Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nicolas sarkozy

  • 600e anniversaire de Jeanne d’Arc : le programme présidentiel du 6 janvier 2012 en Lorraine

    Le président de la République se rendra, vendredi 6 janvier 2012, dans les Vosges et la Meuse à l'occasion du 600ème anniversaire de la naissance de sainte Jeanne d'Arc.

     

    jeanne-d--arc.jpgIl dévoilera une plaque commémorative à la mairie de Domrémy-la-Pucelle puis visitera l'église du baptême de Jehanne et sa maison natale.

     

    A Vaucouleurs, le président de la République se rendra à la Porte de France puis visitera la crypte castrale et le musée municipal. A l'issue, il s'entretiendra avec des historiens à l'hôtel de ville.

     

    Le chef de l'Etat conclura ce déplacement par un discours, qui ouvrira l'année de commémoration du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc. Il rappellera à cette occasion l'importance de l'enseignement et de la diffusion de l'Histoire, pourvoyeuse de repères collectifs.

     

    Le président de la République sera accompagné de Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, et de Nadine Morano, ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle.

     

    PROGRAMME

     

    10h30 : Arrivée de M. le Président de la République à Domrémy-la-Pucelle
    Dévoilement de la plaque à la mairie et signature du livre d'or
    Visite à huis clos de l'église Saint-Rémi
    Visite de la maison natale de Jeanne d'Arc

     

    11h10 : Arrivée de M. le Président de la République à Vaucouleurs
    Visite des lieux johanniques (Porte de France, chapelle et crypte castrale)
    Visite du musée municipal

     

    11h30 : Entretien privé avec les historiens spécialistes de l'histoire de Jeanne d'Arc à la Mairie de Vaucouleurs

     

    12h20 : Discours de M. le Président de la République à l'occasion du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc (gymnase du Val-des-Couleurs)

     

     

    lorraine,vosges,meuse,domremy,vaucouleurs,jeanne d'arc,nicolas sarkozy,président de la république

    Jeanne d'Arc par Frémiet, place des Pyramides à Paris.

     

  • 6ème Centenaire de Jehanne d’Arc : Nicolas Sarkozy à Domrémy le 6 janvier

    L'année 2012 est placée sous le signe du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc. Pour donner le coup d'envoi de ces commémorations, Nicolas Sarkozy est attendu en Lorraine vendredi 6 janvier.

     

    sarkozy.jpgDans les Vosges, tout d'abord, à Domrémy-la-Pucelle. Le chef de l'Etat devrait s'y rendre « en matinée ». Les habitants du village ont été prévenus de cette visite officielle par un communiqué de la mairie. La confirmation officielle est attendue en début de semaine prochaine.

     

    Avec cette année de commémorations, le maire de Domrémy espère bien booster la fréquentation qui est déjà d'au moins 30.000 visiteurs par an.

     

    fresque-jeanne-d-arc-domremy.jpgAprès sa visite à Domrémy, le président de la République se rendra ensuite dans le sud meusien, à Vaucouleurs, lieu symbolique dans l'histoire de la jeune Jehanne, puisque c'est là qu'elle a commencé son périple en 1429 après avoir quitté la Lorraine.

     

     

    [source : Radio Magnum]

  • La question de la mention "Mort pour la France" pour les anciens combattants de la Lorraine annexée

    ascomemo.jpg

    Depuis 20 ans, l'Association pour la Conservation de la Mémoire de la Moselle en 1939-1945 a collecté des dizaines de témoignages écrits ou enregistrés sur tous les sujets : l'évacuation de 1939, la "drôle de guerre", les combats de 1940, l'arrivée des Allemands, la germanisation, les expulsions, la nazification, l'incorporation de force, les PRO, la Résistance, la déportation, la Libération...

     

    ASCOMEMO possède un patrimoine homogène et riche qui se complète continuellement et qu'il faut continuer à compléter. Il sert aux expositions, publications et il est mis à la disposition des chercheurs.

     

    Son président vient d'adresser un courrier au Président de la République à propos de la mention "Mort pour la France" et la problématique des combattants Alsaciens-Lorrains incorporés dans l'armée allemande durant la Première Guerre mondiale. Nous le communiquons à nos lecteurs :

     

    "A Monsieur le Président de la République Française

    Nicolas SARKOZY

    Palais de l’Elysée

    75000 PARIS

     

     

    Hagondange, le 11 novembre 2011

     

    Objet : « Morts pour la France ».

     

     

    Monsieur le Président,

     

    Vous avez annoncé dans votre discours du 11 novembre 2011 qu’une loi serait soumise à l’Assemblée Nationale pour que les noms de tous les « Morts pour la France » soient inscrits sur les monuments aux morts.

     

    Cette décision est louable, mais cette loi va immanquablement engendrer une discrimination concernant les combattants alsaciens-mosellans de la Grande-Guerre et relancer les débats de l’entre-deux-guerres à propos de l’inscription ou non des morts sur les monuments  dans ces départements.

     

    La plupart des jeunes alsaciens-mosellans, considérés juridiquement comme citoyens allemands en raison du Traite de Francfort du 10 mai 1871, tombés durant la Grande Guerre dans les rangs de l’armée allemande  n’ont légalement pas droit à la mention « Morts pour la France ».

     

    C’est une différence fondamentale avec leurs enfants enrôlés 20 ans plus part dans la Wehrmacht suite à l’annexion de l’Alsace et de la Moselle, annexion non pas de droit mais de fait, ce qui leur confère le titre de « Morts pour la France ».

     

    Il serait regrettable que cette loi exclut  des anciens combattants d’un territoire désormais français qui a subi l’Histoire. Il serait tout aussi regrettable que dans des communes françaises apparaissent deux catégories de victimes combattantes : ceux  tombés sous l’uniforme allemand et qui par conséquent ne seraient pas inscrits sur les monuments aux morts et ceux qui ont porté l’uniforme français (optants volontaires, évadés, prisonniers de guerre réengagés…), en l’occurrence une minorité, qui eux seraient obligatoirement inscrits.

     

    L’Histoire de France n’est pas une, même si elle est indivisible. Il y a des réalités historiques et humaines que la Mémoire ne doit pas gommer. Les annexions de nos départements de l’Est en sont une. Vous l’aviez d’ailleurs souligné dans votre discours de Colmar du 8 mai 2010.

     

    Espérant que vous intégrerez notre réflexion dans votre proposition de loi,

    Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de notre parfaite considération.

     

    Philippe WILMOUTH

    Président d’Ascomémo"