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  • Bleurville : la fête de Saint Maur bien vivante… au 18ème siècle

    Si aujourd’hui le second patron de la paroisse est bien oublié, il n’en fut pas toujours ainsi. Notre saint était encore fort vénéré à la veille de la Révolution.

     

    En effet, les archives de la commune conserve la trace d’une délibération du conseil général de Bleurville (l’ancêtre du conseil municipal) du 13 décembre 1791 qui décide de confier au peintre et sculpteur local Jean-Baptiste Bourgeois « les deux châsses des Saints ci-devant à la chapelle Saint Maur pour les arranger, dorer les filets et les colonnes ainsi que les pièces de sculpture qui sont dessus, dont l’un est cassé. Le dit entrepreneur en fera une autre pièce neuve pareille à son pendant aussi doré et le reste d’une couleur analogue (…) ». Et de poursuivre : « de suite les poser sur deux barreaux de fer adaptés après le mur de chaque côté de la chapelle du présent Saint Maur ».

     

    Ces deux châsses contenant les restes des martyrs Bathaire et Attalein ont été réalisées probablement dans la seconde moitié du 18ème siècle, à une époque où l’église prieurale connu quelques travaux d’embellissement. Elles étaient conservées à l’église des bénédictins avec les statues de saint Maur et des deux martyrs. En 1791, lors de la fermeture du prieuré, le mobilier fut transféré à l’église Saint-Pierre. Désormais, le culte de saint Maur, auquel était associé la vénération des restes des deux martyrs, se poursuivra à l’église paroissiale.

     

     

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    Châsses en bois des SS. Bathaire et Attalein

     

    Ces reliquaires en bois, après avoir été déposées lors de la restauration de l’église dans les années 60 et entreposés dans le grenier du presbytère, sont aujourd’hui présentées au musée de l’abbaye : conçues et fabriquées par un menuisier local, elles sont dans le plus pur style du Siècle des Lumières et portent le monogramme des saints Bathaire et Attalein tel que peint par J.-B. Bourgeois. Les reliques de nos martyrs étaient présentées à la vénération des fidèles lors de la grand’messe de la Saint-Maur célébrée chaque 15 janvier. Et l’on venait de toutes les paroisses voisines pour prier celui qui était réputé guérir de nombreux maux.

     

    Le culte de saint Maur disparu en deux temps. Sur le plan profane, le bal de la Saint-Maur, qui se tenait à la salle des fêtes et où se retrouvait la jeunesse du village, disparu dans les années 70. Au spirituel, la vénération des reliques lors de la messe célébrée le dimanche le plus proche du 15 janvier, prit fin avec le départ de l’abbé Houot en 1993. Jusqu'en 1968, la solennité de la Saint Maur était célébrée le jour même de la fête, même si cela tombait en pleine semaine ; cette tradition liturgique fut encore pratiquée par les curés Baderot, Brice et Daval.

     

     

    Restait le repas de la Saint-Maur. Il était une pause au milieu de l’hiver, à un moment où les travaux agricoles étaient au ralenti et où les hommes fréquentaient plus la boutique du forgeron pour discuter. Les familles pouvaient alors prendre le temps de recevoir la parenté proche. Le repas pouvait s’éterniser, les discussions allaient bon train tout en dégustant la mirabelle de la dernière récolte ! Sur les coups de 17h00, il fallait songer à aller arranger les bêtes et traire les vaches… C’était pour mieux se retrouver à la fête d’été. Si quelques familles conservèrent quelque temps la tradition du repas, celle-ci disparue rapidement, n’ayant plus lieu d’être puisque n’étant plus soutenue par une pratique religieuse visible.

     

    La messe de la Saint-Maur s’inscrivait dans un cycle rituel de début d’année qui comptait la cérémonie des vœux au curé de la paroisse. Celle-ci se déroulait à l’issue de la messe du Jour de l’An ; les conscrits de l’année accompagnés des fidèles présents et des enfants de chœur venaient à la queue leu leu à la sacristie souhaiter la bonne année à Monsieur le Curé. Cette coutume disparut au début des années 70.

     

    D’une manière générale, nos fêtes patronales ont évolué sous l’influence de la télévision et des nouveaux modes de communication qui ont créé un esprit individualiste et, surtout, la recherche permanente de la nouveauté dans nos fêtes modernes. Il faut désormais étonner alors que nos fêtes locales étaient – forcément – marquées du sceau de la tradition donc synonymes d’ennui et taxées de « ringardise ». Et pourtant, « tradition » signifie bien « transmettre », non ?

  • Musées gratuits pour les jeunes

    La mesure prendra effet le 4 avril. Les moins de 25 ans entreront gratuitement dans les musées.

     

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    Les moins de 25 ans et leurs professeurs pourront aller gratuitement dans les musées et les monuments nationaux à partir du 4 avril prochain, une mesure annoncée par Nicolas Sarkozy, qui prend la place d'une gratuité totale expérimentée et finalement abandonnée. Cette mesure de gratuité "ne tue pas les musées, au contraire, car les jeunes qui ont l'habitude d'aller au musée" iront également quand ils seront adultes, a déclaré le président.

     

    La mesure concerne la centaine de monuments nationaux, comme le Panthéon ou l'Arc de triomphe, le Mont Saint-Michel ou les remparts de Carcassonne, ainsi que les collections permanentes de la quarantaine de musées nationaux, le Louvre, le musée du quai Branly, Fontainebleau ou le château de Pau. Leurs expositions temporaires resteront payantes, précise le ministère de la Culture.

     

    En pratique, elle s'applique aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, les jeunes âgés de moins de 18 ans bénéficiant déjà de la gratuité dans ces établissements. Le coût de la mesure, qui sera compensée financièrement aux établissements, est évalué à 25 millions d'euros par an. Pour 2009, la somme pourra être prélevée des 5% de budget que doit geler chaque année chaque ministère, a précisé le ministère de la Culture.

     

    [d’après Vosges Matin | 14.01.09]

  • Un vrai budget pour le patrimoine ?

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    Le château de Lunéville.

     

     

    Nicolas Sarkozy a annoncé ce mardi 13 janvier que le patrimoine bénéficierait de 100 millions d'euros de plus chaque année dans le budget de la Culture, pendant toute la durée de sa présidence.

     

    Il "est temps d'entretenir notre patrimoine", a ajouté le président de la République dans ses voeux au monde de la culture, en évoquant "trois priorités" à discuter avec le ministère de la Culture, "nos grands monuments emblématiques, nos cathédrales et nos abbayes, et le patrimoine des petites communes".

     

     

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    La cathédrale Saint-Etienne de Toul.

     

     

    Le plan de relance de l'économie lancé en décembre avait déjà annoncé une rallonge de 100 millions d'euros pour la culture et notamment le patrimoine.

     

    On attend de voir…

     

     

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    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

     

     

    [d’après La Croix | 13.01.09]

  • Dom Calmet revisité par les universitaires lorrains

    Les actes d'un colloque organisé en 2007 à Senones, à l'occasion du 250ème anniversaire de la mort de l'érudit lorrain, viennent d'être publiés.

     

    fabienne henryot et dom calmet.jpgOn le connaît surtout comme l'auteur de la première Histoire de la Lorraine. C'est d'ailleurs les lotharingistes qui ont contribué, au 19ème siècle, à la postérité de l'ouvrage. Mais le bénédictin dom Augustin Calmet est aussi l'auteur d'un traité sur les vampires qui lui a valu beaucoup de reproches.

     

    Voltaire n'aimait pas beaucoup ce bénédictin sur lequel il décocha ses flèches, le traitant de naïf. Dom Calmet ne mérite ni cet excès d'honneur, ni cette indignité. Et c'est tout l'intérêt du colloque organisé à Senones en 2007, à l'occasion du 250ème anniversaire de la mort de l'érudit lorrain, d'avoir replacé le personnage dans une perspective historique.

     

    Les 22 contributions viennent d'être publiées aux Editions Riveneuve, sous la direction de Philippe Martin et Fabienne Henryot. Cette dernière résume le parcours de ce fils de maréchal-ferrant, né à Ménil-la-Horgne (Meuse) en 1672 et mort à Senones, en 1757, où il fut abbé durant 30 ans. « C'est un personnage emblématique de son époque », fait remarquer l'historienne. Il a été formé au collège des bénédictins de Commercy et a intégré l'ordre de Saint-Benoît à l'âge de 24 ans. Ses supérieurs ont immédiatement jugé le brillant esprit, l'impliquant dans les travaux intellectuels de la congrégation et en le faisant participer aux académies monastiques.

     

    Il a d'abord été un exégète de la Bible. Excellent lecteur de l'hébreu et de l'arabe, il est l'auteur d'un « Commentaire littéral sur tous les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament » qui lui valut une notoriété nationale.

     

    Il séjourne durant dix ans à Paris et revient en Lorraine en 1716. Il est d'abord prieur à Lay-Saint-Christophe, avant d'être nommé abbé de Saint-Léopold à Nancy, puis à Senones, où il prend la tête de l'abbaye en 1729. Dès son retour en Lorraine, Dom Calmet s'attelle à la rédaction de son Histoire des duchés. Il attendra cependant le soutien du duc Léopold avant de se lancer dans ce travail éditorial. Selon Fabienne Henryot, cette histoire a le mérite d'être complète et d'avoir été conçue de manière scientifique et rigoureuse. Toutefois, Dom Calmet a surtout effectué un travail de compilation, mettant bout à bout de nombreux textes puisés ici et là, ce qui rend la lecture de l'ouvrage ardue. En outre, l'auteur, très prudent, a beaucoup pratiqué l'autocensure. Il aura eu le privilège d'avoir été pionnier en la matière.

     

    Auteur fécond, Dom Calmet a rédigé plus d'une soixantaine d'ouvrages historiques et religieux. Il a même écrit un « Traité des eaux de Plombières ». Il fut aussi un excellent gestionnaire de son abbaye. Les actes du colloque permettent de prendre la mesure de cet intellectuel « figure emblématique d'un monachisme qui tenta de s'adapter au monde de la crise de la conscience européenne ».

      

     

    >>  Dom Augustin Calmet. Un itinéraire intellectuel, Fabienne Henryot et Philippe Martin (sous la dir.), éditions Riveneuve, 2008, 430 p., ill. (26 €).

     

    [d’après l’Est Républicain | 11.01.09]

  • Remoncourt (Vosges) : la petite cloche réparée

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    La petite cloche réinstallée par l'entreprise Voegelé [cliché Vosges Matin]

     

     

     

    La petite cloche de l'église Saint-Remi de Remoncourt, près de Vittel, avait une fêlure sur une hauteur de 20 centimètres. Dès lors, elle a été descendue en juillet dernier du beffroi roman de l'église paroissiale puis elle a rejoint les ateliers de l'entreprise André Voegelé à Strasbourg, maison fondée en 1908 et spécialisée dans l'art campanaire et la restauration des cloches.

     

    Après une réparation salutaire et un bon nettoyage, elle vient de retrouver ses deux sœurs dans le clocher pour à nouveau transmettre bonnes et moins bonnes nouvelles et rythmer la vie des paroissiens.

     

    On ne peut que féliciter les municipalités qui entretiennent le patrimoine communal - dont fait partie l’église - ainsi que le mobilier qui est affecté au culte ou qui contribue à embellir les édifices : cloches, vitraux, objets d’art (statues, tableaux, etc.)…

     

    Un entretien régulier de ce patrimoine – fragile par ailleurs - contribue à éviter des dépenses trop importantes à terme pour les communes.

  • Le Théâtre de la Passion de Nancy

    Sorti au début de l'été 2008 au moment du spectacle du Théâtre de la Passion donné au Parc des Expositions de Nancy, l'ouvrage retrace l'histoire d'un alerte centenaire. L'aventure du Théâtre de la Passion nancéien a débuté en 1904 grâce à l'action de l'abbé Petit, curé de la paroisse Saint-Joseph, à Nancy.

     

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    L'histoire de la Passion n'est pas liée au temps. Elle a traversé les siècles transmettant le message chrétien à tous les hommes de bonne volonté. Elle fait partie du patrimoine religieux de l'humanité, connu et respecté même par ceux qui n'adhèrent pas à la foi qu'elle engendre.

     

    Cette aventure étonnante et qui dure jusqu'à nos jours, Marguerite et Roland Erbstein, en journalistes, et Hélène Sicard-Lenattier, en historienne, ont voulu la vivre de l'intérieur. Ils rendent hommage à l'abbé Petit, créateur du Théâtre de la Passion de Nancy et à tous les bénévoles venant d'horizons divers qui, depuis plus de cent ans, réussissent l'impossible. Ce livre raconte leur histoire.

     

    >> Théâtre de la Passion de Nancy. 100 ans d'enthousiasme et de foi, Marguerite et Roland Erbstein et Hélène Sicard-Lenattier, éditions du Théâtre de la Passion, 2008, 147 p., ill. (23,50 €).

  • Gaby Bontems dédicace son livre sur Claudon

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    Gaby Bontems présente son ouvrage [cliché Vosges Matin]
    Notre ami Gaby Bontems, l'érudit et fécond historien du village de Claudon (Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône), dédicace actuellement à tour de bras les deux premiers tomes de son ouvrage sur l'histoire de Claudon, "Mes racines" et "Des gens industrieux". Un troisième opus est en préparation ; il viendra boucler le cycle de l'histoire contemporaine de ce village du sud-ouest vosgien.

     

    L'auteur, qui est né et a vécu toute sa vie à Claudon en exerçant le métier de marchand de bois, nous révèle l'histoire des humbles gens qui ont "fait" le village. Il a cotoyé de nombreux anciens qui lui ont transmis la petite histoire, celle que les historiens ne peuvent pas connaître, celle qui se transmet grâce à la mémoire collective et individuelle surtout. Bref, la vie du quotidien qui fait la richesse des relations entre les hommes sur ce petit bout de terroir enchassé dans la vaste forêt de Darney.

     

    Le tome 1 est préfacé par Alain Roussel, maire de Claudon et conseiller général, et le tome 2 par Jean-François Michel, professeur d'histoire retraité et président de l'association Saône Lorraine.

     

    Deux ouvrages à lire absolument par tous ceux qui aiment la région et s'intéressent à son histoire.

     

    >> Histoire de Claudon en Vôge (2 tomes : "Mes racines" et "Des gens industrieux"), Gaby Bontems, éditions L'Atelier de la Mémoire (25 € le tome). En librairie.

  • Une petite place pour le duc Léopold

    léopold 1er de lorraine.jpgA Nancy, La ville nouvelle dite de Charles III, actuel centre-ville de Nancy, c'est un peu la cité du duc Léopold Ier. Léopold, qui retrouva son duché de Lorraine à l’extrême fin du XVIIe siècle après le départ de l’occupant français, a une place à son nom (appelée « Cour Léopold ») et ne dispose seulement que d’une modeste représentation dans sa bonne cité ducale. Et pourtant, il est avec Stanislas et Charles III le plus grand de nos ducs !

     

    En cherchant bien, on peut dénicher sa trace dans une rue de Nancy : le buste de Léopold est en effet fiché sur la façade du 46-48 rue Saint-Dizier, à proximité de la place du marché, au-dessus d’un magasin de vêtements. Il ne regarde pas du côté de sa place, mais vers la porte Saint-Nicolas. Normal, au début du XVIIIe siècle, la place qui porte son nom n'existait pas et était occupée par des remparts...

     

    Joli buste en médaillon aux volutes baroques du début du XVIIIe siècle, Léopold Ier porte au cœur la Croix de Lorraine. Notre duc releva ses états grâce à active politique de relance économique et de développement démographique. Son fils François III sera le dernier duc héréditaire de Lorraine avant de céder la Lorraine et le Barrois au roi Stanislas, sous la pression du roi de France.

     

    Duc de Toscane sous le nom de François II, le dernier duc de Lorraine deviendra enfin empereur du Saint-Empire romain germanique sous le nom de François Ier en épousant Marie-Thérèse de Habsbourg. Ce sont les parents de Marie-Antoinette d’Autriche (ou de Habsbourg-Lorraine), épouse du roi martyr Louis XVI. Marie-Antoinette était donc une Lorraine.

  • Bleurville : les dernières décisions du conseil municipal

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    Location de terrains. - Pour les locataires des terrains propriété de la commune situés sur la zone touristique, désirant reconduire les conventions, le conseil municipal, à l'unanimité, décide de louer à l'amiable, sous forme de convention d'occupation provisoire précaire ces terrains pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2009, à Ludovic Bisval, Octave Breton, EARL du Paro, la Ferme aux Bisons pour une location annuelle de 54,01 € l'hectare, augmenté de l'indice de variation, à Christian Fatet pour la location de l'étang pour 200 € à compter de 2010.

    Zone artisanale : location à l'amiable à Ludovic Bisval sous la même forme des terrains sis sur la zone artisanale, du 1er janvier au 31 décembre 2009, lieu-dit « Aux Gorges ».

    Zone constructible : en vue de vendre des parcelles de terrain à bâtir, la commune a acquis des terrains qui doivent être libres de toute location à tout moment, le conseil décide de louer de même aux agriculteurs, aux lieux-dits "le Village" et "les Vignes de Paro" à EARL du Paro, au lieu-dit « Chenon-Pré » à GAEC de la rue Haute.

    Modifications de tarifs. - A compter du 1er janvier la photocopie passe à 0,30 €, gratuité pour les associations qui fournissent le papier. Par 9 voix pour et 1 voix contre, l'abonnement annuel à la bibliothèque passe à 3,50 €. Par 6 voix pour et 4 voix contre le prix de l'eau passe à 0,95 € le m3, plus la taxe de la redevance pour la pollution et la location annuelle.

    Chaufferie au bois déchiqueté. - Lors de la dernière réunion, Melle Ducros a fait le compte rendu de la pré-étude pour la chaufferie au bois déchiqueté sur la commune. Les installations seraient économiquement viables à court terme, les chiffres communiqués devront être confirmés par un bureau d'études spécialisé.

    Création de poste. - La création d'une agence postale communale conduit à la création à temps incomplet d'un emploi permanent d'adjoint administratif 2e classe, pourvu par voie contractuelle à compter du 5 janvier 2009.

    Participation scolaire. - La participation scolaire d'un enfant scolarisé en classe de perfectionnement à Darney pour la somme de 358,86 € sera réglée mais pas les frais d'interclasse (fréquentation de la cantine).

    Jugement. - Après présentation du jugement du tribunal de grande Instance d'Épinal rendu le 13 novembre 2008 dans l'affaire opposant la commune à Ch. G. concernant le sinistre d'un mur de soutènement rue Bezout le 6 juin 2005, quatre membres du conseil demandent un vote à bulletin secret sur l'appel. Par 10 voix et 1 abstention, le conseil décide de ne pas interjeter appel du jugement.

    [d’après Vosges Matin | 09/01/2009]

  • Vosges : le département perd des habitants

    C'est dans la Plaine des Vosges que l'érosion de la population est la plus forte. Alors que la montagne est plus dynamique. Phénomène connu déjà depuis bien longtemps.

     

    Le département des Vosges est le seul en Lorraine à perdre des habitants. C'est ce que confirment les chiffres du dernier recensement de l'Insee publiés le 7 janvier. C'est dans la Plaine des Vosges que l'érosion démographique est la plus forte, alors que certaines communes du massif et celles qui sont proches du sillon mosellan (à l'image de Thaon-les-Vosges) gagnent des habitants. "Le département des Vosges perd des habitants depuis quarante ans, mais la baisse est moins forte qu'avant, car le déficit migratoire a été réduit. Les gens quittent moins les Vosges qu'avant" constate un responsable de l'INSEE.

     

     

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    La sous-préfecture de l'Ouest vosgien : Neufchâteau

     

     

    Le département des Vosges compte aujourd'hui 379 975 habitants. Il a perdu près de mille habitants en dix ans. Pratiquement toutes les grandes communes sont concernées. Épinal, dont la population était estimée en 1999 à 38 207, compte aujourd'hui 35 814 habitants. Des chiffres contestés par le député-maire Michel Heinrich qui estime que l'INSEE ne prend pas en compte les logements construits depuis 2006.

     

    La ville de Saint-Dié-des-Vosges a quant à elle perdu près de mille Déodatiens en dix ans passant à 22 647 habitants. Neufchâteau n'échappe pas à l'érosion, à l'image de l'ensemble de la plaine des Vosges, passant en dix ans de 8040 à 7473 habitants. La population de Gérardmer est en légère baisse avec 9 424 habitants contre 9 573 il y a dix ans. Et Remiremont passe en dessous de la barre des 9 000 habitants, avec 8 682 Romarimontains comptabilisés par l'INSEE.

     

    Le tableau n'est pas complètement noir, puisque d'autres communes gagnent des habitants. Notamment Thaon-les-Vosges, grâce notamment à la force d'attraction exercée par le sillon Mosellan et le politique engagée depuis dix ans par Raymond Dégémard, l'ancien maire et conseiller général décédé cet automne. Avec 8 259 habitants, Thaon devient la cinquième ville des Vosges, devant Golbey et Neufchâteau qui a perdu 567 habitants en dix ans !

     

    Les communes du massif ou de la moitié Est du département tirent davantage leur épingle du jeu. Ainsi, Pouxeux, Plombières-les-Bains, Dommartin-lès-Remiremont ou Vagney ont gagné en population.

     

     

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    Un village de la Saône Lorraine : Bleurville

     

     

    Le constat dressé par l'INSEE qui a poussé plus loin son analyse démographique dans le cadre d'une étude économique est sévère. La baisse est continue depuis 1975 avec une hémorragie très sévère dans les années 90 (près de 600 habitants par an perdus dans cette décennie).

     

    Les Vosgiens sont âgés, peu mobiles et ce ne sont pas les naissances qui vont compenser ce déficit. Si les tendances démographiques se maintiennent, le département comptera en 2030 plus de 40 00 personnes âgées supplémentaires.

     

    Après ces constats plutôt alarmants, nos décideurs politiques et économiques doivent s'atteler rapidement à la réindustrialisation du département afin de fixer une nouvelle population. Pourquoi pas s'appuyer sur la crise actuelle pour préparer... l'après-crise ?

     

    [Vosges Matin | 08.01.09 et conclusion personnelle]

     

  • Une souscription pour les fresques de l'église de Battigny

    L'église romane de Battigny, dans le canton de Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle), abrite des fresques murales du XVIe siècle, découvertes il y a une vingtaine d'années. La commune et La Fondation du Patrimoine lance une souscription pour leur restauration.

     

    C'était en octobre 2005. À l'occasion d'un colloque international sur la peinture murale qui s'est tenu à Toul, les participants furent invités à découvrir l'église Saint-Germain de Battigny et son trésor. Arrivés en fin de matinée, ils devaient rejoindre Toul pour le déjeuner. À 14 heures, les éminents spécialistes n'avaient toujours pas quitté l'édifice du Sud-Toulois, subjugués par la découverte qu'ils venaient de faire ! L'anecdote, à elle seule, en dit long sur la richesse patrimoniale de la petite église surplombant Battigny, un beau village lorrain, accueillant et préservé, situé entre Favières et Vandeléville.

     

     

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    Eglise Saint-Germain de Battigny (54)

     

     

    Dédiée à saint Germain, elle a fière allure, lorsqu'on l'aperçoit sur son promontoire. Un sentiment renforcé lorsqu'on atteint le pied de l'édifice roman, vieux de mille ans. Belles proportions d'un ensemble surmonté d'une tour rectangulaire, fenêtres en plein-cintre, oculus quadrilobés... Il se dégage de l'édifice quelque chose d'envoûtant... Mais, si l'aspect extérieur mérite déjà le détour, le trésor de l'église de Battigny se situe à l'intérieur, dans la nef et le transept. Un trésor longtemps dissimulé sous une couche d'enduit. Dans les années 80, l'ancien maire, aperçoit des taches de couleurs sur un mur. Il gratte avec son couteau de poche, et découvre de la peinture ocre...

     

     

    fresque église battigny.jpgDès la fin des années quatre-vingt-dix, la nouvelle municipalité prend en compte cette découverte avec rigueur et méthode. Un programme de sondages est lancé et en 2002, Laurence Blondaux, spécialiste renommée, intervient à plusieurs reprises. « Elle a confirmé, dans un rapport éloquent, l'étendue et la qualité exceptionnelles des peintures murales ceinturant l'église de Battigny » souligne Denis Thomassin. Un maire et son équipe municipale, ravis de recevoir le soutien de la Fondation du Patrimoine. Son délégué départemental est venu saluer et encourager la décision de la municipalité qui envisage de prolonger le travail de dégagement et la conservation des peintures murales. Mais, comment une collectivité d'une centaine d'âmes, avec un produit d'impôt de 5.500 € par an peut-elle y parvenir ?

     

     

    C'est là qu'intervient la Fondation du Patrimoine, elle qui a justement pour vocation de « promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine de proximité, principalement rural, et qui n'est ni classé, ni inscrit » comme le rappelle le délégué de la Fondation. « La Fondation ne se contentera pas d'un simulacre d'accompagnement » ajoute-t-il. « Elle entend apporter sa contribution en signant une convention de souscription. Dès que celle-ci aura atteint 1.225 €, soit 5 % du montant des travaux, l’organisme s'engage à verser à la commune, sur ses fonds propres, une subvention qui viendra compléter la somme recueillie ».

     

     

    Un partenariat apprécié et salué par le maire. « C'est un bel encouragement » confie-t-il. « Nous espérons tous que nos actions conjuguées, nous permettront de livrer aux générations de demain, ces formidables messages du passé ».

     

     

    >> Pour souscrire, on peut adresser un chèque à la Fondation du Patrimoine (62 rue de Metz - 54000 Nancy) ou à la mairie de Battigny (54115) en précisant bien au dos du chèque la mention « Fresques de l'église de Battigny ». Le don est déductible de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66 %, ou de l'impôt sur la fortune à hauteur de 75 %.

  • Charles-Edouard Fixary, un Vosgien "père du froid"

    Ce n'est pas un "fait d'hiver". Nos visiteurs vont découvrir un esprit vosgien particulièrement inventif du XIXème siècle. Il s'agit du liffolois Charles-Edouard Fixary, inventeur d'un système de fabrication du froid.

     

    Fixary.jpgCharles-Edouard Fixary, né à Liffol-le-Grand en 1830 et mort à Paris en 1888, occupe une place éminente parmi les inventeurs français. Ingénieur doué, technicien hors pair ou simplement bricoleur génial ? Quel titre mérite cet inventeur fécond dont la chape de plomb des années et le manque d'intérêt pour l'histoire des sciences et techniques ont fait oublier les multiples apports dans l'industrie frigorifique. Ses "machines à produire du froid" connurent de nombreuses applications, mais c'est sous le nom de "procédé Otto-Fixary" que la diffusion dans toutes les branches de l'industrie, entre 1880 et 1920, de ses procédés de réfrigération rencontra une notoriété aussi large que les zones d'ombre qui entourent sa vie personnelle et en particulier ses études.

     

    Christian Wagner, conservateur du "Musée de l'histoire Bernard-Counot" à Liffol, s'est penché depuis quelque temps sur cet inventeur et a voulu, même si le titre prestigieux de "père du froid" est revenu par convention à un de ses contemporains Charles Tellier (1828-1913), que notre homme ne serait pas un fantôme voué à rejoindre la longue cohorte des inconnus tombés dans les oubliettes de l'Histoire. Car, si le XIXe siècle si prodigue en monuments à la gloire des grands hommes ne lui fit pas l'honneur de la statuaire officielle, la brochure éditée par l'association du Musée de Liffol-le-Grand ne poursuit d'autre ambition que de faire le point sur la vie de l'illustre liffolois ainsi que sur ses réalisations techniques.

     

    L'ouvrage est abondamment illustré et il est édité avec l'aide de la commune de Liffol. Il a fédéré plusieurs érudits locaux ainsi que l'Union des Cercles généalogiques de Lorraine.

     

    >> L'ouvrage sur Charles-Edouard Fixary est en vente dans les librairies de Liffol et de Neufchâteau, et à l'Office du tourisme de Neufchâteau.

  • Les Lorrains ont fêté le 532ème anniversaire de la Bataille de Nancy

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    Pour la 32ème année, les membres de l'association Mémoire des Lorrains et tous ses sympathisants ont joyeusement fêté le 532ème anniversaire de la Bataille de Nancy sur les lieux mêmes où le Grand Duc d'Occident trouva la mort, au monument de la Croix de Bourgogne à Nancy. Cette bataille a eu lieu le 5 janvier 1477, la veille de l'Epiphanie ; elle vit la défaite de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, sous les murs de la cité ducale lorraine. Le jeune duc de Lorraine René II mettait ainsi fin aux vélléités hégémoniques et impérialistes du duc de Bourgogne qui souhaitait reconstituer la grande Lotharingie et relier son duché avec ses territoires flamands.

     

    Sur un sol couvert de neige - comme c'était déjà le cas le 5 janvier 1477 -, Jean-Marie Cuny, l'animateur de l'association Mémoire des Lorrains, dans sa traditionnelle harangue au peuple de Lorraine, a rappelé le souvenir du duc René II ainsi que toutes celles et ceux qui ont fait la grandeur de la Lorraine au cours des siècles (Jeanne d'Arc, René II, François III...).

     

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    Malgré la froidure hivernale, une soixantaine de fidèles Lorrains, toutes générations confondues, l'ont accompagné dans cette commémoration. Rappelons que le 5 janvier était le jour de la fête nationale des Lorrains jusqu'en 1766, date de l'incorporation définitive des duchés de Lorraine et de Bar au royaume de France.

     

    Après avoir assisté au magnifique feu d'artifice tiré au pied du monument de la Croix de Bourgogne, tous les participants ont partagé le vin chaud qui a réchauffé les corps et les coeurs.

     

    Et vive la Lorraine !

     

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    [clichés H&PB]
  • Au secours de la chapelle de Notre-Dame-des-Chaumes (Vosges)

    Pratiquement à l'abandon depuis 1993, Notre-Dame-des-Chaumes vient d'être tirée de son sommeil par l'association propriétaire.

     

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    A la chapelle de la Schlucht, l'urgence ne date pas d'aujourd'hui. Dévalant la montagne depuis la crête en direction des Trois-Fours, le sentier frôle les murs de Notre-Dame-des-Chaumes. Comme les arbres et toute la végétation qui, depuis des années, tranquillement pris ses aises avec cette chapelle longtemps oubliée de tous. Située sur le ban du village du Valtin, cette belle construction s'est lentement dégradée, sans véritablement susciter l'intérêt et la compassion.

     

    Longtemps attribuée à Le Corbusier, sans doute en raison de ses lignes contemporaines, elle a été en réalité dessinée par Maurice Balland, un architecte de Gérardmer. Semblant s'élancer vers le ciel, l'édifice a toujours de l'allure avec son pignon trinitaire et ses hautes baies vitrées qui appellent à l'ouverture spirituelle et à la méditation. Elle est accostée de son campanille qui accueille deux cloches aujourd'hui muettes.

     

    chapelle ND des Chaumes.jpgEntièrement en béton, couverte à l'intérieur de plaques de granit, Notre-Dame-des-Chaumes date de la fin des années 1950. Elle se dresse sur l'emplacement d'une ancienne chapelle en bois édifiée avant la Seconde Guerre mondiale. L'initiative en revenait notamment à la famille Kiesgen qui tenait à cette époque, au col, un hôtel et un magasin.

     

    En 1959, le bâtiment et les sept ares de terrain qui l'entourent ont été confiés à une association. Dès lors, la chapelle fut rattachée à la paroisse du Valtin. Avec le départ du dernier desservant de la paroisse en 1993, la voie était libre pour la forêt toute proche, qui commença à s'emparer inexorablement de la jolie bâtisse.

     

    Elle sera peut-être sauvée par le projet de restructuration de la Schlucht, un serpent de mer qui pourrait enfin aboutir dans les prochaines années. En effet, l'association a été tirée de son sommeil en août dernier par son dernier membre, le maire du Valtin. Devenu président, J Laruelle a fédéré autour de lui le garde-forestier de la commune, un hôtelier, un accompagnateur en montagne et des représentants de l'évêché de Saint-Dié.

     

    A la fin du mois d'août, quelques bénévoles ont entrepris un nettoyage des lieux et, en particulier, des sous-sols de la chapelle. Ils ont également dressé un inventaire des travaux pour engager les plus urgents sans attendre. Les portes sont dans un état pitoyable, les baies vitrées mangées par la mousse, le plafond en lambris manque cruellement d'entretien et la toiture est attaquée par endroits par la végétation. "Nous espérons qu'une réhabilitation plus lourde de l'édifice sera prise en compte dans le budget qui sera ouvert pour aménager le col" confie Jacques Laruelle, situant l'échéance vers 2010. D'ici là, Notre-Dame-des-Chaumes risque de souffrir de l'hiver, à 1130 m d'altitude.

     

    [d'après l'Est Républicain | 31.12.08]

  • Darney : le Soldat de 1870 est rentré dans le rang

    Le monument à la mémoire des combattants de 1870-1871 de Darney était installé sur le rond-point à l'entrée de la ville depuis 1936. Après un nettoyage salvateur, il vient de regagner sa place d'origine, celle de 1912. A découvrir.

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    En raison de la modification de la voirie, il n'était plus possible de le laisser sur le rond-point où il se trouvait depuis 1936. Sur les plans des services de la DDE, le Soldat de 1870 vient d'être installé à l'endroit où il fut inauguré le 14 avril 1912 : c'est-à-dire sur le trottoir à quelques mètres de son précédent emplacement. Le trottoir élargi à cet endroit accueille le piédestal de granit et sa statue en bronze. Désormais, chacun peut venir y lire les noms gravés en lettres d'or des combattants du canton de Darney tombés au cours de la guerre de 1870-1871 contre la Prusse.

     

    Le monument a été érigé juste avant la Première Guerre mondiale par souscription publique avec le concours du Souvenir Français des Vosges et des communes du canton. Au total, c'est 60 soldats qui sont tombés au champ d'honneur au cours de ce conflit désastreux pour la France : Attigny : 3, Belrupt : 3, Bonvillet : 6, Darney : 12, Dombasle-devant-Darney : 3 (dont le commandant Poirot), Escles : 4, Esley : 3, Frenois : 1, Hennezel : 5 (dont le capitaine Page), Jésonville : 1, Pierrefitte : 4 (dont le commandant Delorme), Pont-les-Bonfays : 2 (dont le commandant Parisot), Relanges : 6, Sans-Vallois : 3, Senonges : 4.

     

    Désormais, notre Soldat est accessible en toute sécurité à tout ceux qui s'intéressent à l'histoire de notre pays et qui souhaitent rendre hommage à la mémoire de ces combattants. Et notre fier fantassin - qui a retrouvé son épée disparue depuis longtemps - de pointer à nouveau de l'index la ligne bleue des Vosges et les chères provinces annexées (l'Alsace et la Lorraine, bien sûr)... mais fort heureusement retrouvées depuis !