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lorraine - Page 70

  • Laneuvelotte (54) : les Europa Scouts nancéiens ont fait leur rentrée

    Les Europa Scouts de la région nancéienne ont tenu leur réunion de rentrée à Laneuvelotte chez Jean-Marie Cuny, au domaine du Tremblois.

    Après les camps d'été des louvettes, louveteaux, guides, scouts et routiers de la IIIe Nancy "Bienheureux Charles de Foucauld" et de la IIe Nancy "Bienheureuse Alix Le Clerc", ce fut l'occasion de partager les belles images et les bons moments passés dans la bonne humeur ici, en Lorraine, ou ailleurs dans nos belles provinces françaises, dans le Jura, en Corrèze ou sur les chemins de Saint Jacques.

    Puis, ce fut les passations de pouvoirs et la formation des unités pour la nouvelle année. Comme pour les années précédentes, l'abbé Bruno Stemler, FSSP d'Epinal, assurera l'aumônerie des Europa Scouts nancéiens.

    Un sympathique goûter, rassemblant enfants, jeunes, parents et amis, clôtura cet après-midi de rentrée.

    Parents, vous souhaitez donner un complément de formation morale et spirituelle à vos enfants ou à vos jeunes... Il est encore temps d'inscrire vos enfants aux Europa Scouts !

    ‡ Contact : europascout_enf_nancy@yahoo.fr

    Quelques images de la rentrée...

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    [clichés © H&PB]

  • Lignéville (88) : pour sauver la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • Greux (88) : Notre-Dame de Bermont à l'honneur

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    [Abeille de Neufchâteau]

  • Bleurville (88) : l'ancienne huilerie a attiré les curieux lors des Journées du Patrimoine

    Les Journées du Patrimoine ont attiré le grand public à Beurville. Plusieurs sites étaient ouverts à la visite : l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens, l'abbaye bénédictine Saint-Maur et une ancienne huilerie.

    lorraine,vosges,bleurville,huilerie,moulin à huileL'ancienne huilerie du XIXe siècle ouvrait ses portes pour la première fois. Les responsables de l'association des Amis de Saint-Maur qui animent l'abbaye bénédictine du village, avaient obtenu de son propriétaire, Jérôme Toussaint, l'ouverture de ce surprenant lieu d'activité rurale de jadis.

    Si l'origine de la ferme date de 1692, celle-ci fut transformée en 1822 ; on peut penser que l'huilerie fut aménagée à cette époque dans une vaste pièce qui accueillait également le four de la maison.

    De nombreux visiteurs et, en particulier des Bleurvillois qui en ignoraient jusqu'à son existence, ont fait une halte dans ce moulin à huile remarquablement conservé. Il fut utilisé pour la dernière fois durant la Seconde Guerre mondiale où l'on fabriquait de l'huile de navette, une variété de colza rustique.

    Cette ferme fut longtemps la propriété de la famille Bisval où s'installa Prosper Bisval, né en 1860 à Bleurville, à la fin du XIXe siècle. Puis, devenue propriété de sa fille, Estelle épouse de Georges Parisot, elle fut conservée dans le giron de la famille Bisval jusqu'au décès du colonel Robert Parisot en 2010, qui en avait fait la résidence secondaire de sa famille.

    La vaste pièce conserve une monumentale meule dormante sur laquelle se déplace la meule tournante actionnée par un système mécanique entraîné par un manège à cheval ; celui-ci est installé dans la grange contiguë. On y découvre également une presse massive en bois ainsi que des broyeurs à céréales. L'huilerie dût connaître une intense activité tout au long du XIXe siècle ; Bleurville était alors un gros village agricole qui s'était fait une réputation dans l'élevage des porcs.

    On doit remercier M. Jérôme Toussaint, qui a mis en valeur cette ancienne huilerie et qui a bien voulu exceptionnellement l'ouvrir au public pour ces Journées du Patrimoine 2012.

    Il est à noter qu'une autre ferme de Bleurville, située rue Saint-Pierre, possède toujours une huilerie qui connut une intense activité durant le dernier conflit mondial.

    [cliché © M. Bisval]

  • Journées d'études meurthe-et-mosellanes à Bayon les 29-30 septembre

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    Blason de Bayon [© A. Bisval]

     

    Les prochaines Journées d'études meurthe-et-mosellanes auront lieu à Bayon les 29 et 30 septembre 2012.

    Des conférences d'historiens amateurs et universitaires sont programmées ainsi que des visites de Bayon et des villages environnants.

     

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    ‡ Plus d'info's sur http://je2m.doomby.com

  • Châtillon-sur-Saône (88) : un nouveau buste pour le peintre Jan Monchablon

    L'association Saône Lorraine a choisi les Journées du Patrimoine pour inaugurer à Châtillon-sur-Saône le nouveau buste du peintre vosgien Jan Monchablon.

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,peintre,jan monchablon,buste,sculpture,marcel joosen,bourdelleJan Monchablon, de son vrai nom Jean Baptiste Ferdinand Monchablon, est né en 1854 à Châtillon-sur-Saône et y est mort en 1904. Attiré par la peinture des maitres flamands, en 1886 il part en Hollande où il devient maître dans les paysages avec sa touche si particulière. Il laissera une trace de cette passion en signant d'un "Jan" Monchablon.

    En 1909, son ami et marchand d'art américain Roland Knoedler fit ériger un monument à la mémoire de l'artiste avec un buste en bronze réalisé par Antoine Bourdelle. Malheureusement, ce buste fut détruit par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale ; un buste en béton l'avait remplacé avec plus ou moins de bonheur...

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,peintre,jan monchablon,buste,sculpture,marcel joosen,bourdelleGrâce à l'initiative de Gérard Monchablon, lointain descendant du peintre châtillonnais, le moule réalisé par Bourdelle fut retrouvé dans les réserves du musée Bourdelle à Paris. Mais celui-ci était fort abîmé... Un artiste local d'origine néerlandaise installé à Fresnes-sur-Apance, Marcel Joosen, fut présenti pour la restauration du moule de Bourdelle. A l'issue, il réalisa une nouvelle sculpture du buste de Monchablon à partir de ce moule originel.

    La sculpture, réalisée en plâtre patiné façon bronze, a été dévoilée dimanche matin 16 septembre devant le musée de Châtillon en présence du maire de la commune, du conseiller général, de l'artiste Marcel Joosen, de Gérard Monchablon et de Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine, qui a rappelé la genèse de cette résurrection. Le buste sera présenté dans la salle du musée dédié au peintre.

     

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    Buste de Jan Monchablon réalisé par le sculpteur Marcel Joosen.

    [clichés © H&PB]

     

  • Rentrée des Europa Scouts de la région de Nancy

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    Les louvettes Europa Scouts lors du camp d'été 2012 [cliché © H&PB]

    Nos chères têtes blondes sont désormais bien rentrées à l'école.

    Après l'école (ou le collège et le lycée), parents, vous voulez occuper sainement vos enfants - garçons et filles - durant quelques week-ends dans l'année et leur donner un complément d'éducation ouvert sur la nature et la spiritualité chrétienne, alors inscrivez-les aux Europa Scouts !

    Les Europa Scouts accueillent vos enfants à partir de 7 ans. Ils sont affiliés aux Eclaireurs Neutres de France et pratiquent un scoutisme catholique de tradition.

    Le rassemblement de rentrée pour la région de Nancy aura lieu samedi 22 septembre 2012 à 14h30 chez Jean-Marie Cuny, au Tremblois à Laneuvelotte (12 km à l'est de Nancy).

    Parents et enfants, n'hésitez pas à venir découvrir les activités des Europa Scouts !

     

    ‡ Pour plus d'info's, contactez : europascout_enf_nancy@yahoo.fr

    ou Philippe Schneider au 06.19.19.10.69

  • Bleurville (88) : l'énigme de la taque aux blasons

    Nous soumettons à la sagacité des héraldistes et historiens ces clichés qui détaillent les blasons représentés sur une taque de cheminée du XVIIe siècle (1669 ?) conservée dans une maison de Bleurville, village du sud-ouest vosgien.

     

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    [clichés ©H&PB]

     

    ‡ Vous pouvez envoyer le fruit de vos recherches ou vos remarques à histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Nancy, de l'ombre à la lumière

    nancy ombre.jpgNancy reste pour beaucoup indissociable de la place Stanislas réputée bien au-delà de nos frontières. Joyau de l’architecture du Siècle des Lumières, elle éblouit tant par sa perfection qu’elle aveugle les autres réalisations qui pourtant foisonnent dans l'ancienne cité ducale.

     

    Qu’il soit question des vestiges de l’époque médiévale, du palais ducal, des hôtels Renaissance ou de l’urbanisme novateur de l’École de Nancy, c’est une ville aux multiples visages et d'une grande richesse patrimoniale qu'il est donné de découvrir.

     

    Attachante, jeune, dynamique, certains diront « irrésistible », Nancy l’est pour toutes ces raisons, parce qu’elle ne cesse depuis qu’elle a jailli des prémices du Moyen Âge, d’inspirer une certaine idée de la Lorraine.

     

    Cet ouvrage, agréablement illustré, nous invite à découvrir son évolution, son identité et son patrimoine foisonnant.

     

     

    ‡ Nancy, de l’ombre à la lumière, Kévin Alexandre Kazek, éditions Serpenoise, 2012, 135 p., ill. (30 €).

  • Le théâtre de Ménil-en-Xaintois (88)

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    [Vosges Matin]

  • Brisseverre, un hameau verrier en forêt de Darney

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    [Vosges Matin]

  • Journal d'un Résistant mosellan (1939-1945)

    journal resistant.jpgEtienne Rohr, né en 1920, est un jeune homme originaire d'Hagondange, en Moselle. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, il décroche son diplôme d'instituteur et reste enseigner dans sa région d'origine, après l'invasion allemande de 1940 puis l'annexion de son département au Reich.

    Sa rencontre avec Madeleine, qui deviendra sa femme après la guerre, est décisive et l'incite à s'engager dans la lutte contre l'occupant.

    Français et patriote dans l'âme comme toute sa famille, Etienne commence d'abord par organiser une petite résistance avec ses amis. Mais, après l'arrestation de sa fiancée et le durcissement de la répression, il se voit contraint de fuir sa ville pour la Corrèze, où il continue le combat, cette fois, en prenant les armes et en incorporant la Brigade indépendante Alsace-Lorraine dirigée par André Malraux.

    Ce journal est le récit de son quotidien depuis le début de ce conflit mondial jusqu'au retour des camps de Madeleine.

     

    ‡ Dans l'ombre nous vaincrons. Journal d'un Résistant mosellan (1939-1945), Caroline Gérard, éditions Serpenoise, 2012, 150 p., ill. (15 €).

  • La jeunesse d'Henri Poincaré racontée par sa soeur

    lorraine,nancy,henri poincaré,université,mathématicien,philosophe,savant,boutrouxHenri Poincaré, dont on célèbre cette année le 100e anniversaire de sa disparition, fut probablement l'un des derniers grands savants universels. Mathématicien, physicien, philosophe, on lui doit des contributions essentielles dans ces domaines et, notamment, dans la théorie de la relativité restreinte. En philosophie, ses ouvrages rencontrèrent un vif succès auprès du grand public et exercèrent une profonde influence sur les épistémologues du XXe siècle.

    Cent ans après sa mort, son oeuvre reste encore vivace et suscite toujours de nombreux développements. Cependant, si l'on exclut les notices et éloges publiées juste après sa mort ou les textes d'hommage rassemblés lors de la célébration du centenaire de sa naissance en 1954, les ouvrages biographiques sur Henri Poincaré demeurent rares.

    Ce livre vient combler un manque dans ce domaine. En 1913, Aline Boutroux, soeur d'Henri Poincaré et épouse du philosophe Emile Boutroux, rédigea ses souvenirs de jeunesse, sous le titre Vingt ans de ma vie, simple vérité. Ce texte est demeuré inédit jusqu'à aujourd'hui, circulant seulement dans un cercle familial ou chez les spécialistes de Poincaré. Bien qu'il ne s'agisse pas à strictement parler d'une biographie d'Henri Poincaré, ce texte relate les années de jeunesse et de formation du mathématicien à Nancy puis à Paris jusqu'à la fin des années 1870. Il offre également de précieux détails sur sa famille, sur son milieu social et culturel, sur les événements qui marquèrent Nancy durant cette période, ainsi que sur son éveil précoce à la pensée philosophique.

    Traversé par la chute du Second Empire, la guerre de 1870 et l'installation de la Troisième République, ce récit de vie intéressera tout autant les historiens des sciences que les historiens généralistes et, bien sûr, tous les Lorrains !

     

    ‡ Aline Boutroux. Vingt ans de ma vie, simple vérité. La jeunesse d'Henri Poincaré racontée par sa soeur (1854-1878), Laurent Rollet (présenté par), éditions Hermann, 2012, 350 p., ill. (29 €).

     

  • Les Journées du Patrimoine à la Manufacture royale de Bains-les-Bains

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • 50 ans de fouilles à Grand avec Jean-Paul Bertaux

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Une statue pour les Malgré-Nous en Russie

    « On peut le dire Français, Alsacien d’origine, Lorrain d’adoption et universel par son talent ». Ces mots sont signés de l’ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov, devenu en quelques années « un grand ami » de Paul Flickinger.

     

    paul-flickinger_malgré nous_tambov.jpgLe sculpteur installé à Marly, et dont les œuvres sont aujourd’hui présentes dans une vingtaine de pays européens, n’est sans doute pas étranger au « réchauffement » des relations franco-russes, et sa proximité avec certains piliers de la Nomenklatura lui ont sans doute ouvert des (grandes) portes.

     

    À l’invitation de l’un de ces personnages, Zourab Tsereteli, artiste « officiel », Paul Flickinger a passé une dizaine de jours à Moscou, puis à Tambov.

    Dans la capitale russe, ses toiles sont exposées à l’Académie russe des Arts, sur 400 m², sous le titre « Émotions non contrôlées, condensé de ans de création ». « Au côté d’un Picasso et d’autres œuvres de renom ». Un « formidable honneur » dans un pays qui « s’ouvre doucement mais sûrement à l’art contemporain », et grâce aux moyens des nouveaux nababs russes.

     

    À Tambov (350 000 habitants) en Russie centrale, dans un tout autre décor, au milieu de barres en construction, c’est une tout autre sculpture « symbolisant l’amitié franco-russe » qui a été inaugurée récemment, en sa présence et celles de représentants du Conseil général de Moselle. Voilà la version officielle. Car ce qui peut apparaître aux yeux des « locaux » comme un rapprochement entre deux êtres (un Français et un Russe) peut s’interpréter autrement, assure Paul Flickinger.

     

    « Ce monument dédié aux Malgré-Nous peut aussi bien représenter un Français et un Allemand, on peut le prendre de différentes façons ». Fondue chez Huguenin à Vézelise, la sculpture a effectué un véritable parcours du combattant de quinze jours (avec blocage en Pologne pour des papiers) avant d’être scellée à Tambov. « En vingt jours, tout a été parfaitement préparé par les Russes pour l’accueillir, elle trône dans ce qu’ils appellent le ‘quartier français’».

     

    Si l’accueil a été chaleureux, il a fallu, reconnaît-il à demi-mot, adapter le discours officiel. Pas question d’utiliser le terme « revanche ». De trop s’étendre sur le camp d’extermination de Rada-Tambov, de triste mémoire. Et même si des tour-bus alsaciens font le déplacement sur les traces d’un père, d’un frère, enrôlé de force par les nazis à partir du 25 août 1942, « les Russes culpabilisent un peu » et préfèrent regarder devant que derrière. « Ils sont pragmatiques », note Paul Flickinger, lui aussi fils de Malgré-Nous, qui aurait même tendance à leur donner raison, « bien sûr, il ne faut rien gommer de sa mémoire, mais il ne faut pas rester focalisé sur le passé même douloureux, il faut avancer. Tous ensemble. »

     

    L’homme « nouveau » de Paul Flickinger – qui sourit lorsqu’on lui dit qu’il devient lui aussi « un artiste officiel lorrain » – est avant tout « un homme en devenir ». Comme l’intitulé de ses œuvres exposées au château de Lunéville. Et même à soixante-dix printemps.

     

    [Vosges Matin]

  • La sainte lorraine du mois : Notre-Dame de Sion

    sion-vierge-basilique.jpgSion est un des lieux du diocèse de Toul où le Christianisme s’établit très tôt. On y a découvert l’épitaphe d’un jeune chrétien, nommé Nicétius, qui vivait au IVe ou Ve siècle. Une église, dédiée à Notre-Dame, y fut élevée, centre d’une très vaste paroisse à l’époque carolingienne.

    Dans cette paroisse se trouvait Vaudémont, dont les comtes favorisèrent le culte de la Vierge : au début du XIVe siècle, Henri II construisit le chœur de l’église actuelle où il plaça une très belle statue de Notre-Dame allaitant l’Enfant Jésus, détruite en 1793.

    En 1396, le comte Ferri et sa femme fondèrent, avec 36 seigneurs du pays, la confrérie des chevaliers de Notre-Dame de Sion. Mais c’est au XVIe siècle surtout que le pèlerinage prit un grand développement, devenant comme le centre religieux du patriotisme lorrain. En 1669, le duc Charles IV, à qui Sion doit beaucoup, fit par acte officiel donation solennelle de ses états à la Vierge Marie, qu’on honora dès lors du titre de "Duchesse de Lorraine".

    Les successeurs de Charles IV ne furent pas moins fidèles à Notre-Dame de Sion ; le roi Stanislas lui-même, très dévot, fit construire la nef de l’église, telle qu’elle existe encore.

    La Révolution sembla anéantir le pèlerinage : l’antique statue brisée, le sanctuaire déserté. Mais, dès 1797, le culte y fut rétabli et on remplaça l’image disparue par une gracieuse statue provenant de Vaudémont. Le pèlerinage connut au XIXe siècle un développement qu’il n’avait encore jamais atteint, et que ne ralentirent pas les extravagances dans lesquelles tombèrent trois prêtres, les frères Baillard, qui le dirigeaient au milieu du siècle. Pour combattre leurs erreurs, l’évêque de Nancy confia l’église de Sion aux Oblats de Marie Immaculée.

    Après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, on édifia la tour de l’église dominée par la statue de Marie-Immaculée. En 1873, le 10 septembre, par ordre du bienheureux Pie IX, la statue du sanctuaire fut couronnée.

    Dans les époques les plus troublées de notre histoire récente, de 1870 à 1945, N.-D. de Sion fut considérée comme le haut-lieu de l’unité lorraine, perdue et retrouvée à deux reprises. Pie XI érigea le sanctuaire en basilique en 1933.

    [source : www.introibo.fr]

  • Nancy : ordination diaconale à la cathédrale

    Ce dimanche 9 septembre, Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, a conféré l'ordination diaconale à Marc Haeussler en la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, devant une nef remplie de fidèles et en présence de nombreux prêtres, diacres et diacres permanents.

    Âgé de 39 ans, Marc Haeussler est originaire de Laître-sous-Amance, à quelques kilomètres à l'est de Nancy. Le nouveau diacre a travaillé longtemps au sein d'une communauté de L'Arche avant ses études au séminaire de Metz, puis à la Maison Sainte-Thérèse tenue par les Jésuites, en Belgique.

    Marc Haeussler a été ordonné diacre en vue du presbytérat.

    Quelques images de la cérémonie d'ordination diaconale...

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    [clichés © H&PB et © Diocèse de Nancy & de Toul]

     

    ‡ Plus de photos sur la page Facebook du diocèse de Nancy & de Toul : http://www.facebook.com/media/set/?set=a.428011563902278.85499.111044328932338&type=1

     

  • La place de Jehanne dans le monument d'Allar à Domremy

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Le colonel Adrien Henry, un Meusien au coeur des deux guerres

    lorraine,meuse,lacroix sur meuse,colonel,adrien henry,gendarmerie,de gaulle,pétain,1914 1918, 1939 1945Qui est le colonel Adrien Henry, un simple cultivateur de Lacroix-sur-Meuse né en 1888, devenu l'un des militaires le plus décorés de France ?

    Mobilisé comme sergent au 161e régiment d'infanterie de Saint-Mihiel, en Meuse, il est de toutes les grandes batailles de 1914-1918. Blessé à quatorze reprises, devenu capitaine à la fin de la Grande Guerre, il participe alors aux engagements de l'armée française en Pologne et en Rhénanie où il côtoie le colonel De Gaulle.

    Passé dans la gendarmerie, il commande la compagnie de l'Indre à la veille de la Seconde Guerre mondiale et au moment de la débâcle, avec ses gendarmes, il fait face à l'ennemi. Bien que connaissant personnellement le maréchal Pétain depuis Verdun, il est mis à la retraite car il n'a voulu lui accorder sa confiance. Il va alors entrer activement dans la résistance dans la région de Châteauroux et lutter contre l'activisme communiste. Pourchassé par les Allemands et la Milice de Darnand, il renseigne les Alliés permettant la reddition d'une colonne SS de 1800 hommes.

    Grand officier de la Légion d'honneur, cité à l'ordre de l'armée, il est titulaire de plus d'une trentaine de décorations. Venu prendre sa retraite en Lorraine, il décède à Commercy en 1963.

    Le lecteur suivra le parcours étonnant d'un sous-officier devenu rapidement officier d'infanterie puis de gendarmerie lors de périodes particulièrement violentes.

    Ses fils et petit-fils ont réalisé un remarquable travail de collecte et de synthèse des Mémoires rédigées par le colonel Henry afin de restituer les étapes d'une vie dévouée totalement à sa patrie.

     

    ‡ Un Meusien au coeur des deux guerres. Mémoires du colonel Adrien Henry - 1914-1918 et 1939-1945, Michel et Frédéric Henry (présenté par), éditions Ysec, 2012, 263 p., ill. (18 €).

  • Vandoeuvre-les-Nancy (54) : espoir pour Saint-François d'Assise

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    [Est Républicain]

  • JDP 2012 : ouverture exceptionnelle du moulin à huile de Bleurville (88)

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  • Nouveauté de la rentrée : le bulletin paroissial de la paroisse latine Saint-Pierre de Nancy

    st pierre nancy.jpgA partir de la rentrée 2012, nous vous proposons la possibilité de consulter le bulletin paroissial mensuel édité par la communauté Summorum pontificum Saint-Pierre-des-Latins de Nancy.

    L'abbé Husson, nommé à la tête de la communauté par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, célèbre la messe selon le missel de 1962 (rite en latin) approuvé par le pape Jean XXIII. Les offices dominicaux et messes quotidiennes sont célébrés à l'église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg, à Nancy.

    Ce sera notre contribution à la nouvelle évangélisation de la Lorraine en cette année dédiée à la foi par Sa Sainteté Benoît XVI.

     

    ‡ Bulletin paroissial de septembre ici : Bulletin 37 201209.pdf

    ‡ Plus d'info's sur les activités de la paroisse latine : www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Les Cahiers de La Mothe n° 4 sont parus

    cahiers la mothe.jpgC'est devenu un rendez-vous attendu. Chaque été, à l'occasion de la fête de la cité de La Mothe, l'association éponyme sort ses Cahiers annuels.

    Faut-il pleurer sur les ruines de cette antique cité fortifiée lorraine ? Sûrement pas. Tous les historiens, archéologues, érudits, passionnés qui contribuent à ces Cahiers nous prouvent que La Mothe vit toujours ; elle vit à travers ses pierres enfouies sous la végétation et ses archives, mémoire de cette cité martyre conservée pieusement pour que son souvenir ne s'estompe point.

    Au sommaire de ce 4ème opus :

    - "Il faut raser La Mothe" : la génèse de la décision

    - Le dénombrement de Louis de Saint-Loup pour Outremécourt du 1er octobre 1574

    - La construction de la boucherie de La Mothe et l'organisation de la profession

    - Le bastion Saint-Nicolas

    - La Mothe en 3D

    - Autour du siège de 1645 : Les Lavaulx et leur alliance Montarby

    - Elégie sur la ruine de La Mothe

    - Un curieux procès à La Mothe en 1606 : les filles "débordées"

    Et la chronique mothoise 2011.

    Avec ces Cahiers, malgré les ruines, malgré l'oubli et la végétation envahissante, la vie de la vieille cité du Bassigny lorrain continue. Ces contributions permettent de mieux connaître - et faire connaître - l'histoire de La Mothe. Ce qui prouve que même les ruines peuvent renaître !

     

    ‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 4, 2012, Association Pour La Mothe, 95 p. (10 €).

  • Bassigny lorrain : fouilles archéologiques à l'abbaye de Morimond

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    [Vosges Matin]

  • Renaissance 2013 avec le patrimoine lorrain

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    [Est Républicain]

  • Marsal (57) : des fouilles salées

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    [Est Républicain]

  • Un inventaire des cloches de Nancy

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    [Est Républicain]

  • Pour aider à la restauration de la chapelle de Libdeau

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