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  • Mgr Guilllaume, évêque émérite de Saint-Dié, a ordonné des prêtres dans l’Yonne

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    Mgr Guillaume au milieu des nouveaux prêtres à l'issue de la cérémonie [cliché ©FSSP]

     

     

     

    Samedi 6 décembre 2008, jour de la fête de saint Nicolas, en l’église paroissiale de Brannay (Yonne), Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié - venu tout exprès de l’abbaye de Blauvac où il vit sa retraite - a ordonné prêtre un séminariste de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, et a conféré le sous-diaconat à trois jeunes dominicains de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, de Chéméré (Mayenne).

     

    Brannay est le siège de la Maison de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre pour la France.

     

    Lorsqu’il était encore évêque de Saint-Dié, Mgr Guillaume avait installé des prêtres de la Fraternité à Epinal. Ces prêtres desservent actuellement l’église Saint-Antoine d’Epinal et assurent également l’aumônerie des troupes Europa scouts de Nancy et Epinal. Bleurville avait eu l'occasion de les accueillir à l'ancienne abbatiale Saint-Maur en juillet dernier lors d'un camp de vacances qu'ils animaient avec de jeunes séminaristes français et étrangers.

     

    Les anciens diocésains vosgiens de Mgr Guillaume ont toujours plaisir à avoir des nouvelles de leur ancien évêque. Et ils constatent avec joie que Monseigneur poursuit avec constance son ministère pastoral, au service de l'Eglise, même pendant sa retraite !

     

     

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    Mgr Guillaume lors de la procession d'entrée [cliché ©FSSP]
  • La Lorraine, 3ème région la plus riche de France !

    Surprise à la lecture de « L'argent des Français » qui vient de paraître : derrière Saint-Barth, Sainte-Marguerite, petite commune vosgienne proche de Saint-Dié, dans les Vosges est nº 2 au hit-parade. La Lorraine est la troisième région française la plus riche derrière l'Ile-de-France et le Val-de-Loire…

     

    ferme sainte-marguerite.jpg« Tout le monde peut le vérifier ! », s'exclame Jacques Marseille qui, avec les services du magazine « Le Point » a dépouillé les déclarations fiscales des 36.000 communes de France, pour nourrir un livre qui fait déjà grand bruit, « L'argent des Français, les chiffres et les mythes » (Perrin, 386 pages, 20 €). L'objectif de l'historien de l'économie était de comprendre, données incontestables à l'appui, les relations qu'entretiennent les Français avec l'argent. « L'argent ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien... Tous ces poncifs populaires ont la vie dure », dit-il. Et pour illustrer son propos, il a dressé la carte des 152 communes « les plus riches », celles plus précisément où résident les foyers fiscaux déclarant plus de 300.000 € de revenus.

     

    Assez logiquement, 36,8 % des 41.262 foyers fiscaux les plus riches de France vivent dans le 16ème arrondissement de Paris, 61 % à Paris et si l'on ajoute la ville de Neuilly-sur-Seine, ce sont 84,6 % des riches de France qui se concentrent dans les quatre arrondissements parisiens (6e, 7e, 8e et 16e) et la célèbre commune d'Ile-de-France, naguère dirigée par Nicolas Sarkozy.

     

    Mais c'est à Saint-Barthélémy, aux Antilles, que se trouvent les foyers déclarant les plus hauts revenus : 1.340.316 € en moyenne pour 27 foyers fiscaux déclarant plus de 97.500 €. En deuxième position, surprise : c'est Sainte-Marguerite, dans les Vosges, qui se place avec 13 foyers fiscaux qui ont déclaré en moyenne 1.215.488 €.

     

    Si aucune ville, ni aucun village de Franche-Comté ne figurent dans ce hit-parade, les Vosges comptent une deuxième commune bien dotée : Liffol-le-Grand. La Moselle en recense deux : Plappeville et Longeville-lès-Metz, la Meurthe-et-Moselle, quatre dans la couronne nancéienne : Fléville-devant-Nancy, Gondreville, Houdemont et Neuves-Maisons, où 21 foyers fiscaux déclarent en moyenne 552.250 € par an.

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.01.09]

  • Oui, on peut vivre heureux en milieu rural !

    Alors que le dernier recensement du département des Vosges atteste d'une chute démographique assez inquiétante, il existe des petites communes qui font mieux que résister. C'est le cas de Nonville qui devrait prochainement passer la barre des 200 habitants. Mais aussi sa voisine, Bleurville, qui comptabilise 372 habitants après avoir connu une dépression dans les années 80.

     

     

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    La recette de cet essor ? Une volonté des élus de développer leur commune en favorisant l’installation de jeunes couples qui contribuent au maintien des services publics (école, garderie, bureau de poste). Mais cela ne suffirait pas sans la création d’emplois sur place : de petites entreprises artisanales ont fait le choix de s’installer dans ce secteur rural de la Saône Lorraine, contribuant à maintenir une activité économique vivante, complémentaire de l’agriculture et de la forêt.

     

    L’action doit porter désormais sur l’offre médicale et le désenclavement routier du secteur. Les élus s’y emploient activement.

     

    Et nous ne parlons pas de l’activité débordante des associations qui animent les villages tout au long de l’année. La richesse du patrimoine paysager et bâti attire également les personnes à la recherche d’un certain art de vivre. Là encore, quelques actions de mise en valeur contribueront, sans aucun doute, à renforcer le pouvoir attractif des communes du Sud-Ouest vosgien.

     

     

     

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    Alors, à bientôt chez nous !

     

     

    [cliché ©Vosges Matin]

  • Un dimanche convivial à la paroisse Saint-Pierre – N.-D.-de-Bonsecours de Nancy

    Chaque année, la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame-de-Bonsecours organise un repas amical réunissant clergé et paroissiens.

     

    repas paroissial st pierre-bonsecours.jpgCe repas a réuni dimanche dernier 70 personnes, qui ont tous apprécié la délicieuse choucroute au menu. Ce fut l'occasion pour les curés de la paroisse, le père Jacques Bombardier, de l’Oratoire Saint-Philippe-Néri, et l’abbé Florent Husson, de discuter en toute amitié avec leurs paroissiens et de mieux les connaître. On notait également la présence du diacre Georges Le Tallec parmi les convives.

     

    Ce moment de convivialité s'est déroulé dans une excellente ambiance, permettant à certains de découvrir des voisins ou de retrouver des connaissances perdues de vue depuis quelque temps.

     

     

    [cliché Est Républicain]

  • La nouvelle Bibliothèque diocésaine de Nancy inaugurée

    Les travaux de réhabilitation de l'ancien séminaire de Nancy sont achevés. Les nouveaux bâtiments ont été inaugurés le 23 janvier.

     

    hall BDN.jpgLe diocèse de Nancy a fait du « nouveau » domaine de l'Asnée à Villers-lès-Nancy et son magnifique parc un vrai havre de paix et de culture. Devant pas moins de deux anciens ministres, André Rossinot, président de la communauté urbaine, et Jacques Chérèque, deux autres évêques, Mgr Mathieu de Saint-Dié et Mgr Raffin de Metz, et le président du Conseil général Michel Dinet, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & Toul, a annoncé à plusieurs centaines de personnes lors de l'inauguration des bâtiments, sa volonté « d'inscrire le diocèse de Nancy dans les grands débats qui traversent notre société ».

     

    Désormais, l'ancien grand séminaire et ses 18.000m² de plancher, achevé en 1936, regroupe une maison d'enfants, la Maison diocésaine avec tous les services et mouvements d'Église, la délégation du Secours catholique, le Comité catholique contre la faim et pour le développement, une Maison d'accueil, le siège de la province de France des sœurs du Très-Saint-Sauveur et une maison de retraite de 53 lits pour les prêtres retraités.

     

    Après sélection du projet de Michel Bonnet, les travaux ont duré deux ans et demi pour un résultat plus que probant. Pour qui redécouvrirait les lieux, impossible de les reconnaître. Le parvis et le lumineux et vaste hall, l'utilisation de l'ancienne architecture et les nouveaux aménagements transforment totalement l'Asnée, devenu un lieu de vie et de rencontre.

     

    Les 15 millions de travaux ont été supportés par la vente d'immeubles appartenant au diocèse et la restructuration de son patrimoine immobilier. Quelques bâtiments restent encore à vendre, notamment l'ancienne villa Saint-Pierre-Fourier.

     

    La salle de conférence de 350 places a pour vocation d'accueillir « les associations, institutions et organismes divers qui en verraient l'usage », souligne le prélat. Et d'ajouter : « Cette ouverture répond évidemment à une nécessité économique, mais aussi à une volonté de faire de ce lieu non pas une forteresse de l'Eglise catholique, mais un lieu ouvert à la société civile, où les uns et les autres non seulement se côtoieraient mais aussi se croiseraient et se rencontreraient ».

     

    Le hall ouvre directement sur la bibliothèque diocésaine et ses 150.000 ouvrages, qui depuis de nombreuses années travaille en partenariat avec l'Université Nancy 2. Elle occupe la partie basse de l'ancienne chapelle, tandis que la partie haute demeure un espace spirituel.

     

     

     

     

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    [cliché ©Est Républicain et BDN]

  • Verdun : des archéologues pour identifier 80.000 poilus anonymes

    Alain Fournier avait été exhumé à Saint-Rémy-la-Calonne (Meuse) par des archéologues il y a dix ans. Le Conseil général souhaite systématiser cette démarche pour tous les Poilus.

    archéologues à verdun.jpg« Aujourd'hui, chaque famille aimerait retrouver le corps de son grand-père sur le champ de bataille de la Grande Guerre, comprendre comment il a été tué et dans le cadre de quelle bataille. Il y a actuellement chez les gens, un besoin de se réapproprier l'Histoire universelle à travers l'histoire familiale. » Serge Barcellini en est profondément conscient. Lui qui dirige la mission « histoire » au Conseil général et qui a pour ambition de relancer le tourisme de mémoire dans le département. Avec l'objectif d'organiser d'importantes festivités à l'occasion du centenaire de la Bataille de Verdun : « Il y a un exemple, un modèle sur lequel nous souhaiterions nous appuyer. C'est celui des recherches archéologiques qui ont été faites il y a dix ans pour retrouver le corps de l'écrivain Alain Fournier à Saint-Remy-la-Calonne sur le champ de bataille des Eparges. C'est pour cela que nous avons fait venir Frédéric Adam de l'Institut national de la recherche archéologique et préventive (INRAP). C'est lui qui avait dirigé les recherches pour retrouver les restes de l'auteur du Grand Meaulnes. Nous essayons de voir avec lui comment nous pourrions procéder pour nous rapprocher de spécialistes comme lui et du ministère de la Culture. »

     

    En effet, aujourd'hui, la loi qui a été votée par le parlement en 1918 est formelle. Seuls les agents du ministère de la Défense - en l'occurrence, le service des anciens combattants à Metz - sont autorisés à exhumer les corps sur les champs de bataille : « En 1999, une exception avait été faite. En effet, on savait à 99 % que le corps d'Alain Fournier était enterré à Saint-Rémy-la-Calonne. L'enjeu historique et le prestige de l'écrivain étaient considérables », rappelle Serge Barcellini.

     

    « Pour découvrir l'identité et l'histoire d'un soldat, on étudie le mobilier situé à proximité du corps, c'est-à-dire, la plaque d'identité du combattant, son paquetage, son uniforme, son armement, ses effets personnels et l'on retrouve sa nationalité, son nom, son histoire », précise Frédéric Adam qui, dernièrement, a opéré en 2005 sur le chantier du contournement d'Etain et a retrouvé une douzaine de corps de Poilus.

     

    L'archéologie est en effet systématiquement utilisée sur des sites historiques plus anciens sur lesquels on retrouve parfois des corps de Poilus.

     

    Mais hier, Serge Barcellini avait pris soin d'inviter sur les champs de Bataille verdunois, où 80.000 corps sont encore ensevelis, Bernard Koelsch, le responsable du bureau des Monuments historiques et des lieux de mémoire à la direction de la Mémoire du patrimoine et des archives au ministère de la Défense. L'objectif étant de convaincre les différentes parties concernées sur l'utilité d'un tel projet, susceptible de permettre aux familles de retrouver des racines qui paraissaient perdues à jamais.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 28.01.09]

  • Louis, Henri et Mercédès Guingot, une dynastie d’artistes vosgiens

    Le Musée départemental d’Art Ancien et Contemporain d’Epinal consacre une rétrospective sur une famille d’artistes vosgiens du XXe siècle : les Guingot. A découvrir jusqu’au 20 avril.

     

    toile guingot.jpgLouis Guingot (1864-1948), peintre-décorateur du groupe d’artistes de L’Ecole de Nancy, fut réputé pour ses grands décors architecturaux Art Nouveau, notamment au théâtre de Verdun, au casino  de Vittel et pour le théâtre du Peuple de Bussang. Mais il est surtout connu pour avoir inventé le principe de la peinture de camouflage durant la Première Guerre mondiale.

     

    Son fils, Henri Guingot (1897-1952) va également mener une carrière d’artiste, principalement de sculpteur, en produisant notamment le grand bas-relief de façade du pavillon de la Lorraine à l’Exposition Internationale de 1937. Son héritage le plus marquant est la constitution  en 1951 du Musée international de l’Imagerie, au sein du Musée départemental dont il est le conservateur au sortir de la deuxième guerre mondiale, de 1944 à sa mort.

     

    La création féminine est également illustrée par Mercédès Guingot, épouse d’Henri, qui a surtout laissé une création d’imagière en participant au renouveau du bois gravé du milieu du XXe siècle.

     

    A travers l’activité artistique de cette famille, l’exposition évoque un siècle de création en Lorraine et dans les Vosges en abordant un large éventail artistique : dessin, peinture, art décoratif, sculpture, gravure et estampe.

     

     

    >> Exposition présentée au Musée départemental d’Art Ancien et Contemporain d’Epinal du 24 janvier au 20 avril 2009. Ouvert tous les jours de 9h à 12h30 et 13h30 à 18h ; fermé les dimanches matins et les mardis.

     

    >> Renseignements au 03.29.82.20.33 - Courriel : musee-mdaac@cg88.fr

  • CMW à Rozières-sur-Mouzon : une entreprise de pointe dans la campagne vosgienne

    Une entreprise de pointe qui réussit en Lorraine ? Ca existe, nous l'avons rencontré dans les Vosges, dans le canton de Lamarche à Rozières-sur-Mouzon. La société CMW est sur la ligne de départ pour travailler pour le projet Iter en cours de construction à Cadarache, en Provence.

     

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    [Est Républicain [ 27.01.09]
  • Un patrimoine religieux original : l’église en fer de Crusnes

    Au cœur de la cité minière de Crusnes (Meurthe-et-Moselle), l’église classée Monument historique est un modèle unique en Europe : elle est en fer. Après des années de restauration, elle a retrouvé son aspect d’origine.

     

     

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    L'église Sainte-Barbe avant restauration

     

     

    L’église de Crusnes-Cités présente le cas exemplaire d’un patrimoine original qui a failli disparaître à la suite de la fermeture des mines et qui a été sauvé grâce à la ténacité de ses habitants. Elle s’inscrit dans l’histoire passionnante de l’architecture métallique.

     

    Notre itinéraire commence sur la place de Crusnes, au cœur des cités construites par les De Wendel à partir de 1912. L’église prévue dans l’axe central n’a pas eu le temps d’être édifiée avant la guerre. La salle des fêtes située sur la gauche servait de lieu de culte. La crise de 1929 a retardé encore le projet. En 1938, les De Wendel décident la construction à leurs frais d’une église d’un type original, entièrement en fer.

     

    Cet édifice a été réalisé par la société Fillod. Ferdinand Fillod, originaire du Jura, dépose à partir de 1928 plusieurs brevets d’invention pour un système de maisons préfabriquées en acier. Dès 1929, il s’installe en Moselle et s’associe avec De Wendel. Dans les années 30, Fillod cherche à s’implanter sur le marché colonial et projette de construire des églises bien isolées, facilement transportables, pouvant être assemblées par une main-d’œuvre non spécialisée. L’église de Crusnes est un prototype.

     

     

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    L'église de Crusnes restaurée

     

     

    Le bâtiment a été monté en moins d’un an, en 1938-1939. On a d’abord monté une armature métallique. L’élément de base des murs est un panneau de tôle fine de 6 mètres de haut, plié et assemblé sans boulon ni soudure. Le mur est constitué de deux parois parallèles entre lesquelles est intercalé un matériau isolant : du laitier de haut fourneau. Chaque panneau devient ainsi un véritable mur porteur. Le toit plat est lui-même métallique. Ainsi, la totalité des matériaux provient du bassin sidérurgique. On retrouve ici le style Art Déco dans les trois volumes de la nef et des bas-côtés, le dessin des ouvertures et la frise sommitale. La Seconde Guerre mondiale va empêcher l’exploitation de ce procédé. L’église Sainte-Barbe est un exemplaire unique dans le monde.

     

    L’église est touchée en 1940 par des tirs provenant de la ligne Maginot ; l’eau commence à s’infiltrer. Après la fermeture de la mine, le bâtiment est cédé à l’association diocésaine de Nancy. Les dommages s’amplifient. En 1977, à la suite d’un affaissement, l’église s’enfonce d’un seul coup de 72 cm.

     

    En 1988, une paroissienne, Georgette Lecomte, fille et veuve de mineur, alerte les médias. Des professionnels de la construction métallique mettent gracieusement l’édifice hors d’eau. Leur action enclenche une prise de conscience qui aboutit au classement en 1990. L’association des Amis de Sainte-Barbe est créée en 1996 pour collecter des fonds en vue de la restauration. Le chantier commence l’année suivante. Les tôles extérieures sont neuves. A l’intérieur, les panneaux d’origine ont été décapés. Le laitier a été remplacé par la laine de roche. La façade a retrouvé ses couleurs d’origine en 2006. Mais, à l’intérieur, les travaux ne sont pas encore finis…

     

    Pour visiter l’église Sainte-Barbe, s’adresser à Serge Forcellini, président de l’association des Amis de Sainte-Barbe au 03 82 89 39 54.

  • Les royalistes lorrains se souviennent

    A quelques jours de la date anniversaire de l'exécution de Louis XVI, les royalistes lorrains se sont réunis dimanche 25 janvier.

     

    louis pozzo di borgo et philippe schneider.jpgL'espoir monarchique, pour l'Union des sections royalistes lorraines, est à chercher du côté du jeune prince Jean, Duc de Vendôme. « Il est de plus en plus présent, aussi bien au niveau national qu'international », se réjouit Philippe Schneider, président régional des royalistes.

     

    Lui, qui, comme les 250 abonnés du bulletin « La Lorraine Royaliste », aimerait tant voir restaurer la monarchie en France. « Cela a failli se produire à plusieurs reprises au cours du siècle dernier. En 1942, 1958... ». En attendant, ils étaient plus d’une centaine hier à prier pour le repos de l'âme de Louis XVI en l'église Saint-Pierre de Nancy, lors de la messe célébrée par l’abbé Florent Husson. Comme tous les ans, ils ont profité de la proximité du 21 janvier - jour de l'exécution de Louis XVI par les révolutionnaires - pour se réunir.

     

    Après la célébration religieuse, ils se sont rendus au cimetière de Laxou pour déposer une gerbe sur la tombe de Jacques Luporsi, co-fondateur de leur mouvement. Puis se sont attablés « Chez Maître Marcel » pour le déjeuner où, tradition oblige, ils ont sacrifié à la galette des rois.

     

    Avant que Louis Pozzo di Borgo ne leur présente son dernier ouvrage, un roman intitulé « La gloire des vaincus ». Une saga retraçant non pas l'histoire d'une dynastie royale, mais celle de colons obligés de quitter l'Algérie en 1962 pour se réinstaller dans leur Corse natale. « Une réflexion politique et religieuse », explique l'écrivain de Montbéliard.

     

    Désuète, la monarchie ? Au contraire, rétorque vivement Philippe Schneider. « C'est très moderne. La majorité des pays européens vit sous le régime monarchique. Et les Français ont besoin d'un arbitre. C'est ce qu'ils ont cherché avec le général de Gaulle et même avec Sarkozy ». Parce que selon lui et ses amis, un roi c’est avant tout un arbitre ; un arbitre suprême, au-dessus des partis, un pouvoir rassembleur plutôt que diviseur, ne dépendant d'aucun courant idéologique.

     

     

    [cliché ©Est Républicain]

  • Les prix des académiciens de Stanislas

    L'Académie de Stanislas remettait dimanche 25 janvier quatorze prix. Dont un prix littéraire attribué à Jérôme Thirolle pour « Les doigts d'or d'Elise ».

     

    académie stanislas.jpgDimanche 25 janvier, dans les grands salons de l'Hôtel de ville de Nancy, la cérémonie de remise des prix organisée par l’académie de Stanislas a été agrémentée d'un intermède lyrique de qualité.

     

    Jean-Louis Rivail, président de l'Académie de Stanislas, a ouvert cette cérémonie par la remise des prix de dévouement : prix Cadiot à l'association Accueil Ecoute représentée sa présidente, Michèle Gillet. Prix du professeur Louyot à Lucette Sourlier. Prix Sacicap de Lorraine à la banque alimentaire de Nancy et de sa région. Prix de la médaille de la famille française à Françoise Hutin.

     

    Les prix scientifiques de l'université Henri-Poincaré : prix informatique à Pierrick Gaudry. Prix des mathématiques à Xavier Antoine. Prix de médecine à Mathieu Brachet pour le prix du doyen, et à Delphine Valance pour le prix du professeur Paul-Louis Drouet.

     

    Les prix littéraires : prix Georges Sadler à Jérôme Thirolle, 38 ans, pour « Les doigts d'or d'Elise » (éditions L'Ecir). Premier roman sur l'amour impossible d'une ouvrière chaumontaise et d'un fils de patron. Prix Aubry et Marin à Colette Méchin pour son ouvrage « Louis Lavigne et Cumières » (éditions Trouslard).

     

    Les prix artistiques : bourse Georges Sadler mention « Beaux-Arts » à Damien Guion, et mention « conservatoire » à Wen Chen.

     

    Prix d’architecture à Cédric Jacquillard.

     

    Enfin, le grand prix de l'Académie de Stanislas revient à l'association PHARE représentée par son président, Olivier Ageron ; association qui a grandement œuvré à la restauration de l’église Notre-Dame de Bonsecours, à Nancy.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 26.01.09]

  • La lettre de Pierre-Dié Mallet retrouvée

    « J'ai cherché cette lettre pendant des années », confie Bernard Mayer, 58 ans, habitant de Seichamps. « Elle m'avait été adressée en 1975 par Pierre-Dié Mallet, peintre, sculpteur et imagier lorrain né à Rambervillers en 1895 et mort à Nancy en 1976 ».

     

    oeuvre P.-D. Mallet.jpgEn déplaçant ces jours derniers des livres dans une bibliothèque, il voit tomber l'enveloppe qui contenait la missive. Tracée à la plume d'une écriture fine et serrée, elle est datée du 21 décembre 1975. Pierre-Dié Mallet y souhaite un bon Noël à toute la famille Mayer de « Siccus campus », appellation ancienne du village de Seichamps. L'occasion pour l'historien et hagiographe de revenir, dans sa lettre, sur l'histoire de Seichamps et de son patron, saint Lambert. Pierre-Dié Mallet a aussi réalisé le portrait de Bernard à l'âge de 8 ans.

     

    Portraitiste minutieux, un genre dans lequel il excellait, Pierre-Dié Mallet aimait reprendre les traits de ses modèles pour réaliser ensuite des tableaux historiques riches en symboles et références. C'est ainsi qu'on retrouve le doux visage de son épouse bien-aimée Jeanne dans sa représentation de Jeanne d'Arc.

     

    « C'est le dernier artiste qui ait fait des représentations historiques, la plupart du temps religieuses », souligne l'éditeur et écrivain régionaliste, Jean-Marie Cuny pour qui Pierre-Dié Mallet a réalisé plusieurs couvertures de la Revue Lorraine Populaire ainsi que celle de son premier livre : « Promenade en Ville Vieille » et celle de son livre de recettes « La Cuisine Lorraine ». « On lui doit de nombreuses statues, celles de Notre-Dame-de-Sion, les divinités gréco-romaines de l'hémicycle de la place de la Carrière, la statue du duc Antoine au-dessus de la Porterie du Musée Lorrain... », précise Jean-Marie Cuny.

     

    Spécialiste de l'héraldique, ses blasons sont répandus dans toute la Lorraine : Gérardmer, Vandœuvre, Champigneulles, Laneuveville, Rambervillers... où il est né. Son blason complet des ducs de Lorraine se trouve à l'Hôtel de la Reine, à Nancy. « C'était un excellent illustrateur mais avec un côté chromo », analyse Mireille Canet, historienne d'art spécialiste de la Lorraine. Grand érudit, élève de Victor Prouvé, du peintre Emile Friant, ami de Jean Lurçat, en relation étroite avec de nombreux artistes, Pierre-Dié Mallet, qui avait choisi d'accoler le nom de « Dié » à son prénom après avoir beaucoup travaillé sur l'iconographie de saint Dié.

     

    Habité par la passion de la Lorraine, il se sentait proche de ses habitants.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 26.01.09]

  • Bleurville : les fonts baptismaux de l'église paroissiale restaurés

    Les fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville viennent de faire l’objet d’une opération de restauration. Occasion pour se pencher sur une œuvre originale.

     

     

    Rappelons que les fonts baptismaux (du latin fons : fontaine, source) sont un élément du mobilier des églises chrétiennes utilisé pour le baptême des enfants et des adultes. Ils servent typiquement aux baptêmes par aspersion. Les fonts les plus simples ont un pilier de 1,5 m avec un support pour un bassin d'eau. Les matériaux taillés et sculptés varient considérablement, allant du marbre au métal ou au bois.

     

     

     

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    Eglise Saint-Pierre de Bleurville, la cuve baptismale (XVIe s.)

     

     

    La cuve baptismale ronde est portée par une colonne, l’ensemble réalisé en grès des Vosges. Les fonts datent du XVIème siècle, époque de la première église avant ses modifications et agrandissements ultérieurs (XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles). La colonne et son pied portent des traces de polychromie.

     

    La restauration a consisté dans une opération de dessalement du bloc de grès qui, au cours des siècles, a "pompé" l'humidité ambiante. Par ailleurs, une protection a été appliquée sur la surface de la sculpture afin d'éviter la désagrégation de la pierre rendus très tendre par l'action combinée du sel et de l'humidité.

     

    Avant la Révolution, la chapelle des fonts était dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Jusqu’à la restauration de l’église, en 1966, les fonts baptismaux étaient enfermés dans un autel XVIIe en bois portant le monogramme de la Vierge.

     

    Les fonts baptismaux sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

     

    On doit encore une fois ici féliciter les élus locaux qui ont pris l’initiative de procéder à cette restauration. Cependant, il conviendrait de poursuivre cette action en réhabilitant toute la chapelle des Fonts dont la peinture souffre de l’humidité. Sans parler du grand Christ en bois et de la statue de saint Michel qui auraient également besoin d’un sérieux coup de nettoyage…

     

    Après la restauration de la statue de saint Eloi puis celle des fonts baptismaux, ce serait la touche finale qui redonnerait tout son lustre à cette chapelle.

     

     

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    La grande pitié de la chapelle des Fonts

  • Tradition viticole en Lorraine : le Toulois fête Saint Vincent

    confrérie capucine.jpgLe 78ème chapitre de la confrérie de la Capucine s'est tenu récemment à Ecrouves, dans le Toulois, lors de la fête de la Saint-Vincent. Une manifestation populaire et colorée, avec la présence d'une quinzaine de confréries amies. Sans doute le résultat de la récente affiliation de « la Capucine » à la Fédération régionale du Grand Est. Un coup de chapeau aux représentants de la confrérie normande du Pont-l'Evêque, qui n'ont pas hésité à venir du Calvados pour répondre à l'invitation du Grand Maître Marcel Laroppe, intronisé chez eux en octobre dernier.

     

    messe confrérie.jpgAssurément, le cortège avait de l'allure, derrière l’harmonie de la Lyre Touloise, quand il a emprunté les rues Saint-Vincent, des Gamay ou encore des Vignes-l'Evêque, les bien nommées ! La procession s'engouffrait ensuite dans la magnifique église Notre-Dame d’Ecrouves où les abbés Noël et Lereboullet ont célébré la messe en l’honneur du patron des vignerons ; les fidèles étaient accompagnés dans leurs prières par les chants interprétés par la chorale A Cœur Joie et les musiciens de la Lyre Touloise.

     

    procession confrérie.jpgDerrière la statue de Saint Vincent, l'assemblée processionnait jusqu’à la salle des fêtes pour la tenue du chapitre particulièrement fière d'accueillir de nouveaux compagnons en si grand nombre.

     

    Ravi, le maire d’Ecrouves en a profité pour rappeler les grandes heures de cette ancienne commune viticole, avant de rendre hommage au breuvage par un joli clin d'œil :

     

    « Pour égayer ses citoyens, le vin de Toul a toujours coulé.

    Il n'a grisé ni Gouvion, peintre et soldat, ni Louis, diacre et financier. Granville, le Lorrain à la plume facile, dut en boire, tout comme Callot, Gringoire, Majorelle... »

     

    Le premier magistrat ne manqua pas de souligner le rôle joué par René Nouveau, l'instituteur-vigneron, les familles Missenaire, Richardin, François, Demange, et l'abbé Rousselot, convaincu que « dédaigner ce que le Ciel nous dispense à pleines futailles, eut été faire injure à Dieu ».

     

    Voilà une belle tradition « vitico-spirituelle » lorraine qui doit se transmettre sans réserve. Et c'est une belle occasion de déguster un petit vin gris de Toul... sous la protection de saint Vincent, bien sûr !

     

     

    [cliché ©Est Républicain]

  • L’avenir des alignements d’arbres au bord des routes

    Les alignements d'arbres au bord des routes et des rues sont un des emblèmes de la France, un patrimoine dont l'origine remonte à l’Ancien Régime, un élément majeur du paysage français. Malheureusement, beaucoup de ces arbres ont été ou sont en train d'être abattus et le renouvellement des plantations n'est pas à la hauteur des enjeux.

     

    arbres route vosges.jpg

    Un alignement d’arbres dans l’Ouest Vosgien

     

    Les alignements qui restent sont menacés parce que :

     

    ·  on continue à faire croire que supprimer les arbres, c'est agir pour la sécurité routière

    ·   pour cette raison, certains services techniques veulent supprimer les arbres à moins de 4 mètres, voire 7 mètres, du bord de la chaussée, c'est-à-dire, dans les faits, tous les anciens alignements

    ·   les plantations à 4 m ou à 7 m, comme le revendiquent ces services techniques, sont généralement impossibles ou inutilement coûteuses : on ne dispose pas des terrains pour replanter

    ·   plantés trop loin de la route et trop espacés, les alignements perdent ce qui fait leur valeur : la voûte au-dessus de la route

    ·   les projets d'aménagements ne respectent pas l'arbre comme un être vivant : les arbres meurent de mauvaises conditions à la plantation, de tailles inadaptées, etc.

     

    >> Si la défense des alignements d’arbres au bord des routes vous concerne, visitez le site : http://www.arbresetroutes.org

     

    >> ou contactez la déléguée de l’association nationale « Arbres et Routes » pour les Vosges :

     

    Chantal PRADINES

    4 rue Morée

    88350 TRAMPOT

    Tél. : 03 29 06 78 50

    Fax : 03 29 06 60 28

     

  • Un nouveau site pour Monthureux-sur-Saône

    Nos amis visiteurs qui veulent découvrir le sud-ouest vosgien, peuvent se rendre sur le nouveau site consacré à Monthureux-sur-Saône, charmante bourgade de la Saône Lorraine, en allant visiter ici http://www.monthureux.fr/

     

    monthureux.jpg

     

    Vous découvrirez l'histoire et le patrimoine de ce chef-lieu de canton et quantité d'infos insolites. Et vous pourrez même partir à la découverte les villages du canton qui révèlent, rien que pour vous, leurs richesses artistiques et naturelles !

     

    En espérant que cela vous donne envie de venir nous voir...

     

    Bonne visite et... félicitations au webmaster !

  • Colette Lebrun, ancien maire de Bleurville, nommée maire honoraire

    voeux bleurville.jpgDernièrement, lors des voeux aux habitants de Bleurville, le maire, M. André Granget, a annoncé que le préfet des Vosges avait attribué l'honorariat à Mme Colette Lebrun, ancien maire de la commune.

     

    Colette Lebrun, après avoir été conseiller municipal sous le mandat de M. Raymond Recouvreur, a été élu à la tête du conseil municipal de Bleurville à deux reprises entre 1995 à 2008.

     

    Colette Lebrun maire de Bleurville 20.03.04.jpgC'est sous son mandat que la nouvelle mairie a été aménagée dans l'ancienne maison Varlot-d'Hennezel, rue du Moulin. C'est également à son initiative qu'une nouvelle jeunesse a été donnée à la fête patronale avec la participation des associations locales et le comité de jumelage de Bleurville-Chichery. Elle initia encore la cérémonie de l'accueil des nouveaux habitants et la plantation d'un arbre pour chaque nouveau-né.

     

    Désormais, Bleurville a l'honneur d'avoir deux maires honoraires : Marcel Bisval, maire de Bleurville entre 1977 et 1989, et Colette Lebrun.

     

    Toutes nos félicitations au nouveau maire honoraire de Bleurville !

  • Vosges, le plus beau est avenir…, c’est reparti en 2009 !

    CG88.jpgPour cette quatrième édition de « Vosges, le plus beau est avenir », le thème de la biodiversité sera mis à l’honneur.

     

    Bien qu’étant essentiel, ce sujet n’est cependant pas exclusif. Menée dans le cadre de la semaine nationale du développement durable, l’opération « Vosges, le plus beau est avenir  2009 » fait une fois de plus appel à toutes les initiatives des associations et des collectivités (mairie, communauté de communes) : chantier de nettoyage, tri et valorisation des déchets, compostage…

     

    Et il y a de quoi faire lorsque l'on voit l'état des bords de routes, des fossés ou des lisières de forêt jonchés de détritus en tous genres... Alors, Vosgiens, retroussons tous nos manches et incitons nos maires à s'inscrire pour rendre ensemble les Vosges plus belles !

     

     

     

    >> Du 28 mars au 7 avril 2009, agissons tous ensemble pour préserver notre cadre de vie.

     

    >> Contactez le 03.29.29.87.92 (Véronique TOUSSAINT) pour tout renseignement.

     

    >> Les collectivités et associations peuvent s’inscrire en renvoyant au Conseil général des Vosges le formulaire suivant : http://www.vosges.fr/cg88/vosgesavenir/formulaire.htm

  • Le pays de Laferté-sur-Amance (Haute-Marne)

    laferté sur amance.jpg

     

    Le pays de Laferté-sur-Amance est une parfaite illustration de cette France dite profonde, en marge de la "grande histoire" et de ses bouleversements.

     

    A la frontière des trois provinces - Champagne, Lorraine et Franche-Comté - qui ont entremêlé ici leurs influences architecturales, cette petite région coincée entre plateau de Langres, Bassigny, plateau saônois et Vôge, fut jusqu'au XVIIe siècle une enjeu entre ses puissants voisins, tandis que les ordres monastiques contribuèrent à sa mise en valeur au Moyen Âge. Alors que le vignoble lui apportait une prospérité relative, le XIXe siècle a donné sa physionomie aux villages et aux constructions rurales, où le grès alterne avec le calcaire, tout comme dans les croix qui se rencontrent à presque tous les carrefours de chemins. Si les églises sont pour la plupart d'une architecture modeste, plusieurs ont conservé de beaux retables baroques ainsi que des tableaux, statues et bâtons de procession témoignant de la ferveur religieuse des siècles passés.

     

    Mais la magie de ces lieux - à deux pas du village Renaissance vosgien de Châtillon-sur-Saône - réside avant tout dans l'équilibre, tant des lignes du paysage que des proportions des constructions.

     

    L'enclavement passé a contribué à la préservation de ce patrimoine qui devient par contrecoup aujourd'hui un facteur d'attractivité.

     

    >> Le pays de Laferté-sur-Amance, Sandrine Fuselier et Xavier de Massary, collection Images du Patrimoine, éditions Dominique Guéniot, 2006, 72 p., ill. (19 €)

  • Im memoriam, Louis XVI

    louis XVI.jpg21 janvier 1793, à 10 h 20, sur la place de la Révolution à Paris (actuelle place de la Concorde), le roi Louis XVI, 39 ans, est guillotiné. Emprisonné aux Tuileries avec sa famille depuis le mois d'août 1792, il est condamné à la peine de mort par le tribunal révolutionnaire. La Convention l'accuse d'être un traître envers la Nation.

     

    Ses dernières paroles adressées au peuple de France : "Français, je meurs innocent ; je pardonne à mes ennemis ; je désire que ma mort soit..." Mais la fin de ses mots sera occultée par la roulement de tambour annonçant son exécution.

     

    Le 16 octobre 1793, sa femme, Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, sera à son tour guillotinée en place publique.

     

    RIP.

     

  • Six militaires du 13ème RDP de Dieuze (Moselle) morts au Gabon

    Quarante-huit heures après le décès de six sous-officiers du 13ème RDP de Dieuze (Moselle), l'heure est au recueillement. L'armée est en deuil, les Lorrains aussi.

     

    insigne13e RDP.jpgAccepter l'inacceptable. Visages fermés, drapeaux portant un crêpe noirs. Dieuze est silencieuse. Pudique. La stupeur a laissé place au recueillement après le décès de six dragons parachutistes du 13ème RDP, dans l'accident d'un hélicoptère Cougar au large du Gabon samedi dernier.

     

    « Il s'agissait d'un exercice. C'est le plus dur. Ce qui est acceptable au combat, ne l'est pas en exercice », témoigne le colonel Jean-Luc Cotard, porte-parole du commandement de la Région Terre Nord-Est. Et d'ajouter : « Depuis 20 ans, partout dans le monde, j'ai rencontré des gens du ''13''. Des têtes bien faites dans des corps bien faits. Alliant professionnalisme et simplicité ».

     

    L'Armée est en deuil. Bien loin des polémiques sur les causes du drame, la priorité est ici au travail auprès des familles. « Le régiment est particulier. Nos soldats sont habitués à être en avant pour voir et renseigner. Nous devons protéger ceux qui nous protègent. Aussi, nous sommes dans une intimité humaine et charnelle très proche », confie le colonel Cotard. Une cellule de soutien aux familles a été mise en place, « au-delà des problèmes administratifs liés à ce type d'accidents, notre travail est auprès des familles. Elles ont besoin de réconfort », ajoute-t-il. De la population et de la France entière les témoignages de compassion affluent. Comme les nombreux messages postés sur le site de l'Amicale des anciens du 13ème RDP qui disent « les pensées aux familles qui perdent un mari, un père, un fils ».

     

    colonel cotard.jpgAinsi, Fernand Lormant, maire de Dieuze, rappelle la forte relation armée-nation qui unit la population au régiment. « Les familles de militaires sont nos familles. Nous sommes de tout cœur avec les soldats et les familles qui souffrent ».

     

    Dans le ciel, le vrombissement d'un hélicoptère Caracal déchire le silence. L'appareil arrive de Pau. Il n'a rien à voir avec le Cougar qui s'est abîmé en mer samedi. Pourtant, les discussions s'interrompent et les regards se tournent vers la cour du régiment, où le mastodonte se pose. Si l'heure est au recueillement, elle est aussi à l'attente. Personne ne connaît pour l'heure le lieu, ni la date des obsèques. « mais il serait logique que les obsèques se déroulent ici » espère le maire. Et le colonel Cotard d'ajouter : « Quelles que soient les circonstances des obsèques, nous espérons honorer nos morts. Avec pudeur. Sans larmoiement ».

     

    Les Lorrains s’inclinent devant ces six militaires morts en opération extérieure.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 20.01.09]

  • Rencontres Natur'Images à Tignécourt (Vosges) du 3 au 5 avril 2009

    natur'images 2009.jpgPhotographes et amoureux de la nature ont rendez-vous aux "Rencontres Natur'Images" à la Maison de la Nature et de la Forêt de Tignécourt (Vosges, entre Lamarche et Monthureux) du 3 au 5 avril 2009. Projections de films animaliers, expositions photos, dessins animaliers, stage photographie… seront proposés au public durant ces deux jours.

     

    >> Organisation et renseignements :

     

    CODECOM du Pays de la Saône Vosgienne

    108 rue du Général-Leclerc

    88410 Monthureux-sur-Saône

     

    >> Tél. : 03 29 07 57 84

    >> Courriel : pays.saonevosgienne@wanadoo.fr

     

    >> Programme des Rencontres Natur’Images sur http://naturimages.unblog.fr

     

     

    papa chanteur (cliché F. Cahez).jpg

     

  • Terre de renard : Maître Goupil sur ses terres vosgiennes

    Quinze ans après sa première parution, "Terre de renard" le titre fétiche du photographe animalier vosgien Fabrice Cahez, récompensé par l'Académie Française, vient d'être réédité aux éditions CPE.

     

    terre de renard.jpg

     

    Texte et format inchangés, 200 photographies couleurs inédites, une maquette plus dynamique... De quoi ravir les nostalgiques, les amateurs de nouveautés et de bêtes sauvages et ceux qui ont manqué le premier épisode !

     

    "Alors, si mon histoire vous intéresse, suivez-moi sur la piste des renards, dans ce pays vosgien, où la terre colle aux pattes des nuits pluvieuses de novembre, où la neige et le froid figent les matins d’hiver, où la douceur inonde les aubes de printemps, où les parfums des foins fauchés embaument les crépuscules de juin..."

     

    >> Terre de Renard, Fabrice Cahez, éditions CPE, 2008, 216 p., 200 photos couleur (32 € + port 8 €).

     

    >> A commander à Fabrice CAHEZ, 1 rue du Pâtis  88320 GIGNEVILLE.

     

    >> Pour plus d'infos, visitez le site de Fabrice Cahez : http://www.fabricecahez.com

  • 600ème anniversaire de la naissance de René d'Anjou, duc de Lorraine et de Bar (1409-1480)

    rené d'anjou.jpgCapétien de la branche des Valois, René était petit-fils de Louis Ier (+1384), le frère du roi Charles V. Second fils de Louis II (+1417) et de Yolande d'Aragon, il n'aurait dû recevoir que des seigneuries mineurs. Il obtint pourtant de l'habile politique de sa mère les duchés de Barrois et de Lorraine (1430 et 1431) où il se marie avec Isabelle de Lorraine, fille du duc Charles II.

     

    En 1434, il hérita en outre des domaines de son frère aîné, Louis III. Ils comprenaient Provence, Maine et Anjou, et la partie du royaume de Sicile péninsulaire dont Louis III s'était assuré. Depuis 1382, Louis Ier puis ses héritiers tentaient de s'établir dans cette Italie méridionale. Ils l'avaient contestée aux Duras, lignage également capétien, issu de Charles Ier, frère de saint Louis et devenu roi de Sicile. Ultime reine de cette dynastie, Jeanne II (+1435) avait fini par promettre sa succession à Louis III. Elle maintint son choix en faveur de René. Mais il fallait maintenant à ce dernier disputer le royaume au puissant Alphonse V d'Aragon.

     

    Or, René commençait son règne dans les difficultés, prisonnier du duc de Bourgogne et soumis à une énorme rançon, lors de la célèbre bataille de Bulgnéville (Vosges) le 2 juillet 1431. Alors allié de la France, il affronte Antoine de Vaudémont, partisan de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. En 1442, René laissait Naples, après une héroïque résitance contre Alphonse V. Il ne se rétablira plus dans le Mezzogiorno. Il n'abandonne pas pour autant la politique italienne, mais sans profit. Il participa encore aux démêlés de la Guerre de Cent Ans. Il soutenait son beau-frère, Charles VII. Inquiétant pour le royaume de France, Louis XI contraignit René à se replier en Provence pendant les dernières années de son existence.

     

    armoiries rené d'anjou duc de lorraine.gif

     

    René d'Anjou incarnait "l'automne du Moyen Âge" par ses projets immenses, ses rêves d'héroïsme et d'amour. René croyait pouvoir équilibrer l'irrésistible attraction de la monarchie française. En 1481, Louis XI recevait néanmoins la Provence. Ainsi s'achevait le rêve du Bon Roi René.

     

    rené d'anjou et jeanne de laval.jpg
    [d'après Célébrations nationales 2009, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction des Archives de France]
  • Des bisons dans le "Far-West" vosgien

    Des bisons paissent paisiblement dans les prairies du Sud-Ouest Vosgien. A découvrir à Bleurville.

     

    Dans des paysages superbes, mêlant de vastes horizons de forêts et des pâturages d'herbe bien verte, les promeneurs curieux peuvent admirer librement un troupeau de bisons sur le territoire de Bleurville. Femelles, bisonneaux et jeunes adultes sont menée par un mâle dominant de près d'une tonne, impressionant par ses formes massives et son pelage d'un beau roux bien fourni à l'approche de l'hiver.

     

    bisons à bleurville.jpg
    Le troupeau de bisons et Nadia Jacquot
    [source : Vivre les Vosges ensemble, n° 24, magazine du Conseil général des Vosges]

     

    Nadia et Thierry Jacquot ont décidé un jour de vivre leur quotidien autrement. Ils seront éleveurs de bisons. 2003 est l'année de l'installation dans une région que Thierry connait bien : l'ouest des Vosges d'où sa famille est originaire.

     

    Notre couple d'éleveurs proposent également aux visiteurs des produits de qualité : la viande de bison est remarquable pour ses qualités gustatives. Et toute l'année peuvent être achetés de délicieux produits de charcuterie, des terrines, des saucissons, de la viande séchée...

     

    >> Pour découvrir l'élevage de bisons, en venant de Darney, prendre à droite à l'entrée de Monthureux-sur-Saône la route vicinale qui rejoint Bleurville : le pré aux bisons est à 800 m sur la droite.

    >> Les produits sont en vente à la ferme de Nadia et Thierry Jacquot à Vioménil, 8 rue de la Pille (tél. : 03.29.30.95.69).

  • Les mécaniciens du temps et du patrimoine

    L'église Sainte-Madeleine de Darney (Vosges) possède une horloge de 1908. Elle vient de faire l'objet d'un travail de restauration mené par des amoureux du patrimoine.

     

    henri côme.jpgL'horloge de l'église de Darney a été construite voici un siècle par Eugène Fournier, de Blainville-le-Grand, successeur de la famille Schwilgué qui réalisa la célèbre horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

     

    Ces mécaniciens du temps et du patrimoine horloger ont démonté entièrement cette horloge. Ces spécialistes ont découvert que les rouages centenaires ne présentaient pratiquement pas de trace d'usure : les aciers sont d'une très grande dureté et la précision atteint la perfection : toutes les pièces sont poinçonnées pour faciliter leur repérage. Chaque pièce a été repolie et tous les écrous bleuis à l'ancienne.

     

    La chambre de l'horloge a été nettoyée puis peinte en deux couleurs : vert bronze et rouge pompéien, couleurs utilisées autrefois pour les armoires anciennes. Des miroirs ont été posés dans le fond du meuble pour que les visiteurs puissent découvrir à la fois le recto et le verso du mécanisme.

     

    L'église paroissiale conserve également son horloge primitive datant de 1789. Mais celle-ci n'est plus en état de marche !

     

    Félicitations aux bénévoles darnéens qui oeuvrent pour l'entretien et la sauvegarde du patrimoine religieux... et horloger.

  • La petite fille du professeur Ernest Denis annoncée au Musée tchécoslovaque de Darney (Vosges)

    ernest denis.jpgLe Musée historique tchécoslovaque de Darney attend prochainement la visite de la petite fille du professeur Ernest Denis (Nîmes 1849-Paris 1921). Il fut professeur d'histoire à La Sorbonne, spécialiste de l'Allemagne et de la Bohême.

     

    Son nom est étroitement lié au combat des tchèques et des slovaques pour la liberté et la démocratie. Avant même la Première Guerre mondiale, il a rencontré à Prague Thomas Masaryk qui était alors professeur à l'université Charles IV, et dès le début du conflit, Ernest Denis s'engage pleinement au service de la résistance tchèque.

     

    En 1915, il fonda à Paris une revue bimensuelle "La nation tchèque" destinée à informer l'opinion publique mondiale sur la situation des provinces tchèque et slovaque, et leur combat contre l'empire austro-hongrois. Plusieurs numéros ont été consacrés à la formation d'une légion tchécoslovaque en France et à son cantonnement à Darney.

     

    Après sa mort, un monument fut réalisé et dressé sur la place Mala Strana. Il sera démoli en 1940 par l'occupant allemand comme le fut le mémorial de Darney.

     

    La visite de sa petite fille est annoncée pour ce début d'année.

  • Paroisse Notre-Dame de la Saône : l'abbé Villaume au repos

    Bénédiction maison paroissiale 01.10.06 023.jpgL'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) regroupant onze clochers du canton de Monthureux et du sud de celui de Lamarche, va prendre quelque temps de repos.

     

    L'animation liturgique dominicale est prise en charge par les laïcs de la paroisse dans le cadre des assemblées dominicales en attente de prêtre (ADAP). Elle se fera avec l'accompagnement et le soutien du curé administrateur, l'abbé Clément Ayéméné, curé de Lamarche.

     

    Nous souhaitons au Père Villaume un repos serein et, avec les beaux jours, son retour parmi ses ouailles.

     

    L'abbé Villaume exerce son ministère pastoral dans la paroisse N.-D. de la Saône depuis 1994 in solidum avec l'abbé Pierre Maillard (décédé en 2005). Après avoir exercé à la paroisse spinalienne de La Vierge, il poursuivit un ministère missionnaire comme prêtre fidei donum au Mali durant près de 30 ans.

  • A la recherche de la généalogie des Fleurot, rebouteux célébres du Val d'Ajol

    Michel Valentin, secrétaire de l'éco-musée de Fougerolles, consacre une grande partie de son temps à la généalogie, notamment celle de sa famille paternelle, les Valentin, tabelions généraux de Lorraine de père en fils, qui plonge ses racines en 1575 au Val d'Ajol.

     

    michel valentin.jpg
    Michel Valentin (cliché Vosges Matin)

     

    Histoire et généalogie des Fleurot du Val d'Ajol du 16ème au 20ème siècle, paru fin 2008, est co-signé avec Robert, le frère de Michel Valentin, et Yvan Fleurot. L'ouvrage détaille les différentes branches Fleurot qui ont, pour certaines, croisé la grande Histoire. Tel est le cas des Fleurot, rebouteux, connus dans toute la Lorraine et la Franche-Comté. Le dernier, Abel, est décédé à La Baffe-Mossoux en 1991.

     

    Au fil de ses recherches, Michel Valentin a fait connaisance avec les Fleurot industriels, propriétaires d'une usine textile au Val d'Ajol qui a employé jusqu'à 140 salariés, ou encore avec cet autre Fleurot émigré aux Antilles après 1815 et originaire de Port-sur-Saône. Son petit-fils a marié la nièce du président des Etats-Unis, John Tyler (1790-1862), 10ème président américain. Mais le plus célèbre des Fleurot et bien Jean-Joseph Fleurot qui, en 1759, a été convoqué à Versailles par Louis XV pour y soigner le fils du Dauphin.

     

    >> Histoire et généalogie des Fleurot du Val d'Ajol du XVIe au XXe siècle, Michel et Robert Valentin, et Yvan Fleurot. A commander à Michel Valentin, 47 rue des Pins, 70220 FOUGEROLLES (20 € + 3,50 € frais d'envoi).

  • Bleurville : l'Agence Postale Communale est née

    APC Bleurville.jpgL'Agence Postale Communale de Bleurville a ouvert officiellement le 5 janvier 2009. Elle se substitue au bureau de poste de pleine exercice. L'agence est tenue par un agent communal et elle est ouverte au public du lundi au samedi de 9h00 à 11h30. Elle est rattachée au bureau de secteur de Darney.

     

    L'agence postale offre les services de base en matière de courrier-colis et de services bancaires. Les opérations plus complexes doivent être réalisées auprès du bureau de poste de Monthureux ou de Darney.

     

    Pour la petite histoire, la présence postale à Bleurville date de près d'un siècle, puisque c'est en décembre 1909 que le premier bureau de poste est ouvert par l'Administration des Postes & Télégraphe. Bleurville fêtera donc en décembre prochain le centenaire de son bureau de poste... qui n'aura pas vécu un siècle complet puisqu'il vient d'être remplacé par une simple agence désormais sous la responsabilité de la mairie. L'histoire est souvent un éternel recommencement puisque, là encore, Bleurville fut desservi postalement par le bureau de Darney une grande partie du XIXe siècle siècle avant de l'être quelque temps par celui de Monthureux jusqu'à la création du bureau bleurvillois au début du XXe siècle.

     

    agence postale bleurville janv. 09 001.jpg

     

    Par un raccourci comme nous en propose parfois l'Histoire, la façade de La Poste de Bleurville conserve encore le sigle "PTT", désormais recouvert par l'enseigne de l'Agence Postale. Pour l'esthétique et la mise en valeur de la façade, cette enseigne aurait pu, peut-être, être installée à côté de l'ancien sigle postal...

     

    agence postale bleurville janv. 09 002.jpg
    L'agence postale de Bleurville

     

    >> Afin de préparer le centenaire de La Poste à Bleurville, H&PB recherche toute information sur la vie du bureau de poste local et notamment des renseignements (nom, durée de la présence, photo éventuellement) sur les différents receveurs-distributeurs qui se sont succédés à Bleurville, et toute anecdote sur le bureau. Contact : histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net