duché de lorraine
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Eglise des Cordeliers de Nancy : "Nancy, capitale des ducs de Lorraine"
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La Lorraine pour horizon
La victoire du jeune duc René II au siège de Nancy, le dépit de Charles Quint abandonnant Metz à son rival Henri II, l’occupation des duchés lorrains sous le règne de Louis XIV, le rétablissement par le duc Léopold d’une brillante vie de cour à Lunéville ou bien encore la triste fin du roi Stanislas, autant d’épisodes ponctuant les relations tumultueuses qui unirent les duchés de Bar et de Lorraine et la France entre la fin du XVe siècle et 1766, date de leur rattachement.
250 ans après la mort de Stanislas Leszczynski, ex-roi de Pologne et dernier duc de Lorraine et de Bar, Laurent Jalabert, maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Lorraine et Pierre-Hippolyte Pénet, conservateur du patrimoine au Palais des ducs de Lorraine-Musée lorrain, font revivre à travers La Lorraine pour horizon cette grande fresque historique illustrée où texte et œuvres peintes ou sculptées, mais aussi objet du quotidien de nos ducs, dialoguent afin de mieux éclairer cette histoire riche, complexe et mouvementée.
‡ La Lorraine pour horizon. La France et les duchés de René II à Stanislas, Laurent Jalabert et Pierre-Hippolyte Pénet, Éditions Silvana Editoriale, 2016, 156 p., ill., cartes (15 €).
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"La Lorraine pour horizon" au Musée Lorrain de Nancy
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Nancy commémorera en 2016 le 250e anniversaire du rattachement de la Lorraine à la France
En 2016, sera célébré le 250e anniversaire de la réunion de la Lorraine à la France. Les duchés sont en effet revenus à la France le 23 février 1766, jour de la mort de Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne, beau - père de Louis XV et dernier duc de Lorraine. Cette célébration a été mise au nombre des Commémorations nationales de 2016 par le Ministère de la Culture et de la Communication.
Nancy prendra part à cet anniversaire en proposant au grand public une série de manifestations culturelles initiées et développées par ses musées, les bibliothèques et les services d’archives. L’un des moments forts de cette programmation sera l’exposition temporaire que le Palais des Ducs de Lorraine – Musée lorrain consacrera, dans la Galerie des Cerfs, à compter du mois de juin, aux relations entre l’espace lorrain et la France entre la fin du XVe siècle et 1766.
Intitulée (provisoirement) « Par le fer et par le sang. Une histoire des relations entre la Lorraine et la France », cette exposition proposera aux visiteurs de découvrir les relations tumultueuses entre les duchés de Lorraine et de Bar et le royaume de France durant l’époque moderne. Dans une Europe dominée par la France et l’Empire, les ducs de Lorraine tentent en effet de mener une politique d’indépendance, pour la reconnaissance de leurs Etats. Partagée entre les Valois, les Bourbon et les Habsbourg, avec lesquels elle noue d’innombrables alliances, la famille de Lorraine sera pourtant contrainte de céder ses Etats en 1737, sur le grand échiquier diplomatique international.
Préfigurant une des importantes sections du futur parcours historique du musée, cette exposition sera l’occasion de présenter des œuvres rénovées à la faveur des campagnes de restauration développées en lien avec l’Etat et la Région Lorraine, et d’expérimenter plusieurs dispositifs de médiation numérique (livres virtuels, cartes animées, zooms sur une œuvre et film de jonction).
En raison de l'importance de ce projet, que ce soit au niveau scientifique ou du territoire sur lequel il est développé, il est envisagé de demander, d'une part le label d'intérêt national auprès du Ministère de la Culture et de la Communication, d'autre part, des soutiens financiers à différents partenaires, et enfin, des liens étroits avec l'ensemble de la communauté scientifique et culturelle sont engagés.
[source : Ville de Nancy]
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Charmes rejoue la signature du traité de 1633
Par ce désastreux traité signé le 20 septembre 1633, le duc de Lorraine Charles IV se voit contraint de signer à Charmes devant Richelieu, l'abandon du duché de Bar qui demeure occupé jusqu'à la prestation de l'hommage exigé, et le duc doit céder Nancy aux Français. Il s'engage de surcroît à livrer au roi sa soeur Marguerite, réfugiée à Bruxelles.
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Charles-Alexandre de Lorraine, prince de l'Europe des Lumières
La Lorraine fête cette année le tricentenaire de la naissance de Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780). Mais qui était donc ce prince lorrain ? L'exposition, présentée au château de Lunéville jusqu'au 16 septembre, nous ouvre sur la vie de ce prince à la destinée hors du commun.
Douzième enfant du duc Léopold, Charles-Alexandre passe des années heureuses au château de Lunéville, loin de l'exercice du pouvoir dont la perspective revient à ses frères aînés. Ce temps d'insouciance est marqué toutefois par une éducation soignée, qui devait faire du jeune homme une figure marquante de l'Europe éclairée.
En 1736, sa vie bascule lorsque son frère, le duc François III, renonce à la Lorraine pour accéder au trône impérial en épousant Marie-Thérèse de Habsbourg. Charles-Alexandre quitte alors Lunéville et rejoint la cour de Vienne. C'est tout d'abord par les armes qu'il sert ce pouvoir nouveau, avant d'endosser un rôle qui lui convient mieux, celui d'administrateur attentif et généreux, pétri de l'idéal chrétien. En tant que gouverneur général des Pays-Bas autrichiens - l'actuelle Belgique -, Charles-Alexandre de Lorraine révèle en effet son tempérament de véritable prince catholique éclairé, à la fois ami des arts et du faste, propagateur des évolutions techniques et, avant tout, garant du bonheur de ses peuples.
L'ouvrage, édité à l'occasion de cette exposition, rassemble les contributions des spécialistes de l'histoire de la Lorraine du XVIIIe siècle ainsi que des historiens de la Belgique : Catherine Guyon, maître de conférences en histoire à l'Université de Lorraine ; Thierry Franz, doctorant en histoire de l'art à l'Université de Lorraine ; le général Alain Petiot, membre de l'Académie de Stanislas ; Michèle Galand, professeur à l'Université libre de Bruxelles ; Renate Zedinger, docteur en histoire à l'Université de Vienne ; Leo De Ren, maître de conférences à l'Université catholique de Louvain ; Elisabeth Derveaux, attachée scientifique au musée communal de Tervuren (Belgique).
‡ Charles-Alexandre de Lorraine, prince de l'Europe des Lumières, collectif, Serge Domini éditeur, 2012, 79 p., ill. (15 €).
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Disparition d'un grand Lorrain : l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine est mort
Fils de Charles Ier, dernier empereur d’Autriche, et de Zita de Bourbon-Parme, Otto de Habsbourg-Lorraine est mort ce lundi 4 juillet, à l’âge de 98 ans, en Bavière où il résidait depuis les années 1950, après une longue période d’exil, où son épouse était décédée l’an dernier.
Le chef de la maison de Habsbourg est désormais son fils aîné, Karl de Habsbourg-Lorraine. Européen convaincu, Otto de Habsbourg fut notamment député pendant vingt ans au parlement de Strasbourg.
Très attaché à la Lorraine, terre de ses ancêtres, Otto se marie à Nancy, le 10 mai 1951, avec la princesse Regina de Saxe-Meiningen, puis s’installe en Bavière. À côté de ses activités de journaliste et de conférencier, il entame une carrière politique, en tant que vice-président puis président de l’Union paneuropéenne internationale. En 1979, il est élu en Allemagne, sur la liste démocrate chrétienne, député au Parlement européen, où il travaille activement en faveur de l’intégration des pays d’Europe centrale dans la Communauté économique européenne puis l’Union européenne.
Le maire de Nancy, André Rossinot, a exprimé ce lundi sa « profonde émotion » après la disparition de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine. « L'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, dernier duc de Lorraine et de Bar, restera dans les mémoires comme un européen fondateur et un ardent militant de la liberté en Europe de l’Est », a commenté André Rossinot dans un communiqué.
RIP.
‡ Une messe de requiem sera dite pour le repos de l'âme de SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine à la chapelle des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal - Musée Lorrain) samedi 9 juillet 2011 à 11h00.
‡ Les funérailles de l'archiduc seront célébrées le 16 juillet à Vienne. Après la messe de requiem en la cathédrale de Vienne, il reposera dans la crypte des Capucins aux côtés de Régina, son épouse.