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franc maçonnerie

  • Dieu au compas

    Un Dieu Créateur armé d’un compas, concevant et fabricant le monde. Un Dieu architecte, géomètre et arpenteur : cette image n’a cessé depuis le Moyen Âge de nourrir l’imaginaire de l’Occident.

    Revisitant la Bible, la philosophie antique et les Pères de l’Église, François Boespflug retrace l’histoire de cette représentation. Il fait assister à la naissance discrète, au XIe siècle, du motif artistique, à son épanouissement dans l’enluminure médiévale, à son usage quelque peu répétitif jusqu’à la pré-Renaissance puis à son progressif déclin, en dépit du rôle que la franc-maçonnerie reconnaîtra au Grand Architecte de l’Univers et au symbole du compas associé à celui de l'équerre.

    Un essai flamboyant sur l’histoire d’un motif, aussi passionnant que savant.

    Professeur émérite de l’université de Strasbourg, François Boespflug est théologien et historien de l’art et des religions. Il a publié de nombreux livres gravitant autour de la représentation de Dieu, du Christ et de la Trinité dans l’art.

     

    ‡ Dieu au compas, François Boespflug, éditions du Cerf, 2017, 144 p., ill. (15 €).

  • Les O'Heguerty, francs-maçons et agents secrets à la cour de Stanislas

    Nobles et riches Irlandais, les O'Heguerty ont marqué de leur empreinte l'histoire de la Lorraine entre la fin du XVIIe et le XVIIIe siècle. Catholiques et francs-maçons, ils sont de fervents soutiens à la dynastie Stuart. Riches armateurs, économistes précurseurs du libéralisme, agronomes, écrivains, ils n'ont eu de cesse de s'approcher des sphères du pouvoir avec l'énergie des expatriés. Parce que les O'Heguerty s'exilèrent en effet en France, puis en Lorraine, à la suite du roi catholique Jacques II chassé du trône d'Angleterre par le protestant Guillaume d'Orange en 1688.

    Les générations successives n'auront qu'une obsession : ruiner l'Angleterre protestante, leur ennemie détestée. Dans la Lorraine du duc Léopold, de François II puis de Stanislas, les membres de cette famille irlandaise va continuer à comploter notamment depuis les loges maçonniques dans lesquelles ils sont particulièrement assidus. Leurs châteaux de Magnières et de Villey-le-Sec vont devenir, comme leur résidence parisienne, des pépinières d'intrigants, plaques tournantes des comploteurs jacobites (les partisans du roi Jacques II) pour la reconquête des îles britanniques.

    Cet ouvrage ouvre des pages méconnues de l'histoire de la Lorraine. C'est aussi l'histoire d'un clan sujet à des passions et des tensions internes.

     

    ‡ Les O'Heguerty. Francs-maçons et agents secrets à la cour de Stanislas, Jack Chollet, éditions Gérard Louis, 2015, 219 p., ill. (22 €).

  • Des fleurs à l'encre violette

    laporte.jpgLe nouveau roman de Gilles Laporte nous introduit dans la Lorraine entre 1873 et 1923, entre une IIIe République qui se cherche et les "Années Folles" de l'après Grande Guerre. Roman où s'oppose deux frères : l'aîné, Victor Delhuis, personnalité brillante, n'aspire, jusqu'au mépris des siens, qu'à la réussite sociale, tandis que le cadet, Clément, épouse les idées progressistes de son époque et prépare le concours d'entrée à l'Ecole normale d'instituteurs de Mirecourt.

    Au coeur de cette désunion fraternelle, leur mère, Rose-Victoire, qui, très jeune, s'est affranchie du carcan bourgeois de sa famille pour épouser un modeste cantonnier, et qui portait en elle un rêve secret, devenir institutrice.

    Avec ces vies pleines et attachantes, portées par un idéal, Gilles Laporte rend un bel hommage à l'instruction publique naissante.

     

    ‡ Des fleurs à l'encre violette, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2012, 373 p. (20 €).