Notre patrimoine - Page 45
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Autour de la guerre de 1914-1918 : la grande collecte
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Les Journées du Grand-Couronné avec le Cercle d'histoire de Laneuvelotte
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Grand la Gallo-romaine (88) : Journée portes ouvertes à la base archéologique
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Conférence sur le peintre Xavier-Alphonse Monchablon le 8 décembre 2013
Détail de la toile dédiée à l'Armée de terre de 1870 de la crypte de la basilique Sainte-Jeanne d'Arc, par X.-A. Monchablon [cliché H&PB].
La SOCIETE D’HISTOIRE de NANCY
propose à la
MJC LILLEBONNE - NANCY
samedi 8 décembre 2013 - 14h30
Conférence illustrée de Jean-François Michel, Président de l’association Saône lorraine, délégué régional VMF Lorraine
Xavier-Alphonse MONCHABLON (1835-1907)
Peintre d’Histoire et portraitiste lorrain
Cette conférence accompagne la réalisation d’un grand projet : la restauration et la remise en place à la basilique de Domremy d’une vaste toile de Monchablon représentant le sacrifice des Armées de terre et de l’air pendant la guerre de 1870-1871, et pour lequel une souscription, soutenue par la Fondation du Patrimoine, a été lancée.
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Rencontres d'automne à Domremy-la-Pucelle (88)
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Des reliques de saint Nicolas pour Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome
Vendredi 1er novembre 2013, l’Eglise célèbre la fête de Tous les Saints au calendrier liturgique. En la cathédrale de Nancy, saint Nicolas était également convoqué lors de la sainte messe : Mgr Papin a en effet bénit un reliquaire contenant des parcelles d’ossements appartenant au corps saint du patron de la Lorraine. Ces reliques seront vénérées en l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains de Rome, l’église de la nation lorraine dans la Ville Eternelle.
C’est au début du XXe siècle que l’évêque de Metz offrit au couvent de la Visitation de Nancy une relique du saint évêque de Myre. Remise au diocèse de Nancy & de Toul après le départ des religieuses, cette relique de saint Nicolas a trouvé un nouvel écrin pour sa vénération : un reliquaire en acier damassé réalisé par Jean-Louis Hurlin, forgeron d‘art mosellan. La relique a été redécouverte à l’évêché nancéien par un historien de l'art, Etienne Martin, qui a pu déterminer son authenticité. La bibliothèque des reliques du diocèse conserve la trace d'une précédente authentification du XVIIIe siècle effectuée par le prélat toulois de l'époque.
Ce reliquaire, remarquable par sa sobriété et la noblesse de ses matériaux, a été conduit processionnellement à l’issue de la messe de la Toussaint, avec un accompagnement à l’orgue sur une improvisation du célèbre cantique populaire « Saint Nicolas ton crédit d’âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains… ». Le reliquaire qui contient un ossement authentifié comme provenant de saint Nicolas a été bénit par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul et primat de Lorraine, entouré de plusieurs chanoines et de l’abbé Lescanne, curé de la cathédrale. On notait la présence du ferronnier d’art ainsi que Denis Schaming, chancelier de l’association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains, et de nombreux Lorrains amis de saint Nicolas, bien sûr !
La prière de bénédiction prononcée par Monseigneur l'évêque : " Bénis sois-tu Seigneur, Toi le seul Saint, qui nous donnes dans les traits des saints des témoins de ta gloire et des modèles à imiter. Bénis ce reliquaire et cette relique, bénis ceux qui viendront vénérer saint Nicolas et donne-leur de vivre ici-bas de manière à avoir un jour part à l’héritage des saints dans la lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen. "
Cet objet sacré a nécessité un mois et demi de travail. Il a été commandé par l’association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains, l’église lorraine de Rome. Le reliquaire y sera déposé le 6 décembre prochain. Le code de droit canon prévoit qu’en cas de cession d’une relique un « acte de transfert » doit être signé ; il a donc été rédigé et validé entre les Pieux établissements de la France à Rome et à Lorette et le diocèse de Nancy & de Toul. En retour, un acte d’acceptation a été établi.
Rappelons que le culte des reliques remonte aux premiers temps du christianisme. Reconnue par l’Église comme un acte de piété et de foi, cette pratique populaire perdure de nos jours. « Les fidèles ont besoin de ce mode de vénération simple, au-delà de toute idolâtrie », explique le Père Bruno Gonçalves, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri de Nancy et professeur de droit canonique à l'Institut catholique de Paris. « La sainteté n’est pas quelque chose de nébuleux, elle s’incarne dans la vie d’un homme. Ainsi, une relique témoigne de l’historicité d’une personne dont la vie a été exemplaire, et à travers elle, de la présence de l’Esprit Saint en l’homme. »
Un avant-goût de la fête de Saint-Nicolas... qui sera là dans quelques semaines !
[clichés ©H&PB]
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Belle saison pour les visites au Pays des Trois Provinces
[Vosges Matin]
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Le Saint Clou de Toul
[ER]
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Le Pays des Trois Provinces en visite à Besançon
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"Mirecourt, la ville, son histoire et ses métiers" : les actes des Journées d'études vosgiennes 2012
Mirecourt, ville ancienne de la plaine des Vosges, ville d'art à l'architecture souvent cachée, se dévoile dans le premier tome des actes des Journées d'études vosgiennes tenues dans la cité des Luthiers en octobre 2012. Au sud du plateau lorrain, au bord du Madon aux crues dangereuses, la ville s'est développée depuis le Moyen Âge, protégée par ses remparts. Ses activités commerçantes et artisanales, associées au rôle politique de chef-lieu de bailliage, ont favorisé un fort développement urbain et une grande influence sur le pays environnant.
Après la nécessaire description du milieu naturel, trois moments sont abordés en trois grands chapitres : l'évolution médiévale de Mirecourt avec ses remparts et son bourg ; le riche patrimoine bâti, la société et l'évolution politique du XVIIe siècle à la Révolution ; enfin, les aspects contemporains, les hommes qui se sont investis dans la vie locale, ont fait connaître leurs idées par une presse active, ont contribué à la prospérité du pays, ont parfois tutoyé la grande histoire par des mandats nationaux ou des charges ministérielles.
L'étude est élargie à l'espace de la nouvelle communauté de communes, qui correspond au coeur du Xaintois, grenier à blé de l'ancienne Lorraine, avec la base aérienne de Juvaincourt, les grandes surfaces qui ravitaillent le canton et les espaces ruraux en pleine mutation.
Un ouvrage indispensable pour mieux connaître l'espace mirecurtien, son histoire et son patrimoine pour mieux préparer son avenir. Ce livre reprend et développe les communications des universitaires et érudits rassemblés lors des Journées d'études vosgiennes de Mirecourt.
‡ Mirecourt, la ville, son architecture et son histoire, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV - Amis du Vieux Mirecourt-Regain, 2013, actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2012, tome 1, 359 p., ill., cartes (25 €).
Lutherie et dentelle sont les fleurons qui firent - et font encore - la réputation de Mirecourt. Pourtant d'autres métiers ont fait la prospérité et la gloire de la ville et c'est ce que démontre les actes réunis dans le second tome consacré aux métiers de Mirecourt et de la campagne environnante.
Loin des légendes qu'il faut apprécier pour ce qu'elles sont, le premier chapitre retrace les origines de la lutherie, son essor au XVIIIe siècle, son expansion vers Paris et sa mutation qui allie art et industrie. Mais d'autres productions instrumentales, notamment celle des serinettes, se développent à Mirecourt, qui connaît une succession de crises et de renaissances. Au XXe siècle, les luthiers sont préoccupés par la transmission des métiers et des savoir-faire, avec la création d'école de formation.
Mirecourt s'est également illustrée dans l'activité de la dentelle relayée à la fin du XIXe siècle par une longue parenthèse textile, la Cotonnière, fermée à la fin des Trente Glorieuses.
La ville a accueilli également l'Ecole normale qui forma les instituteurs du département, les "hussards de la République". Les témoignages retranscrits montrent toute la vie de ces normaliens, avec leurs traditions et leurs nombreuses activités parascolaires.
Mirecourt s'identifie aussi à l'hôpital départemental de Ravenel. Comment est-on passé du château médiéval de Mandres-aux-Trois-Tours, aux ventes de la Révolution, au domaine Buffet, au Frontstalag 120 et à l'hôpital de guerre ? L'architecture de l'hôpital s'intègre dans une longue évolution où les préoccupations médicales dominent, jusqu'au moment où les orientations psychiatriques changent radicalement et provoquent un certain abandon du site.
Ce second tome nous fait mieux connaître les métiers qui ont contribué au développement de la cité de la plaine vosgienne et son rayonnement.
‡ Mirecourt, une ville et ses métiers, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV - Amis du Vieux Mirecourt-Regain, 2013, actes des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2012, tome 2, 446 p., ill. (30 €).
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Les Amis d’Alfred Renaudin visitent « Saint Jérôme & Georges de La Tour » à Vic-sur-Seille
Pour la dernière activité de l’année, quelques membres de l’association des Amis du peintre Alfred Renaudin de Val-et-Châtillon se sont rendus à Vic-sur-Seille au musée Georges de La Tour.
L’exposition exceptionnelle et temporaire présente l’œuvre de l’artiste vicois à travers le prisme du thème de saint Jérôme. Très courant dans la peinture du 17ème siècle, cette iconographie est chère à La Tour qui l’a traitée à plusieurs reprises dans sa carrière. La rareté des pièces, le caractère exclusif de la simultanéité de leur présence n’apparaissent pas étrangères au grand succès rencontré depuis le vernissage en septembre dernier.
Pour ses 10 ans d’existence, le musée a frappé très fort. Le Saint Jérôme acheté pour un Dürer par le roi d’Angleterre n’était jamais sorti des collections de la reine Elizabeth II à l’instar du Saint Jérôme lisant confié par le Prado de Madrid, attribué à l’atelier La Tour depuis seulement 2005. La difficulté d’attribuer les tableaux à leur juste auteur est presque tout l’enjeu de l’exposition. Le cheminement du visiteur a été conçu pour servir ce questionnement, pour qu’il observe par lui-même ces quatorze représentations d’un même personnage. A travers une visite guidée, chacun a été sensibilisé à la reconnaissance de l’empreinte de l’artiste en l’absence de signature ainsi qu’au décryptage du style et de la symbolique de l’époque. La précision maîtrisée du coup de pinceau, l’aspect métallique des couleurs, les jeux de lumière dans les aplats de rouge et de noir, la réflexion autour du décorum englobant le sujet ou encore la largeur du plan fournissent autant d’éléments qui permettent de savoir qu’est ce qui, dans une toile, relève ou non de la main de l’artiste. À la fin du parcours, le visiteur n’a peut-être pas encore le regard assez aiguisé pour en juger par lui-même mais il peut ajuster avec une certaine subtilité son sens de l’observation, sa connaissance du métier d’historien de l’art, à mesurer l’importance de la médiation.
Après cette nourriture artistique, les Amis d’Alfred Renaudin se sont retrouvés autour d’une bonne table à L'Event dont le menu était lui aussi un hommage mais cette fois-ci gastronomique à Georges de La Tour !
Olivier Béna
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Inauguration des orgues restaurées de Montmédy (Meuse)
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"Les Journées du Grand-Couronné" à Seichamps les 8-9-10 novembre 2013
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Les guides du Pays des Trois Provinces en assemblée à Bleurville
Accueillis en mairie par André Granget, maire de Bleurville, les guides bénévoles de l’association du Pays des Trois Provinces ont dressé le bilan de la saison estivale. Encourageant.
Dominique Grandjean, vice-présidente de l’association chargée de la coordination des circuits des visites estivales, a dessiné les grandes lignes de ce bilan : « 1026 visiteurs ont participé aux quelques 55 visites thématiques organisées entre juin et septembre dans les bourgs et villages des confins de la Haute-Marne, de la Haute-Saône et des Vosges. » La participation varie entre une poignée de visiteurs à 62 personnes ; la palme revient cette année à la visite de la forêt de Relanges-Saint-Baslemont pilotée par Roger Thiébaut à qui a été remise la borne des Trois Provinces, trophée du meilleur guide de l’été en terme de nombre de visiteurs.
La présidente de l’ADP3P, Evelyne Relion, a salué l’esprit d’innovation qui anime la quarantaine de guides du Pays des Trois Provinces, tous amoureux et connaisseurs de leur petite patrie. Et de citer le circuit Jan Monchablon et du moulin Courtillet à Grignoncourt (88) qui a rassemblé 41 participants ; Villars-Saint-Marcellin (52) qui a reconstitué pour l’occasion quelques aspects du monde rural de jadis ; le circuit de l’eau entre Droiteval et Ameuvelle (88) animé par Marie-Madeleine Boulian ou encore le circuit Maréchal Victor à Lamarche (88) et la route des Choiseul à Montigny-le-Roy et dans le Bassigny (52)…
Dominique Grandjean a abordé ensuite la question de la promotion des visites estivales avec une publicité à renforcer auprès des offices du tourisme de la région et des établissements thermaux de Bourbonne-les-Bains et de Bains-les-Bains. Sans oublier L'Echo des Trois Provinces qui édite un numéro d’été spécial ! La vice-présidente veillera également à informer préalablement aux visites les desservants des lieux de culte visitées.
Des projets de nouvelles visites thématiques pour 2014 ont été dévoilés : la visite de l’ancienne abbaye cistercienne de Cherlieu (70) à partir d’une maquette du monastère reconstitué ; le circuit de l’eau entre Bleurville et Marey (88) ; les commerces de jadis à Lamarche (88) et les camps de la Délivrance (1870-71 et 1943-44).
A l’issue de cette réunion de travail, le groupe a visité l’ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur et son musée de la Piété populaire sous la conduite d’Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur. L’après-midi s’est clôturé par le verre de l’amitié offert par la municipalité.
[cliché : Les guides devant le prieuré bénédictin de Bleurville | ©Patrick Hannelle]
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Une relique de saint Nicolas pour l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome
Au début du XXe siècle, l’évêque de Metz offrit au couvent de la Visitation de Nancy une relique de l’évêque de Myre et saint patron de la Lorraine. Remise au diocèse après le départ des religieuses, cette relique de saint Nicolas sera transférée début décembre à Rome – pour sa fête liturgique –, afin d’être désormais vénérée dans l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains.
Le reliquaire, spécialement créé pour l’occasion, sera solennellement bénit par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, primat de Lorraine, lors de la messe de la Toussaint, le 1er novembre, à la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation de Nancy.
Pour accueillir la précieuse relique, soigneusement identifiée, l’Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains, à l’origine de ce don, a confié à Jean-Louis Hurlin, ferronnier d’art mosellan, la réalisation d’un reliquaire en acier damassé.
Le culte des reliques remonte aux premiers temps du Christianisme. Reconnue par l’Église comme un acte de piété et de foi, cette pratique populaire perdure aujourd’hui. « Les fidèles ont besoin de ce mode de vénération simple, au-delà de toute idolâtrie », explique le Père Bruno Gonçalves, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri de Nancy et professeur de droit canonique à l'Institut catholique de Paris. « La sainteté n’est pas quelque chose de nébuleux, elle s’incarne dans la vie d’un homme. Ainsi, une relique témoigne de l’historicité d’une personne dont la vie a été exemplaire, et à travers elle, de la présence de l’Esprit Saint en l’homme. »
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"Chefs-d'oeuvre de la tapisserie des XVIIe et XVIIIe siècles" à Nancy
L'exposition du Musée des Beaux-Arts de Nancy rassemble 17 tapisseries des XVIIe et XVIIIe siècles provenant du Petit Palais (Paris).
Rarement présentées, en raison de leur format exceptionnel et de leur fragilité, ces oeuvres sont issues de grandes manufactures européennes et tissées dans des matériaux précieux.
Elles ont été réalisées d'après les cartons ou modèles de peintres majeurs, tels que Le Brun, Champaigne, Boucher...
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Eglises : chefs-d'oeuvre en péril ?
Le patrimoine religieux français fait régulièrement les gros titres des médias : certains le trouvent trop coûteux à entretenir et demandent même qu’on désaffecte, voire qu’on détruise, certaines églises. La presse étrangère nous fait remarquer que nos églises sont souvent crasseuses et mal entretenues…
Qui est responsable ? Lorsque les Églises (essentiellement l’Eglise catholique, mais pas seulement) et l’État se sont séparés en 1905, la question s’est posée du devenir des lieux de culte. L’« affectation légale » en est résultée, notion juridique qui demeure en Europe une exception cultuelle aux nombreuses conséquences, parfois paradoxales, qu’il faut connaître avant d’interroger l’état du patrimoine cultuel en France.
Pour la première fois, la revue Arts sacrés propose un dossier complet et accessible, avec de nombreux exemples pratiques, fait le point de la question. Une comparaison avec l’Allemagne et l’Italie permet de mieux cerner la spécificité française et de corriger certains préjugés. Un rapide tour de France de communes de tailles et de conditions diverses permet d’évoquer les nombreuses situations que rencontrent les maires faces à « leurs » églises, parfois charges écrasantes, souvent potentiel ignoré. Des rencontres avec des acteurs et médiateurs du patrimoine cultuel nous font découvrir les réalités du terrain.
L’Etat et l’Eglise sont embarqués ensemble pour faire vivre les églises et les entretenir. Une responsabilité partagée aussi avec les Français, et les croyants baptisés en particulier : pour qu’un édifice cultuel continue à vivre et, par conséquent, à être entretenu, il faut le fréquenter (sous entendu, venir y prier et assister aux offices). A bon entendeur…
‡ On peut se procurer le numéro 25 de la revue Arts sacrés ici http://www.arts-sacres.fr/numero-25/eglises-chefs-d-oeuvre-peril.3860.php
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L'aéronautique en Lorraine : la base aérienne de Nancy-Ochey
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Seichamps (54) : Journées "Grand-Couronné" les 8-9-10 novembre 2013
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Rencontre avec Boris Lejeune, sculpteur de la "Jeanne de Bermont"
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Messe des ducs en la chapelle des Cordeliers de Nancy
Ce samedi 19 octobre 2013, en la chapelle des Cordeliers de Nancy a été célébrée la messe à la mémoire des princes et princesses de la famille de Lorraine.
Devant une assistance fournie, dont les responsables de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, le père François Weber, curé de la basilique Saint-Epvre, a célébré la messe de la bienheureuse Marguerite de Lorraine, sœur du duc René II, messe inscrite au propre du diocèse de Nancy & de Toul à la date du 3 novembre, en mémoire des défunts de la famille ducale de Lorraine.
Dans la prière de la collecte, l’Eglise implore Dieu et l'intercession de la bienheureuse Marguerite de Lorraine : « Dieu, Père de toutes les vertus, qui avez voulu glorifier votre servante Marguerite par de grands mérites dans les divers états de sa vie, accordez-nous, par ses prières, de persévérer fidèlement dans notre vocation et de donner des exemples de lumière. » Et le célébrant de rappeler lors de son homélie l’action des ducs de Lorraine dans la promotion et la défense de la foi catholique dans leurs états. Le père Weber a associé à Marguerite de Lorraine le souvenir du bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine.
La messe était magnifiquement rehaussée par les chants interprétés par la chorale nancéienne Choralliance.
Quelques images de la messe des ducs…
Homélie du père Weber.
Offertoire.
Elévation.
[clichés ©H&PB]
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Renaissance en Moselle
La Gazette Lorraine publie le quatrième volume consacré au patrimoine bâti de la Renaissance en Lorraine et tout particulièrement, dernier département à être visité, en Moselle. Ce dernier opus montre combien la Renaissance italienne, flamande et germanique a infusé les édifices civils et religieux de la Moselle. Cette terre, en partie évêchoise, en partie ducale, coincée entre le royaume de France, les provinces du Luxembourg espagnol et l'Alsace du Saint-Empire germanique, tiraillée entre sa foi catholique et son intérêt pour la Réforme, fut certes convoitée et pillée. Pourtant, au carrefour des grands axes commerciaux, et irriguée par la bourgeoisie messine au pouvoir jusqu'en 1552, la Moselle fut aussi terre d'accueil pour les intellectuels : les humanistes Rabelais, Agrippa, Guillaume Farel en butte avec la Sorbonne ou le pouvoir en place, y trouvèrent refuge. Nul doute que ce terreau culturel profita aussi aux arts et à l'architecture.
Si bien des châteaux et des villages furent détruits au XVIIe siècle, ceux de Saint-Sixte à Freistroff, de Hombourg à Hombourg-Budange, de Réchicourt-le-Château ou de Romécourt à Azoudange témoignent de la magnificence de l'architecture de la Renaissance qui sut jouer aussi bien de la pierre jaune de Jaumont que du grès rose des Vosges.
Les villes ne sont pas en reste ; si à Metz et à Thionville l'architecture du XVIe siècle est discrète, à Fénétrange comme à Lixheim, cité protestante sortie de terre à l'aube du XVIIe siècle, elle a laissé de magnifiques oriels aux décors recherchés, tandis qu'à Vic-sur-Seille, résidence des évêques messins, meneaux et portes ponctuent des façades aux élévations en travées régulières et symétriques.
Mais c'est dans l'art du décor et de la couleur que la Renaissance excelle en Moselle : les églises de Metz, Ennery, Fénétrange s'illuminent des vitraux de Théobald de Lixheim et de Valentin Bousch, tandis que la petite église de Sillegny recèle d'inestimables peintures murales couvrant la quasi-totalité de son intérieur.
Anonymes ou signés des grands maîtres de la Renaissance, vitraux et peintures murales viennent enrichir une statuaire marquée par les thèmes de la Passion et de l'art funéraire, à l'exemple des oeuvres du sculpteur Hans Bildhauer.
Un bel ouvrage - toujours aussi remarquablement illustré et mis en page que ses petits frères ! - qui invite l'amateur d'art à partir à la découverte de cette Moselle Renaissance.
‡ Renaissance en Moselle, collectif, hors-série de La Gazette Lorraine, 2013, 87 p., ill. (15 €).
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La synagogue de Remiremont
[Vosges Matin]
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Lignéville (88) : archéologie à la chapelle Saint-Basle
[Vosges Matin]
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A propos de la disparition d'une statue du duc Charles V
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René Elter au chevet de Châtel-sur-Moselle
[Vosges Matin]
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Châtillon-sur-Saône (88) : 30 ans de restauration du patrimoine bâti
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Lignéville (88) : La Fondation du Patrimoine soutient la restauration de la chapelle Saint-Basle
[Vosges Matin]
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Le Pays Lorrain : statuaire et dévotion entre Moyen Âge et Renaissance en Lorraine
Le Pays Lorrain propose dans son numéro d'automne un riche sommaire. A découvrir :
- les défis de la croissance démographique de Nancy sous les règnes de Charles III et Henri II (1559-1624)
- la statuaire lorraine de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance
- les traits de la dévotion : sculptures du XVIe siècle dans la Meuse
- Chambord, résidence d'exil et reliquaire du pouvoir de Stanislas
- l'école de la Doctrine chrétienne à Blâmont (1808-1903) : une école libre face à la laïcité
- pédagogie chrétienne et culture moderne
- note sur Thomas Bonnefoy, imprimeur à Verdun et sur la diffusion des idées jansénistes en Lorraine
- les croix historiques des évêques de Nancy et de Toul
- le genizah de la synagogue de Dambach-la-Ville : une découverte inestimable pour la connaissance de la vie juive
Et les rubriques habituelles : la chronique du patrimoine, la chronique régionale, la vie du Musée, les publications récentes...
‡ Le Pays Lorrain est une revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain. Disponible à l'accueil du Musée lorrain, 64 Grande-Rue à Nancy, ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en adressant ses coordonnées postales et son règlement (à l'ordre de "Le Pays Lorrain") à : LE PAYS LORRAIN, PALAIS DUCAL, 64 GRANDE-RUE, 54000 NANCY.
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Rencontres d'automne à Domremy