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  • La Meuse est envahie : août-décembre 1914

    meuse.jpgLe Conseil général de la Meuse avec les éditions du Qotidien poursuivent la publication du périodique consacré à la Grande Guerre dans le département. Dans ce deuxième opus, les auteurs nous font revivre l'invasion de la Meuse par les troupes allemandes.

    Après avoir reculé sur tout le front lors des batailles des frontières, les Français se reprennent. Après la bataille de Nancy, la bataille de la Marne sauve la France du désastre, brise le plan de guerre de l'Allemagne et détruit le mythe de l'invincibilité de l'état-major de Berlin. Mais si éclatante qu'elle apparaisse alors, la victoire française prolongée au Grand Couronné, est loin d'être décisive. En effet, les armées franco-britanniques n'ont pu ou n'ont su exploiter leur avantage. D'abord parce que trop épuisées et affaiblies, elles ne peuvent se lancer à leur poursuite ; ensuite, parce que les Allemands ont redéployé une partie de leurs forces.

    La guerre est loin d'être finie. La Meuse se retrouve au cœur des combats. L'état-major allemand reprend sa tentative d'encerclement de Verdun. La vieille citadelle ne tombera pas mais Saint-Mihiel est occupé.

    Finalement, le front est consolidé depuis la mer du Nord jusqu'à la frontière suisse. La guerre des tranchées commence ; personne ne songe à la paix. Pour le plus grand malheur des habitants de la Meuse... Car il ne faut pas l'oublier : non seulement l'invasion allemande de 1914 a été marquée par une série d'atrocités (de 5000 à 6000 civils tués en France et en Belgique, de 15 000 à 20 000 bâtiments incendiés et détruits), mais, de plus, elle a été suivie par l'occupation, plus ou moins longue, de dix départements du nord et de l'est et notamment une partie des Vosges, et le nord de la Meurthe-et-Moselle et de la Meuse...

    Ce numéro raconte les débuts de cette guerre en Meuse et ses conséquences sur les populations civiles.

     

    ‡ La Meuse est envahie. Août-décembre 1914, n° 2, Jérôme Estrada de Tourniel, éditions du Quotidien, 2014, 63 p., ill. (10 €).

  • Les chemins de l'espérance

    esperance.jpgAdrien, jeune paysan meusien de Longeville-en-Barrois, se retrouve en pleine bataille de la Marne, en septembre 1914. Il est blessé plusieurs fois et fait la connaissance de Jean-Baptiste, un autre paysan, sous le feu de Verdun en 1916. L'état de santé d'Adrien est assez précaire et il demeure pendant de longs mois chez des parents, dans une ferme du Vercors.

    La Grande Guerre enfin fine, Adrien et Jean-Baptiste, devenus de réels amis, retournent à la vie paysanne dans leur village meusien. La vie s'écoule au gré des événements de l'entre-deux-guerres. En juin 1940, les familles connaissent l'exode et les enfants de nos deux amis meusiens vont suivre des parcours bien différents. Sébastien, le fils d'Adrien, qui ne se résout pas à accepter de vivre sous la botte de l'occupant, quitte la ferme familiale pour rejoindre le maquis du Vercors. Quant à Richard, le fils de Jean-Baptiste, il éprouve des sentiments moins hostiles envers l'ennemi...

    L'auteur nous fait partager la vie de ces deux familles lorraines en un roman du terroir ; vies faites de labeur ponctuées de joies mais aussi d'épreuves, à l'image de celles que vécurent nos ancêtres durant cette période marquée par deux conflits mondiaux et bien des drames familiaux. Avec toujours l'espérance chevillée au corps et au cœur.

     

    ‡ Les chemins de l'espérance. Histoire de deux familles de paysans lorrains de 1910 à 1945, Christian Krika, éditions RAPF, 2014, 265 p. (15 €).

  • Saint-Mihiel (55) : 7ème université d'hiver "Les bruits et les rumeurs"

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  • La Neuveville sous Montfort (88) : une représentation de la légende de Saint Hubert

    Gilou Salvini, membre éminent du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous fait partager ses découvertes archéologiques et historiques, glanées au fil de ses pérégrinations vosgiennes...

    lorraine,vosges,meuse,la neuveville sous monfort,les marats,les hauts de chée,saint hubert,gilou salvini,cercle d'études locales de contrexéville,renaissanceAujourd'hui, il nous fait découvrir une sculpture découverte par hasard, à La Neuveville-sous-Montfort, village de la plaine des Vosges, situé entre Vittel et Mirecourt.

    Cette sculpture utilisée en remploi dans le mur d'une maison, bien que mutilée, reste parfaitement lisible. Elle représente la chasse de Saint Hubert. Elle peut être datée de la fin du XVe siècle et met en scène la légende dans un tableau de pierre (55 cm x 55 cm) où deux piliers soutiennent un arc ornée de feuillage. Le saint est vêtu à la mode Renaissance et le cerf forcé est assailli par la meute. La croix lumineuse qui surmontait la tête du cervidé est détruite ainsi qu'une partie de l'ange annonciateur qui domine la scène. Contrairement à la sculpture conservée dans l'église des Marats (Meuse, commune regroupée des Hauts-de-Chée ) il n'y a pas d'arrière-plan arboré.

    lorraine,vosges,meuse,la neuveville sous monfort,les marats,les hauts de chée,saint hubert,gilou salvini,cercle d'études locales de contrexéville,renaissanceSi la similitude de ces deux représentations sculptées est frappante, c'est parce qu'il s'agit d’œuvres réalisées à partir d'un "carton", ou dessin modèle, circulant d'atelier en atelier afin d'inspirer les artistes, tout en imposant un thème qui soit conforme au style liturgique de l'époque, comme en témoigne, dans un autre genre, les nombreux et splendides retables de la chasse de Saint Hubert, appelée aussi "miracle de Saint Hubert".

    Cette sculpture pourrait provenir de l'ancienne église du village ou d'une chapelle.

    [texte et clichés : courtoisie de Gilou Salvini]

  • Fort de Vaux : le canon de 12 est de retour

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  • La Meuse défend la France

    meuse 14 18.jpgSaluons la belle initiative du Conseil général de la Meuse qui lance la publication d'une revue à l'occasion du Centenaire de la Grande Guerre.

    Le département de la Meuse, par sa place dans le premier conflit mondial, mérite de la Nation. Il a été très fortement marqué par le conflit, au point de voir sa population meurtrie par les souffrances endurées durant quatre longues années, ses terres bouleversées par l'acharnement des combats et de connaître la plus grande bataille du XXe siècle : Verdun. Verdun qui sonne encore aujourd'hui comme le symbole de la guerre à outrance et surtout comme le symbole de la paix construite dans la souffrance des hommes.

    La première édition de cette revue à destination pédagogique, doit permettre aux lecteurs de découvrir que le conflit n'est pas arrivé par hasard. Au contraire, il a été préparé en Allemagne comme en France par les politiques et les militaires. La revanche de la guerre de 1870 se préparait.

    La revue aborde l'histoire militaire et civile du département qui se militarisait et se fortifiait. Terre de garnisons : le premier numéro de cette publication rappelle que la Meuse fut une réserve de régiments, de casernes, de terrains de manœuvre... Toute une économie pour forger les hommes de la revanche.

    Bref, un état des lieux avant l'entrée dans la Grande Guerre et le terrible mois d'août 14.

     

    ‡ La Meuse défend la France. Terre de garnisons, Laurent Jalabert, éditions du Quotidien, n° 1, août 2014, 63 p., ill. (10 €).

  • Infos lorraines

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    [Vosges Matin]

  • Lorrains, abonnez-vous à La Nouvelle revue lorraine !

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  • La Meuse et les Meusiens en 14-18

    meuse.jpgL'association Connaissance de la Meuse poursuit sa découverte du département et nous livre ici un opus dédié aux conséquences de la Grande Guerre pour les communes meusiennes et ses habitants.

    101 localités furent détruites et 400 000 combattants reposent dans la terre meusienne. Les difficultés de la vie des Meusiens dans la zone occupée par l'ennemi sont mises en perspective avec plus de 150 clichés inédits et une cartographie qui rend la lecture des faits parfaitement accessible.

     

    ‡ La Meuse et les Meusiens en 14-18, Albert Bertrand, éditions Connaissance de la Meuse, 2014, 134 p. ill., cartes (24 €).

  • Belrain (55) : exit la « rue Maréchal Pétain »

    petain belrain.jpgLa « rue Maréchal Pétain » à Belrain (Meuse, canton de Pierrefitte-sur-Aire) était la dernière de France. En avril 2013, le conseil municipal du village l’a rebaptisé « rue de la fontaine ». Elle y a grandement perdu en originalité.

    La rue Maréchal Pétain existait depuis les années 1930, sans que cela ne pose de problème. Or, des grincheux avaient contesté cette appellation et l’hommage rendu, par cette plaque bien modeste, au vainqueur de Verdun puis Chef de l’Etat français.

    La consultation lancée début 2013 auprès de la population afin d’attribuer un nouveau nom à la rue avait fait ressortir une proposition originale : le nom d'un enfant du pays, dom Grégoire Berthelet, religieux bénédictin du XVIIIe siècle spécialiste du droit canon. Le conseil municipal a cependant tranché pour un nom « passe-partout » et politiquement correct ; donner le nom d’un ecclésiastique à une rue aurait été aussi « religieusement incorrect » par ces temps de laïcisme galopant et agressif...

  • Sampigny (55) : expo' "Raymond Poincaré, président de la Grande Guerre"

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  • 36ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs avec les Pèlerins de Lorraine

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    Sur le chemin de Vaucouleurs, drapeaux et bannières au vent [archives 2013 - ©H&PB]

     

    Depuis 1978, Jean-Marie Cuny et l'association Pèlerins de Lorraine invitent les Lorrains - et les autres aussi (les Lorrains ne sont pas sectaires !) - à participer au pèlerinage johannique entre Domremy et Vaucouleurs, soit 22 km à pied, entre le village natal de Jehanne et la cité qui l'arma pour son épopée glorieuse.

    Rendez-vous en 2014, le samedi 10 et le dimanche 11 mai, selon le programme suivant :

    SAMEDI 10 MAI 2014

    > 19h00 : rendez-vous à la chapelle Notre-Dame de Beauregard à Maxey-sur-Meuse pour une veillée avec les Europa-Scouts de la IIIe Nancy

    DIMANCHE 11 MAI 2014

    > 8h30 : départ du pèlé devant la maison natale de Jehanne d'Arc, direction la chapelle de Bermont puis Goussaincourt, Montbras, Taillancourt

    > 12h00 : messe en l'église de Champougny suivie du repas tiré des sacs

    > 14h30 : départ pour Vaucouleurs par Sepvigny et Châlaines

    > Vers 17h00 : Salut au Saint-Sacrement soit à la chapelle castrale, soit en l'église paroissiale

    Venez nombreux, ambiance joyeuse et fervente garantie !

    * * * 

    lorraine,vosges,meuse,domremy,vaucouleurs,pèlerinage,jean marie cuny,pèlerins de lorraineLe polo' et le t-short "spécial 30 ans Pèlerins de Lorraine" sont arrivés !

    > le polo qualité supérieure brodé du dessin de deux pèlerins au drapeau lorrain avec le texte "Saint Sigisbert ? Présent !" | 20 € (+ 5 € port) | taille XL, L, M ou S et en coloris vert foncé uniquement


    > le t-short floqué "Pèlerins de Lorraine en tournée depuis 1984", série limitée | 20 € (+ 5 € port)

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    > Les commandes peuvent être passées par téléphone au 06.79.71.06.44


    > la commande peut être expédiée par poste ou retirée sur Nancy ou lors des pèlerinages Domremy-Vaucouleurs ou Paris-Chartres


    > règlement par chèque à l'ordre de "Pèlerins de Lorraine" à envoyer à PELERINS DE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE

  • Saint-Mihiel (55) : Journées d'histoire régionale "Lorraine et Grande Guerre"

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  • La Meuse à vélo de Pouilly-en-Bassigny à Rotterdam

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    [Vosges Matin]

  • Villotte-devant-Louppy (55) : un blason pour la commune

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  • "Mémoire de Saône Lorraine sur la Grande Guerre" à Hennezel (88)

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    ‡ Exposition à découvrir du 13 avril au 31 octobre 2014

    au musée des activités anciennes et de la Résistance 

    de Hennezel-Clairey (Vosges)

    Renseignement au 03.29.07.00.80

  • Portrait d'un Lorrain : l'abbé Joseph de Metz-Noblat, futur évêque de Langres

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    [ER | 09.02.14]

  • Verdun (55) : le temple protestant est à vendre

    La construction du temple de l'Eglise réformée de Verdun, confiée à l'architecte Chenevier, fut achevée en 1889.

    temple1.jpgLe 21 février 1916, au deuxième jour de l'offensive allemande, l'édifice fut touché par un bombardement qui fit voler en éclats ses portes et ses vitraux. La Bible, qui restait toujours ouverte sur la table de communion, fut trouée par un éclat d'obus. Le temple fut restauré en 1920.

    Sa façade, ouverte sur la rue, est d'une sobriété toute protestante. Elle est construite en pierre de taille dans un style plus ou moins néo-roman. Un grand arc en plein cintre y surmonte une grande rosace à six lobes. Ses claveaux sont marqués par un cercle lui-même couronné par un fronton triangulaire soutenu par deux colonnes composites. Une sculpture, représentant l'Evangile marqué de l'alpha et l'oméga, symbolise l'éternité du Christ.

    temple2.jpgLa porte d'entrée donne sur un sas à panneaux amovibles et sol en mosaïque.

    La majeure partie de l'espace est représentée par la nef qui mesure environ 70 m². Elle possède une grande verrière zénithale ainsi que des vitraux apportant une lumière toute particulière et changeante au fil de la journée. Les murs sont ornés de colonnes ouvragées et de boiseries. Au sol, un plancher de chêne à bâtons rompus.

    Au fond sur la gauche, une porte conduit aux caves voûtées qui occupent environ 60 m².

    L'ensemble de la toiture de zinc est en bon état.

     

    ‡ Plus d'info sur http://newsletter.patrice-besse.com

  • Le Pays Lorrain : Renaissance en Lorraine, toujours et encore

    pays lorrain.jpgLe 4ème opus de la prestigieuse revue trimestrielle de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain, clôt l'année 2013 avec un sommaire encore très "Renaissance", mettant ainsi un point final à l'année "Renaissance Nancy 2013".

    Au sommaire du n° 4 / 2013 :

    - Orfèvres et orfèvrerie en Lorraine, 1480-1630

    - Antoine de Lenoncourt, grand chancelier du chapitre de Remiremont

    - Les fêtes romaines de la béatification de Pierre Fourier

    - Les maladies, les traitements et la mort de Madame de Graffigny

    - Le couvent Notre-Dame-du-Chêne à Nancy et la restauration de l'Ordre des Frères Prêcheurs

    - Louis-Gilles, dit Gil Bureau, architecte de la reconstruction en Moselle

    - Renaissance de la chapelle de Libdeau

    - Redécouverte de deux vases japonais en porcelaine laquée au Musée de la Princerie de Verdun

    - La journée doctorale de la SHL et du Musée Lorrain : plusieurs communications présentées par des doctorants en histoire sur des thématiques d'histoire de la Lorraine

    ... Et les habituelles rubriques : la vie de la SHL et du Musée, la chronique régionale, les publications...

     

    ‡ Le Pays Lorrain est disponible sur abonnement (39 €, 4 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (à l'ordre de "Le Pays Lorrain") à : LE PAYS LORRAIN, PALAIS DUCAL, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • Les restes d’un Poilus mis au jour près du Mémorial de Fleury (Meuse)

    Depuis le 22 janvier 2014, le chantier d’agrandissement du Mémorial de Fleury est au point mort. Pour la deuxième fois depuis leur démarrage, les travaux ont dû être interrompus suite à la découverte d’ossements humains.

    fleury1.jpgCe sont les employés de la société chargés de la dépollution du site qui sont tombés dessus. « Je pensais ne rien trouver ici », confie David Kuster, le chef de chantier. Car c’est sous le parking que les ossements et les objets ont été retrouvés, « et il a bien fallu décaisser à l’époque pour faire le parking ».

    Le chantier a démarré en novembre dernier, et depuis lors, de très nombreuses munitions ont été retrouvées par les spécialistes. « Il y avait un obus tous les dix mètres », raconte David Kuster.

    À cinquante mètres de là, les restes d’un officier allemand avaient été mis au jour au mois de novembre. Au niveau de cet emplacement, qui n’avait pas été touché à l’époque de la construction du Mémorial de Verdun en 1967, ce sont parfois des dizaines de grenades qui ont été découvertes sous terre chaque jour.

    Avant de tomber sur ces ossements, les ouvriers avaient buté à cinquante centimètres de profondeur sur les rails de l’ancienne gare de Fleury. « Elle se trouvait sous le Mémorial, et les grands combats se sont déroulés à cet endroit », raconte Jean-Pierre Laparra, maire du village détruit en 1916 et jamais reconstruit.

    Fleury s’est en effet retrouvé au cœur des combats de la bataille de Verdun entre juin et septembre 1916. Cette voie de chemin de fer était une Decauville, « des petites voies de 60 cm qui faisaient le tour des villages détruits au départ de Verdun ».

    Les os découverts ont été retrouvés juste à côté de ces rails. La quasi-totalité du squelette d’un soldat identifié comme français et quelques-uns de ses effets personnels ont été sortis de terre. D’abord des os de la jambe gauche, examinés sur place par le médecin légiste de Verdun, le Dr Bruno Frémont.

    fleury2.jpgAu fur et à mesure de la matinée d‘autres os ont été ramenés à la surface. Mais aussi des gourdes, un ceinturon en parfait état, ainsi qu’une montre à gousset impeccablement conservée, des crayons de papier, des cartouches. Le casque de type Adrian, le fragment d’une baïonnette Rosalie et les vestiges de deux chaussures à clous ont permis aux connaisseurs présents sur place d’affirmer que le corps retrouvé était bien celui d’un Français, vraisemblablement étendu sur le dos. Dans le même secteur, une petite pelle et un fusil allemand ont également été découverts.

    Il manquait le crâne et l’avant-bras droit du soldat pour que le squelette soit complet. La plaque du soldat n’a pas non plus été retrouvée. Souvent portées au cou ou au poignet, elles permettent d’identifier les soldats morts au combat. Les ossements ont été pris en charge par le service des sépultures militaires. Sans plaque, l’identification est quasi impossible. Comme ce fut le cas pour quelques-uns des 26 poilus découverts à Fleury en 2013, les os de ce soldat ne pourront sûrement pas être rendus à la famille. Ils seront donc certainement inhumés à proximité du lieu où ils ont été découverts.

    [d’après Vosges Matin]

  • La cathédrale de Verdun, des origines à nos jours

    cathédrale verdun.jpgS'appuyant sur des sources nombreuses et parfois inédites, cet ouvrage propose une synthèse novatrice sur l'histoire et sur l'architecture de la cathédrale Notre-Dame de Verdun depuis ses origines jusqu'à nos jours. Richement illustré, il invite le lecteur à découvrir chaque recoin de cet édifice millénaire pour en comprendre les évolutions successives.

    Erigée à la fin du Xe siècle, la cathédrale actuelle compte en effet de nombreux styles architecturaux : roman, gothique, mais aussi baroque et classique. Ainsi, à proximité du célèbre baldaquin, réalisé au XVIIIe siècle inspiré de l'oeuvre du Bernin à Saint-Pierre de Rome, se  cachent les restes d'un splendide portail polychrome du XIIe siècle incrusté dans le mur d'une salle gothique datant du XIVe. Dans le grand choeur oriental, dont les voûtes furent construites à la fin du XIVe siècle, ce sont des vitraux réalisés par les ateliers Gruber, au lendemain de la Première Guerre mondiale qu'on peut admirer.

    C'est pour comprendre la juxtaposition de ces styles, le mobilier et les oeuvres qui les accompagnent, que l'auteur a voulu insister sur l'histoire du monument et de ceux qui en ont eu la charge pendant plusieurs siècles : les évêques mais aussi les chanoines et dignitaires de la cathédrale. Tous ont eu le soin de préserver l'héritage qui leur avait été confié, mais en l'adaptant parfois aux besoins liturgiques ou au goût de leur époque. C'est cette cathédrale, fruit d'une histoire humaine riche et ancienne, que nous connaissons aujourd'hui, que tente de décrypter Michaël George dans le cadre de ce très beau livre.

    Michaël George est doctorant en histoire médiévale et chargé d'enseignement à l'Université de Lorraine. Sa thèse porte sur le chapitre cathédral de Verdun à la fin du Moyen Âge.

     

    ‡ La cathédrale de Verdun. Des origines à nos jours, Michaël George, éditions PUN-Editions Universitaires de Lorraine, 2013, 289 p., ill. (25 €).

  • Le Parc naturel régional entre Saône et Meuse

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    [Vosges Matin]

  • Patrimoine de l'UNESCO : vers le classement de sites 14-18 de Meuse et Belfort

    80 sites français et 25 belges qui composent le front ouest de la Grande Guerre sont plus que jamais en course pour décrocher leur classement au patrimoine mondial de l’humanité établi par l’Unesco.

    ossuaire-de-douaumont.jpgMême si le chemin est encore long, une étape importante a été franchie jeudi. Le comité national a décidé de retenir le projet porté par l’association « Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre » dont les co-présidents sont les sénateurs Christian Namy, président du Conseil général de la Meuse, et Yves Daubigny, président du Conseil général de l’Aisne.

    Après l’audition jeudi après midi du secrétaire général de l’association, Serge Barcellini, également conseiller de Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, et de deux autres membres du comité de pilotage du projet, l’organisme émanation du ministère de la culture et de l’environnement, a retenu le projet de classement  des principaux sites mémoriels du nord et de l’Est de la France. Les 80 sites français (mémoriaux et nécropoles) qui représentent l’ensemble des nations impliquées dans le Premier conflit mondial dont la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Grande Bretagne mais aussi, l’Australie ou des pays africains et asiatiques rejoignent la liste des « biens » éligibles au patrimoine mondial de l’humanité.  Pour un classement global comme cela a été le cas pour les sites Vauban.

    Si elle est concomitante à l’année du centenaire, cette décision et ce choix ne sont pas liés aux célébrations à venir mais bien au fait que la Grande guerre dont les principaux sites du projet qui contribuent au devoir de mémoire, a été un moment essentiel dans la transformation  de l’humanité.

    Cette inscription sur la liste française est une étape importante et essentielle mais elle n’est pas décisive. Désormais, l’équipe de Serge Barcellini va s’atteler à construire le projet qui sera présenté à l’Unesco par la France ou la Belgique, car les deux pays sont associés dans cette démarche. L’ambition est d’obtenir le classement Unesco avant 2018 et la fin de la période anniversaire du centenaire de la Grande Guerre

    Si la liste des « biens » composant le projet est couvert par la discrétion pour éviter des conflits de clochers préjudiciables à la candidature devant l’Unesco, les deux sénateurs et Serge Barcellini  nous ont confié que 22 d’entre eux se trouvaient en Lorraine. On retrouve notamment les incontournables : le champ de Bataille de Verdun et sa zone rouge, les forts de Douaumont et Vaux, et bien entendu la Nécropole nationale et l’Ossuaire de Douaumont, le Saillant de Saint-Mihiel et l’Argonne.

    Enfin deux sites franc-comtois ont été retenus du côté de Belfort : la sépulture du soldat Peugeot et une nécropole.

    [L’Est Républicain]

  • Les personnalités marquantes en Meuse

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  • Notre patrimoine traditionnel lorrain démantelé

    Anthony Koenig, responsable de Maisons paysannes de France – Meuse, attire l’attention des défenseurs du patrimoine sur le phénomène de démantèlement et de « bradage » qui touche actuellement les éléments les plus remarquables du patrimoine architectural traditionnel de nos villages, à la faveur de la crise économique et de la désertification de nos campagnes.

    cheminee-lorraine 17e s..jpgTrop souvent les plus beaux et originaux éléments de décoration des vieilles demeures de nos villages s'en vont vers des cieux plus propices à la compréhension du patrimoine que le sort qu'on leur réserve malheureusement souvent dans le lieu qui les a vu naître et avec lequel ils ont pourtant tout leur sens. Comme ce fut le cas voici quelques années à Bleurville (Vosges) : les manteaux des cheminées d’une ancienne ferme XVIe-XVIIe siècles – achetée pour une bouchée de pain – ont été démontés par les nouveaux propriétaires luxembourgeois peu scrupuleux… qui laissent désormais la bâtisse s’écrouler lamentablement.

    Alors que nos villages se couvrent de menuiseries en PVC, de portes sans goût standardisées et sans lien avec le terroir local, certains éléments plus anciens sont vendus en pièces sur internet.

    Difficile de diffuser ce type d'information car on a l'impression d'en faire la publicité mais il est important de prendre conscience que si déjà les éléments du patrimoine protégés peuvent être menacés (abbaye cistercienne meusienne de l'Etanche par exemple), ceux des villages où il n'y a pas de protection et où le maire n'a pas eu la bonne idée de mettre en place un PLU avec un volet patrimoine à la hauteur, sont très souvent pillés par leurs propriétaires en recherche d'argent et souvent sans grande conscience de ce qu'ils possèdent.

    Nouvelle alerte en ce moment, une porte XVIIIe d'un village du Pays de Nied, en Moselle. Cette porte à vendre laisse présager une nouvelle perte et une nouvelle verrue en plastique : http://www.leboncoin.fr/bricolage/566925603.htm?ca=15_s

    Il y a urgence à agir pour une politique ambitieuse, massive et générale de mise en valeur des villages lorrains et de leur patrimoine, sinon entre les extensions anarchiques souvent mal intégrées et les cœurs de villages défigurés par le plastique, les enduits industriels et les coloris criards, il sera bien plus complexe encore de vendre l'image de la Lorraine dont on semble tant se préoccuper mais pas par ce canal pourtant essentiel…

    [cliché : démontage d'une cheminée monumentale XVIIe s. dans une ferme lorraine]

  • Verdun (55) : un soldat allemand exhumé devant le Mémorial

    Les ossements et les effets personnels d’un soldat allemand mort en 1916 ont été retrouvés le 5 novembre sur le chantier d’agrandissement du Mémorial de Verdun.

    ce-sont-d-abord-les-bottes-du-soldat-qui-ont-ete-retrouvees-sur-le-chantier-(photo-er).jpgIls ont d’abord vu des bottes. Aux commandes de la pelleteuse qui creusait la butte, les ouvriers de la société Navarra TS ont tout de suite stoppé le chantier. Depuis plusieurs mois, le Mémorial de Verdun est en effet en travaux pour être agrandi.

    Après avoir fait cette découverte, le personnel de l’entreprise a tout de suite prévenu l’architecte du Conseil général en charge du chantier qui a alerté à son tour Jean-Pierre Laparra, le maire de Fleury-devant-Douaumont, commune sur laquelle est situé le Mémorial. Le docteur Bruno Frémont, médecin légiste, et les gendarmes de la communauté de brigades de Verdun se sont également rendus sur place. Vers 13 h, ce sont les ossements quasiment entiers d’un corps qui sont dégagés, des os des jambes au crâne.

    Rapidement, la découverte fait penser au corps d’un officier allemand. « Il avait des bottes hautes à lacets », explique Jean-Pierre Laparra. Un équipement typique des officiers allemands pendant la Première Guerre mondiale. Un casque est aussi sorti de terre, ainsi qu’une gourde, des porte-monnaie vidés de tout contenu, un petit couteau de poche, une chaîne sans doute jadis reliée à une montre à gousset et enfin une plaque. « Elle n’est pas déchiffrable en l’état », note le maire de Fleury-devant-Douaumont.

    lorraine,meuse,verdun,mémorial,guerre 1914 1918,soldat,allemand,fouilles archéologiquesDifficile donc pour l’heure, d’identifier cet officier allemand. « Mais si l’on arrive à lire le nom d’un régiment, il sera alors possible de savoir qui il était », estime Jean-Pierre Laparra. L’ensemble des effets du soldat a été découvert dans un état plutôt correct, en tout cas identifiable, près de cent ans après avoir été enseveli. Ce serait leur conservation dans la terre qui aurait empêché leur dégradation. Une fois mis à l’air libre, les objets, notamment les bottes, commençaient d’ailleurs à se désagréger.

    Le soldat serait vraisemblablement mort à l’été 1916, en juin-juillet ou septembre, lors des combats qui se sont déroulés à Fleury. « Il appartenait peut-être à la division Alpenkorps, originaire de Bavière », suppose pour l’heure le maire de Fleury.

    Le corps se trouvait sous les escaliers qui menaient au Mémorial avant qu’ils ne soient détruits dans le cadre du chantier. La construction du bâtiment a débuté en 1963, mais à l’époque, les travaux n’ont pas atteint la butte dans laquelle les ossements de l’officier allemand ont été retrouvés. « Ce qui explique qu’ils ne sont pas tombés dessus à ce moment-là », explique Jean-Pierre Laparra.

    Les ossements et les objets retrouvés ont été confiés aux sépultures militaires, qui pourront tenter d’identifier le soldat, et rendront le corps aux services allemands. Avant cela, ce qu’il reste de cet officier repose à Verdun au même endroit où se trouvent les ossements des vingt-six corps de soldats français mis au jour en juin. Les bottes allemandes et leur propriétaire ont d’ailleurs été découverts à 500 mètres à peine de l’endroit où les vingt-six corps ont été retrouvés l’été dernier.

    [source : Vosges Matin]

  • Inauguration des orgues restaurées de Montmédy (Meuse)

    orgues montmédy.jpg

  • Saint Augustin

    st augustin.jpgSaint Augustin (354-430), évêque d'Hippone, en Algérie, fils de sainte Monique, est le plus célèbre Père de l'Eglise latine. Ses écrits sur la grâce, sa Cité de Dieu et ses Confessions nourrissent encore la controverse philosophique et théologique de nos contemporains.

    Et pourtant, quoi de plus romanesque que son existence errante de rhéteur et d'étudiant qui, commencée dans la ronde des plaisirs et le tumulte des grandes cités, s'achève dans la pénitence, le silence et le recueillement d'un monastère. Quel drame aussi que cette agonie de l'Empire à laquelle il assiste impuissant et que, de tout son coeur fidèle à Rome, il aurait voulu conjurer ? Quelle tragédie enfin plus émouvante et plus douloureuse que cette crise d'âme et de conscience qui déchira sa vie ?

    Scrutateur des abîmes et des contradictions du coeur humain, Louis Bertrand se révèle un peintre incomparable. Le lecteur succombera au charme d'une écriture talentueuse et c'est avec un vrai bonheur qu'il poursuivra la lecture de cette biographie passionnante, véritable histoire écoutée aux portes de la légende.

    Le Saint Augustin de Louis Bertrand reste un grand et bel ouvrage par l'élévation de la pensée et la pénétration psychologique, servis par un style d'une rafraîchissante beauté. Il permet surtout de mieux connaître un des personnages qui a le plus marqué de son empreinte la civilisation occidentale.

    L'auteur, Louis Bertrand, publia son Saint Augustin en 1913. Un siècle plus tard, les éditions Via Romana rééditent l'ouvrage magistral de cet écrivain et historien meusien. Louis Bertrand (1866-1941) est l'auteur de nombreux romans et récits ; il succéda à Maurice Barrès - autre illustre Lorrain - à l'Académie française en 1925.

     

    ‡ Saint Augustin, Louis Bertrand, de l'Académie française, éditions Via Romana, 2013, 386 p., préface du Cardinal Paul Poupard (25 €).