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Notre histoire - Page 2

  • Saint-Sulpice et les séminaires sulpiciens entre 1657 et 1700

    On ne dira jamais assez combien le clergé catholique, en France et au Canada notamment, aura été marqué par la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice à travers la formation dispensée dans les séminaires.

    Fondée par Jean-Jacques Olier (1608-1657), grande figure de l’École française de spiritualité, cette Compagnie entendait travailler ainsi à une réforme de l’Église en profondeur, dans le sillage du concile de Trente. Mais qu’en fut-il durant les années qui suivirent la disparition du fondateur ?

    L'abbé Bernard Pitaud décrit avec précision toute cette histoire et comment, dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, la « petite Compagnie », selon le mot même d’Olier, a pris peu à peu la forme d’une institution, avec ses règles, ses coutumes et son esprit. Le mot « esprit » est ici essentiel. Les règles et coutumes ne se sont établies, du moins selon la volonté des successeurs d’Olier, que dans la mesure où elles étaient en conformité avec l’esprit que Monsieur Olier avait voulu insuffler à la Société. 

     

    ‡ Saint-Sulpice et les séminaires sulpiciens entre 1657 et 1700, Bernard Pitaud, éditions Salvator, 2018, 446 p., 24 €.

  • La promesse du sel

    En cette fin du XIXe siècle, le destin de Charlotte est placé  sous le signe du sel, grande richesse souterraine de la Lorraine,  à côté du charbon et du fer. Sa grand-mère maternelle était  ouvrière aux salines de Dieuze jusqu’à ce que la famille émigre  en France, après l’annexion de la Moselle par l’Allemagne. Elle-même est élevée à Saint-Nicolas-de-Port,  autre pays du sel, par ses parents, Émilie et Paul Renaudot,  lequel est issu de la bonne société.
     
    À mesure que Charlotte grandit, les principes bourgeois  de son père se font plus pesants. Entre son amour pour  Maurice, brillant étudiant en médecine mais fils d’ouvrier,  et le prétendant huppé agréé par ses parents, Charlotte sera  placée devant un choix impossible. Plus tard sa fille, Gabrielle, sera confrontée aux épreuves de  l’Occupation et à la déportation. Mathilde, la fille de Gabrielle,  enfant des Trente Glorieuses et de 1968, s’autorisera toutes  les audaces et étreindra – enfin – le bonheur dont les femmes des terres salées avaient, avant elle, tant rêvé…
     
    Avec Les Femmes des terres salées et La Promesse du sel,  impressionnante fresque du monde du sel et des salines de Lorraine, Élise Fischer nous fait vivre, à travers les espoirs,  les rêves, les combats de cinq générations d’héroïnes  passionnément engagées dans leur époque, les extraordinaires mutations qu’a connues en un peu plus d'un siècle la condition féminine... et la Lorraine.
     
     
    ‡ La promesse du sel, Elise Fischer, éditions Calmann-Lévy, 2018, 445 p., 21,50 €.

  • Lironcourt (88) : le Charmont, cadeau irréel du passé

  • Seichamps (54) : animations autour de la fin de la Grande Guerre les 1er-2 décembre 2018

  • Le Messager boîteux de Strasbourg 2019

  • La mémoire des croquants

    L'auteur nous propose une plongée dans l’univers quotidien des hommes et des femmes qui ont bâti la France, dans toute sa diversité, et où la Lorraine tient toute sa place. Aujourd’hui encore, l’empreinte de ces « croquants », ces paysans, se lit dans nos territoires.

    Année après année et sur l’ensemble du royaume, depuis les ultimes soubresauts de la guerre de Cent Ans jusqu’à la fin de la Fronde – soit plus de deux siècles –, un continent englouti réapparaît au terme d’une grande enquête dans les archives locales et les travaux parfois oubliés des historiens régionaux. Aléas dramatiques du climat et de la géologie, poussées de peste, massacres et pillages dus aux guerres civiles, étrangères et bientôt religieuses, attaques sanglantes des loups... Mais aussi belles récoltes et perfectionnement des méthodes, implantation de cultures nouvelles, évolution de la seigneurie et du statut des gens de la terre, apparition d’îlots de grande production et mise en valeur d’étendues incultes, redressement démographique, sécularisation de propriétés ecclésiastiques... : on est loin du monde immobile qu’une historiographie paresseuse présente parfois.

    Le vécu des habitants de plus de 2000 communes d’aujourd’hui resurgit à travers plus d’un millier d’épisodes concrets. Sous la plume de dizaines de curés de paroisses, notaires, magistrats, chroniqueurs et auteurs de journaux domestiques, voici le portrait en majesté de millions d'humbles Français. Leur mode de vie, leurs joies et leurs peines, leur sociabilité, leur rapport à la violence, leur foi et leur imaginaire, enfin révélés, font d’eux nos frères en humanité. Cette somme sans équivalent les ressuscite et rend hommage à leur œuvre séculaire qui ont fait nos provinces et notre pays.

     

    ‡ La mémoire des croquants. Chroniques de la France des campagnes 1435-1652, Jean-Marc Moriceau, éditions Tallandier, 2018, 606 p., 28 €.

  • Femmes d'exception en Lorraine

    Pierre Brasme s’aventure dans les pas de femmes au destin éblouissant. Toutes ont tracé leur sillon en Lorraine.

    Aujourd’hui oubliées, souvent méconnues, leur parcours laisse sans voix : Marthe Richard, ancienne prostituée, mystérieuse espionne et femme politique, fera fermer les maisons closes en France. Élisabeth de Miribel, courageuse correspondante de guerre, dactylographiera l’appel du 18 juin du général de Gaulle. Marianne Oswald, orpheline baptisée « la petite sœur des poètes », fera lever les foules dans les cabarets.

    Captivantes, enlevées, ces histoires brossent des vies de ténacité : Julie-Victoire Daubié, malgré les incroyables obstacles dressés sur sa route, sera la première bachelière de France. Madame de Saint-Baslemont, véritable personnage de cape et d’épée, deviendra une héroïne de guerre surnommée "l’Amazone chrétienne" ! Quant à Marie Marvingt, pionnière de l’aviation, alpiniste hors-pair, parlant sept langues, elle sera la femme la plus décorée de l’histoire de France. Et Marguerite Puhl Demange, elle fut une grande patronne de presse fidèle à son territoire mosellan.

    Trente récits passionnants, trente femmes de notre région dont la vie est à peine croyable tant elle est époustouflante.

     

    ‡ Femmes d'exception en Lorraine, Pierre Brasme, Le Papillon Rouge éditeur, 2018, 259 p., ill., 19,90 €.

  • La souffrance et la gloire : le culte du martyre de la Révolution à Verdun

    "La République nous appelle, / Sachons vaincre ou sachons périr !" Ces paroles du Chant du départ révolutionnaire de Marie-Joseph Chénier pourraient, un siècle plus tard, être reprises par les Poilus de 1914. Car les troupes qui se sont fait décimer dans les tranchées de Verdun avaient hérité de 1789 une profonde culture du sacrifice.

    Une véritable propagande d’État, nourrie de récits légendaires, de cérémonies commémoratives et de toute une imagerie d’Épinal, a en effet vu le jour dès les premiers combats de la République, en 1792. Elle a durablement façonné l’imaginaire national, dans un culte de la souffrance qui s’est perpétué en 1914-1918, et dont les monuments aux morts témoignent avec une force pathétique. Pour la première fois, deux spécialistes de chaque période collaborent pour révéler les liens sanglants qui unissent Grande Guerre et Révolution française.

     

    ‡ La souffrance et la gloire. Le culte du martyre de la Révolution à Verdun, Michel Biard et Claire Maingon, éditions Vendémiaire*, 2018, 209 p., 21 €.

  • Le quotidien d'un Mosellan incorporé de force dans la Wehrmarcht à travers ses lettres (1942-1944)

    Le 14 janvier 1943, Paul Bastien quittait pour toujours ses proches et son village mosellan de Vahl-lès-Faulquemont. L'auteur, neveu de Paul Bastien, a cheminé avec son oncle dans les "traces sanglantes" que sa 117e Jäger Division a laissé derrière elle en Grèce. Mosellan incorporé de force dans l'armée du IIIe Reich, il laissera une étonnante correspondance qui a permis à l'auteur de suivre le chasseur Bastien à travers des paysages sublimes mais aussi assister à des spectacles de désolation...

    En restituant ce que fut le quotidien de ce Malgré-Nous, l'auteur témoigne du drame de la séparation et des sentiments de Paul Bastien emporté malgré lui sur un théâtre d'opération grec, encore trop peu connu des historiens et du grand public, où les Alsaciens-Mosellans incorporés dans la Wehrmarcht ont été contraints à vivre et à mourir sous l'uniforme de l'Allemagne nazie.

    Jean-Paul Belvoix livre ici un magnifique témoignage historique et poignant à la fois.

     

    ‡ Aus der weiten Ferne. Le quotidien d'un Mosellan incorporé de force dans la Wehrmarcht (1942-1944) à travers ses lettres, Jean-Paul Belvoix, Jérôme Do Bentzinger éditeur, 2018, 220 p., ill., 26 €.

  • Un nouvel Echo des 3 Provinces en 2019

  • Epinal (88) : souscription pour une copie de la Vierge à l'Enfant de la Basilique Saint-Maurice

    L’histoire du « Passage dit des Morts », est très connue des Spinaliens. C’est par une porte située en dessous d’une Vierge à l’Enfant du XVe siècle que sortaient les convois funéraires à la fin des célébrations. Ce site en plein coeur historique est très fréquenté de nos jours.

    Pour des raisons de préservation, la statue primitive, classée monument historique, a été retirée de son emplacement d’origine. Elle est aujourd’hui placée dans une chapelle de la Basilique Saint-Maurice et mise à l’honneur, eu égard à sa belle facture et au respect témoigné par les Spinaliens.

    Cette statue, haute de 1m30, est d’une grande beauté. Son regard tendre, dirigé vers son enfant et son visage au sourire discret, exprime naturellement une grande douceur. Malheureusement, la fragilité de sa pierre calcaire exclut sa remise en place, le vandalisme et les intempéries risquant d’entraîner sa détérioration.

    Pour répondre à la demande et aux souhaits des Spinaliens, la Ville d’Épinal s’engage, en collaboration avec l’association Iconographique et Cartophile d’Épinal, à faire réaliser une réplique de la Vierge dans une pierre calcaire et à restituer sa polychromie le plus fidèlement possible.

    La souscription lancée en partenariat avec la Fondation du patrimoine de Lorraine, permettra de garder l’esprit du Vieil Épinal présent dans ce lieu, en réintégrant dans la niche du passage la réplique de la Vierge, si chère aux paroissiens et aux habitants. Cette initiative mûrie va motiver tous ceux qui chérissent la Basilique Saint-Maurice, ses abords et qui sont sensibles à la mise en valeur de son patrimoine et de son histoire.

     

    ‡ Infos et souscription : https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/copie-d-une-vierge-a-l-enfant-du-xve-siecle-a-epinal

  • Nancy collecte vos souvenirs de la Saint Nicolas

  • Saint-Dié-des-Vosges, l'âme des Vosges

    La ville de Saint-Dié, porte d'entrée du massif vosgien, a été façonnée par un passé riche mais souvent douloureux, dont les traces composent un patrimoine d'un grand intérêt et d'une richesse insoupçonnée.

    Du Saint-Dié médiéval, celui de Déodat, au Saint-Dié, siège du diocèse vosgien en passant par le Saint-Dié contemporain né de la reconstruction et résolument tourné vers l'avenir, chaque page de cet ouvrage mène le lecteur à la découverte d'une ville aux mille et un atouts.

    Aux superbes clichés de Bernard Pierre sont associés les écrits de témoins, historiens, écrivains et voyageurs qui ont connu la ville et l'ont aimée. Ainsi, textes et photos se répondent et  font écho aux impressions du lecteur pour l'inciter à poser sur Saint-Dié-des-Vosges un regard neuf et enthousiaste.

     

    ‡ Saint-Dié-des-Vosges, l'âme des Vosges, éditions Sutton, 2018, 175 p., photographie de Bernard Pierre, 25 €.

  • Centenaire de l'Armistice de 1918

    A l'occasion du Centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale et de la signature de l'Armistice, souvenons-nous en ce 11 novembre 2018 des poilus nés à Bleurville déclarés "morts pour la France" dont les noms ne sont pas inscrits sur le monument aux morts du village :

    - BECLIER Jules Aimé Clément (+ 1914)

    - BECLIER Edmond Michel (+1917)

    - BECLIER Camille Arthur (+ 1916)

    - BOULANGER André Alphonse Georges (+ 1915)

    - DESBOEUF Jules Abel (+ 1915)

    - DOIZELET Auguste Charles (+ 1915)

    - FEVRE Joseph Constant (+ 1916)

    - KREMER Paul Charles (+ 1916)

    - MUNIER Jules Auguste Louis (+ 1915)

    - PARIS Joseph (+ 1915)

     

    Souvenons-nous de leur sacrifice. RIP+

  • Amos la bière de Metz

    Benoît Taveneaux et Daniel Cardot nous font redécouvrir avec bonheur la vie d'un grand établissement brassicole messin : la brasserie Amos.

    Initialement fondée rue Hollandre-Piquemal à Metz, la brasserie Amos s'installe au Sablon en 1874. En dépit des périodes d'annexion, elle connaît un développement régulier. L'établissement, resté plus de 120 ans une entreprise familiale, est la dernière brasserie indépendante en Lorraine avant d'être reprise par le groupe allemand Karlsbräu puis fermée en 1992. Sa production annuelle dépasse alors 200 000 hectolitres de bière principalement vendue dans l'agglomération messine. En 1997, ses bâtiments sont détruits, mais les façades les plus représentatives de l'activité brassicole sont conservées et demeurent visibles rue Mangin.

    La bière Amos, toujours servie à Metz et dans toute la Moselle, est désormais brassée à Saverne par la brasserie Licorne, également propriété de Karlsbräu.

    Un ouvrage à déguster sans modération !

     

    ‡ Amos, la bière de Metz, Daniel Cardot et Benoît Taveneaux, Musée français de la bière, 2018, 156 p., ill., 21 €.

  • La Grande Guerre du docteur Thiéry, de Contrexéville - Année 1918

    Depuis le 16 septembre 1917, le médecin Aide-Major de 1ère classe Jean Thiéry est dans un hôpital d'évacuation à Lachapelle-sous-Rougemont (Terr. de Belfort), au contact du front des Hautes-Vosges sous la mitraille des obus et les bombardements aériens. Il soigne ses premiers soldats intoxiqués par les gaz et en fait une description à la limite du soutenable. Le 16 mai 1918, il rejoint le service médical du 81e RI à Polaincourt (Haute-Saône), en retrait du front où il suit les nouvelles de l'offensive alliée en Artois, Picardie et Champagne. Il commence à soigner les premiers cas de grippe espagnole. Le 29 octobre, le docteur Thiéry est muté dans les  Vosges, à Remoncourt, au service médical du 2ème bataillon de tirailleurs marocains, poste qu'il ne peut assurer bien longtemps car c'est le canton où il faisait de la politique avant guerre... Le 2 novembre, i lest médecin-chef au service médical du 71e bataillon à Eclaron (Haute-Marne) : à son habitude, il commente le monde qui l'entoure et critique surtout la hiérarchie militaire des services de santé ! On le retrouve en compagnie de son épouse qui loge parfois avec lui. Entre temps, lors de ses permissions, il découvre la présence des Américains à Contrexéville et, toujours excessifs dans ses propos, il compare les hôtels de la station à des lupanars et stigmatise les commerçants et hôteliers comme des profiteurs de guerre...

     

    ‡ Grande Guerre 1914-1918. Journal de route du docteur Jean Thiéry, de Contrexéville - Année 1918, tome 5, Cercle d'études locales de Contrexéville, 181 p., ill., 12 €.

  • Emile K., des champs de blé aux champs d'honneur

    C'est le tocsin de l'église de Frouard qui sortit définitivement Emile de son champs sur le plateau des Rays. Dès cet instant, sa vie bascula et se résuma à celles de milliers d'autres hommes en âge de combattre. Le gouvernement, l'état-major, "ceux d'en haut" allaient sacrifier une génération entière afin de laver l'affront de 1870 et récupérer l'Alsace et une partie de la Moselle...

    Emile K. ne revit pas sa tendre Isabelle abandonnée sur le quai de la gare alors que la foule criait "On les aura !". Il fut tué d'un éclat d'obus à l'âge de vingt-trois ans, à la Croix des Carmes. Il tenait dans le creux de sa main la photo de celle qu'il devait épouser... Il était un des "Loups du Bois-le-Prêtre".

    Un récit poignant rédigé à partir d'un carnet et des lettres envoyées à sa bien aimée par notre poilu lorrain. Histoire romancé aussi d'une amitié du Lorrain avec deux copains, du Sud-Ouest et de Bourgogne. Fraternité humaine et amour se conjuguent dans l'angoisse de cette terrible épreuve qui s'achève en terre de Lorraine, le 22 septembre 1914 à Mamey.

     

    ‡ Emile K., des champs de blé aux champs d'honneur, Bruno Rouyer, éditions Gérard Louis, 2018, 236 p., 18 €.

  • Histoire(s) de vin(s)

    De ses origines mystérieuses aux fables qui en ont fait son histoire, l'univers envoûtant du vin est une source inépuisable de mythes, contes et légendes.

    Roger maudhuy aime ces histoires véhiculées par la littérature orale, il aime les collecter sur le terrain, puis les raconter avec la rigueur de l'historien et l'inspiration du conteur. Histoires inédites, toujours véridiques, toujours savoureuses, elles nous entraînent dans une folle vendange culturelle et spirituelle autour du vin. C'est une invitation au grand banquet de nos régions. Et la Lorraine n'est pas la dernière pour célébrer le divin nectar !

    Tantôt magiques ou ésotériques, comiques ou tragiques, angéliques ou diaboliques, ce sont avant tout de belles histoires à consommer sans modération.

     

    ‡ Histoire(s) de vin(s), Roger Maudhuy, éditions Bonneton, 2018, 191 p., ill., 12,90 €.

  • Nancy : le programme du Centenaire de l'Armistice 1918

  • La Nouvelle revue lorraine, n° 51 : la fin de la cavalerie

    Riche sommaire pour le 51ème opus de La Nouvelle revue lorraine avec un dossier consacré à la cavalerie en Lorraine...

    A lire notamment :
    - une statue pour Bigeard
    - la fin de la cavalerie
    - Lunéville dite cité cavalière
    - nous avons perdu un grand homme : Jean Lanher (spécialiste du patois lorrain) - article en patois du pays de Neufchâteau
    - la chapelle des Bures de Buxières-sous-les-Côtes
    - le funiculaire de la Cure d'Air
    - la région d'Hayange de "dans le temps"
    - la tuberculose et ses ravages en Lorraine
    - 1917 : des chinois à Lunéville
    - Nouvelles et anecdotes lorraines : le Lucien et moi, étranges panneaux, suivre l'étoile
    - le sire de Réchicourt en représentation
    - Théophile
    - Charles Boigegrain, fusillé pour l'exemple
    - le monument aux morts de Val-et-Châtillon
    - Robert et Saint Nicolas
    - au son des cloches
    - le coup de l'étrier
    - le nu et l'autoportrait
    - Art nouveau et industrie d'art

     

    ‡ Plus d'info et commande du numéro sur www.nouvelle-revue-lorraine.fr

  • Varennes, la grande évasion du 21 juin 1791

  • Greux (88) : saint Maurice à l'ermitage de Bermont

    Saint Maurice, chapelle Notre-Dame de Bermont, pierre polychrome, XXIe s. [cliché : courtoisie de A. O.].

    L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, responsable de la restauration et de l'animation spirituelle de cet ermitage johannique (sur la commune de Greux), a installé la dernière statue dans la chapelle le 30 septembre dernier lors des 5èmes Journée johanniques. Cette statue de saint Maurice a été réalisée et bénie par le RP Don Jean Bosco, bénédictin de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval à Flavigny-sur-Ozerain (21). Saint Maurice est le patron de l'église de Greux dont dépendait la paroisse de Domremy à l'époque de Jehanne. La vie de notre saint militaire romain a sûrement eu une influence sur celle de notre Jeannette...

    Avec cette statue, l'association clôt le cycle des représentations de saints et saintes en lien avec la spiritualité de Jeanne (sainte Marguerite, saint Remi, saint Louis, sainte Thérèse, saint Michel, saint Gabriel...) qui ornent désormais la nef et le choeur de la chapelle.

  • Nancy dans la Grande Guerre

    A l'occasion du centenaire de l'Armistice 1918, la Ville de Nancy édite un magazine spécial "Nancy dans la Grande Guerre" qui raconte, année après année, le quotidien des Nancéiens lors du premier conflit mondial.

    >> Disponible en format numérique ➡️ bit.ly/2CQ2FHK 

  • Le blanc des fermiers : l'histoire du lait et son impact dans les Vosges

    Il est une gourmandise que l’on ne goûte plus comme autrefois. elle se mangeait en fromage et yaourt, et se buvait crue, au pis de la vache, légèrement tiède. Aujourd’hui, Elle se mange en fromage, en dessert lacté dans lequel on trempe son doigt avec délectation. Elle se boit en boisson lactée, aromatisée. “Elle”, c’est le lait.

    “Trempe ton doigt, dans le lait”, tel aurait pu être le titre de ce livre sur l’histoire du lait, l’histoire de l’élevage et des paysans vosgiens, l'histoire des fruitières de village, l’histoire de son évolution et des technologies qui l’entourent. De fait, l’histoire des hommes qui s’en sont nourris. La société de consommation glorieuse a su jeter aux oubliettes le temps où on allait chercher son lait cru à la ferme. Devenu une industrie, le produit “lait” et ses dérivés déclinés à l’infini et emballé sous plastique font qu’aujourd’hui les jeunes citadins ignorent tout du lait et de ses qualités originelles.

    Les Vosges, terre d’élevages offrent encore des paysages où la vie pastorale semble perdurer. Quatre fromageries et de nombreuses fermes transforment un lait en fromage dont la renommée dépasse largement les limites du département. Le lait fait partie des gènes naturels des Vosges.

     

    ‡ Le blanc des fermiers : l'histoire du lait et son impact dans les Vosges, Dominique Gouyon, éditions Gérard Louis, 2018, 112 p., ill., 22 €.

  • Meurthe & Moselle, d'un pays à l'autre

    Dans l’esprit des précédents livres publiés sur la Lorraine ou sur ses principales villes, "Meurthe & Moselle, d’un pays à l’autre" n’a d’autre but que de valoriser la richesse du patrimoine et des paysages d’un département phare de la région Grand Est, d’en évoquer l’Histoire, le passé industriel et ses particularités.

    Les auteurs n'ont pu, avec regret, présenter l’ensemble de ce qui constitue un département original par sa forme, son passé et les gens qui en ont forgé l’identité. Mais, magnifiquement illustré de près de 200 photographies couleur, l’ouvrage permet une meilleure connaissance des pays qui le composent. Il en deviendra l’ambassadeur idéal. De ses châteaux de Cons-la-Grandville, Fléville-devant-Nancy, Haroué, Jaulny ou Lunéville, de Nancy avec son palais ducal et sa place Stanislas, le département a su valoriser un patrimoine architectural unique malgré les destructions des guerres successives.

    Terre de créativité, c’est ici que l’Art nouveau a pris son essort avec l’École de Nancy ; c’est ici aussi que les arts de la table, par les cristalleries de Baccarat et Daum, les faïenceries de Lunéville et Saint-Clément, sans oublier les émaux de Longwy, ont développé un savoir-faire unique encore en activité.

     

    ‡ Meurthe & Moselle, d'un pays à l'autre, Michel Brunner et Patrice Greff, éditions Gérard Louis, 2018, 160 p., ill., 25 €.

  • Foch

    Depuis sa mort jusqu’en 1987, date du dernier ouvrage qui lui fut consacré, une vingtaine de biographes se sont succédés pour sculpter le même buste impressionnant d’un général sûr de lui, de ses théories et de son commandement, renversant le cours des batailles auxquelles il prenait part. En trente ans, bien des archives ont été exploitées et des livres écrits.

    Avec son souci habituel de la documentation, l’auteur a entrepris de reprendre l’une après l’autre chacune des étapes de la carrière du maréchal en tentant de démêler le mythe de la réalité. Ce long et passionnant travail de tri lui permet de dégager un portrait beaucoup plus balancé. C’est ainsi que les enseignements de Foch à l’Ecole de Guerre apparaissent avoir programmé la défaite de 1914 plus que prévu la victoire de 1918. Sa conduite de la bataille, particulièrement dans les trois premières années, est émaillée de désobéissances, d’imprudences et d’aveuglements. Le limogeage qui s’ensuivit prend alors une autre résonance, tout comme son retour en grâce et sa nomination au commandement suprême en 1918. Mais isoler ses erreurs permet aussi de remettre exactement en relief sa formidable contribution. Foch pouvait être hautain, borné, confus autant que fédérateur, clairvoyant et inspirant. A lui seul, il a semblé porté quatre ans durant l’espoir inextinguible de la victoire.

    Jean-Christophe Notin analyse également, de manière inédite et approfondie, l’influence exercée par Foch, pendant, mais aussi après la conférence de la paix où son obstination menaça de couper la France du reste de ses alliés.

     

    ‡ Foch, Jean-Christophe Notin, éditions Perrin, 2018, 544 p., 27 €.

  • Bleurville (88) : à la recherche de photos de l'inauguration du monument aux morts

    A l'approche du centenaire de l'aménagement des monuments aux morts dans les villes et villages de France (début des années 1920), nous sommes à la recherche de documents iconographiques (photos, documents écrits...) sur l'inauguration du monument aux morts de la commune de Bleurville (Vosges) qui a eu lieu entre 1920 et 1922.

    Appel est lancé auprès des Bleurvillois du village ou expatriés ou ayant des ancêtres originaires de Bleurville : fouillez activement vos archives photographiques et souvenirs !

    Merci d'avance pour votre collaboration.

    Les documents recueillis seront présentés dans le cadre d'une rétrospective sur la fin de la Première Guerre mondiale en Saône vosgienne.

     

    ‡ Contactez-nous à l'adresse mail : abbayesaintmaur.bleurville@gmail.com

  • Le mystère Clovis

    Dans une évocation gorgée de couleurs fortes et de furieuses sonorités, Philippe de Villiers - le Lorrain de cœur... et aussi par ses racines familiales ! - fait revivre le roi des Francs Clovis et lui donne la parole. Le roi fondateur dévoile les épisodes les plus intimes, les plus secrets, de ses enfances, de ses amours, de ses chevauchées.

    Ce livre éclaire d’un jour nouveau le mystère de sa conversion, rétablit la vérité sur la date de son baptême et renouvelle ainsi la perspective symbolique de tout notre passé, de notre destin. Au fil d’un récit haletant, affleurent parfois des correspondances troublantes entre les tribulations du monde de Clovis et les commotions de notre temps : le va-et-vient des peuples en errance, les barbares, les invasions, les fiertés évanescentes, les civilisations qui s’affaissent…

    Une restitution spectaculaire, passionnante, inattendue, qui nous fait revivre comme jamais les temps mérovingiens et les origines de la France.

     

    ‡ Le mystère Clovis, Philippe de Villiers, éditions Albin Michel, 2018, 432 p., 22 €.

  • L'Echo des 3 Provinces octobre-novembre 2018 est paru

    >> Plus d'info et abonnement sur www.adp3p.com