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asnée

  • 29-30 octobre 2016 : grande vente de livres à la bibliothèque diocésaine à Villers-lès-Nancy

  • La nouvelle Bibliothèque diocésaine de Nancy inaugurée

    Les travaux de réhabilitation de l'ancien séminaire de Nancy sont achevés. Les nouveaux bâtiments ont été inaugurés le 23 janvier.

     

    hall BDN.jpgLe diocèse de Nancy a fait du « nouveau » domaine de l'Asnée à Villers-lès-Nancy et son magnifique parc un vrai havre de paix et de culture. Devant pas moins de deux anciens ministres, André Rossinot, président de la communauté urbaine, et Jacques Chérèque, deux autres évêques, Mgr Mathieu de Saint-Dié et Mgr Raffin de Metz, et le président du Conseil général Michel Dinet, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & Toul, a annoncé à plusieurs centaines de personnes lors de l'inauguration des bâtiments, sa volonté « d'inscrire le diocèse de Nancy dans les grands débats qui traversent notre société ».

     

    Désormais, l'ancien grand séminaire et ses 18.000m² de plancher, achevé en 1936, regroupe une maison d'enfants, la Maison diocésaine avec tous les services et mouvements d'Église, la délégation du Secours catholique, le Comité catholique contre la faim et pour le développement, une Maison d'accueil, le siège de la province de France des sœurs du Très-Saint-Sauveur et une maison de retraite de 53 lits pour les prêtres retraités.

     

    Après sélection du projet de Michel Bonnet, les travaux ont duré deux ans et demi pour un résultat plus que probant. Pour qui redécouvrirait les lieux, impossible de les reconnaître. Le parvis et le lumineux et vaste hall, l'utilisation de l'ancienne architecture et les nouveaux aménagements transforment totalement l'Asnée, devenu un lieu de vie et de rencontre.

     

    Les 15 millions de travaux ont été supportés par la vente d'immeubles appartenant au diocèse et la restructuration de son patrimoine immobilier. Quelques bâtiments restent encore à vendre, notamment l'ancienne villa Saint-Pierre-Fourier.

     

    La salle de conférence de 350 places a pour vocation d'accueillir « les associations, institutions et organismes divers qui en verraient l'usage », souligne le prélat. Et d'ajouter : « Cette ouverture répond évidemment à une nécessité économique, mais aussi à une volonté de faire de ce lieu non pas une forteresse de l'Eglise catholique, mais un lieu ouvert à la société civile, où les uns et les autres non seulement se côtoieraient mais aussi se croiseraient et se rencontreraient ».

     

    Le hall ouvre directement sur la bibliothèque diocésaine et ses 150.000 ouvrages, qui depuis de nombreuses années travaille en partenariat avec l'Université Nancy 2. Elle occupe la partie basse de l'ancienne chapelle, tandis que la partie haute demeure un espace spirituel.

     

     

     

     

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    [cliché ©Est Républicain et BDN]

  • Sauvegarde du patrimoine religieux à Nancy

    La statue du Sacré-Cœur du Domaine de l'Asnée, à Villers-les-Nancy, a trouvé son ange gardien. Une paroissienne lui a construit un abri provisoire en attendant sa restauration.

     

    statue sacré coeur.jpgMadame Marguerite Collombat est animée par une foi qui, à défaut de déplacer les montagnes, lui donne une formidable énergie pour combattre les iconoclastes. Depuis des mois, elle livre bataille pour que la statue du Sacré-Cœur du domaine de l'Asnée à Villers-lès-Nancy – qui abrite, entre autres, la Bibliothèque diocésaine de Nancy - retrouve une place digne du symbole qu'elle représente. Rappelons que la sculpture en marbre blanc de 2,05 m de haut, due au ciseau de l'artiste Paul Graf, avait été offerte par un généreux donateur et placée sur un piédestal au centre de la cour du Grand Séminaire, en 1936.

     

    La refonte complète du Domaine de l'Asnée et le nouvel accès central, conçu par l'architecte Michel Bonnet, imposaient le déplacement de la statue.

     

    sacré coeur.jpgEn dépit des précautions prises par l'entreprise de travaux publics dans la manœuvre, le Christ y a perdu une main. Le dépôt de la statue dans un recoin, sans protection, en attente d'une installation définitive, après les travaux, constitue, pour Marguerite Collombat, un vrai sacrilège. Elle refuse d'admettre l'argument de la priorité de l'achèvement des travaux. Installé depuis quelque temps sous les arbres, à proximité de l'entrée de la future maison de retraite des prêtres, la représentation du Sacré-Cœur a bénéficié de la compassion de Mme Collombat qui s'est transformée en terrassier et couvreur pour offrir à son protégé un auvent en plastique ondulé.

     

     

    Notre défenseur du patrimoine religieux local a posé, tel un cautère, une rose à la place de la main manquante. Ses soins se sont même étendus à la statue de la Vierge posée devant l'entrée du bâtiment : elle a minutieusement gratté la rouille et rebouché les trous puis repeint la statue. Mais son combat ne s'achèvera que le jour où elle verra le Sacré-Coeur mis en valeur sur un socle digne de lui. Pour l'heure, elle a aménagé à ses pieds un jardinet.

     

    Opiniâtre, l'ancienne conseillère d'orientation de l'Education nationale n'a pas l'intention de baisser les bras. Elle rêve de voir la statue du Sacré-Cœur installée dans la niche au-dessus de l'entrée historique de l’ancien Grand Séminaire. Souhaitons, avec elle, que ce vœu puisse se réaliser prochainement avec l’achèvement des travaux d’aménagement du domaine de l’Asnée.

     

    [d’après L'Est Républicain | 21.08.2008]