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Notre patrimoine - Page 44

  • Bleurville : découverte d'un crucifix contre-révolutionnaire de la fin du 18ème siècle

    Nos vieilles maisons réservent parfois de bien belles surprises. Surtout lorsqu’elles nous replongent dans l’histoire du village d’il y a quelque 220 ans…

    croix bleurville.jpgIl était une fois une vieille maison sur la place du Prince… C’est ainsi que débute cette étonnant découverte que firent les descendants des propriétaires de cette ferme du centre du village. Voici quelques années, à la faveur d’un grand nettoyage entrepris dans la vieille demeure, quelle ne fut pas la surprise des propriétaires de découvrir, caché dans le fond d’un placard sombre, un crucifix en bois. De tels objets de culte, me direz-vous, on en trouvait jadis en nombre dans toutes les maisons. Mais celui-ci à quelque chose de particulier.

    Après un examen minutieux, il s’avère que ce crucifix haut d’une cinquantaine de centimètres, est réalisé tout en bois, croix et Christ compris. Il s’agit d’une œuvre artisanale unique, mais avec une belle recherche artistique notamment dans la représentation sculptée de l’anatomie du Crucifié. Notre sculpteur a également donné une tonalité politique à son objet de dévotion : trois fleurs de lys - symbole de la royauté - étaient fichées aux extrémités du patibulum (la barre transversale de la croix) et au-dessus du titulus (panneau où était mentionnée l’inscription « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs » imposée par Pilate), la seule subsistant aujourd’hui.

    Quand a été fabriqué ce crucifix sur pied ? « Il semblerait qu’il faille y voir une réalisation de l’époque révolutionnaire et, plus précisément, des années 1792 à 1794, époque où sévissait en France – et dans nos villages vosgiens – la Terreur, triste période durant laquelle ses nervis sans-culottes menaient une politique violente de déchristianisation », précise Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur qui effectue des recherches sur l’histoire de Bleurville. Au village, le curé François Ricard, prêtre insermenté qui avait refusé la Constitution civile du clergé, et l’abbé Sulpice Roussel, son remplaçant à partir de 1791, prêtre jureur, avaient été chassés de la paroisse. Grâce aux archives, nous savons que des prêtres (notamment le capucin Eugène Fourcault, né au moulin de la Voivre, un écart de Bleurville, qui fut obligé de quitter son couvent de Bar-le-Duc), au péril de leur vie, continuaient à distribuer les sacrements aux croyants restés fidèles à l’Eglise de Rome. Certains ecclésiastiques célébraient même clandestinement la messe dans des caves chez des particuliers du village. Ce crucifix a pu servir à orner l’autel de fortune aménagé à cette occasion ou, encore, à quelques fidèles qui priaient dans la clandestinité durant cette sombre période…

    Les propriétaires de cet objet de grande valeur historique pour la mémoire de notre village en ont fait don à l’association des Amis de Saint-Maur. Il viendra enrichir les collections du musée de la Piété populaire de l’abbaye Saint-Maur.

    [cliché : ©H&PB]

  • Bleurville (88) : le Club vosgien entretien ses chemins de randonnées

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    [Vosges Matin]

  • BA 128 Metz-Frescaty : le dernier vol du F-100

     

    Le dernier symbole de la présence des forces aériennes françaises à Metz s’est envolé le 27 novembre. Le superbe avion de chasse F-100 qui trônait à l’entrée de la BA 128 Metz-Frescaty a été démonté. Il sera exposé à Toul-Rosières.

    financees-en-integralite-par-edf-les-operations-de-demontage-du-f-100-installe-a-l-entree-de-la-ba-128-metz-frescaty-ont-dure-toute-la-journee-d-hier-photo-karim-siari.jpgC’était le ballet des curieux devant l’entrée de la base aérienne 128 Metz-Frescaty. Sous l’objectif des smartphones, l’avion de chasse américain F-100, dont la gueule de squale caractéristique défiait le ciel depuis 2005, a été méthodiquement démonté avant d’être chargé sur un camion pour un ultime voyage vers son nouveau port d’attache, Toul-Rosières.

    Commencées tôt le matin, les opérations se sont poursuivies toute la journée. L’avion a dû être désolidarisé de sa stèle d’acier avant d’être soulevé par deux grues et déposé délicatement sur une remorque. Ainsi est tombé le dernier symbole de la présence des forces aériennes françaises à Metz à la suite de la dissolution de Metz-Frescaty en juin 2012 dans le cadre de la restructuration des armées décrétée en 2008.

    Toutefois, si le fameux F-100 messin qui impressionnait enfants et parents s’est envolé, ce n’est pas pour partir à la casse. Son plan de vol prévoit qu’il atterrisse sur l’ancienne base arienne 136 Toul-Rosières fermée, elle, en 2004. « C’est un retour à la maison en quelque sorte », se félicitait Jean-Marc Dall’Aglio, chargé de mission EDF. C’est à cet ancien général de l’armée de l’air recruté par l’électricien, que l’on doit ce retour au bercail d’un des fleurons de l’aviation de chasse de l’après-guerre.

    Le North American F-100 Super Sabre fiché à l’entrée de Metz-Frescaty était, en fait, l’emblème de Toul-Rosières. De 1967 à la fin des années 1970, les pilotes de la 11e escadre stationnée à Toul volaient à bord de ces premiers avions supersoniques sortis à près de 2000 pièces.

    Les chasseurs américains ont été remplacés ensuite par les agiles Jaguar franco-britanniques. Seul exemplaire conservé en Lorraine, le F-100 exposé à Metz « raconte donc une partie de l’histoire de la BA 136 », rapporte Jean-Marc Dall’Aglio qui a en charge la création d’un musée de l’air dans le cadre de la reconversion de Toul-Rosières.

    Cédée à EDF Énergies Nouvelles par le ministère de la Défense, l’emprise militaire accueille aujourd’hui une ferme photovoltaïque. « Dans le projet, nous avions prévu une zone d’accueil du public », explique Jean-Marc Dall’Aglio qui a eu l’idée de développer dans cette parcelle réservée, un musée dédié à l’histoire de la BA 136 à côté d’une Maison de l’énergie : « Nous avons trois petits hangars : l’un recevra le F-100 ; l’autre, un réacteur de F-100 ; et le dernier, un Jaguar. Chaque hall présentera également des photographies, des objets, des documents et des témoignages en relation avec le passé de la base. » Le tout est financé par le groupe EDF. Décollage programmé à l’automne 2014.

    [d’après RL]

  • Quel avenir pour les presbytères vosgiens ?

    Vente, rénovation ou destruction, les municipalités, pour la plupart propriétaires des maisons de prêtres, s’interrogent. Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes.

    cure mthx.jpgPour les communes, la question se pose forcément une fois. Que faire du presbytère ? Le réhabiliter, le vendre ? Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Moselle a dernièrement pris sa décision : le rénover pour y créer deux appartements. « Nous n’avons plus de prêtre depuis 2008, souligne le maire Philippe Spilleboute. Nous engageons des travaux importants notamment en matière d’isolation dans cette belle bâtisse et nous créons une salle de cantine qui jouxtera l’ancien presbytère. » Il y a deux ans, c’est Dogneville qui passait à l’acte en inaugurant son ancien presbytère transformé en appartements. Et dans les Vosges – qui comptaient dans les années 1970 quelque 400 presbytères – les exemples ne manquent pas…

    Si la question du devenir des maisons de curé revient régulièrement sur la table des mairies, c’est parce qu’elles en sont majoritairement propriétaires. « Aujourd’hui l’Eglise n’a plus les moyens d’être propriétaire de ces bâtiments. C’est un gouffre financier lorsqu’il faut assurer toutes les réparations », explique Michel Petitdemange, économe du diocèse de Saint-Dié.

    Dans les Vosges, si quinze presbytères restent dans les mains de l’évêché, trente-huit d’entre eux appartiennent aux communes. Dans ce cas, deux cas de figure se présentent : le prêtre y est encore en fonction et un contrat de bail est signé entre la commune et l’association diocésaine car « la responsabilité de l’évêché est de loger ses prêtres jusqu’à la mort », souligne Michel Petitdemange ; ou il n’y a plus de prêtre (souvent pour des raisons d’âge ou de regroupement de paroisses) et les municipalités disposent de leur bien comme elles l’entendent…

    Et là, ça peut « faire mal au cœur », souligne Jean-François Michel, le président de l’association Saône Lorraine. Un exemple : Mattaincourt. Le presbytère de Saint-Pierre-Fourier – transformé en maison d’habitation – a été « un peu défiguré. » « On ne voit quasiment plus le puits, ni la cour intérieure. Le musée n’existe plus. Toute une partie a été goudronnée. Ce presbytère a perdu toute son originalité », souligne celui le président bénévole auteur de l’ouvrage “Maisons de curé et presbytères anciens des Vosges”. Globalement, « les municipalités qui entreprennent, malmènent les bâtiments », note le spécialiste. Il arrive même que ces édifices disparaissent totalement du paysage, soit par irrespect, soit par ignorance d’éléments patrimoniaux et historiques. Alors que les presbytères se font rares dans les Hautes-Vosges, celui de Bussang n’est pas passé loin du couperet. Il a été sauvé grâce à un conseiller municipal qui a brandi l’ouvrage de Jean-François Michel en réunion. Eh oui, le presbytère y est répertorié comme haut lieu patrimonial…

    A contrario, quelques communes chérissent leur maison de curé. Monthureux-sur-Saône a transformé son presbytère en musée. A Bleurville, Nonville et Serécourt par exemple, ce sont de très belles restaurations qui ont été faites par des particuliers, amoureux des vieilles pierres. Mais, malheureusement, souvent acquis par des propriétaires originaires de Belgique, du Luxembourg ou des Pays-Bas, ces résidences secondaires changent bien vite de mains… et perdent une grande partie de leur âme.

    [d’après Vosges Matin]


    Destruction du presbytère de Grandvillers (88)

     

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    L’ancien presbytère de Bleurville est à vendre

     

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    Presbytère et église surplombent le village [cliché ©H&PB].

     

    Noble bâtisse est située en face de l’église paroissiale et surplombe le village de Bleurville avec une jolie vue sur la vaste forêt de Darney.

    Maison de cure depuis le 18ème siècle, elle a connu un remaniement important en 1829-1830. Le presbytère fut occupé par le desservant de la paroisse jusqu’en 2010.

    Vaste demeure dont la toiture est refaite à neuf (2012), elle est close de murs et dispose d’un vaste jardin et d’un verger à l’arrière.

    Cette maison de caractère conviendrait tout-à-fait pour la réalisation d'un projet de création de chambres d'hôtes.

    Bleurville est situé dans le canton de Monthureux-sur-Saône, à 21 km au sud de Vittel et proche de la sortie A31 de Bulgnéville.

     

    > Renseignements : Étude REBOURG-BALANCY à Vittel

    > Tél. : 03 29 08 01 80 – etude-rebourg.balancy@notaires.fr

  • Le FRAC Lorraine condamné

    frac metz.jpgLe Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Lorraine a été condamné pour avoir exposé en 2008 des œuvres susceptibles de choquer sans avoir suffisamment protégé le jeune public. Le Frac a été condamné à régler un euro symbolique au titre de dommages-intérêts à l’Association générale contre le racisme et le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif), association de défense de la culture chrétienne à l’origine de la plainte.

    Le tribunal de grande instance de Metz a estimé que des textes de l’artiste Eric Pougeau exposés par le Frac Lorraine durant l’exposition « Infamille », en 2008, pouvaient « créer un sentiment de peur chez le mineur susceptible de les lire » et qu’ils étaient de nature à porter « gravement atteinte à la dignité humaine », d’après son jugement rendu le 21 novembre.

    [d’après ER]

  • Lignéville (88) : les travaux se poursuivent à la chapelle Saint-Basle

    lignéville.jpgLa chapelle Saint-Basle de Lignéville poursuit sa cure de rajeunissement.

    Après les extérieurs, c'est au tour de l'intérieur de connaître une nouvelle jeunesse ; première protection avant l'hiver avec l'application d'une couche d'enduit mural. Les travaux reprendront aux beaux jours annonçant une véritable résurrection printanière !

    La souscription lancée par La Fondation du Patrimoine - Lorraine est toujours ouverte. Les dons s'élèvent actuellement à 5 125 €.

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    La rénovation de l'intérieur de la chapelle [crédit photo : ©Gilou Salvini]



    Rappelons que votre don est déductible en partie des impôts. Par exemple :

    - si vous donnez 10 €, déduction de 6,60 €
    - si vous donnez 50 €, déduction de 33 €
    - si votre entreprise donne 100 €, déduction de 60 €

     

    ‡ Plus d'info sur : www.fondation-patrimoine.org

  • Saint-Avold de la préhistoire à nos jours

    st avold.jpgSaint-Avold a connu en plus de 1500 ans une histoire riche et mouvementée. Fondée selon une légende vers 506-520, par la création d'un oratoire attribué dit-on, au moine Fridolin. Une modeste abbaye se développe sous les souverains carolingiens pour devenir un important monastère bénédictin, enrichi et protégé par les évêques de Metz qui y déposent les reliques  de saint Nabor. C'est autour de cette abbaye évêchoise que naît une ville qui prendra le nom du monastère.

    Aux XIVe et XVe siècles, la cité, située à un croisement routier majeur, croît pour devenir un important centre commercial et administratif du temporel épiscopal. La ville et sa seigneurie intègrent le duché de Lorraine en 1581 et connaissent un âge d'or grâce à l'attrait des foires naboriennes et de son commerce. Cette phase d'expansion est brutalement interrompue par les guerres qui ravagent l'espace lorrain au XVIIe siècle. Une lente reconstruction s'amorce au début du XVIIIe siècle symbolisée par de belles demeures sobres et élégantes en pierre de taille aux portes sculptées.

    Française en 1766, la ville devenue chef-lieu de canton en 1790, connaît après une période révolutionnaire troublée, un déclin car l'industrialisation ne s'amorce que très lentement au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. La création de la voie de chemin de fer Metz-Sarrebrück en 1851-1852, assoit la prospérité du négoce local. Intégrée au IIe Reich en 1870, Saint-Avold connaît une grande prospérité liée à la présence de l'armée allemande qui y installe toute une ceinture de casernes. La bourgade affirme son caractère urbain et se dote alors d'équipements modernes.

    Française en 1918, elle ne connaîtra que peu de changements durant l'entre-deux-guerres. L'exploitation charbonnière qui a débuté lentement à la fin du XIXe siècle s'accentue et la société houillère Sarre-et-Moselle construit pour les ouvriers majoritairement polonais, la cité Jeanne-d'Arc en 1927-1930. Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville paye un lourd tribut : le cimetière américain le plus grand d'Europe témoigne des sacrifices consentis par les militaires américains pour libérer l'Europe. Ce n'est que dans les années 1950-1960 que se développe le pôle carbo et pétrochimique de Carling. La ville voit alors se créer de nouveaux quartiers et intègre en 1965 le village de Dourd'hal.

    Un bel ouvrage copieusement illustré pour découvrir l'histoire de cette commune mosellane.

     

    ‡ Saint-Avold de la préhistoire à nos jours, Pascal Flaus, éditions Serpenoise, 2013, 277 p., ill. (29 €).

  • Autour de la restauration des toiles de Alphonse Monchablon à Domremy

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    Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine et délégué régional Lorraine VMF, présente une conférence sur Alphonse Monchablon le 7 décembre à 14h30 à la MJC Lillebonne à Nancy.

    Cette conférence vous fera découvrir le peintre et son œuvre à la fin du 19ème siècle en Lorraine.

    Le projet de restauration des toiles de la crypte de la basilique du Bois-Chenu de Domremy avance à son rythme. Les promoteurs de l’opération ont déjà recueilli 18 000 € dont 7 000 € versés par le Conseil général des Vosges.

    Il faudrait recueillir au moins entre 30 000 € et 35 000 € pour que La Fondation du Patrimoine abonde le projet.

    Nous comptons sur votre générosité pour sauvegarder ce trésor du patrimoine lorrain !

     

    ‡ Don possible sur www.fondation-patrimoine.org

  • L'ex-hôtel International de Martigny-les-Bains (88) : un désastre immobilier

    Un malheur n'arrive jamais seul. Le solide adage maintes fois confirmé dans la pratique courante s'applique sans restriction à la commune de Martigny-les-Bains.

    martigny.jpgAlors que la construction de la maison de retraite s'arrêtait en juin 2011, consécutivement à une importante malfaçon, l'espoir renaissait à quelques centaines de mètres à propos d'un projet immobilier d'une centaine d'appartements associant une thérapie révolutionnaire visant le soulagement d'une affection très douloureuse : la fibromyalgie.

    Lancés en 2009, les travaux d'aménagement du site effectués dans l'ancien hôtel International thermal (et ex-collège privé Saint-Clément) avaient été interrompus pour finalement reprendre en juin 2011. Et puis patatras, le chantier s'arrêtait définitivement quelques mois plus tard. « Plus de 70 personnes ont investi 7 millions d'euros dans ce projet immobilier. Désormais, les propriétaires des appartements qui devaient être réalisés veulent connaître le coût réel des sommes réellement engagés dans ce chantier », explique Maître Lordier chargé de défendre la grande majorité des plaignants réunie en collectif.

    Un expert a donc été nommé par le tribunal d'Epinal afin de connaître le montant des sommes engagées dans la réhabilitation de l'hôtel International « Le travail est long et fastidieux. C'est pour cette raison qu'un expert a été nommé en septembre 2012 afin d'étudier au plus près les différentes opérations financières et immobilières réalisées par le promoteur du projet. Face à l'ampleur des recherches, nous devrions avoir les résultats des expertises dans les semaines à venir », indique l'avocat du cabinet nancéien BDF, spécialisé dans le conseil et les contentieux. Ensuite et dans l'attente d'un jugement rapide, la commune peut espérer récupérer le bâtiment pour l'euro symbolique en tablant sur l'arrivée hypothétique d'un nouveau bâtisseur. Quant aux 70 investisseurs floués, un recours financier vis-à-vis du promoteur semble purement illusoire, seule une décision judiciaire incriminant d'autres responsables solvables du dossier immobilier peut aboutir à une réparation financière. Autre hypothèse pour le moins farfelue, le rapport d'expertises donne raison au promoteur avec la possibilité de poursuivre « l'aventure » avec quelques millions supplémentaires. Alors avis aux amateurs !

    [Vosges Matin]

  • Saint Nicolas fêté à Saint-Nicolas-de-Port

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  • La représentation du massif vosgien (1670-1870)

    lorraine,vosges,massif,montagne,montaigne,victor hugo,marie josé laperche fournelA l'âge classique, les Vosges, modeste massif situé au nord-est de la France, n'inspirent au mieux qu'indifférence, au pire aversion, et ne sont, pour la plupart, à l'instar des autres montagnes de l'Europe, d'un ailleurs répulsif, le monde de l'âpreté, de la laideur, voire de la sauvagerie. Car, à l'effroi qu'inspire la nature répond l'horreur que suscite chez le voyageur citadin la vision du montagnard vosgien.

    Deux siècles plus tard, en revanche, au temps du romantisme, la montagne vosgienne et ses habitants sont devenus objet d'étude et de passion, source de jouissance et de délectation esthétique.

    Entre ces deux périodes - 1670 à 1870 - a eu lieu le basculement du discours et la conversion du regard à de nouveaux modèles d'appréciation, à des visions nouvelles dont l'auteur s'efforce de saisir les genèses et les déterminants.

    A travers les discours des savants, praticiens, administrateurs et surtout voyageurs, érudits, mondains ou bien esthètes, c'est une histoire des représentations qu'on propose au lecteur : des représentations que les hommes à différents moments se son fait du massif, véritable reconstruction du paysage vosgien et de ses habitants par le regard d'autrui.

    Espace perçu, rêvé, représenté, la montagne vosgienne est aussi un espace vécu que chacun construit en fonction de la représentation qu'il en a.

     

    ‡ La représentation du massif vosgien (1670-1870), Marie-José Laperche-Fournel, éditions L'Harmattan, 2013, 250 p., ill. ( 27 €).

  • Un nouveau lieu de culte catholique à Nancy : l'église Marie-Immaculée

    "Il y a des demeures nombreuses dans la maison de mon Père" (Jn., 14, 2). Nancy compte en effet depuis ce dimanche 24 novembre une nouvelle église où se célèbre le Saint Sacrifice de la messe. Une première dans la ferveur et la joie pour la toute nouvelle Chapellenie Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.

    Eglise Marie-Immaculée_premiere messe_24.11.13 001.jpgLe diocèse de Nancy & de Toul a confié à M. l'abbé Florent Husson, prêtre diocésain, la responsabilité de la chapellenie qui rassemble la communauté attachée à la célébration de la messe selon le Missel publié par Jean XXIII en 1962. Jusque-là, les offices étaient célébrés en l'église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg. Désormais, l'ancienne église des Oblats de Marie-Immaculée, située avenue Général Leclerc, accueille les activités de la chapellenie. Cette église - construite au milieu du XIXe siècle - est la propriété de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles.

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine habsbourg,charles d'autriche,abbé husson,catholique,église,marie immaculée,soeurs de saint charlesRappelons que, selon le droit de l'Eglise, une chapellenie dispose d'une certaine autonomie spirituelle et matérielle. Son "terrain d'action" n'est pas circonscrit à un périmètre paroissial ; la communauté accueille tous les croyants qui souhaitent prier selon le rite liturgique défini par le Concile de Trente.

    Après plusieurs semaines de travaux et d'aménagements imposés par la longue inutilisation de l'édifice cultuel, l'église Marie-Immaculée accueillait ce dimanche les fidèles venus nombreux, dont une délégation des guides Europa-Scouts de Nancy. Liturgie parfaitement réglée, chorale dirigée de main de maître par le chef de choeur, M. Paul Thiébaut, la Sainte Messe, fervente et priante, fut stimulée par le sermon tonique de l'abbé Husson, nouveau Bossuet retrouvant la chaire à prêcher abandonnée depuis des lustres !

    A l'issue de la messe, les fidèles étaient invités à partager le vin d'honneur servi dans les locaux des Soeurs de Saint-Charles mis gentillement à la disposition de la Chapellenie. A cette occasion, l'abbé Husson a remercié les religieuses, bien sûr, pour leur excellente collaboration, l'architecte ayant mené les travaux à l'église, Mme Hennequin, ainsi que tous les bénévoles qui n'ont ménagé ni leur temps ni leurs efforts pour que l'église soient prête pour cette première messe.  Ad majorem Dei gloriam !

    Quelques images de cette messe...

     

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    Le choeur de l'église Marie-Immaculée.

     

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    Le portrait du Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine à l'honneur.

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    Encensement du Saint Evangile.

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    A l'élévation.

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    Ite missa est.

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    Pendant le chant final.

    [clichés ©H&PB]

     

    >> Plus d'infos et de photos sur 

    http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com 
  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : 768e procession en l'honneur de Saint Nicolas le 7 décembre

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    768ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine

    samedi 7 décembre 2013 à 20h30

    en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port

  • Marainville-sur-Madon (88) : la maison Chopin retrouvée

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    [ER]

  • Les projets 2014 de Droiteval-Ourche-Patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • La Grande Guerre vue du ciel

    grande guerre.jpgUn million quatre cent mille Français ont été tués entre 1914 et 1918, pendant la guerre contre l'Allemagne. La plupart sont tombés entre les dunes des Flandres et les sommets des Vosges. Les autres y ont laissé une partie de leur vie et toute leur âme. Jamais une guerre n'avait détruit ou marqué autant de vies humaines. Jamais une guerre n'a marqué autant le territoire de la France, sa terre, ses hommes.

    C'est en leur souvenir que Michel Bernard, historien spécialiste de la Grande Guerre vue par ses combattants écrivains, a écrit ce récit sensible et vivant, qui laisse une grande place aux grands témoins (Genevoix, Ravel, De Gaulle...) et une centaine de photos aériennes inédites réalisées par l'armée de Terre. Les textes sont organisés autour de ces clichés qui dévoilent les cicatrices des combats toujours visibles sur le paysage français (tranchées, forts, nécropoles, cimetières...), des champs de bataille du Nord à ceux des Vosges en passant par la Somme, la Champagne et la Meuse.

    Cet ouvrage propose un regard neuf, fort et original sur la Première Guerre mondiale.

     

    ‡ La Grande Guerre vue du ciel, Michel Bernard, éditions Perrin, 2013, 234 p., photos couleurs (29,90 €).

  • Mirecourt (88) : novembre au musée de la lutherie et de l'archèterie

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  • Des images d'Epinal aux violons de Mirecourt

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    [Vosges Matin]

  • Vosges : la guerre 1914-1918 numérisée

    lorraine,vosges,grande guerre,archives,poilus,carnet de route,carnet de guerre,artisanat de guerreIl est un peu rouillé et légèrement cabossé. Mais ce vieux plumier a une histoire à nous raconter. Celle de la Grande guerre. Avec ses tranchées et ses millions d’hommes tués. À l’intérieur : un stylo, un petit couteau. Des objets du quotidien en apparence anodins. Juste en apparence. Car leur singularité est d’avoir été fabriqués par un soldat sur le front à l’aide de douilles consommées.

    Grâce à la grande collecte Europeana 1914-1918 lancée depuis le le 12 novembre dans les Vosges, voilà le type de petits trésors qui sont déposés pour y être numérisés. Dans les Vosges, c’est aux Archives départementales à Epinal, que ces documents de la Première Guerre mondiale sont collectés et restitués à leur propriétaire (une fois la numérisation effectuée dans quelques mois).

    L’ensemble des données constituera une véritable collection virtuelle européenne et sera consultable sur le site : www.europeana1914-1918.eu 

    Lors du premier jour de collecte, première bonne surprise pour les “collecteurs”. Dix-neuf personnes sont venues apporter ce qui constitue la mémoire de 1914-1918. Chacune d’elle était reçue individuellement. « On ne pensait pas en accueillir autant. On ne pensait pas non plus ouvrir des caisses entières de documents », se réjouit Nicole Roux, chargée de l’action culturelle et des publics aux archives. D’autant plus, que ces dépositaires ne sont pas franchement déplacés les mains vides : outre les cartes postales qui se sont amoncelées, des objets plus atypiques  - et plus personnels - ont attisé la curiosité. Un petit mouchoir brodé, un carnet d’ambulancier et même un crucifix façonnée à l’aide de munitions. « Forcément, ce genre de dépôt, ça nous interpelle », confie Nicole Roux.

    Bien sûr, tous les documents ne sont pas recevables à la collecte : « Nous ne prenons pas les documents qui existent déjà en série », précise Nicole Roux. Les photocopies non plus. Question d’authenticité, il faut les originaux. Pas de souci de cet ordre pour Del Daval, de l’association des Patoissants des Trois rivières du Val d’Ajol, qui a bel et bien retrouvé dans les archives familiales, au milieu de vieilles cartes postales, un document original : un carnet de route. Il appartenait à son grand-oncle. « Il y décrit ses conditions de vie déjà très difficiles sur le chemin qui le menait sur le front dans la Marne. »

    Au final, « tous ces écrits, ces récits nous permettent de comparer les différents témoignages de soldats et d’avoir une vision plus juste et plus large de ce qu’a été la Première Guerre mondiale à l’échelle européenne », conclut la chargée d’action culturelle.

    Tél. Archives départementales des Vosges : 03 29 81 20 70.

    [d'après Vosges Matin]

  • Colloque "Entre Orient et Occident : le culte de Saint Nicolas en Europe (Xe-XXIe s.)"

    saint_nicolas.jpgSaint Nicolas est sans doute le saint chrétien qui, dans les pays d’Europe, a connu et connaît encore la popularité la plus grande, la plus durable et la mieux partagée entre l’Orient et l’Occident. De l’évêque de Myre à l’ami des enfants qui a inspiré le personnage du Père Noël, la figure de Nicolas a suivi des cheminements complexes qui sont à l’origine de sa présence encore très vivante dans les cultes et l’imaginaire de nos sociétés contemporaines, par-delà les frontières politiques et culturelles. 

    La richesse de cette figure a retenu depuis longtemps l’attention des chercheurs mais de nombreux pans de son histoire restent à préciser. Dans la continuité d’une rencontre tenue à Bari en 2010, principalement consacrée aux domaines italien et français, le colloque organisé par l'Université de Lorraine envisage l’histoire du culte de saint Nicolas à l’échelle de l’Europe entière. Rassemblant 25 chercheurs universitaires de sept nationalités différentes, il se tient à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port au moment des fêtes de la Saint-Nicolas d’hiver (6-7 décembre 2013).

    Ce colloque sera jumelé avec quatre expositions qui se tiendront à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port, ainsi qu’avec des visites de la basilique portoise et des vestiges du prieuré de Varangéville. Il s’achèvera par la grande fête de saint Nicolas (défilé de chars et procession ancestrale à la basilique).


    ‡ Consultez le programme du colloque ici Programme_colloque Saint-Nicolas_déc. 2013.pdf

  • Saône Lorraine : une saison 2013 encourageante

    Toujours et plus que jamais au service du patrimoine et de l’histoire du sud-ouest vosgien. L’association Saône Lorraine a dressé le bilan de la saison. L’action se poursuit avec toujours autant de projets.

    Chatillon CA 1.jpgUne question importante a été débattue lors du dernier conseil d’administration : il s’agissait d’envisager l’avenir du Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône qui est, en quelque sorte, le siège social de l’association patrimoniale. Une majorité de membres a estimé qu’il fallait continuer l’exploitation en régie avec l’embauche d’un salarié ; le Grenier à sel est en effet le lieu d’accueil du vieux village Renaissance indispensable pour conseiller les touristes de passage. C’est aussi le noyau stratégique des animations estivales : le président Jean-François Michel a d’ailleurs préciser que la fréquentation touristique était positive et que les silhouettes des personnages Renaissance installées aux entrées de la petite cité plaisaient beaucoup aux visiteurs.

    Les activités du musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey ont également été bien suivies, en particulier le marché de Pâques. La fréquentation du musée est stable par rapport à 2012, grâce notamment à la bonne collaboration avec l’office du tourisme de Bourbonne-les-Bains. Les animateurs de l’association proposeront en 2014-2015 une exposition dédiée à la mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine montée grâce au soutien d’un généreux prêteur. Cette rétrospective pourrait bénéficier d’une labellisation nationale décernée par la Mission du Centenaire 1914-1918. Bernard Delémontey, le conservateur du musée, propose également la pose de silhouettes aux entrées de Hennezel.

    Chatillon CA 2.jpgA l’église des Cordeliers des Petits-Thons, une pause dans les travaux a été décidée. Cependant, les lieux accueilleront encore l’été prochain plusieurs concerts qui doivent contribuer à mieux faire connaître ce site franciscain majeur en Lorraine.

    Un projet de voyage au Danemark est à l’étude, encouragé par le réel succès remporté auprès des adhérents « saône-lorrains » des 40 et 41èmes voyages organisés en 2013 en Bohême et dans les Flandres. La sortie d'automne conduira les adhérents en région parisienne.

    Enfin, la prochaine assemblée générale se tiendra à Attigny le 6 avril prochain. Pour insuffler toujours plus de dynamisme à la structure qui se dépense sans compter à la sauvegarde et à la promotion du patrimoine au pays de la Saône vosgienne.

    [clichés : courtoisie de P. Hannelle]

  • Frouard (54) : conférence sur les ermitages en Lorraine et l'ermitage Saint-Jean-Baptiste de Frouard

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    Dans le cadre de l’exposition historico-urbanistique « De l’ermitage à l’Ermitage », la mairie de Frouard propose

    une conférence sur « Les ermitages en Lorraine et l'ermitage Saint-Jean-Baptiste de Frouard »

    par Philippe Masson, de l’Université de Lorraine

    lundi 18 novembre de 18h45 à 19h45

    à l’Espace 89

    10-12 rue de Metz – 54390 Frouard

     

  • Renard, les yeux dans les yeux

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    ‡ Commande à envoyer accompagnée de votre règlement (30 € + 6 € de port) à :

    Fabrice CAHEZ, 1 rue du Pâtis, 88320 GIGNEVILLE

  • La bataille du Grand-Couronné expliquée aux curieux

    Le Cercle d'histoire du Foyer rural de Laneuvelotte organisait les 8-9 et 10 novembre 2013 à Seichamps (54) des journées dédiées à la Grande Guerre autour de Nancy et spécialement autour de la bataille du Grand-Couronné.

    Expositions, ventes et dédicaces d'ouvrages, causeries ont émaillé ces journées remarquablement organisées par les animateurs du Cercle d'histoire de Laneuvelotte.

    Quelques images...

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     Le concert de la chorale du Choeur d'hommes de Nancy.

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    Les routiers Europa Scouts de Nancy interprètent des chants patriotiques

    [rappelons ici que les scouts jouèrent un rôle important - mais peu connu - durant la Grande Guerre en assurant notamment la transmission d'ordres entre différentes unités engagées dans les combats]

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    Jean-Marie Cuny lors de sa causerie sur le repos du Poilu.

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    Christian Lapointe dédicace à tour de bras son ouvrage sur la bataille du Grand-Couronné.

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    [clichés ©H&PB]

  • Mirecourt (88) : la tragédie du théâtre municipal

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    [Vosges Matin]

  • Darney (88) : le musée franco-tchéco-slovaque témoin de la Grande Guerre

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    [Vosges Matin]

  • Une souscription pour restaurer la Croix de Lorraine de Colombey-les-Deux-Eglises

    La Fondation Charles de Gaulle, en partenariat avec la Fondation du Patrimoine, lance une souscription pour la restauration de la Croix de Lorraine de Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne).

    CROIX LORRAINE.JPGLa décision de réaliser la croix de Lorraine de Colombey trouve son origine en 1954, le jour où le général de Gaulle confie à un journaliste : « Voyez cette colline. C’est la plus élevée. On y édifiera une croix de Lorraine quand je serai mort ». D’après André Malraux, le Général sceptique aurait ajouté : « Personne n’y viendra, sauf les lapins pour y faire de la résistance… ». En réalité, dès son édification, elle attire 400 000 visiteurs…

    Grâce à une souscription nationale et l’aide de 67 pays étrangers, la croix de Lorraine de Colombey fut inaugurée le 18 juin 1972. Constituée de blocs de granit rose de Bretagne et de plaques de bronze, elle domine aujourd’hui de ses 43,50 mètres le site classé de la colline de Colombey.

    La croix nécessite aujourd’hui des travaux d’entretien qui sont, pour la Fondation Charles de Gaulle, l’occasion de procéder à des aménagements qui permettront de mieux accueillir les 100 000 visiteurs qui viennent chaque année retrouver le souvenir et l’esprit du Général de Gaulle et de garantir leur sécurité.

    Le montant des travaux s’élève à 359 625 €. La croix de Lorraine mesure 44,30 mètres de haut pour un poids total sans fondations de 950 tonnes. Elle est revêtue d’un parement en granit rose de Perros-Guirec est habillée de surfaces en bronze de 10 mm d’épaisseur.

    Plus de quarante ans après son édification, elle nécessite un nettoyage global et une restauration au niveau des jointements. Sur l’esplanade, les pierres en granit gris clair du Tarn doivent être changées.

     

    ‡ Don défiscalisé possible sur www.fondation-patrimoine.org

  • Quid du devenir des Poilus exhumés

    Que faire des Poilus retrouvés ? C’est la question qu’a posée le maire de Fleury-devant-Douaumont au ministre des Anciens Combattants.

    lorraine,guerre 14 18,poilusIl déplore le fait d’être « laissé dans un vide le plus absolu ». Alors que les restes d’un soldat allemand viennent d’être retrouvés sous le chantier du Mémorial de Verdun, et après le retentissement de la découverte en juin dernier des ossements de vingt-six soldats français morts en 1916 à Fleury-devant-Douaumont, le soufflé semble être retombé. Jean-Pierre Laparra n’a plus les cartes en mains, et n’a pas plus d’informations sur ce qu’il va advenir de ces Poilus retrouvés. « On ne sait même pas qui gère », se désespère-t-il. Le maire de Fleury a donc décidé d’écrire au Ministre des Anciens Combattants l’interpellant sur « la nécessité d’un hommage officiel qui devrait être rendu à ces morts avant qu’ils ne soient remis en terre et que l’un d’eux soit restitué à sa famille en Corse ».

    Une cérémonie autour des commémorations du 11-Novembre à Vescovato, est en effet prévu en Haute-Corse, village d’origine de l’un des vingt-six Poilus : la dépouille quittera le site des sépultures militaires, allée de Désandrouins à Verdun pour rejoindre la Corse. « Un second soldat doit s’en aller prochainement à Cestas, en Gironde, c’est la commune qui le reprend », explique Jean-Pierre Laparra.

    S’il dit « concevoir l’enterrement sans formalités particulières de débris humains voire de squelettes, anonymes ou non, découverts presque chaque année sur les sites des champs de bataille », le maire de Fleury estime en revanche « qu’il paraît difficile que la mise en terre des restes de tant de soldats se déroule sans témoins et surtout sans un minimum de cérémonial ».

    Ce qu’il envisage ? Une cérémonie où les honneurs militaires - et un hommage religieux ? - seraient rendus à ces Poilus, en présence des autorités locales. « Sans aller alors qu’il trop loin », assure-t-il. Mais c’est selon lui un minimum, « est demandé à tous ceux qui se sentent encore concernés par le souvenir de la Grande Guerre de commémorer les événements de 1914 ».

    Si Jean-Pierre Laparra s’empare du dossier, c’est que sans retour des soldats dans leur commune d’origine, ils devront être inhumés à Fleury, village détruit en 1916. Mais à l’heure actuelle, alors qu’approchent à grands pas les commémorations du 11-Novembre, « cet hommage n’apparaît pas dans les calendriers des administrations », se désole-t-il.

    14-18 semble bien loin dans les esprits aujourd’hui. « Mais les familles des morts et des disparus de ce conflit, ainsi que des survivants aujourd’hui décédés cherchent à connaître les événements vécus par ceux qui font encore l’objet de leur intérêt », martèle Jean-Pierre Laparra. Il en veut pour preuve les nombreux courriers qu’il reçoit régulièrement en ce sens.

    Alors que faire de ces Poilus ? Le maire de Fleury attend une réponse et des consignes. En tout cas, à ses yeux, « l’absence apparente de volonté manifestée par l’État dans cette affaire d’hommage nuit à la crédibilité du projet du Centenaire ».

    [Source : d'après L'Est Républicain]

  • Liffol-le-Grand (88) : le retour de la mosaïque gallo-romaine "aux animaux marins"

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    [L'Abeille]