[Vosges Matin]
Notre patrimoine - Page 41
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Padoux (88) : la statue de la Vierge en restauration
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La saison 2014 en Saône Lorraine
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Grand (88) : restauration du tableau de sainte Libaire
[L'Abeille]
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Les Guise et leur paraître
Cette monographie d'une ampleur exceptionnelle mène l'enquête sur la famille de Guise et son paraître. Branche cadette de la maison souveraine de Lorraine, fondée par Claude (1496-1550), fils du duc de Lorraine René II, comte puis duc de Guise, la maison de Guise connut au XVIe siècle une ascension fulgurante. La conquête de la faveur royale, entreprise par Claude de Lorraine sous le règne de François Ier, permit à la famille de mener un rôle politique de première importance pendant des décennies, en particulier lors du court règne de François II (1559-1560), jeune roi entièrement dominé par ses oncles par alliance, François (1519-1563), deuxième duc de Guise, et Charles (1524-1574), cardinal de Lorraine, puis lorsqu'Henri (1549-1588), troisième duc de Guise, prit la tête de la Ligue. La richesse de la famille favorisera ce paraître ostentatoire...
Cet ouvrage plonge le lecteur dans la culture matérielle de la noblesse du XVIe siècle et tout particulièrement celle de la puissante maison de Guise. Que possédait une grande famille française de la Renaissance ? Quels enjeux sociaux, politiques, économiques sous-tendaient la consommation d'une maison ducale ? Comment les Guise se procuraient-ils les biens nécessaires pour tenir leur rang ? Qui définissait ce qui était digne d'appartenir à un duc et pair de France, descendant d'une illustre maison qui prétendait régner sur la France ? Derrière la splendeur des velours de Lucques et la finesse des tapisseries flamandes se laissent alors deviner les mécanismes de la domination sociale et les affres de sa reproduction dans la France de la Renaissance.
‡ Les Guise et leur paraître, Marjorie Meiss-Even, Presses universitaires de Rennes-Presses universitaires François-Rabelais, 2013, 346 p., ill. (35 €).
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A l'Est, du nouveau !
La situation géographique de l'Alsace et de la Lorraine, zone frontière, confère à ces deux régions une place particulière pour la commémoration du premier conflit mondial. Provinces rattachées depuis 1871 au Reichsland Elsass-Lothringen sous administration allemande, avant leur retour à la France en 1918, l'Alsace et la Moselle ont constitué l'un des enjeux du conflit. Ces territoires présentent ainsi une relation directe avec cette période tragique de l'histoire et la mémoire des combats reste un élément fort de l'identité régionale.
L'archéologie des conflits contemporains, et tout spécialement de la Première Guerre mondiale, est une branche très novatrice de la recherche, qui a ouvert récemment de nombreuses perspectives pour les études historiques et qui renouvelle la compréhension de la vie quotidienne des combattants sur les lignes de front. Des résultats importants ont été obtenus en Alsace et en Lorraine - et tout particulièrement dans le massif vosgien - au cours de la dernière décennie, notamment à l'occasion d'opérations d'archéologie préventive menées sur des positions militaires.
Cet ouvrage en dresse un premier bilan et aborde également de nombreuses problématiques historiques et archéologiques à travers une démarche largement pluridisciplinaire, illustrée par plus d'une soixantaine de sites documentés à ce jour dans les deux régions explorées.
‡ A l'Est, du nouveau ! Archéologie de la Grande Guerre en Alsace et en Lorraine, Bernadette Schnitzler et Michaël Landolt (dir.), éditions Musées de la Ville de Strasbourg, 367 p., ill. (35 €).
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Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre
Le catalogue de l'exposition Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre, présentée jusqu'au 21 septembre au Musée Lorrain de Nancy, développe les différents aspects abordés dans cette rétrospective.
Les combats de l'été 1914, et notamment la bataille du Grand Couronné, à l'est de Nancy, mais aussi à Morhange ou la bataille de la trouée de Charmes, représentent un moment clé et méconnu du premier conflit mondial. Les mois d'août et septembre 14 marquent un basculement décisif : c'est à une guerre moderne d'un nouveau genre que doit s'adapter brutalement une société dont les systèmes de pensée restaient profondément ancrés dans la mémoire de la guerre de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Moselle.
Par le biais de témoignages, d'oeuvres d'art, d'objets d'époque et de cartes, l'ouvrage présente la manière dont militaires, civils et artistes ont perçu et ressenti le début de la guerre des deux côtés de la frontière.
Ce catalogue, richement illustré, met en lumière et analyse clairement les différentes facettes, à la fois historique, artistique et sociétale, de cette séquence lorraine décisive pour l'évolution du conflit.
‡ Eté 1914. Nancy et la Lorraine dans la guerre, Lisa Laborie-Barrière (dir.), Musée Lorrain-Serge Domini éditeur, 2014, 287 p., ill., cartes (39 €).
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L'Echo des Trois Provinces n° 168
L'Echo des Trois Provinces de fin d'hiver est paru. Encore beaucoup d'info's sur la vie au Pays des Trois Provinces - aux confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne.
Au sommaire :
- Les livres au Pays des Trois Provinces
- Les monuments aux morts
- L'ermitage de Valrose à Rozières-sur-Mouzon (88)
- La croix de Mathieux à Montigny-les-Cherlieu (70)
- Bleurville (88) : un crucifix contre-révolutionnaire
- Escles (88) : découverte d'une cave gallo-romaine du Ier siècle
- Votre feuilleton : "Le chasseur de La Mothe"
- L'AG des Croqueurs de pommes à Bleurville
- Poèmes
- Histoire de la cuisine : le veau
- Marcel Arburger et Addi Bâ : cérémonie du souvenir à Epinal et en Guinée
- Isches (88) : Saint Brice à l'honneur
- La vie des associations au Pays des Trois Provinces
- les animations
‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Contact : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 MARTIGNY-LES-BAINS - Mail : tresorerie.adp3p@yahoo.fr
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Tignécourt (88) : 8èmes Rencontres Natur'Images les 5-6 avril 2014
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Bleurville (88) : Les Amis de l'abbaye Saint-Maur préparent le 40ème anniversaire
Crypte pré-romane, abbatiale bénédictine Saint-Maur, Bleurville [cliché ©H&PB].
Le bureau de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville se réunira
samedi 12 avril 2014 à 16h30
mairie de Bleurville
afin d'examiner l'ordre du jour suivant :
- bilan 2013
- programme été 2014 (recrutement guide, manifestations, Journées du Patrimoine)
- élection du vice-président
- convocation d'une AG
>> Les personnes intéressées par la fonction de guide touristique saisonnier (assure les visites à l'abbaye Saint-Maur de bleurville entre le 1er juillet et le 31 août 2014 + entretien courant ; privilégier les personnes habitant le secteur) peuvent prendre contact avec le président à l'adresse courriel suivante : abbayesaintmaur.bleurville@gmail.com
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La bière de mars de Ville-sur-Illon (88)
Depuis presque vingt ans, les amateurs ont rendez-vous à l’écomusée de Ville-sur-Illon, conservatoire de la mémoire de l’histoire brassicole du département des Vosges.
On peut y déguster le cru 2014 de la fameuse bière de mars élaborée dans le courant de janvier par l’expérimentée équipe de brasseurs de la localité des bords de l’Illon. Celle qu’on appelle aussi la « rousse de printemps » est issue de malt et de houblons soigneusement sélectionnés qui, après une lente fermentation, réjouissent les papilles des connaisseurs.
L’événement marque également la réouverture partielle de l’Ecomusée qui offrira chaque week-end des visites guidées ainsi que l’accès libre à l’espace de convivialité ou l’on peut admirer une exposition consacrée aux anciennes brasseries vosgiennes telles que Charmes ou Xertigny.
Plaque émaillée, réclame "Bière de Ville-sur-Illon", XXe s.
‡ Ouverture de l’Ecomusée de la bière de Ville-sur-Illon tous les dimanches jusqu’au 1er mai, de 14h30 à 18h00. Visites guidées à 15h00 et 16h30.
[d’après Vosges Matin]
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Vers la réhabilitation de la Maison des Chapelains à Domremy-la-Pucelle (88)
L'édification de la Maison des Chapelains a débuté en 1891, pour accueillir les pères eudistes qui venaient d'arriver au village. Trois ans plus tard, la cause de Jeanne d'Arc est introduite, première étape vers sa béatification puis sa canonisation.
Lieu d'accueil pour les pèlerins, lieux de résidence des chapelains qui s'y succèdent et promeuvent la cause de Jeanne en faisant vivre et développer le sanctuaire, la maison est reliée à la basilique Sainte-Jeanne dArc du Bois-Chenu par une galerie. Solide construction de la fin du XIXe siècle, son style s'intègre parfaitement à celui de la basilique. À l'allure typique des grandes constructions de ce temps, elle reste un témoin de l'adaptation des formes aux besoins d'une maison de ce type.
Le bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Aujourd'hui, cet élément incontournable du sanctuaire du Bois-Chenu a besoin de tous pour renaître, alors que les pères eudistes ont quitté le sanctuaire. Le diocèse de Saint-Dié va lui redonner vie mais des travaux sur les couvertures et façades, avant un aménagement intérieur sont nécessaires.
Les travaux consistent en la réfection du clos et du couvert ; le montant retenu pour la souscription s'élève à 169 291 € TTC. Le coût global de la restauration est de 178 648 €.
L'Association Diocésaine de Saint-Dié est le maître d'ouvrage du projet ; elle est soutenue financièrement par la Région Lorraine, le Conseil général des Vosges et par la DRAC Lorraine.
‡ Don possible sur http://www.fondation-patrimoine.org/fr/lorraine-15/tous-les-projets-722/detail-maison-des-chapelains-a-domremy-la-pucelle-15176
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Expo' "La manufacture vosgienne de grandes orgues de Rambervillers"
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Conférence sur les fortifications Séré de Rivières en Lorraine le 7 mars
Le Centre d'Interprétation et de Documentation 1914-1918 propose une conférence sur le général Séré de Rivières le vendredi 7 mars à 20h00 (entrée libre).
Luc Dumont, spécialiste de la fortification et ancien du génie, parlera du général Séré de Rivières à qui nous devons prés de 450 forts, batteries et ouvrages divers dont le forts du Parmont (Remiremont), d'Uxegney (Epinal), Viller-le-Sec (Toul) et Manonviller.
La conférence suivante, le 4 avril à 20h00 et au même endroit, permettra de comparer ce système au système allemand.
Le CID 14-18 se trouve à la Ménelle, commune de Pierre-Percée (54).
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"Mémoire de Saône Lorraine sur la Grande Guerre" à Hennezel (88)
‡ Exposition à découvrir du 13 avril au 31 octobre 2014
au musée des activités anciennes et de la Résistance
de Hennezel-Clairey (Vosges)
Renseignement au 03.29.07.00.80
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Les paysages de la Saône vosgienne passés au crible
[Vosges Matin]
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Vanniers Yéniches d'Alsace
Bon nombre de villageois alsaciens et lorrains se souviennent que, jusqu'au début des années 1980, ont rencontrait encore fréquemment vanniers, bohémiens, manouches et autres "camps volants", sillonner les villages ruraux proposant corbeilles, paniers et "charpagnes" de leur production, mais aussi aiguisant les couteaux ou encore récupérant les peaux de lapins, avec leur phrasé si caractéristique. Parmi ces gens du voyage, il y avait des Yéniches, des nomades blonds venus du Ried alsacien...
Bien que faisant partie du "paysage local", ces personnages sont souvent assimilés à des Tsiganes alors que leurs origines sont toutes autres. Cette méconnaissance s'explique d'une part par l'absence d'écrits et de sources historiques - ces populations sont de tradition orale - et, d'autre part, par la disparition progressive des métiers traditionnels.
Cet ouvrage, fruit de nombreuses années de recherches, est un voyage "au pays des Yéniches" auquel le lecteur est invité à la rencontre de personnes qui rappelleront forcément des portraits d'hommes et de femmes rencontrés à un moment de son existence, dont il pourra découvrir, au-delà de l'absence apparente de richesses culturelles, une communauté minoritaire réellement digne d'intérêt qui marqua la vie traditionnelle de nos villages de l'Est.
Une étude sociologique solide et originale sur un groupe humain méconnu et mystérieux.
‡ Vanniers (Yéniches) d'Alsace, Rémy Welschinger, éditions L'Harmattan, 2013, 293 p., ill. (29 €).
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Ville-en-Vermois (54) : des objets du culte abandonnés dans le cimetière
Etonnante découverte, ce dimanche 16 février à Ville-en-Vermois, village proche de Saint-Nicolas-de-Port, à proximité de l’église Saint-Hilaire et du cimetière de la commune. Un couple de retraités qui allait se recueillir sur la tombe d’un proche, a trouvé plusieurs objets religieux : une quinzaine de tableaux de petits formats représentant des scènes bibliques, deux calices et un crucifix.
« C’était posé avec précaution à l’entrée du cimetière, comme si on allait venir les reprendre », indique le maire de Ville-en-Vermois, Jean-François Guillaume, qui a été alerté par le couple de retraités et qui s’est rendu sur place. L’élu a prévenu la gendarmerie locale. L’église Saint-Hilaire, qui est à l’écart du village, a été examinée à la loupe et il s’est avéré, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, qu’elle n’avait pas été victime d’un cambriolage. Aucune trace d’effraction. Le maire du village voisin de Lupcourt a également vérifié l’intérieur de son église paroissiale, « Cela ne vient pas non plus de l’église de Lupcourt », précise le maire de Ville-en-Vermois.
Une enquête est donc en cours afin d'élucider ce mystère et tenter de déterminer la provenance de ces objets religieux et sacrés, probablement soustraits à un lieu de culte profané.
[d’après ER]
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Eté 1914, la Lorraine dans la Grande Guerre
Visite de l'expo' présentée au Musée Lorrain "Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre". Cette rétrospective présente le contexte de l'entrée en guerre en Lorraine et le début du conflit dans la région.
La première section présente le contexte historique et politique entre 1870 et 1914. A la suite de la guerre de 1870 et à la défaite française, une partie du territoire lorrain est annexé au Reich et Nancy devient alors la capitale de la Lorraine française, à quelques kilomètres de la nouvelle frontière. L'exposition s'intéresse aux relations franco-allemandes et aux tensions transfrontalières.
La deuxième section présente l'enchaînement des événements qui conduisent à l'entrée en guerre et rend palpable l'atmosphère des soldats partant à la guerre au travers d'extraits sonores, de témoignages et d'images.
La troisième section s'attache aux premiers combats de l'été 1914 sur le sol lorrain qui constituent le baptême du feu pour de nombreux soldats. Elle présente tout particulièrement la bataille du Grand Couronné, confrontation qui permit de protéger Nancy et de permettre la victoire de la bataille de la Marne.
La quatrième section explique la postérité de la bataille tant en Lorraine qu'en France et à l'étranger.
La visite s'achève sur la vision des traces matérielles et de la mémoire du début de la guerre en Lorraine sous la forme d'une expo' photographique.
A voir jusqu'au 21 septembre 2014.
Quelques images de l'expo'...
[clichés ©H&PB]
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Raoul Tonnelier et l’expo’ « Eté 1914, Nancy et la Lorraine en guerre »
Fanny Tonnelier, belle fille du peintre Raoul Tonnelier (Nancy 1884 – Cunault (49) 1953) fait des recherches sur l’œuvre de son beau-père et a écrit un livre fort intéressant, « Raoul Tonnelier, une vie d’artiste », publié chez Opéra éditions.
Fanny Tonnelier cherche à reconstituer l’œuvre de Raoul Tonnelier. Si vous en possédez, vous pouvez la contacter à l’adresse mail suivante : fanny.tonnelier@hotmail.com
Fanny Tonnelier avait proposé au Musée Lorrain ‘la Légende de France’ de Tonnelier pour le centenaire de la guerre de 1914. Des estampes originales de Raoul Tonnelier représentant la bataille du Grand Couronné et le Kaiser vaincu devant Nancy et quelques autres encore ont également été présentées. L’une des estampes de Raoul Tonnelier a été retenue et sert de visuel pour tous les supports de l’exposition "Eté 1914, Nancy et la Lorraine en guerre".
L’artiste lorrain revient en force un siècle après dans sa ville natale ! Sa première exposition a eu lieu en effet en 1910 à la salle Poirel : il y présentait des paysages d’Espagne et des portraits, en particulier le portrait du Comte de Landrian, propriété de Société historique et archéologique de Bourmont.
[info’ de Christine Le Maréchal]
‡ Pour découvrir l'oeuvre picturale de Raoul Tonnelier, visitez le site dédié ici www.raoul-tonnelier.fr
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Expo' "La manufacture vosgienne de grandes orgues de Rambervillers" aux Archives départementales à Epinal
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Expo' "Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre" au Musée lorrain
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Les apprentis visitent la chapelle Saint-Basle de Lignéville
[L'Abeille]
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Des batailles mérovingiennes à Liffol-le-Grand (88)
[L'Abeille]
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Châteaux forts et fortifications médiévales d'Alsace
La silhouette des châteaux forts médiévaux en ruine, en sentinelle sur la ligne des Vosges, donne au paysage alsacien son inimitable cachet romantique. Ils ne sont pas là pour le décor, mais expriment la riche histoire de la région, son passé à la fois tourmenté et brillant.
De l'an Mil à la fin du XVIIe siècle, ce sont plusieurs centaines de châteaux forts, mais aussi de fermes et d'églises fortifiées, d'enceintes urbaines, qui ont ainsi été bâties par les seigneurs, les cités ou le clergé, dans une densité qui n'a guère d'équivalents dans l'autres régions d'Europe. Leur diversité est infinie, leur état des plus variables, en ruine ou bien réhabilités et affectés à d'autres usages. Tous témoignent d'un patrimoine prestigieux, mais aussi fragile et menacé.
Chercheurs exigeants et homme de terrain enthousiastes, nos auteurs ont réalisé un travail de titan pour décrire plus de 550 sites répartis sur les versants lorrain, alsacien et comtois du massif vosgien.
Richement illustrées avec 750 photos, très bien documentées, leur notices historiques et architecturales invitent à la découverte, bien au-delà de la seul région Alsace.
Ce bel ouvrage constitue un véritable dictionnaire historico-architectural des châteaux forts et fortifications médiévales du vaste massif des Vosges.
‡ Châteaux forts et fortifications médiévales d'Alsace, Nicolas Mengus et Jean-Michel Rudrauf, éditions La Nuée Bleue, 2013, 375 p., ill. (29 €).
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Robécourt (88) : restauration de l'église N.-D. de l'Assomption avec la Fondation du Patrimoine
[L'Abeille]
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Bleurville (88) : le Club vosgien en assemblée générale
[Vosges Matin]
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Le CD des chants de Poilus du Cercle d'histoire de Laneuvelotte (54)
En novembre dernier, le Cercle d'histoire du foyer rural de Laneuvelotte organisait un week-end consacré au début de la Grande Guerre autour de Nancy et, notamment les événements liés à la bataille du Grand-Couronné (août-septembre 1914).
Lors de ces journées, le Choeur d'hommes de Nancy donna un concert de chants de Poilus présentés par Jean-Marie Cuny. La chorale était accompagnée par la batterie-fanfare de Saint-Nicolas-de-Port et Bertrand Menut au violon.
Le programme donne un aperçu des airs repris par nos soldats de 14-18 dans les tranchées ou à l'arrière. Sentiments amoureux, patriotisme et chansons à boire égayaient les moments de repos de nos valeureux Poilus : on y écoute avec plaisir La Marche du 18e RI, Plaisir d'amour, En avant les p'tits gars, L'artilleur de Metz, Vive le pinard, Fanchon, La Madelon, Boire un p'tit coup, La Marche lorraine, Sambre et Meuse... Et encore bien d'autres titres connus ou désormais oubliés...
‡ Le CD "Chants des Poilus" est vendu au prix de 10 €+ 2 € de frais d'envoi (à l'ordre de "Foyer Rural de Laneuvelotte"). Commande à envoyer à : M. Alain Diaquin, 10 Grande Rue, 54280 Laneuvelotte.
‡ Le CD peut être commandé au moyen du bon de commande ici bon de commande CD Chants de Poilus.pdf
[ER]
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La cuisine lorraine par ses chefs
Les escargots de Vecoux en habit vert, les ravioles de munster à l'infusion de lard paysan, la tarte aux cèpes, le fois gras de canard et sa poêlée de mirabelles, le filet de sandre au Pinot noir de Toul, la feuillantine chaude aux fraises de Woippy, le financier à la bergamote... Cet ouvrage nous propose de découvrir la Lorraine et la diversité de sa cuisine. Entrées, viandes, poissons, desserts : dans le fumet de ces pages délicieusement illustrées se dégage une formidable invitation au voyage gustatif et culturel.
Issues de traditions populaires ancestrales, ces recettes au goût de terroir font la part belle aux produits locaux et sont parsemées d'anecdotes historiques et culturelles. Les plats, parfois revisités avec un trait d'esprit ou le souffle de l'invention, s'adressent à l'expert gourmet comme au néophyte gourmand.
Les mets présentés sont élaborés par des chefs lorrains et des artisans reconnus qui mettent tout leur savoir-faire et leur pédagogie à la portée de chaque cuisinier en herbe.
Avec sa centaine de recettes, ce livre fleure bon le plaisir, la convivialité et le partage. Ou comment allier aussi cuisine du terroir et culture régionale. Un ouvrage à déguster sans modération !
‡ La cuisine lorraine par ses chefs, Bertrand Munier, éditions Serpenoise, 2013, 207 p., ill. (30 €).
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Tourisme lorrain : Metz attire toujours plus d'étrangers
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Verdun (55) : le temple protestant est à vendre
La construction du temple de l'Eglise réformée de Verdun, confiée à l'architecte Chenevier, fut achevée en 1889.
Le 21 février 1916, au deuxième jour de l'offensive allemande, l'édifice fut touché par un bombardement qui fit voler en éclats ses portes et ses vitraux. La Bible, qui restait toujours ouverte sur la table de communion, fut trouée par un éclat d'obus. Le temple fut restauré en 1920.
Sa façade, ouverte sur la rue, est d'une sobriété toute protestante. Elle est construite en pierre de taille dans un style plus ou moins néo-roman. Un grand arc en plein cintre y surmonte une grande rosace à six lobes. Ses claveaux sont marqués par un cercle lui-même couronné par un fronton triangulaire soutenu par deux colonnes composites. Une sculpture, représentant l'Evangile marqué de l'alpha et l'oméga, symbolise l'éternité du Christ.
La porte d'entrée donne sur un sas à panneaux amovibles et sol en mosaïque.La majeure partie de l'espace est représentée par la nef qui mesure environ 70 m². Elle possède une grande verrière zénithale ainsi que des vitraux apportant une lumière toute particulière et changeante au fil de la journée. Les murs sont ornés de colonnes ouvragées et de boiseries. Au sol, un plancher de chêne à bâtons rompus.
Au fond sur la gauche, une porte conduit aux caves voûtées qui occupent environ 60 m².
L'ensemble de la toiture de zinc est en bon état.
‡ Plus d'info sur http://newsletter.patrice-besse.com