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Notre histoire - Page 4

  • Aux marches de la Lorraine : Lamarche et Martigny-les-Bains

    L'ouvrage constitue les actes des Journées d'études vosgiennes tenues en octobre 2017 à Lamarche et Martigny-les-Bains.

    Autour de six grands chapitres et de 34 communications d'universitaires, chercheurs, historiens et érudits locaux, le lecteur se réaproprie l'environnement géographique, historique et humain de ce pays de marche que constitue l'ancien bailliage du Bassigny Barrois mouvant autour de son bourg chef-lieu, Lamarche, et de la cité thermale de la Belle Epoque, Martigny-les-Bains.

    Les communications regroupées en vastes chapitres abordent les aspects suivants :
    - de l'antiquité à la présence monastique au Moyen Âge
    - la création artistique, sacrée ou profane, de la Renaissance à l'époque moderne
    - le destin de quelques enfants de Lamarche (le Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel, Antoinette Lix, le maréchal Victor, Camille Picard...)
    - le destin thermal de Martigny-les-Bains
    - les conflits dans le pays de Lamarche, de la guerre de 1870 à la Guerre froide
    - les transformations administratives et économiques du territoire et la valorisation de ses atouts

     

    ‡ Aux marches de la Lorraine. Lamarche et Martigny-les-Bains, actes des Journées d'études vosgiennes 2017, FSSV et ADP3P, 2018, 570 p., ill., cartes, 29 €.

  • Le grand almanach de la Lorraine 2018

    Fin connaisseur de l'histoire et des traditions lorraines, Daniel Bontemps nous propose de cheminer avec lui tout au long de l'année 2018 tout en découvrant, jour après jour, le passé glorieux - et moins glorieux -, les trésors patrimoniaux, les recettes gourmandes et les légendes de notre belle Lorraine.

    Un almanach traditionnel pour découvrir la Lorraine d'antan et d'aujourd'hui au fil des saisons avec de nombreuses rubriques pratiques (musées, jardinage, marchés...) et des jeux. Ça vous changera de votre téléviseur ou de votre ordinateur !

     

    ‡ Le Grand almanach de la Lorraine 2018, Daniel Bontemps, nombreuses illustrations, 9,90 €.

  • Pas de statue de Charles Martel à Poitiers mais une mosquée...

    Pas de statue de Charles Martel à Poitiers mais une mosquée dénommée "Pavé des martyrs"...

    C’est l’imam de cette mosquée qui explique sans aucune vergogne : "le « Pavé des Martyrs » c’est le nom donné à la mosquée de Poitiers en l’honneur des envahisseurs musulmans stoppés en ce lieu-même par Charles Martel".

    La « bataille du Pavé des Martyrs », c’est le nom par lequel les historiens arabes désignent la bataille de Poitiers qui a vu la victoire en 732 du chef des Francs Charles Martel sur l’armée d’Abd er-Rahman, signant ainsi l’arrêt de leur progression vers le nord de la France et le début de la libération de l’Aquitaine et du Languedoc.

    « Nous voulons que ce centre soit une mosquée et un centre de rayonnement culturel », s’enorgueillit le frère-musulman Boubaker El-Hadj Amor. « Le but de ce centre est de créer les conditions d’une rencontre avec l’islam et parler de cette religion sainte et pour qu’il soit un centre de prédication. Inch’Allah. »

    A la place d’une statue du libérateurs de la France, c’est donc un monument à la gloire des envahisseurs qui est dressé en ce lieu mémorable. C’est dire si c’est bien en conquérant que l’islam implante en France ses gigantesques complexes politico-culturo-religieux, avec la complicité, - ainsi que s’enorgueillit cet imam -, des autorités de la ville et de celles du ministère de l'intérieur.

    Une mosquée financée par le Qatar

    L'imam de Poitiers admet en effet avoir bénéficié de fonds étrangers pour poursuivre la construction de la mosquée, interrompue plusieurs années durant en raison d’un manque de financement par les fidèles locaux. « Ce que nous avons construit, c’est grâce à Dieu et avec l’aide de l’organisation “Qatar Charity” », admet-il. L’organisation caritative, « bras humanitaire de l’émirat à l’étranger », « est devenue au fil des ans l’un des relais du soft power de Doha dans le monde », écrivaient les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot dans leur livre « Nos très chers émirs », publié en 2016. En plus de sa mission humanitaire, « l’autre domaine d’activité de Qatar Charity, c’est le prosélytisme religieux, notamment en Afrique… », ajoutaient-ils, précisant que « l’ONG soutient dans le monde entier des projets de mosquées, d’écoles coraniques et d’instituts de mémorisation du Coran. » Y compris en France.

     

    Le Qatar, dont le mufti officieux est Youssef al-Qaradawi, prédicateur égyptien antisémite, pro-terroriste et interdit de territoire français depuis 2012, investit le plus souvent dans des mosquées gérées par l’UOIF ou ses satellites, comme celle, gigantesque, de Mulhouse, financée à hauteur de 2 millions d’euros. Plus inquiétant, Qatar Charity a été accusée par les Etats-Unis, Israel et plusieurs pays du Golfe de soutenir le terrorisme. Selon des documents officiels, produits par la justice américaine, Oussama Ben Laden a utilisé l’organisation pour financer les activités criminelles de sa nébuleuse Al-Qaida dans les années 90. Des groupes djihadistes au sein de l’opposition syrienne ont aussi bénéficié de son soutien. Des djihadistes ont enfin opéré sous couverture de Qatar Charity au Mali, a révélé le Canard enchaîné.

    Un projet encouragé par la mairie socialiste de Poitiers

    Interrogé sur l’accord donné par les autorités politiques au projet, l’imam de Poitiers évoque le soutien personnel du maire socialiste. « Bien sûr, le maire, grâce à Dieu, est mon collègue à l’université. Il a encouragé la construction de ce centre, et nous avons pu, grâce à Dieu, obtenir la licence, dit-il. Le problème est que la licence est de dix ans et a expiré en 2013. Mais, grâce à la relation de fraternité et d’amitié entre le maire et moi, il m’incite toujours à accélérer l’achèvement du projet. Que Dieu nous bénisse. Inch’Allah. » Son argument pour les convaincre ? « J’ai fait valoir l’histoire de Poitiers. Un lieu de culte et de paix sur les ruines de la bataille de 732 : tout un symbole », leur a-t-il expliqué.

  • Mémoire d'Auguste-Napoléon Evrard, banquier vosgien du XIXe siècle

    Les descendants d’Auguste-Napoléon Evrard (1818-1882) ont eu une riche idée en éditant le Journal de leur ancêtre sous le titre de Mémoires d’un banquier au XIXe siècle.

    Il s’agit d’un témoignage remarquable d’une personnalité vosgienne qui, issue d’un milieu modeste de Charmes, a néanmoins su s’élever par sa ténacité, son goût du travail, sa foi et sa croyance dans une société où chacun pouvait saisir sa chance. Il devint ainsi l’un de ces notables comme la France du XIXe siècle aimait alors tant les mettre en relief. Fondateur du Comptoir d’escompte de Mirecourt en 1853, officier de la Garde nationale, maire de Mirecourt, président du tribunal de commerce, catholique proche de Mgr Darboy et fondateur de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul de Mirecourt, apparenté par le mariage de ses enfants aux Rodier, banquier à Darney, et à d’autres banquiers vosgiens, Auguste-Napoléon Evrard est un exemple de l’élévation sociale permise par ce siècle soumis aux bouleversements politiques. Il connut aussi des tragédies : les journées sanglantes de 1848 et la guerre franco-prussienne de 1870. Il ne connut cependant pas le rachat du Comptoir d’escompte par la Banque de Strasbourg en 1922… qui fut à l’origine de la Banque Kolb qui possède ses racines à Mirecourt !

     

    ‡ Auguste-Napoléon Evrard. Mémoire d’un banquier du XIXe siècle, Sébastien Evrard et Franck Petit (prés.), éditions L’Harmattan, 2018, 135 p., ill., 15,50 €.

  • 225e anniversaire de l'exécution de la reine Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg

    Le 16 octobre prochain, nous commémorerons le 225e anniversaire de la mort de la reine Marie-Antoinette qui fut notre dernière reine de France...

       Par son mariage avec le dauphin Louis à l’âge de 14 ans et demi, Marie-Antoinette devient reine à dix-huit ans, mère à 23 ans, puis ignominieusement suppliciée à 38 ans… Elle portait les prénoms de Marie-Antoinette-Josèphe, Jeanne de Lorraine. Archiduchesse d’Autriche, elle est née à Vienne en 1755. Elle était descendante directe de nos ducs héréditaires de Lorraine, puisque fille de François III de Lorraine qui a régné sur les duchés de Lorraine et de Bar de 1729 à 1737. Par son mariage avec Marie-Thérèse d’Autriche, il est alors devenu empereur du Saint-Empire Germanique.

      Avant le dur chemin de croix vécu lors de la Révolution, Marie-Antoinette a été une jeune femme des plus charmante. Madame Vigée-Lebrun, portraitiste, nous la décrit : « Grande, admirablement faite. Ses bras étaient superbes, ses mains petites, parfaites de forme, et ses pieds charmants. Elle était la femme de France qui marchait le mieux, portant la tête fort élevée avec une majesté qui faisait reconnaitre la souveraine au milieu de toute sa cour. Ce qui avait de plus remarquable dans son visage, c’était l’éclat de son teint… »

      C’est un Lorrain, le duc de Choiseul, ambassadeur à Vienne qui s’occupa activement de préparer le mariage de l’archiduchesse Marie-Antoinette avec le dauphin Louis, futur roi de France.

      Dès ses premiers pas en France, la jeune Marie-Antoinette est accueillie par les magistrats de la ville de Strasbourg. Le discours d’accueil est prononcé en allemand. Marie-Antoinette, toute aimable et souriante, intervint alors en disant : « Ne parlez point l’allemand. Messieurs, à dater de ce jour, je n’entends plus que le français ! »

      Avant de rejoindre Paris en mai 1770, la fille de François de Lorraine fit étape à Nancy, ancienne capitale lorraine, devenue ville française depuis quatre années. Fière de son ascendance Lorraine, la jeune Marie-Antoinette vint se recueillir sur les tombeaux de ses ancêtres en l’église des Cordeliers, proche de l’ancien palais ducal.

      A Paris, l’accueil fut délirant. Pour la première fois depuis longtemps, la capitale avait une vraie reine, jeune, belle, souriante, éblouissante…

      Marie-Antoinette était pourtant privée de toute ambition politique. C’est à travers son goût pour les arts de son temps que la reine devait s’imposer. Sans doute que mariée fort jeune avec le dauphin, elle n’avait pas forcément le comportement d’une femme adulte. Elle a alors été considérée comme frivole, coquette, irréfléchie, mais elle a été également une épouse et une mère aimante. L’histoire républicaine lui reproche ses dépenses, les fastes de Versailles et surtout le Trianon, qui malgré tout, fait toujours partie de notre patrimoine national.

      Le calvaire de la reine commença dès les années 1780, quand les pamphlets contre sa personne, inspirés par les loges maçonniques et par le néfaste entourage du duc d’Orléans, se faisaient de plus en plus orduriers. Il s’agissait de dresser contre elle le peuple qui jusqu’alors l’adulait.

      Contre Marie-Antoinette, l’histoire ne peut rien retenir. Les calomnies, les libellés infâmes, ne sont pas des témoignages sérieux contre cette reine de France et mère à qui on devait arracher ses enfants. Les arguments forgés pour la perdre ne sont que de perfides mensonges. Au procès révolutionnaire d’octobre 1793, l’accusation n’a pas pu apporter le moindre commencement de preuves méritant condamnation. Le verdict qui commanda la mise à mort de Marie-Antoinette reste l’un des crimes des plus odieux de la Révolution française.

       Le 16 octobre 1793, sur la place publique, envahie par la foule, à midi un quart, l’Angélus venait de sonner, le couperet de la guillotine tomba. Le bourreau Sanson brandit la tête de la reine de France par les cheveux pour l’exhiber aux regards…

      Marie-Antoinette est la dernière image féminine de la France d’Ancien Régime, née du baptême de Clovis.

      Victime innocente, de tout ce qui lui a été reproché, le meurtre de la reine, révèle la nature dictatoriale de la Révolution ennemie de l’ordre traditionnel et chrétien. ♦

     Jean-Marie Cuny, auteur régionaliste et animateur de La Nouvelle revue lorraine

  • Graffigny-Chemin, un village du Bassigny au XVIIIe siècle

    Nos villages ont une histoire. Jean Theveny nous le prouve puissamment en rédigeant cette monographie fouillée sur deux villages de l’ancien Bassigny lorrain, désormais associés : Graffigny-Chemin, localité située entre Bourmont et l’ancienne cité fortifiée lorraine de La Mothe.

    Il s’agit en réalité bien plus qu’une simple monographie. Si l’on y découvre les pages traditionnellement réservées à l’environnement géographique et historique de la communauté villageoise, l’auteur a fait parler les registres paroissiaux et en restitue des informations inédites sur les familles nobles et roturières de Graffigny-Chemin, sur les mariages et les activités professionnelles des populations locales au cours du XVIIIe siècle.

    Un ouvrage qui intéressera, à n’en pas douter, les amateurs d’histoire locale ainsi que les généalogistes du Bassigny.

     

    ‡ Graffigny-Chemin. Un village du Bassigny au XVIIIe siècle, Jean Theveny, Edilivre, 2018, 251 p., ill., 35,50 €.

  • Les Cahiers de La Mothe n° 10/2018 sont parus !

    La revue annuelle des Cahiers de La Mothe annonce son numéro 10 pour l'année 2018 !

    Au sommaire de cette publication qui ambitionne légitimement de rappeler le souvenir et l'histoire de la cité fortifiée martyre du Bassigny lorrain, aujourd'hui disparue :

    - Trois localités disparues des environs de La Mothe : Boisdeville, Offrécourt et Saint-Père

    - Le château de Sommerécourt : des archives et des ruines

    - Protection et valorisation du site de La Mothe : l'action de l'Etat (fin XIXe-XXe siècles)

    - La Vierge à l'Enfant dite "de La Mothe" conservée à Gendreville

    - Nouvelles découvertes sur les origines du sculpteur Ignace Robert

    - L'obitulaire de La Mothe

    - Les du Boys en sénéchaussée de La Mothe & Bourmont du XVe au XVIIIe siècle

    - Les anoblis en Bassigny du XVe au XVIIe siècle

     

    Les Cahiers de La Mothe, n° 10/2018 sont disponibles en librairie ou sur commande adressée (14 € franco, chèque à l'ordre de "Association Pour La Mothe") à : M. JEAN CHARLES, 3 RUE VICTOR HUGO, 67204 ACHENHEIM

  • Les roses du Montfort

    De 1899 à 1918, dans le cadre des Vosges de l'ouest et de leurs vignes, le destin de Louise, fille de vigneron, qui gagne sa liberté et l’amour après sa rencontre avec trois hommes.
     
    Au premier jour des vendanges de 1899, Louise fête ses dix-huit ans sur les pentes du Montfort. Son père, Charles Vinot, viticulteur sur ces coteaux de la plaine vosgienne, veille sur elle comme sur sa vigne : sans relâche. Quitte à sacrifier son bonheur, il est prêt à la marier à un vieux garçon dont la parcelle avoisine la sienne...
     
    Mais le phylloxéra, ce fléau, ruine les vignobles. Grâce aux conseils d’un pépiniériste réputé du pays et d’un spécialiste alsacien, la vigne du père Vinot sera reconstituée. Le temps d’une passion avec un ingénieur venu du Nord, le bonheur de Louise sera épargné, jusqu’à ce que cet homme révèle sa nature profonde.
     
    Le travail patient de la terre et du vin, la paix retrouvée avec son père suffiront-ils pour que Louise, jeune rose à peine éclose, emportée par le tourbillon de l’Histoire, s’ouvre enfin au bonheur et à la liberté ? 
     
    Avec Les roses du Montfort, Gilles Laporte offre une ode à la vigne, à la terre nourricière et aux femmes. Profondément amoureux de sa Lorraine, il livre un roman historique qui rend hommage à l'héritage rural, à l'engagement des paysans lorrains et à leur courage trop souvent bousculés par l'Histoire, ainsi qu'à leur bonheur de travailler ensemble.
     
    ‡ Les roses du Montfort, Gilles Laporte, Presses de la Cité, 2018, 395 p., 19,50 €.

  • Les femmes des terres salées

    1857 à Dieuze, au pays du sel lorrain. Après la disparition mystérieuse du  fermier qui l’employait, un homme brutal qui abusait d’elle,  Émilienne part rejoindre sa cousine Henriette, ouvrière aux  salines de Dieuze. Malgré la gentillesse d’Henriette et de son  mari Eugène, mineur dans les puits salés, Émilienne peine  à surmonter le traumatisme des violences qu’elle a subies,  d’autant que la gendarmerie la soupçonne de ne pas être  étrangère à la disparition de son ancien maître.
     
    Au moment où elle s’autorise enfin à connaître l’amour avec François, un jeune fermier, de terribles accusations obligent Émilienne à se cacher. Contrainte de vivre séparée de son  mari, elle espère connaître le bonheur quand éclatera son innocence. Mais elle a fait une promesse, lourde de sacrifices,  qui a déjà scellé son destin.
     
    Du Second Empire jusqu’à l’Exposition universelle de 1889  où les artistes lorrains, dont Émile Friant, seront récompensés,  Élise Fischer nous entraîne dans une Lorraine méconnue,  celle des salines et des travailleurs du sel, pour nous faire  vivre les joies, les douleurs, les passions de femmes droites  et fortes malgré les tourmentes de l’Histoire et l’adversité.
     
     
    ‡ Les femmes des terres salées, Elise Fischer, éditions Calmann-Lévy, 2018, 481 p., 21,50 €.

  • La famille royale au Temple (1792-1795)

    Le 10 août 1792, l’émeute parisienne renverse le trône fragile de Louis XVI. Trois jours plus tard, la famille royale est enfermée au Temple, dans un donjon édifié au XIIIe siècle. Dans ce lieu sinistre périront successivement le roi, sa femme Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, sa sœur Madame Élisabeth, tous trois guillotinés ; et enfin son fils, le dauphin Louis XVII. Seule survivante, la fille du couple royal, Marie-Thérèse de France, sera finalement libérée le 19 décembre 1795, après une détention de plus de mille jours. Entre-temps, le Directoire a remplacé la Convention et les thermidoriens tentent de terminer la Révolution en faisant oublier la Terreur.

    Pour la première fois, un historien se penche sur l’histoire globale de cette captivité. Nourri de nombreuses archives encore inexploitées, Charles-Éloi Vial raconte avec un sens rare de la narration le quotidien des captifs et brosse le portrait de l’ensemble des protagonistes du drame, la famille royale au premier chef, mais aussi les geôliers, les employés, les gardes et les visiteurs, sans oublier les figures politiques souvent rivales à l’instar d’Hébert et de Robespierre. Ce récit prenant interroge enfin la Révolution, et plus précisément la Terreur, sur l’antinomie entre la grandeur de ses principes et certains de ses actes. Un grand livre d’histoire sur un lieu d’histoire et de mémoire, qui incarne et marque l’origine de la guerre entre les deux France.

     

    ‡ La famille royale au Temple. Le remords de la Révolution (1792-1795), Charles-Eloi Vial, éditions Perrin, 2018, 431 p., ill., 25 €.

  • Louis XIV

    Encore un ouvrage sur Louis XIV, va-t-on dire… Exact, mais celui-ci se distingue de tous les autres ! Il fut en effet le premier à tirer le grand roi de l’oubli où avaient voulu le reléguer depuis 200 ans les historiens officiels français, gardiens de l’orthodoxie jacobine, en répandant sur lui et son œuvre une « légende noire ».

    C’est à ce déjà « historiquement correct » que va s’attaquer, non sans courage, le Lorrain Louis Bertrand en 1923, dans un ouvrage au succès retentissant. Il le fit avec une surprenante originalité, en étudiant la personnalité du roi, ses traits de caractère, afin d’en tracer un portrait permettant d’éclairer et de comprendre son œuvre comme sa vie, dont il expose les traits les plus marquants.

    Le premier, en effet, Bertrand décrit Louis XIV de manière complète, « de l’intérieur », comme l’a si bien vu François Bluche. La profondeur de l’analyse psychologique jointe à l’élégance et à la limpidité du style contribuèrent à son éclatante réussite. Ses successeurs lui doivent beaucoup : il avait ouvert la voie.

    Louis Bertrand (1866-1941), écrivain original et puissant, Meusien de naissance, Normalien des plus brillants, succédera à Maurice Barrès sous la Coupole en 1925. Découvrant l’Algérie comme jeune professeur en 1891, il en fait l’une de ses principales sources d’inspiration (Le Sang des races, 1891 ; Pépète le bien-aimé, 1904), devenant le père de l’« algérianisme » (qui, plus tard, inspirera Albert Camus). Face à l’islam, il revient vers le christianisme, d’où son Saint Augustin (1913), Sanguis martyrum (1918) le roman des premiers martyrs chrétiens de l’Afrique du Nord romaine, puis Sainte Thérèse d’Avila (1927), ces trois ouvrages tout récemment réédités par Via Romana. Son éclatant Louis XIV (1923) réhabilite le grand roi et ouvre la voie à de nombreux successeurs. Avec Mademoiselle de Jessincourt (1911), grand roman de mœurs ayant pour cadre la région messine, il peut rivaliser avec Gustave Flaubert dont il se veut le disciple fidèle. Louis Bertrand est un grand écrivain français, un peu oublié, mais qu’on redécouvre avec un rare plaisir.

     

    ‡ Louis XIV, Louis Bertrand, éditions Via Romana, 2018, 377 p., 23 €.

  • Terres de Lorraine au 18ème siècle - Faïences de Lunéville et sa région

    Le catalogue édité par l'association des Amis de la faïence ancienne de Lunéville Saint-Clément, à l'occasion de l'exposition présentée au château de Lunéville, propose un nouveau regard sur les productions faïencières de Lunéville et sa région au XVIIIe siècle grâce, en particulier, aux recherches récentes notamment en matière de datation et d'attribution.

    Le lecteur s'émerveillera devant une sélection de pièces emblématiques, souvent inédites, appréhendera les techniques de fabrication et les sources d'inspiration des décors des différents objets présentés, et il découvrira également le contexte historique, social et économique ainsi que le parcours des hommes de métier qui ont participé à la naissance et au développement de ces manufactures lorraines.

     

    ‡ Terres de Lorraine au 18ème siècle. Faïences de Lunéville et sa région, Guy Levieuge et Jeannine Guenot, Association des Amis de la faïence ancienne de Lunéville Saint-Clément, 2018, 126 p., ill., 25 €.

  • Bleurville (88) : les Amis de Saint-Maur en quête d'un second souffle

    Les assises annuelles de l'association des Amis de Saint-Maur ont été l'occasion de jeter un regard dans le rétroviseur et d'envisager le devenir de l'ancienne abbaye bénédictine.

    Près de 45 ans après le début du sauvetage de l'ancien monastère local par l'abbé Paul Pierrat, l'association est à un croisement des chemins. L'enthousiasme des débuts n'est plus au rendez-vous, les adhérents sont moins nombreux ainsi que les visiteurs, et les bénévoles s'essoufflent... Le président Alain Beaugrand a dressé le bilan de l'année écoulée et a interpellé les adhérents afin de redonner un nouveau souffle à cette vaste entreprise de restauration qui est loin d'être achevée. Réalisme certes, mais l'optimisme présidait aussi à cette AG.

    Fréquentation du site. - Avec 213 visiteurs enregistrés durant l'été 2017, la baisse de fréquentation se poursuit. « L'absence de groupes de visiteurs est un gros handicap : les villes thermales voisines se désintéressent de notre patrimoine hormis Bourbonne qui fait un effort pour diriger ses curistes vers Bleurville notamment » souligne Alain Beaugrand. Les animations ont connu une fréquentation honorable, notamment la conférence de Bernard Pieters.

    Travaux. - Si l'association n'a plus les moyens financiers d'engager pour le moment des travaux d'envergure, elle effectue cependant régulièrement des travaux d'entretien et d'aménagement, ce qui fut le cas en 2017 avec la sécurisation de l'accès à l'église. Le président a de nouveau dénoncer les choix du Conseil départemental des Vosges qui ne subventionnent plus les projets portés par les associations patrimoniales. Et de remercier la municipalité de Bleurville et la communauté de communes des Vosges côté Sud-Ouest pour leur soutien.

    Devenir du site. - La question de l'ouverture estivale va se poser l'an prochain : le recrutement d'un guide saisonnier devra être lancé au plus tôt. « Si nous n'avons plus la possibilité d'ouvrir l'abbaye au public, c'est la mort programmée de ce monument historique et ce sera la fin de l'aventure : il y va de la notoriété de notre village » insiste le président. Le 45ème anniversaire du début du sauvetage sera célébré durant l'été 2019 lors d'une journée festive.

    L'assemblée générale s'est poursuivie par la conférence donnée par Bernard Pieters sur les conséquences des ondes émises par le compteur Linky et autres appareils générateurs d'ondes électromagnétiques négatives.

  • Pargny-sous-Mureau (88) : les habitants au chevet de l'ancienne abbaye cistercienne

  • Fête de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie

    Signum magnum appáruit in cælo : múlier amicta sole, et luna sub pédibus eius, et in cápite eius coróna stellárum duódecim.

    [introït de la messe de l'Assomption]

    Il parut dans le ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.

  • Louis XVI, le prisonnier de Varennes

    Ouvrage en souscription jusqu'au 10 septembre 2018.

    ‡ Plus d'info sur https://www.facebook.com/terresdargonne  

  • Autour du dernier ouvrage de Jean-François Michel

  • Fontenoy-le-Château (88) : capitale de l'écrit

  • Châtenois (88) : les animations des Amis du prieuré et du patrimoine pour les Journées européennes du patrimoine

  • Abbaye de Morimond (52) : portes ouvertes le 12 août 2018

  • La Nouvelle revue lorraine n° 50 : les faucons-crécerelles en Lorraine

    Au sommaire du 50ème numéro de La Nouvelle revue lorraine :


    - Les faucons-crécerelles
    - Le Livre sur la Place à Nancy : la plus grande librairie de France
    - 430e anniversaires des barricades
    - Quelques traces de l'époque révolutionnaires en Lorraine
    - Les combats de Marie Marvingt
    - Un anonyme de la Grande Guerre : Marcel Charles Adrien Thaillard (1896-1916)
    - Le cheval en Lorraine
    - Les 40 ans de la meute IIIe Nancy
    - Les vestiges actuels de l'abbaye Saint-Evre de Toul
    - Les statues des jardins d'eau du château de Commercy
    - La Lorraine et quelques écrivains
    - Le pays de Neufchâteau de mes ancêtres
    - Norroy-lès-Pont-à-Mousson
    - Le 53e régiment de transmission de Lunéville
    - Sport automobile : Schlesser, Greder, Weber, Poirot
    - Au temps où le peuple chantait
    - De la Lorraine à la Provence : les pérégrinations d'un Angevin

     

    ‡ Disponible dans toutes les bonnes librairies en Lorraine et sur le site www.nouvelle-revue-lorraine.fr

  • Bulgnéville (88) : les substructions de la villa gallo-romaine protégées

  • Martigny-les-Bains (88) : quel avenir pour l'Hôtel international ?

  • Bleurville (88) : balade-découverte du village le 11 août

  • Toul (54) : une statue pour le général Bigeard en 2019

    Le conseil municipal de Toul a autorisé l'érection d'une statue en hommage au général Marcel Bigeard.

    Celle-ci sera réalisée à l'initiative de la Fondation Général Bigeard avec l'accord de la fille unique du célèbre général lorrain. Cette statue devra représenter le militaire en tenue de para, marchant droit et d'un pas décidé, fidèle aux valeurs qu'il défendait d'honneur et d'amour pour la patrie.

    La statue en bronze mesurera 2,50 m de haut et sera réalisé par un sculpteur qui sera prochainement désigné par la Fondation Bigeard. Elle sera installée et inaugurée courant 2019 pour le 9ème anniversaire de la disparition du militaire le plus décoré de France.

  • Bulgnéville (88) : les vestiges de la villa gallo-romaine protégés

  • Mattaincourt (88) : 165e anniversaire de la consécration de la basilique Saint-Pierre Fourier

  • La forêt des Vosges : construction d'une filière industrielle au XIXe siècle

    A partir des années 1850-1860, le département des Vosges, l’un des plus boisés de France, connaît d’importantes mutations pour ses activités de transformation du bois. Progressivement, un réseau dense d’entreprises se constitue pour former une véritable filière industrielle : scieries, menuiseries, charpentiers, luthiers et papeteries. En tout, 800 entreprises mettent en valeur les ressources en sapin, épicéa de la montagne, hêtre ou encore chêne dans la plaine vosgienne.

    Dans quel contexte la filière bois s’est-elle développée ? Quels entraves, quelles mutations a-t-elle connu ?

    Mobilisant 10 000 Vosgiens, cette filière marque de son empreinte le département, et constitue un bel exemple du rôle moteur de la petite industrie dans l’essor économique de certains territoires. A la veille de la Grande Guerre, les forêts vosgiennes sont entrées dans l'ère industrielle.

     

    ‡ La forêt des Vosges. Construction d'une filière industrielle XIXe siècle, Eric Tisserand, PUFR-PUR, 2018, 486 p., ill., cartes, 24 €.

  • Autigny-la-Tour (88) : lorsque le futur roi George VI d'Angleterre fréquentait le château en 1918

  • Eglise des Cordeliers de Nancy : "Nancy, capitale des ducs de Lorraine"