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philippe schneider

  • Les royalistes lorrains se souviennent

    A quelques jours de la date anniversaire de l'exécution de Louis XVI, les royalistes lorrains se sont réunis dimanche 25 janvier.

     

    louis pozzo di borgo et philippe schneider.jpgL'espoir monarchique, pour l'Union des sections royalistes lorraines, est à chercher du côté du jeune prince Jean, Duc de Vendôme. « Il est de plus en plus présent, aussi bien au niveau national qu'international », se réjouit Philippe Schneider, président régional des royalistes.

     

    Lui, qui, comme les 250 abonnés du bulletin « La Lorraine Royaliste », aimerait tant voir restaurer la monarchie en France. « Cela a failli se produire à plusieurs reprises au cours du siècle dernier. En 1942, 1958... ». En attendant, ils étaient plus d’une centaine hier à prier pour le repos de l'âme de Louis XVI en l'église Saint-Pierre de Nancy, lors de la messe célébrée par l’abbé Florent Husson. Comme tous les ans, ils ont profité de la proximité du 21 janvier - jour de l'exécution de Louis XVI par les révolutionnaires - pour se réunir.

     

    Après la célébration religieuse, ils se sont rendus au cimetière de Laxou pour déposer une gerbe sur la tombe de Jacques Luporsi, co-fondateur de leur mouvement. Puis se sont attablés « Chez Maître Marcel » pour le déjeuner où, tradition oblige, ils ont sacrifié à la galette des rois.

     

    Avant que Louis Pozzo di Borgo ne leur présente son dernier ouvrage, un roman intitulé « La gloire des vaincus ». Une saga retraçant non pas l'histoire d'une dynastie royale, mais celle de colons obligés de quitter l'Algérie en 1962 pour se réinstaller dans leur Corse natale. « Une réflexion politique et religieuse », explique l'écrivain de Montbéliard.

     

    Désuète, la monarchie ? Au contraire, rétorque vivement Philippe Schneider. « C'est très moderne. La majorité des pays européens vit sous le régime monarchique. Et les Français ont besoin d'un arbitre. C'est ce qu'ils ont cherché avec le général de Gaulle et même avec Sarkozy ». Parce que selon lui et ses amis, un roi c’est avant tout un arbitre ; un arbitre suprême, au-dessus des partis, un pouvoir rassembleur plutôt que diviseur, ne dépendant d'aucun courant idéologique.

     

     

    [cliché ©Est Républicain]