depuis toujours, la question subsiste de savoir comment mettre au mieux en valeur l’endroit : « La maison est vide, mais pour beaucoup ce serait un sacrilège si on y touchait. C’est un lieu de pèlerinage, rappelle Magali Delavenne, conservatrice du site. Quel que soit ce que l’on fait à l’intérieur, on risque de faire une erreur. Il existe pleins de questions autour du mobilier de l’époque… des erreurs de reconstitution seraient possibles. Le mieux est donc de laisser cette maison vide, tout décor serait faux. »

     

    La maison n’est en résumé qu’une reconstitution, servant de « lieu de mémoire ». Seuls des travaux concernant le jardin ont été autorisés. Ils doivent permettre à terme de faire reculer le béton, qui avait fini par prendre une place trop importante ces dernières années.

     

    vosges,domremy,jeanne d'arc,conseil général des vosges,vaucouleurs,meuse,pucelle,orléans,magali delavenneA proximité immédiate de la maison natale, le Centre d’interprétation permet de replacer dans son époque la figure historique. Celle de « Jehanne d’Arc », petite « bergère », fille de Jacques d’Arc et d’Isabelle Romée, ayant vu le jour à Domremy en 1412. C’est dans ce village, situé dans la haute vallée de la Meuse, aux confins de la Champagne et du duché de Lorraine, qu’elle vit 16 de ses brèves 19 années. C’est de là qu’allait naître l’une des plus grandes figures du Moyen Âge, si ce n’est de l’histoire de France.

     

    A cinq minutes de là, dominant toute la vallée, la basilique nationale Sainte-Jeanne d’Arc, dont les plans ont été imaginés par Paul Sédille. Le monument de la canonisation de Jeanne d’Arc, décidé en 1878 et consacré après un long parcours en 1926, est l’autre étape obligatoire pour tout touriste et pèlerin qui se respecte.

     

    Puis la suite du voyage de Jeanne conduit le visiteur vers Vaucouleurs, Toul, puis une grande partie nord du pays. Mais ceci est une autre histoire…

     

    [d’après Vosges Matin]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 13 : il faut sauver la chapelle de Libdeau

    nrl13.jpg"L'originalité lorraine". Tel est le titre de l'édito' de Jean-Marie Cuny pour ce 13ème numéro printanier de La Nouvelle revue lorraine. Une fois encore, notre revue préférée met en avant l'originalité de notre région : originalité dans ses terroirs et ses paysages, ses traditions et son histoire.

    L'histoire tient en effet une place importante dans ce numéro : Michel Henry attire l'attention des Lorrains et des défenseurs du patrimoine et de l'identité lorraine sur l'état catastrophique de la chapelle templière de Libdeau, dans le Toulois. Histoire encore avec une incursion en Meuse avec une belle balade patrimoniale, et une visite au château-musée de Dieulouard. Graffigny, dans le Bassigny lorrain, au pied de la cité meurtrie de La Mothe, nous est présentée par Jean Théveny. Histoire et archives avec les mésaventures du curé de Ruppes en 1665... Et Pierre Labrude qui aborde une question étonnante : pourquoi y a-t-il eu tant d'élixirs dans les livres de pharmacie et dans les livres de cuisine en Lorraine ?

    Histoire et souvenirs avec les activités scolaires en 1944-1945, l'exode de jeunes Lorrains en 39-40 ou les souvenirs d'enfance dans les Hautes-Vosges...

    Et encore de nombreuses autres anecdotes qui vous feront découvrir la Lorraine sous un autre jour.

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 13, avril-mai 2012 (7 €). En vente sur abonnement ou en librairie. Demande d'abonnement en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement (38 € pour 6 numéros) à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • L'ossuaire de Douaumont profané

    C’est à un symbole mondialement connu de la Grande Guerre auquel on s’est attaqué dans la nuit du 7 au 8 mars.

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaireL’Ossuaire de Douaumont, qui abrite les restes d’environ 130 000 soldats majoritairement Français et Allemands, a été profané. En effet, quatre vitres carrées, situées au ras du sol à l’extérieur du bâtiment et permettant de voir les ossements des combattants, ont été forcées. Selon les premiers éléments, c’est avec un chalumeau que le ou les individus ont brûlé le joint de silicone de l’huisserie permettant ensuite, d’un coup de pied, de désolidariser le carreau du châssis.

     

    C’est à l’abri des regards, derrière les palissades du chantier de rénovation de l’Ossuaire dans l’optique du Centenaire de la Grande Guerre, que les faits se sont déroulés. C’est d’ailleurs les ouvriers de l’entreprise, en arrivant sur les lieux, qui ont découvert les dégâts. Des repérages semblent aussi avoir été effectués : des traces de frottement ont été découvertes sur les vitres, histoire d’essuyer la condensation pour estimer laquelle des alvéoles étaient la plus intéressante pour eux.

     

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaire,douaumontCes fenêtres donnent chacune dans un caveau recelant les ossements de combattants anonymes retrouvés dans des zones bien précises du champ de bataille. Les profanations concernent les secteurs de Froideterre, Fleury, Cote 304 et Samogneux. Même si la provenance des ossements ne semble pas avoir influencé le choix.

     

    Sur place, Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun a confirmé que le ou les individus ont « pénétré à l’intérieur et ont dérobé une quantité non déterminée d’ossements » et en particulier des crânes. Quelques boîtes crâniennes semblent même avoir été « mises de côté » dans une alvéole. Peut-être pour les trier. Les malfaiteurs, qui ont visiblement agi avec des gants, ne recherchaient apparemment que des crânes en très bon état. En outre, lors de l’intrusion dans un caveau, un individu a dû s’enfoncer dans la masse d’ossements, créant une excavation dans les restes humains.

     

    Pour l’heure, aucune piste n’est écartée sur les motivations précises de cet acte : pari stupide, collectionneurs, satanistes, malveillance… L’enquête est confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Verdun pour vols aggravés et profanation de sépulture. La cellule d’investigation criminelle de Bar-le-Duc a procédé à des prélèvements biologiques qui seront envoyés en urgence à Rosny-sous-Bois pour analyses ADN.

     

    Ce genre de profanations ne s’était pas produit depuis les années 1960. Les autorités civiles et militaires sont arrivées en masse sur les lieux. Le personnel de l’Ossuaire a été auditionné et les bandes de la vidéosurveillance vont être passées au crible.

     

    En fin d’après-midi, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, s’est rendu sur place. Il a ressenti « une très vive émotion » avant d’ajouter : « Laissons les combattants en paix, respectons-les ». Avant de condamner un « acte inacceptable » et d’évoquer « le délire d’un fou ».

     

     

    Un Numéro Vert est mis à disposition des éventuels témoins : 0800.007.862.

     

  • Centenaire de la Grande Guerre : la Meuse s'y prépare

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    [L'Est Républicain]

  • Vaucouleurs - 26 février 2012 : fête du Départ de Jehanne d'Arc

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    La Jehanne d'Alger, rapatriée à Vaucouleurs en 1962.

     

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  • Fains-Véel (Meuse) : archéologie funéraire à l'église Sainte-Catherine

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    [L'Est Républicain]

  • 600e anniversaire de Jeanne d’Arc : le programme présidentiel du 6 janvier 2012 en Lorraine

    Le président de la République se rendra, vendredi 6 janvier 2012, dans les Vosges et la Meuse à l'occasion du 600ème anniversaire de la naissance de sainte Jeanne d'Arc.

     

    jeanne-d--arc.jpgIl dévoilera une plaque commémorative à la mairie de Domrémy-la-Pucelle puis visitera l'église du baptême de Jehanne et sa maison natale.

     

    A Vaucouleurs, le président de la République se rendra à la Porte de France puis visitera la crypte castrale et le musée municipal. A l'issue, il s'entretiendra avec des historiens à l'hôtel de ville.

     

    Le chef de l'Etat conclura ce déplacement par un discours, qui ouvrira l'année de commémoration du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc. Il rappellera à cette occasion l'importance de l'enseignement et de la diffusion de l'Histoire, pourvoyeuse de repères collectifs.

     

    Le président de la République sera accompagné de Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, et de Nadine Morano, ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle.

     

    PROGRAMME

     

    10h30 : Arrivée de M. le Président de la République à Domrémy-la-Pucelle
    Dévoilement de la plaque à la mairie et signature du livre d'or
    Visite à huis clos de l'église Saint-Rémi
    Visite de la maison natale de Jeanne d'Arc

     

    11h10 : Arrivée de M. le Président de la République à Vaucouleurs
    Visite des lieux johanniques (Porte de France, chapelle et crypte castrale)
    Visite du musée municipal

     

    11h30 : Entretien privé avec les historiens spécialistes de l'histoire de Jeanne d'Arc à la Mairie de Vaucouleurs

     

    12h20 : Discours de M. le Président de la République à l'occasion du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc (gymnase du Val-des-Couleurs)

     

     

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    Jeanne d'Arc par Frémiet, place des Pyramides à Paris.

     

  • 6ème Centenaire de Jehanne d’Arc : Nicolas Sarkozy à Domrémy le 6 janvier

    L'année 2012 est placée sous le signe du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc. Pour donner le coup d'envoi de ces commémorations, Nicolas Sarkozy est attendu en Lorraine vendredi 6 janvier.

     

    sarkozy.jpgDans les Vosges, tout d'abord, à Domrémy-la-Pucelle. Le chef de l'Etat devrait s'y rendre « en matinée ». Les habitants du village ont été prévenus de cette visite officielle par un communiqué de la mairie. La confirmation officielle est attendue en début de semaine prochaine.

     

    Avec cette année de commémorations, le maire de Domrémy espère bien booster la fréquentation qui est déjà d'au moins 30.000 visiteurs par an.

     

    fresque-jeanne-d-arc-domremy.jpgAprès sa visite à Domrémy, le président de la République se rendra ensuite dans le sud meusien, à Vaucouleurs, lieu symbolique dans l'histoire de la jeune Jehanne, puisque c'est là qu'elle a commencé son périple en 1429 après avoir quitté la Lorraine.

     

     

    [source : Radio Magnum]

  • Les sapeurs-pompiers de Lorraine

    pompiers.jpgAlors que Paris célèbre cette année le bicentenaire de la création du bataillon des sapeurs-pompiers, premier corps professionnel de lutte contre l'incendie, Denis Bergerot nous propose une histoire des sapeurs-pompiers de Lorraine.

    Si depuis la nuit des temps, l'homme est fasciné par le feu, il a toujours cherché en s'en protéger, et à toutes les époques des hommes se sont organisés pour lutter contre les incendies. Depuis les jurés du feu, maçons, tonneliers et charpentiers du Moyen Âge jusqu'au sapeurs-pompiers du XXIe siècle, l'ouvrage rend un bel hommage à ces hommes et ces femmes qui ont combattu - et combattent - ce fléau destructeur.

    Au fil des siècles, ils ont su mettre à profit leur expérience acquise au péril de leur vie, pour inventer, développer le matériel et les techniques de lutte contre l'incendie et ainsi devenir ce corps d'élite dont chacun reconnaît l'efficacité et le dévouement.

    Un hommage sympathique et en images à ces soldats du feu lorrains dont la devise "Courage & Dévouement" en fait désormais des "soldats de la vie".

    L'auteur, Denis Bergerot, responsable des éditions Gens de Lorraine, est maire de Millery-aux-Templiers, en Meurthe-et-Moselle.

     

    ‡ Les sapeurs-pompiers de Lorraine, Denis Bergerot, éditions Gens de Lorraine, 2011, 160 p., ill. (32 €).

  • Aux Archives de la Meuse le 16 novembre : conférence sur Jeanne d’Arc par Colette Beaune

    lorraine,meuse,bar le duc,jeanne d'arc,colette beauneDans le cadre de l’inauguration des nouvelles Archives et en prémices des manifestations programmées en 2012 autour du 6ème centenaire de Jeanne d’Arc, les Archives départementales de la Meuse proposent une conférence de l’historienne Colette Beaune, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur Jeanne d'Arc, personnage historique et emblématique de notre histoire nationale et de notre terre lorraine :

     

    mercredi 16 novembre à 20h00

    aux Archives départementales de la Meuse

    26 rue d’Aulnois à Bar-le-Duc

     

    ‡ Renseignements au 03.29.79.01.89 ou archives@cg55.fr

  • La Meuse, l'héritage de l'histoire

    vmf,meuse,vieilles maisons françaisesVMF, la revue de l'association Vieilles Maisons Française consacrée au patrimoine bâti, propose dans son numéro de septembre un dossier spécial dédié au patrimoine de la Meuse.

    Après Verdun, les Eparges, Douaumont et tant d'autres sites qui furent le théâtre de furieux combats durant la Première Guerre mondiale, et dont certains paysages  portent encore les stigmates à jamais ineffaçables, le département de la Meuse se résume souvent à ces quelques images teintées de réminiscences scolaires. C'est mal rendre  justice à un pays qui fut depuis le Moyen Âge une zone de contact entre l'Empire et le royaume de France, riche des influences et ouvertures qui caractérisent les espaces frontières.

    La revue VMF propose au lecteur d'effectuer un voyage à travers ce département lorrain où chaque période de l'Histoire a laissé son empreinte. Des églises fortifiées aux étonnants lavoirs que l'on rencontre dans le plus modeste village, de l'architecture de la Renaissance à celle du XVIIIe siècle, des synagogues orientalisantes au surprenant château d'Hattonchâtel, expression inattendue de la Reconstruction, c'est un patrimoine méconnu qui se révèle.

    Discrète, étrangère aux effets de mode, la Meuse mérite que, au-delà de ses champs de bataille où repose notre mémoire commune, on prenne le temps de la découvrir.

     

    ‡ VMF, n° 239, spécial Meuse, septembre 2011 (9,70 €)

    ‡ En vente dans les maisons de la presse ou sur internet : www.vmf.patrimoine.org

  • Le saint lorrain de septembre : Notre-Dame de Benoîte-Vaux

    ND benoite vaux.jpgA peu près au centre du diocèse actuel de Verdun, à la limite de l’ancien diocèse de Toul, se situe le village de Benoîte-Vaux.

    Le nom de Benoîte-Vaux (la "vallée bénie") apparaît pour la première fois sur une bulle pontificale datée de 1180 et signée par le pape Alexandre III. C’est le début de Benoîte-Vaux.

    Ce lieu s’appelait autrefois Martin-Han ("la demeure de Martin"). Un jour, attirés par les chants de l’Ave Maria, des bûcherons découvrirent, au pied d’un chêne déraciné, une statue de la Vierge Mère. Ils décidèrent de lui construire un oratoire. Un ermite nommé Martin en eut d’abord la garde, puis des prêtres, puis des Prémontrés, des Oblats, et le clergé diocésain.

    La Madone actuelle, exposée dans l’église, date du XVIIe siècle. De nos jours, les pèlerinages ont toujours lieu annuellement ; ils manifestent l’attachement des Meusiens et des Lorrains à la Vierge Marie. La Neuvaine se déroule tous les ans début septembre, à l’occasion de la fête de Notre Dame.

    Notre-Dame de Benoîte-Vaux est fêtée le 9 septembre par l'Eglise diocésaine de Nancy & de Toul.

    [source : http://www.introibo.fr]