Notre histoire - Page 6
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Puzieux (88) : procession traditionnelle de sainte Menne
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Bleurville (88) : balade-découverte du village avec l'Adp3p le 11 août
Venez découvrir le village vosgien de Bleurville (entre Darney et Monthureux-sur-Saône) avec l'association pour le développement du Pays des Trois Provinces et les Amis de Saint-Maur de Bleurville !
Rendez-vous sur le parvis de l'église paroissiale, samedi 11 août 2018 à 14h00.
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Hennezel (88) : inauguration de l'exposition sur les sources, étangs et moulins en Saône lorraine
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Au Musée de la piété populaire de Bleurville... suite...
Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié de 1893 à 1930, promoteur du catéchisme et du demi-psautier présentés lors des deux précédents posts.
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Au Musée de la piété populaire de Bleurville... suite...
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Nouveau flyer pour l'abbaye de Bleurville (88)
Le nouveau flyer de l'abbaye bénédictine de Bleurville... Bientôt dans tous les offices du tourisme de la région !
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Mémoire de René Fonck
>> Plus d'info ou pour adhérer à l'association Mémoire de René Fonck : rene.fonck.free.fr
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Les femmes de Louis XV
Sept femmes, sept portraits, sept miroirs de Louis XV. Autant de facettes d'un roi de France complexe, torturé et versatile ; autant de reflets d'un XVIIIe siècle libertin.Louis XV aimait les femmes. Dans l’entourage du « Bien-Aimé », on trouve en premier lieu la reine de France, Marie Leszczynska, fille de Stanislas, roi et duc de Lorraine et de Bar, imposée par la politique et vite résignée à son sort d’épouse trompée. Puis les Filles de France, huit au total, dont la monarchie ne sait que faire. Des maîtresses et des favorites enfin.Qu’ont-elles en commun ? D’occuper le lit du roi pour un temps, long ou éphémère. Avec Louis XV, ce qu’il y a d’inédit et de ô combien sulfureux, c’est que ce privilège-là, après le « règne » de plus d’une décennie des sœurs de Nesle, n’est plus seulement aristocratique. Madame de Pompadour, bourgeoise mais femme de confiance du roi, reste à la Cour près de vingt ans. Elle ira, en accord avec son amant, jusqu’à contrôler sa sexualité en recrutant de jeunes vierges. Après la dernière favorite, plus de petites maîtresses, mais une professionnelle du sexe, la comtesse du Barry, la Lorraine de Vaucouleurs : le scandale est total. La monarchie semble à bout de souffle. La jeune dauphine Marie-Antoinette, venue d’Autriche, de la Maison des Habsbourg-Lorraine, pourrait-elle lui redonner tout son lustre ?Ces femmes, miroirs d’un roi de France complexe, torturé et versatile, incarnent également les paradoxes de la condition féminine à la Cour, dans un XVIIIe siècle troublant et fascinant.‡ Les femmes de Louis XV, Cécile Berly, éditions Perrin, 2018, 233 p., 18 €. -
Metz (57) : une exposition sur les splendeurs du christianisme en Lotharingie à l'automne 2018
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Philippe d'Orléans
Peu de figures ont été autant maltraitées que celle de Monsieur, Philippe de France, duc d’Orléans et frère de Louis XIV... Et beau-père du duc Léopold de Lorraine qui épousa sa fille, issue de son second mariage, Elisabeth-Charlotte d'Orléans.
Sa personnalité, assez complexe et fascinante, est écrasée par celle du Roi-Soleil, qui occupe le devant de la scène. Presque toutes les sources lui sont hostiles. Sa première épouse, Henriette-Anne Stuart, en parle avec une hostilité acharnée ; dans les lettres débordantes de sa seconde femme, Elisabeth-Charlotte de Bavière - la princesse Palatine -, le mépris se mêle à l’indulgence et à la tendresse. Pour sa cousine, la Grande Mademoiselle, il demeure le prince gâté de son enfance. Ses précepteurs et conseillers se désespèrent de ne pas retrouver en lui les ambitions qu’ils s’empresseraient de cultiver à sa place. Il est vrai que son homosexualité, qu’il cultivait ouvertement avec notamment Philippe de Lorraine, dit le Chevalier de Lorraine, l’a beaucoup desservi chez ses contemporains et auprès de la postérité.
La présente biographie s’emploie précisément à extraire Philippe d’Orléans de cette image pesante et déformante et à montrer un prince en action, par ailleurs mécène remarquable, valant bien davantage que sa trouble réputation. Elle nous restitue aussi la voix de Monsieur, qui s’est retrouvé muet au rendez-vous de l’Histoire.
‡ Philippe d'Orléans. Frère de Louis XIV, Elisabetta Lurgo, éditions Perrin, 2018, 393 p., 24 €.
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Darney (88) : un stèle en projet pour le général tchécoslovaque Stefanik
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L'Ecole de Nancy : Art nouveau et industrie d'art
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Bleurville (88) : huilerie du XIXe siècle à découvrir pour les Journées du patrimoine de pays et des moulins
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Hennezel (88) : "café-histoire" sur les moulins en Saône vosgienne le 9 juin
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Contrexéville (88) : activités à foison pour le Cercle d'études locales
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La seconde reconstruction à Saint-Dié-des-Vosges
Novembre 1944. Après plusieurs années d'occupation, à titre de représailles, la ville de Saint-Dié est incendiée par l'armée allemande lors de sa retraite. Une grande partie du centre-ville est irrémédiablement détruite.
A l'issue de la guerre, deux projets de reconstruction très différents sont élaborés : l'un est l'oeuvre de Jacques André, architecte nancéien officiellement nommé par le ministère de la reconstruction et de l'urbanisme, le second est le fruit des réflexions sur la ville moderne du célèbre architecte suisse Le Corbusier. Si tous les deux se penchent sur les traces historiques de la cité, ils aboutissent toutefois à deux visions totalement différentes du processus de reconstruction à mettre en œuvre.
Objet d'un grand débat, médiatisée au-delà des frontières françaises par Le Corbusier, la question du plan de Saint-Dié est emblématique de la complexité des reconstructions, en une période où l'urgence et les ruines accélèrent inexorablement la modernisation des villes.
L'ouvrage, abondamment illustré avec des clichés de l'époque, retrace la genèse de cette reconstruction et sa réception par la population, et apporte un éclairage sur plusieurs édifices emblématiques de cette reconstruction.
‡ La seconde reconstruction à Saint-Dié-des-Vosges. Débats urbains, patrimoine humain, Karine Thilleul (dir.), Nouvelles éditions Place, 2018, 61 p., ill., 10 €.
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Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler
À travers vingt-sept portraits choisis, passionnants et émouvants, d'hommes et de femmes catholiques, protestants et orthodoxes, Dominique Lormier retrace l'histoire de la résistance chrétienne face à Hitler. Il démontre ainsi l'incompatibilité du christianisme avec le nazisme, s'opposant en cela à la thèse défendue par Michel Onfray dans son ouvrage Décadence.
Au fil des pages, il évoque quelques-unes des personnalités marquantes ou méconnues qui se sont dressées contre la barbarie. On y retrouvera ainsi le père Pierre Bockel, le pasteur Dietrich Bonhoeffer, le colonel François de Carrère, le père Corentin, Laure Gatet, le maréchal Alphonse Juin, le maréchal Pierre Koenig, Yves La Prairie, le maréchal Jean de Lattre de Tassigny, le maréchal Philippe Leclerc de Hauteclocque, père Marie-Benoît, François de Menthon, Edmond Michelet, Théodose Morel, Vera Obolensky, le père Grégoire Péradzé, Giorgio Perlasca, le général André Pommiès, Gilbert Renault (alias "colonel Rémy"), Germaine Ribière, le cardinal Jules-Géraud Saliège, le père Jacques Savey, Alexander Schmorell, la mère Marie Skobtsov, le pasteur André Trocmé, le père Nicolas Vélimirovitch (saint Nicolas d'Ochrid) et le pasteur Charles Westphal.
‡ Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler, Dominique Lormier, éditions Artège, 2018, 312 p., 18,90 €.
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Charmes (88) : quel local pour le conservatoire du patrimoine ?
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La Légion vosgienne
Vous ne connaissez pas la Légion vosgienne ?!
Il s'agit de la plus ancienne association patriotique vosgienne créée juste après la Grande Guerre par les anciens combattants. L'objectif était de poursuivre la fraternité des tranchées une fois la paix revenue et, surtout, entretenir le souvenir des poilus tombés au champ d'honneur.
Il s'agit-là d'une originalité vosgienne car nul autre département n'a connu une telle création. La Légion vosgienne est organisée en sections, elles mêmes rassemblées en circonscription. Jadis, chaque village possédait sa section à l'époque où les anciens combattants de 14-18 étaient encore nombreux...
Désormais, les sections de la Légion vosgienne accueille tous ceux qui souhaitent œuvrer en faveur du souvenir des combattants de toutes les guerres, les anciens militaires d'active, les anciens du service national et tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté qui veulent entretenir la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la patrie et la défense des libertés.
Chaque adhérent reçoit le bulletin de liaison quadrimestriel "La Légion vosgienne".
Enfin, la Légion vosgienne, par son porte-drapeau, est présente lors de toutes les commémorations patriotiques (11-Novembre, Déportés, 8-Mai, fin de la guerre d'Algérie...).
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Ferveur religieuse pendant la Grande Guerre
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Martinvelle (88) : hommage au Docteur Daniel Durand, historien des confins lorrains et comtois
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Saint-Nicolas-de-Port fête la Saint Nicolas d'été
Une poignée de pèlerins de Lorraine ont effectué le pèlerinage de la Saint Nicolas d'été entre Laneuvelotte et Saint-Nicolas-de-Port en union de prière également avec le chapitre lorrain du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté Paris-Chartres.
Chaque année, Saint-Nicolas-de-Port célèbre la translation des reliques de saint Nicolas de Myre à Bari (1087).
Avant d'assister à la messe puis à la procession à la basilique portoise, nos pèlerins sont allés se recueillir sur la tombe de l'abbé Jean-Louis Jacquot, ancien recteur de la basilique, décédé à l'automne 2017.
Monsieur l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, a annoncé officiellement la nomination d'un nouveau recteur de la basilique et curé du secteur paroissial de Saint-Nicolas-de-Port : il s'agit de l'abbé Alexandre Thomassin qui sera installé le 9 septembre prochain.
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Monthureux-sur-Saône (88) : Philippe Cassagne, nouveau président de la 73e section de la Légion vosgienne
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Nancy : conférence-débat avec Hilaire de Crémiers sur "50 ans après Mai-68" le 7 juin
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Les Thons (88) : Saône lorraine au chevet de l'église des Cordeliers
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Lignéville (88) : le lavoir au centre des préoccupations de l'association de sauvegarde de la chapelle Saint-Basle
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Brin-sur-Seille (54) : grande fête autour de la reconstitution du poste de douane 1871-1918 le 3 juin
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Emilie du Châtelet, philosophe des Lumières
Ce petit bouquin, somptueusement illustré avec des images provenant du fonds Du Châtelet des archives départementales de Haute-Marne, nous introduit dans l'univers studieux mais aussi glamour d'une femme éblouissante née à l'aube du XVIIIe siècle : Emilie du Châtelet.
Talentueuse, intelligente, esprit vif, Madame du Châtelet parle plusieurs langues, lit le latin et le grec, s'intéresse à la mode et chante l'opéra. Particulièrement douée pour les mathématiques, la jeune femme est atteinte de la "Newtonmania" qui s'empare de l'Europe en ce début du XVIIIe siècle et s'attachera à en diffuser les nouvelles théories.
Cette biographie ramassée d'Emilie du Châtelet replace la philosophe de la cour de Lunéville dans le contexte sociologique et culturel de son époque. De nombreuses anecdotes la concernant (mode, décoration...) illustrent l'art de vivre de cette marquise avant-gardiste... et un peu "bling-bling" !
‡ Emilie du Châtelet. Philosophe des Lumières, Pascale Debert, Le Pythagore éditeur, 2018, 127 p., ill., 12 €.
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Lorraine, la patrie qui n'existait pas
Le titre est volontairement provocateur. Si, en devenant officiellement Français en 1766, les Lorrains perdent la mémoire de leur passé d'Etat souverain et indépendant, il n'en demeure pas moins que tout, sur son territoire, rappelle l'identité de la Lorraine : les monuments, des coutumes, les traditions, ses artistes. L'âme lorraine en somme. Et pourtant, les Lorrains se rallieront sans trop de difficultés au royaume des lys, voire à la Révolution et aux différents régimes qui lui succédèrent jusqu'à nos jours.
Afin de tenter de répondre à ce paradoxe, l'auteur propose une "randonnée" dans l'histoire de notre "patrie" lorraine, dans ses paysages, ses sites historiques et son patrimoine exceptionnel pour retrouver la mémoire envolée de cette "patrie".
L'auteur, à travers de courts paragraphes, rappelle les grandes étapes de l'histoire de la Lorraine agrémentées de souvenirs familiaux vécus dans ses Vosges natales. Un ouvrage accessible à tous qui permet de redécouvrir agréablement l'histoire de notre "petite patrie" désormais bien française mais ouverte sur l'Europe.
‡ Lorraine. La patrie qui n'existe pas, Jean-François Ruth, éditions Gérard Louis, 2018, 380 p., ill., 25 €.
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"Bébé", un nain à la cour de Lunéville (1741-1764)
Bébé est probablement le nain le plus célèbre de l'histoire de France. De Lorraine sûrement. Nous sommes au Siècle dit "des Lumières", à la cour de Lunéville où le nain Nicolas Ferry, né dans les Vosges en 1741, côtoie savants, philosophes, écrivains, artistes, politiques... Il y vécut comme courtisan jusqu'à sa mort.
Nicolas Ferry attire la curiosité par son extrême petite taille à la naissance - 20 cm pour 400 g ! Stanislas le fit venir à Lunéville et notre nain ne quittera plus son royal protecteur, désormais dénommé "Bébé", faisant du même coup entrer ce surnom dans la langue française.
A sa mort, Stanislas fera transférer son squelette au Jardin du Roy à Paris où Buffon l'érige sur un socle. Toujours conservé dans les collections du Musée de l'Homme, il est protégé au titre du patrimoine historique.
A la lumière des nouvelles découvertes de restes humains fossiles de très petite taille, les auteurs réétudient dans cet ouvrage le squelette de Nicolas Ferry, nain harmonieux et bien proportionné dans ce nouveau contexte de connaissance de l'évolution humaine. Ils ont pu diagnostiquer la maladie de Bébé et prouvent qu'il possédait des zones cérébrales "non réduites". Un véritable phénomène que ce nain vosgien !
L'ouvrage propose une promenade historique autour de la vie de Bébé à la cour de Lunéville mais également une étude enrichissante permettant de mieux comprendre le nanisme.
‡ "Bébé", un nain à la cour de Lunéville (1741-1764), Jean Granat et Evelyne Peyre, éditions L'Harmattan, 2018, 276 p., ill., 28 €.