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meuse - Page 4

  • Louis Jacquinot, un indépendant en politique

    jacquinot.jpgHéritier de Raymond Poincaré et d'André Maginot, combattant des deux guerres mondiales, modéré rallié à la France libre et au général de Gaulle à Londres, Louis Jacquinot (1898-1993) est une personnalité importante de l'histoire politique de la France du XXe siècle. Député de la Meuse entre 1932 et 1973, président du Conseil général de la Meuse durant vingt-huit années, il fut ministre à plus de quinze reprises sous les IIIe, IVe et Ve Républiques, notamment à la Marine, aux Anciens combattants et à l'Outre-Mer.

    En s'appuyant sur des archives inédites et de nombreux témoignages, ce livre retrace le parcours politique d'une des grandes figures méconnues de l'histoire politique française, d'un modéré de l'Alliance démocratique devenu ensuite un indépendant rallié à la Ve République. En même temps qu'il enrichit la connaissance de l'histoire générale des trois dernières républiques, ce volume éclaire l'histoire de la Meuse et de la Lorraine que Louis Jacquinot incarne pendant près d'un demi-siècle.

    Louis Jacquinot n'a cessé d'être photographié au cours de sa longue carrière et a laissé un fonds iconographique d'une grande richesse. Une partie de ces clichés est aujourd'hui rassemblée dans ce recueil. Parfois officielles, frappantes, étonnantes ou encore anecdotiques, ces photographies parlent de l'homme et de ses fonctions. Elles permettent de retracer la vie de l'homme politique meusien depuis son département et d'explorer le monde qu'il a arpenté à travers ses différents postes ministériels.

     

    ‡ Louis Jacquinot. Un indépendant en politique, Gilles Richard (dir.), Presses de l'université Paris-Sorbonne, 2013, 205 p., ill. (23 €).

  • Bar-le-Duc (55) : "Entre Moyen Âge et Renaissance : le duché de Bar sous René II [1473-1508]"

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    Crucifixion, enluminure extraite du manuscrit des statuts de la collégiale Saint-Pierre de Bar-le-Duc, début XVIe s., AD55, 6G6.

  • Champougny (55) : pèlerinage à Notre-Dame des Affligés

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  • Les églises fortifiées de la Meuse

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    Les éditions Citedis publient, en coédition avec le Conseil régional de Lorraine et le Conseil général de la Meuse, une nouvelle édition augmentée de l'ouvrage paru en 1993 sur les églises fortifiées de la Meuse.

    Les églises fortifiées du département les plus significatives - plus d'une centaine d'édifices subsiste encore - sont présentées avec, en outre, un état critique des sources et l'inventaire le plus complet de ce patrimoine singulier de ce territoire lorrain.

    ‡ Les églises fortifiées de la Meuse, Philippe Pagnotta, conservateur en chef du Patrimoine, 144 p., nombreuses illustrations (27,44 € port inclus) à commander à : EDITIONS CITEDIS, 15 rue Poirier-de-Narçay, 75014 PARIS (joindre votre règlement à l'ordre de ACTIV'SECRETARIAT).

  • 41ème édition des Journées d’études meusiennes dans le Nord meusien les 5-6 octobre 2013

    JEM.jpgPour cette 41ème édition, les Journées d’études meusiennes auront lieu conjointement à Stenay et à Montmédy, deux cités des marches occidentales lorraines. De ces villes et de leurs cantons actuels, des tranches d’histoires sont connues mais encore bien des choses restent à défricher ou à relire. L’histoire de cette partie de la Meuse est, à n’en pas douter, fortement liée à l’existence d’une frontière que l’on peut lire et interpréter à travers les âges. Dans les esprits, c’est le passé militaire, ancien et récent, ce sont les conflits, qui surgissent à l’évocation de cette région. Pourtant, la frontière, qui est aussi espace de transferts, se décline en d’autres facettes, économiques, humaines, architecturale. Cette frontière se traduit aussi en paysages à analyser et comprendre.

    A travers communications et visites de terrain, ce sont quelques aspects du passé des villes et villages de la région de Stenay-Montmédy-Marville qui seront évoqués au cours des deux journées proposées.


    Courriel : archives.municipales@stenay.fr 

     

     Samedi 5 octobre 2013 à STENAY 

     

    Samedi matin, 9 h 30 : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Stenay

     

    v   Accueil par Stéphane PERRIN, maire de Stenay, conseiller général du canton de Stenay

    J    Jacques LE ROUX et Dominique HARMAND

    Entre Stenay et Montmédy : des Côtes et des Causses

    v   Franck MOUROT

    Les sites archéologiques gallo-romains du Nord meusien 

    v   Hervé HUTZINGER

    Attila est-il passé à Stenay et Montmédy ? La Ciuitas Verodunensium dans l'Antiquité tardive

     

    Samedi après-midi, 14 h : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Stenay

     

    v   Nicolas LEMMER

    Situation et évolution des prévôtés de Stenay et de Marville durant la Renaissance, étude comparative 

    v   Philippe VOLUER

    Les activités économiques à Stenay du XVIIe au XIXe siècle

    v   Laurent JALABERT

    La ville en guerre au XVIIe siècle : se battre et se rendre dans la guerre de siège entre Meuse et Othain 

    v   Jean-Paul STREIFF

    1814-1820, occupation et répression 

    v   Franck MOUROT et Nicolas LEMMER

    Visite guidée de l’exposition « Les arts de la table à la Renaissance » au Musée Européen de la Bière

     

     Dimanche 6 octobre 2013 à MONTMÉDY 

     

    Dimanche matin, 10 h : rendez-vous devant l’église de Marville

     

    v   Annie TOSI et l’association Marville Terres Communes

    Visite guidée de Marville et de plusieurs maisons classées en cours de restauration

     

    Dimanche après-midi, 14 h : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Montmédy

     

    v  Accueil par Claude LÉONARD, conseiller général du canton de Montmédy, Yves LECRIQUE, maire de Montmédy et Jean-Marie BRADFER, président de la Codecom du Pays de Montmédy 

    v   Jean LANHER

    Le français tel qu’on le « cause » à Montmédy au XXIe siècle

    v   Charles KRAEMER

    Entre évêchés et principautés : morphogenèse et développement urbain de quelques bourgs médiévaux du Nord-Meusien

    v   Hugues MARSAT

    Guerre et religion dans le Nord-Meusien dans la deuxième moitié du XVIe siècle

    v   Michel MAIGRET

    Benoîtons contre Féburiens: épisodes de la vie politique dans l'arrondissement de Montmédy au début du XXe siècle (1910-1914)

    v   Alain CESARINI

    Le massacre de la garnison de Montmédy à Brandeville en août 1914

    v   Laurent JALABERT

    Conclusion

    ENTRÉE LIBRE

  • Expo' "Le duché de Bar sous René II" à Bar-le-Duc

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  • Le bon numéro

    bon numero.jpgDans les années 1930, dans son village du nord meusien, Marceline, que les épreuves de la vie on rendu acariâtre, méfiante et autoritaire, fonde tous ses espoirs sur son fils Ferdinand, totalement sous son emprise.

    Un jour de 1933 arrive une jeune ukrainienne, Svetlana, qui avait sollicité les services d'immigration pour travailler à l'Ouest. Une candidate prêt à l'emploi pour Marceline, qui toutefois ne s'attendait pas à recevoir une postulante si jeune, si belle et si affirmée... Contre toute attente, la nouvelle venue l'impressionne. Svetlana s'éprend de Ferdinand et réciproquement, mais Marceline veille au grain.

    Le 11 novembre, Svetlana achète un billet de la Loterie nationale... et gagne ! Vingt ans plus tard, Marceline est décédée, Ferdinand "bien" marié, père de famille. Par son travail, il a réussi à faire un peu prospérer son domaine. Mais il n'a jamais oublié celle qu'au village on appelait "la Russe"...

     

    ‡ Le bon numéro, Henriette Bernier, Presses de la Cité, 2013, 242 p. (19,50 €).

  • Les Journées du Patrimoine dans le Pays de Montmédy (55)

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    [ER]

     

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    Notre-Dame d'Avioth, Meuse (Monnaie de Paris).

  • Centenaire 1914-1918 : l'ossuaire de Douaumont en travaux

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  • Dans la vallée du Loison : Jametz

    jametz.jpgLe village meusien de Jametz, en Lorraine gaumaise proche de la frontière belge, fut au XVIe siècle une cité calviniste prospère appartenant à la principauté de Sedan. Elle subit un long siège en 1588-1589 par les troupes de la Ligue – dont les troupes du duc de Lorraine – lors de la dernière guerre de religion. C’est l’ingénieur militaire Jean Errard, de Bar-le-Duc, qui la défendit jusqu’à la capitulation du 24 juillet 1589. Démantelée par Charles III de Lorraine, la ville est cédée en 1594 au duc de Montpensier avant de revenir à nouveau dans le giron lorrain. Jametz est définitivement annexée par la France en 1641, accélérant son déclin économique et démographique.

    Cette monographie, agréablement illustrée, met surtout l’accent sur l’architecture du village en décrivant les maisons marquées par l’histoire et, notamment, les anciennes fermes avec cour intérieure et dont les parties de l’exploitation agricole sont indépendantes de la partie habitation. Par ailleurs, elle décrit avec force plans l’ancienne citadelle aujourd’hui complètement disparue.

    Fruit de deux années de recherche et d'enquêtes sur le terrain et aux archives départementales, l’ouvrage de Gérard Cady intéressera en premier lieu les habitants du nord-meusien, bien sûr, mais aussi tous ceux qui veulent découvrir une région et une histoire méconnues.

     

    ‡ Dans la vallée du Loison : Jametz, Gérard Cady, OT Pays de Montmédy, collection « Promenades du patrimoine en pays de Montmédy », 2013, 216 p., ill., plans (35 €). Disponible chez l’auteur, 1 rue du Gouvernement, 55600 MONTMEDY.

  • La chapelle Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs

    chapelle vaucouleurs.jpgLors de ses séjours à Vaucouleurs, avant de rendre sous escorte à Chinon en février 1429, Jeanne d'Arc aimait assister aux offices dans la chapelle haute du château médiéval de la cité, et prier dans la crypte devant la statue de Notre-Dame des Voûtes.

    Le sanctuaire gothique du XIIIe siècle était érigé sur une ancienne crypte romane. Détruite à la Révolution, la chapelle castrale fut, de 1924 à 1930, reconstruite à l'identique sur les substructions de la crypte restée pratiquement intacte. En 1929, elle est dédiée à sainte Jeanne d'Arc.

    Bernard Mugnier est "le" spécialiste du patrimoine johannique. Dans la lignée des ouvrages consacré à la basilique du Bois-Chenu de Domremy et à la statuaire johannique, il nous présente dans son dernier livre l'histoire de l'ancienne chapelle castrale de Vaucouleurs.

    A la suite de l'infatigable historien de la cité valcolorienne, Henri Bataille, Bernard Mugnier détaille les différentes phases de l'histoire de l'édifice et analyse dans le détail la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc et notamment l'étonnante variété de ses vitraux ainsi que sa statuaire.

    On découvrira également avec intérêt que le général de Barbazan, partisan de René d'Anjou lors de la bataille de Bulgnéville en 1431, fut inhumé temporairement dans la chapelle castrale de Vaucouleurs.

    Un bon ouvrage qui clôt la trilogie de l'histoire monumentale johannique au pays de notre Jeannette.

     

    ‡ Vaucouleurs. La chapelle Sainte-Jeanne d'Arc ancienne chapelle castrale, Bernard Mugnier, à compte d'auteur, 2013, 132 p., ill. (37 € franco). Disponible chez l'auteur : La Lysardière, 6 rue de Verdun, 70000 VESOUL.

  • Marville, capitale des "Terres Communes"

    marville.jpgCe sympathique hors-série édité par La Gazette Lorraine propose une lecture éclairée de la cité nord meusienne séculaire. Lecture historique, qui permet de comprendre les raisons qui firent de Marville la deuxième ville du Luxembourg au XVIe siècle. Lecture urbanistique, nécessaire pour déchiffrer l'actuel village au regard de la ville florissante qu'il fut. Lecture du foisonnant patrimoine chrétien et celle, plus indiscrète, des demeures cossues de marchands, des élégants hôtels particuliers de seigneurs et des maisons des congrégations religieuses. Lecture rurale, avec une promenade côté jardin où vergers, potagers et petits patrimoines sont mis à l'honneur. Lecture transverse des us et coutumes, des trains de vie et des enjeux politiques quelquefois complexes.

    Une iconographie didactique, des reproductions de dessins, d'aquarelles et de peintures, de nombreuses photographies inédites illustrent ces propos scientifiques issus des recherches de l'Inventaire de Lorraine, et du travail des architectes et des historiens.

    Cet ouvrage est surtout né de la volonté de passionnés : propriétaires de maisons ou non, tous amoureux de Marville et impliqués dans la sauvegarde et la restauration de ce patrimoine exceptionnel, à travers l'association Marville Terres Communes.

     

    ‡ Marville, capitale des "Terres Communes", Philippe Louste et Stéphane Wieser (dir.), éditions La Gazette Lorraine - Marville Terres Communes, 2013, 134 p., ill., cartes (15 €).

  • La chapelle castrale Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs

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  • L'Art et le modèle : les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance

    musée barrois.jpgComme notre époque, la Renaissance a vu dans l'oeuvre d'art le fruit d'un long processus. Artistes et artisans réagissnet aux idées de leur temps, alors que les domaines du savoir se transforment et que mûrissent les innovations techniques. Inventées au XVe siècle, l'imprimerie et la gravure deviennent les vecteurs principaux de l'humanisme : idées mais aussi sujets, formes, modèles, compositions, styles sont inventés, copiés puis diffusés auprès du plus grand nombre. Les livres et les estampes envahissent les ateliers et permettent aux artistes de répondre à des commanditaires de plus en plus exigeants.

    La Renaissance est marquée par la redécouverte de l'Antiquité, la naissance de la perspective mais aussi l'irruption des génies sur la scène du monde : Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange... C'est grâce à la gravure que les ouvrages de ces grands passeurs d'une nouvelle civilisation se sont fait connaître dans toute l'Europe et on commencé à devenir des modèles.

    Dans ses collections, le Musée barrois conserve des témoignages artistiques de cette époque. Loin d'être de simples copies, ces oeuvres marquent de la part des artistes, lorrains le plus souvent, unet rès bonne compréhension des mouvements artistiques les plus novateurs. Grâce au mécénat de ses ducs et à l'active originalité de ses créateurs, la Lorraine de la Renaissance est même devenue un foyer majeur de l'art de la gravure avec Salmon, Béatrizet et Woeriot, propageant au-delà de ses frontières des modèles souvent venus d'ailleurs.

    Ce catalogue, richement illustré, constitue le support de l'exposition L'Art et le modèle. les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance présentée jusqu'au 29 septembre au Musée barrois à Bar-le-Duc.

     

    ‡ L'Art et le modèle. Les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance, Paulette Choné (dir.), éditions Communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, 2013, 144 p., ill. (20 €).

  • Commercy (55) : adieu au 8e régiment d’artillerie

    Ultime rassemblement sur la place du Château Stanislas de Commercy ce samedi 22 juin. Et dernier défilé dans les rues de la ville pour les hommes du 8e régiment d’artillerie. Un temps fort en émotion pour dire au revoir aux habitants.

    ultime-ceremonie-au-chateau-stanislas-pour-les-militaires-du-8-e-ra-de-commercy.jpgCe sont bien évidemment des interventions poignantes qui ont clôturé la cérémonie d’adieu à la population des militaires du 8e régiment d’artillerie de Commercy. « C’est avec beaucoup d’honneur et aussi beaucoup de tristesse que je vous reçois ici. Honneur, car votre démarche de saluer les habitants avant votre départ va droit au cœur des Commerciens. Mais également tristesse, parce que le régiment s’en va. Mais il ne va pas ailleurs. Il est dissous », lance avec amertume, le maire Bernard Muller, s’adressant au chef de corps, le lieutenant-colonel Arnaud Riche, entouré de ses hommes. L’occasion pour le premier magistrat de faire part, une fois encore, de son regret face à « cette décision prise en 2008 par le gouvernement en place ».

    Devant l’assemblée composée d’élus, dont Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense, de représentants de l’État, des familles des soldats et habitants, réunis dans les salons de l’hôtel de ville, le premier magistrat assure : « Vous nous manquerez pour vos valeurs et pour vos engagements. Mais sachez que vous êtes ici chez vous, car l’âme et la mémoire du 8e RA marqueront à jamais notre ville ».

    ultime-ceremonie-au-chateau-stanislas-pour-les-militaires-du-8-e-ra-de-commercy-1.jpgÀ son tour, le lieutenant-colonel Riche remercie l’assistance présente « pour votre action au profit du régiment, le lien Armée-Nation qui a été une réalité entre nous. Et votre attachement à la présence militaire sur votre département ». Tout aussi ému, même s’il a tout fait pour le dissimuler, l’officier supérieur poursuit : « Dans moins de 10 jours, le 8e RA n’existera plus. Cette dissolution reste pour nous un crève-cœur. Et je peux vous assurer que l’émotion était bien présente lors de cette cérémonie. Une page se tourne, mais ne regardons pas en arrière. Il faut aller vers l’avant. En revanche, nous ne vous oublierons jamais ». Après un temps d’arrêt, puis en expliquant les derniers détails à régler qui marqueront la fin de l’histoire de ce régiment, le lieutenant-colonel ajoute : « Le 1er novembre de cette année, il n’y aura plus de militaires à Commercy ! »

    ultime-ceremonie-au-chateau-stanislas-pour-les-militaires-du-8-e-ra-de-commercy-2.jpgUn point d’ailleurs souvent entendu dans la foule qui s’était massée aux grilles du château pour assister à cette prestigieuse cérémonie, réglée comme du papier à musique, rehaussée par la présence des porte-drapeaux meusiens. Ainsi que par la batterie fanfare et l’harmonie municipale de Commercy, montant l’émotion à son paroxysme, avec La Marseillaise ou encore La Marche de Robert Bruce. « La plus ancienne marche militaire française » murmure-t-on dans la foule, résolument consciente que ce rassemblement de l’ensemble des hommes du 8e RA « dans ce cadre magnifique », était le dernier.

    [D'après ER]

     

    Le 8e régiment d’artillerie appartenait à la Grande Armée. Pour avoir contribué grandement à la victoire finale de la bataille d’Austerlitz du 2 décembre 1805, il avait reçu l’appellation de « Brave régiment d’Austerlitz » sur décision de Napoléon Ier. Héritier du régiment du corps royal de l’artillerie des colonies de Louis XVI, il devint, en 1792, le 8e régiment d’artillerie. Après la guerre d’Algérie, le 8e RA est recréé en 1964 à Commercy.

  • Neuvilly-en-Argonne (55) : retour du crucifix « emprunté » par un Sammy en 1918

    La petite-fille d’un infirmier US du Kansas a rendu à la commune de Neuvilly-en-Argonne, dans le nord meusien, un Christ en croix du XVIIe siècle que son grand-père avait emporté en souvenir en 1918.

    patricia-carson-et-le-maire-alain-jeannesson-dans-l-eglise-de-neuvilly.jpgDevant le micro placé au chœur de l’église de Neuvilly-en-Argonne, elle réprime tant bien que mal les sanglots qui l’empêchent de parler. Venue spécialement de son Kansas natal avec son mari George et sa fille Brigitte, Patricia Carson a accompli ce 22 juin un geste fort. En effet, fin octobre 1918 son grand-père, Alfred Hayes, infirmier au 110e RI américain, quitte l’église de Neuvilly en emportant en souvenir un crucifix. Le lieu servait d’infirmerie et a vu passer des centaines de blessés touchés au cours de l’offensive de Meuse-Argonne. Le régiment qui compte 2075 hommes doit être en place pour 24 septembre 1918. « Votre grand-père est arrivé dans cette église le 19 ou le 20 septembre et il participe à l’installation d’un centre sanitaire », déclare Alain Jeannesson, le maire de la commune. « Ici, il s’occupera de très nombreux blessés ». Le village est complètement détruit ou presque et « l’église est dans un état pitoyable, mais c’est l’une des premières églises du front de Meuse à être rendue au culte ». Et 95 ans « plus tard presque jour pour jour, notre église retrouve son crucifix grâce à vous Madame Carson. Votre geste est un hommage à votre grand-père, l’infirmier Alfred Hayes, mais aussi à tous les jeunes soldats américains qui sont venus défendre des valeurs sur une terre qui n’était pas la leur, comme le font encore aujourd’hui des militaires américains et français, parfois côte à côte, sur des théâtres d’opération bien loin de chez eux ».

    Le crucifix en argent, datant probablement du XVIIe siècle, est mis en valeur sur le maître-autel. « Le crucifix était toujours chez ma grand-mère, à la place d’honneur ». « Merci d’avoir prêté ce crucifix même si vous ne saviez pas que vous l’aviez prêté ! » Patricia Carson n’a pas connu son grand-père puisqu’il est mort en 1942 lorsque sa mère avait 7 ans, mais l’objet faisait partie de sa vie. À sa mort, c’est à Patricia Carson qu’il fut confié.  

    [d’après ER]

  • Les restes de vingt-six Poilus mis au jour à Fleury-devant-Douaumont (Meuse)

    Vingt-six corps de Poilus ont été mis au jour dans le village détruit de Fleury-devant-Douaumont en Meuse. Sept ont pu être identifiés. C’est sans doute la découverte la plus importante en Meuse de corps de soldats français de la Première Guerre mondiale depuis celle d’Alain-Fournier et de ses compagnons d’armes en 1991 à Saint-Remy-la-Calonne.

    fleury-devant-douaumont.jpgLe 30 mai, les fouilles entamées quelques jours plutôt à l’emplacement d’une ferme du village détruit de Fleury-devant-Douaumont ont permis de mettre au jour jusqu’à présent, vingt-six corps de Poilus morts durant la bataille de Verdun et d’en identifier sept grâce à la plaque qu’ils portaient autour du poignet. Un fait rarissime. Et ce à la veille du Centenaire de la Grande Guerre.

    Ce sont des touristes allemands qui avaient découvert le 28 mai des ossements affleurant et qui avaient donné l’alerte.

    Toute la journée du 30 mai, les gendarmes de la brigade de Verdun avec les employés de l’Ossuaire et son directeur Olivier Gérard, ont ratissé une bande de terrain de quelques mètres carrés. L’émotion était à son comble quand un objet personnel refaisait surface parmi les ossements brisés. Des porte-monnaie contenant des pièces en argent, des culots de pipes, un briquet, un peigne, une paire de ciseaux, des couteaux de poche, les croix de chapelets, une médaille de communion, un livret militaire et un carnet miraculeusement conservés, une bague, un crayon, ou encore deux montres qui marquaient 11h07 et 11h14, sans doute l’heure approximative du bombardement de l’endroit.

    plaque poilu.jpgCar selon les premiers éléments, le lieu était « un poste de secours. Les soldats sont morts sur le champ de bataille et ont été entreposés ici. Il n’y a pas d’armement, que de l’équipement personnel. Les papiers ont été faits puisqu’ils sont déclarés tués à l’ennemi, mais les corps n’ont pas été retrouvés », explique Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun. Des obus ont dû tomber sur l’endroit ensevelissant les dépouilles.

    Les dates de décès s’échelonnent entre le 28 mars et le 5 avril 1916 et correspondent « à la bataille du Ravin de la Caillette et de l’Étang de Vaux », confie Olivier Gérard, ému de pouvoir identifier les corps. Les plaques d’identification « c’est ce que l’on cherche. Ils revivent d’une certaine manière. Ce sont des corps qui sortent de l’anonymat ». Même constat pour Jean-Pierre Laparra, le maire de la commune, qui souhaite demander la médaille de Verdun pour les soldats identifiés.

    reliques poilus.jpgPour l’heure, une enquête est ouverte pour « découverte de restes humains ». Outre le commandant Le Trong, commandant la Compagnie de Verdun et le colonel Cléton, patron des gendarmes de la Meuse l’adjudant Beaune, officier de police judiciaire était présent : « On trie ce qui appartient à chaque Poilu », explique-t-il. Des objets placés dans de petits sacs en plastique et soigneusement pris en photo. Un PV est dressé pour chaque découverte de corps.

    Le service des Sépultures militaires va être contacté pour la recherche des éventuels descendants. Les brigades de gendarmerie du lieu de naissance des Poilus vont chercher à retrouver leur famille. Si les descendants ne souhaitent pas récupérer le corps et s’il est identifié, il rejoindra la nécropole de Fleury sous une croix blanche. S’il n’est pas identifié, ses restes seront déposés dans l’Ossuaire.

    Les Poilus, dont les plaques militaires ont été retrouvées, ont été identifiés. Il s'agit de :

    - Jean Caillou, né à Cestas (Gironde), 360e RI. Mort à Fleury le 28 mars 1916

    - Albert Hennequin, né à Garches (Val d'Oise), 269e RI. Mort à Douaumont le 31 mars 1916

    - Albert Le Bœuf, du Calvados, 279e RI. Mort à Douaumont le 29 mars 1916

    - Jules Letellier, de Saint-Pierre-Lavis (Seine maritime), 129e RI. Mort le 5 avril 1916 à Fleury

    - Charles Louis Desplanques, d’Armentières (Nord), 360e RI. Mort le 28 mars 1916 à Fleury

    - soldat originaire de Corse, 140e RI. Mort en mai 1916

    - soldat natif de Bayonne (Pyrénées atlantiques), 49e RI. Mort  à Fleury le 31 mai 1916

    Si des membres de la famille reconnaissent un des leurs, ou des associations ou des mairies du lieu de naissance, ils peuvent contacter le Numéro Vert mis en place par la gendarmerie de la Meuse : 0800 007 802.

    [d’après ER]

  • Trésors de Meuse

    trésor meuse.jpgLe département de la Meuse possède près de 2500 objets protégés au titre des Monuments historiques : patrimoine civil, religieux, funéraire, mobilier, objets d'art, objets militaires, scientifiques, picturaux, sculptures, instruments de musique, ivoires, broderies, vitraux, pièces d'orfèvrerie ou de ferronnerie...

    Ces objets, hors musées, peu connus du public sont soigneusement conservés dans des coffres-forts, ou au Centre départemental d'Art sacré de Saint-Mihiel ou simplement exposés dans les églises ou d'autres lieux publics : hôpitaux, mairies, cimetières...

    Les trésors présentés dans cet ouvrage sont les résultats d'une sélection dans l'espace et le temps. Le plus ancien date du XIIe siècle, le plus récent du XXe siècle, issus de l'ensemble du territoire meusien.

    L'exposition Trésors de Meuse installée au Musée d'Art sacré de Saint-Mihiel s'appuie sur ce catalogue qui apporte un focus sur les oeuvres sculptées, de la statuaire mariale des XIIe-XVIe siècles aux innovations de la Renaissance. Elle permet à tous  de se familiariser et de s'émouvoir sur la facture des pièces exceptionnelles exposées.

    La Meuse est particulièrement riche en patrimoine bâti et en objets créés pendant la Renaissance durant laquelle se distingue la force expressive des oeuvres du sculpteur Ligier Richier qui sont présentées en nombre dans cet ouvrage.

    Ce catalogue valorise admirablement le patrimoine artistique, culturel et religieux de la Meuse. Et fait oeuvre de transmission de la mémoire créative du département pour les générations futures.

     

    ‡ Trésors de Meuse, François Janvier et Bernard Prud'homme, Conseil général de la Meuse - Serge Domini éditeur, 2013, 295 p., ill. (25 €).

  • Bar-le-Duc, ville d'art et d'histoire

    lorraine,meuse,bar le ducVoici un guide bienvenu pour la période estivale qui se profile... et la redécouverte du monde de la Renaissance en Lorraine ! Bar-le-Duc. Que de découvertes à faire : la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, la mirabelle de Meuse et l'architecture et les monuments de la Ville-Haute et de la Ville-Basse qui exercent encore et toujours sur le visiteur une attraction sans pareille.

    L'église Notre-Dame, la synagogue, le temple protestant, la préfecture, la tour de l'Horloge, la place Saint-Pierre, la place Reggio, le collège Gilles-de-Trèves, le château des ducs de Bar, les façades XVIe de la Ville-Haute... Valse des siècles monumentaux et architecturaux. Et le sommet de la visite : le Transi, de Ligier Richier, dans l'église Saint-Etienne !

    Bar-le-Duc, capitale prestigieuse d'un duché avant d'être uni à la Lorraine, n'a pas fini d'étonner le promeneur. Elle n'a pas encore livrée tous ses secrets. Ce guide est une belle invitation à partir explorer la diversité du patrimoine historique et architectural de la cité barisienne.

     

    ‡ Le Guide. Bar-le-Duc, ville d'art et d'histoire, collectif, éditions du Patrimoine, 2013, 152 p., ill. (12 €).

  • La chapelle Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs, ancienne chapelle castrale

    Chapelle_castrale_Vaucouleurs.jpgBernard Mugnier, érudit franc-comtois, s'est fait une spécialité de traiter le patrimoine johannique dans ses différents ouvrages. On lui doit en effet un livre sur La basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy-la-Pucelle ainsi qu'une somme inégalée sur La statuaire johannique du XVIe au XXe siècle (2 tomes).

    Son troisième opus, édité à compte d'auteur, est consacré à la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs.

    Le château de Vaucouleurs possédait une chapelle construite en 1234 dont il ne subsiste que la crypte qui abrite une Vierge du XIIIe siècle appelée Notre-Dame des Voûtes. La chapelle actuelle qui la surmonte n'est qu'une reconstruction de 1923.  Le grand pignon est surmonté d'une statue en fonte de 3 mètres de haut créée dans les ateliers Pierson de Vaucouleurs ; Jeanne tend l'épée que lui a donné Robert de Baudricourt, seigneur de Vaucouleurs. Le choeur de la chapelle est fermé par un immense vitrail dédié à la gloire de sainte Jeanne d'Arc.


    ‡ Vaucouleurs, la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc, ancienne chapelle castrale, Bernard Mugnier, 2013, 130 p., ill. (29 € + 9,50 € de port). Commande à adresser directement à l'auteur : Bernard Mugnier, 6 rue de Verdun, 70000 VESOUL.

  • "Trésors de Meuse" au musée d'art sacré de Saint-Mihiel

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  • Renaissance Nancy 2013 : inaugurations en mode rafale

    Ce jeudi 2 mai était consacré à l'inauguration officielle des expositions présentées dans le cadre de l'événement Renaissance Nancy 2013. Au-delà des discours - où trop souvent nos élus s'autocongratulent -, il faut souligner la réelle qualité des rétrospectives autour du thème de la Renaissance en Lorraine et l'impressionnant travail des conservateurs des musées, des historiens et des équipes techniques.

    Si Nancy, et l'ancienne capitale ducale, est bien au coeur de l'événement, les quatre départements lorrains ne sont pas oubliés et sont également présents dans les thématiques présentées, notamment au Musée Lorrain avec l'exposition Un nouveau monde : naissance de la Lorraine moderne.

    Tous les aspects de cette riche période du XVIe et du début du XVIIe siècle - l'âge d'or de la Lorraine ducale - sont mis en valeur : l'architecture, les modes de vie quotidienne, la vie religieuse, la vie culturelle et intellectuelle, la vie politique...

    Des expositions à voir - et à revoir - jusqu'au 4 août prochain.

    Quelques images de l'inauguration de l'expo' au Musée Lorrain...

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    Pluie de discours... et pluie céleste.

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    Le Transi, par Ligier Richier, moulage.

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    Vierge de Pitié, église de Briey (54).

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    La Vierge au manteau protégeant la famille ducale.

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    Saint Nicolas et les trois enfants.

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    Gisant de la duchesse Philippe de Gueldre.

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    Lit ducal.

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    Statue équestre du duc Charles III.

    [clichés ©H&PB]

  • "Trésors de Meuse" à Saint-Mihiel

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  • Madame du Barry

    lorraine,meuse,vaucouleurs,madame du barry,jeanne bécu,louis xvNée en 1743 à Vaucouleurs, au pays d'une autre Jeanne, celle qui fut Jeanne Bécu avant de devenir la comtesse du Barry, est la fille naturelle d'une pauvre couturière et d'un moine du tiers ordre de Saint-François. La vie de celle qui fut la dernière maîtresse de Louis XV est l'une des plus grandes tragédies de l'Ancien Régime. La beauté de Mme du Barry, dont elle attendait tout et qui lui donna beaucoup, l'a entraînée vers l'abîme...

    Son origine roturière et sa jeunesse agitée suscitèrent des pamphlets injurieux et même orduriers. Pourtant, Madame du Barry était cultivée, élégante, raffinée. Mécène et courtisane amie des arts, elle impose la mode parisienne dans toute l'Europe, avant d'être exilée par Marie-Antoinette et de finir sa vie lamentablement sur l'échafaud en 1793.

    L'auteur révèle des aspects méconnus de la vie de la "catin royale", illustrant à merveille le basculement de la société d'Ancien Régime. Il nous conduit à travers l'univers cruel de la Cour et dans le monde de la débauche parisienne du XVIIIe siècle, ou l'on croise tous ceux qui servirent de modèle au Valmont des Liaisons dangereuses.


    ‡ Madame du Barry, Jacques de Saint Victor, éditions Perrin, coll. Tempus, 2013, 406 p. (10 €).

  • Belrain (55) : adieu à la rue « Maréchal-Pétain »

    Les élus de Belrain, village meusien situé à une quarantaine de kilomètres de Verdun, sont victimes du « politiquement et historiquement correct » qui sévit depuis quelque temps en France… Ils ont lancé une consultation auprès de la population pour trouver un nouveau nom à la rue du Maréchal-Pétain.

    rue-petain-a-belrain.jpgLa rue au nom du maréchal Pétain, la dernière en France, a été débaptisée et sera prochainement renommée après une consultation de la population.

    « La rue Pétain existait depuis les années 1930, en hommage au vainqueur de Verdun, sans que cela ne fasse véritablement de remous », a expliqué Patrick Gondouin, maire de la commune qui compte une quarantaine d’habitants. « Mais lorsque j’ai été élu maire en 2008, ça m’avait titillé: je me doutais qu’un jour ou l’autre, ça allait poser un problème », a-t-il poursuivi.

    petain.jpgLa rue a finalement été débaptisée le 14 mars, à l’issue d’un conseil municipal extraordinaire, par sept voix pour et une contre.

    L’élu a alors lancé une consultation auprès de la population pour trouver un nouveau nom à la rue. Parmi les propositions des administrés, quatre propositions se détachent, dont celle de Dom Grégoire Berthelet, un enfant du pays né en 1680, moine bénédictin spécialiste du droit canon, ou des noms en rapport avec le lieu de la rue », a souligné le maire.

    Le conseil municipal de la commune devra trancher lors d’une prochaine réunion, courant avril, a-t-il encore indiqué.

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    Plaque de rue au nom du "Maréchal Pétain" à Belrain : bientôt un souvenir... [cliché RL]

     

    [d’après AFP]

  • Annales de l'Est : "Récit & Histoire"

    AE récits.jpgLa dernière livraison des Annales de l'Est publie les actes du colloque tenu lors des Universités d'Hiver les 3, 4 et 5 novembre 2011 à Saint-Mihiel (Meuse). Ces Universités étaient organisées notamment par le Conseil général de la Meuse et le Centre de Recherche universitaire lorrain d'histoire, sur le thème "Récit et histoire".

    On y lira avec intérêt plusieurs contributions ayant trait directement à l'histoire de la Lorraine :

    - Récits de crises : disettes, famines et épidémies à Metz et en pays mosan (XIVe-XVIe siècles), Jean-Marie Yante

    - Du carnet au récit de voyage : le cas de l'explorateur Jules Crevaux, Francis Grandhomme

    - Rapport politique ou récit de voyage : la correspondance des envoyés lorrains à Rome au début du XVIIIe siècle, Laurent Martin

    - Le récit de miracle au XVIIe siècle : autour de la béatification de Pierre Fourier, Cédric Andriot

    - Récit historiques au coeur de la vie conventuelle féminine au XVIIe siècle : la fondation du monastère de l'Annonciade céleste de Saint-Mihiel, Marie-Elisabeth Henneau

    - Le récit de conversion au catholicisme dans le Saint-Empire : relations, discours et normes, Laurent Jalabert

    Et bien d'autres articles autour du thème du récit en politique, à l'étranger, etc.

     

    ‡ Les Annales de l'Est, n° spécial, 2012, Récit & Histoire - Formes et épistémologie d'un outil historique, Jean El Gammal et Laurent Jalabert (dir.), 2013, CRULH-Université de Lorraine-CG55-Région Lorraine, 243 p. (23 €). A commander à : Association d'historiens de l'Est, CRULH, 3 place Godefroy de Bouillon, 54000 NANCY.

  • La cathédrale de Verdun des origines à nos jours

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    Vue des tours de la cathédrale de Verdun et du cloître.


    La cathédrale Notre-Dame de Verdun est le siège épiscopal du diocèse de Verdun, l'un des quatre diocèses historiques de Lorraine. Cette cathédrale est plus que millénaire, puisque sa structure actuelle date de l'an 990. L'édifice est classé monument historique depuis 1906.

    Les Presses universitaires de Lorraine (ex-Presses universitaires de Nancy) lancent une souscription pour l'acquisition de cet ouvrage qui paraîtra à l'été 2013.


    ‡ Souscrivez dès maintenant à l'ouvrage "La cathédrale de Verdun des origines à nos jours" en imprimant (ou recopiant) le bon de souscription ici souscription Cathédrale de Verdun.pdf

  • Le Pays Lorrain : en prélude à "Renaissance 2013"

    pays lorrain.jpgLe numéro hivernal du Pays Lorrain, la prestigieuse revue trimestrielle du Musée Lorrain de Nancy et de la Société d'histoire de la Lorraine prépare l'ouverture des festivités de "Renaissance 2013" en reproduisant en première de couverture un détail du splendide vitrail de 1543 de l'abbatiale d'Autrey (Vosges) consacré à "Saint Nicolas faisant abattre un arbre dédié à Diane". Beau prélude à la série de manifestations qui mettront en exergue tout au long de l'année 2013 la Renaissance à Nancy et en Lorraine.

    Le sommaire, comme à son habitude, est riche d'une variété de contributions d'historiens et d'érudits :

    - les plafonds peints au bestiaire du Musée de Metz

    - l'artillerie du duc Léopold (1698-1729)

    - il y a cent ans : Henri Poincaré

    - les Archives Henri Poincaré

    - Barrès et Le Pays Lorrain

    - la guerre en Lorraine du médecin aveyronnais Sylvain Caillol

    - Nancy sous les bombardements, à travers la correspondance de Françoise Buffet

    - Phalsbourg en 1917

    - Pierre Richard-Willm et le Théâtre du Peuple de Bussang

    - Jean-Nicolas Beaupré, un des pères de l'histoire lorraine

    - les chantiers des collections au Musée de la Princerie de Verdun

    Et les habituelles rubriques : vie du Musée, vie régionale, recensions des publications récentes... et la tables des matières 2012 (intéressant pour consulter l'ensemble des articles publiés au cours de l'année).

     

    ‡ Le Pays Lorrain, n° 4 - 2012 est disponible à l'accueil du Musée Lorrain à Nancy (10 €) ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en envoyant les coordonnées postales + règlement à : Le Pays Lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.