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Sur les traces du peintre lorrain Alfred Renaudin
L’association Les Amis d’Alfred Renaudin, créée en mars dernier, a organisé son premier voyage découverte sur les différents lieux peints par l’artiste à Toul et Gombervaux.Sous la présidence d’honneur d’Elisabeth Thomas, petite-fille du peintre, et du président de l’association, Olivier Bena, les 22 participants ont visité le Musée d’Art et d’Histoire de Toul. Accueillis par le Docteur Michel Hachet, conservateur bénévole et président du Cercle d'Études Locales du Toulois depuis 1949, mémoire vivante de l’histoire touloise, ce dernier leur a délivrés un témoignage sur l’artiste éponyme de l’association.Après un repas convivial, le groupe a ensuite rejoint le château de Gombervaux, dans la Meuse. La guide bénévole de l’association Gombervaux, les a plongés dans l’histoire de la forteresse à travers une visite qui a conduit les visiteurs dans les moindres recoins de l’édifice classé depuis 1994 aux Monuments Historiques.Deux haltes ont également été effectuées afin de trouver l’angle utilisé par Alfred Renaudin pour peindre la Porte d’En-Haut à Gondreville, et une loge à Blénod-lès-Toul.Assurément, cette journée aura été un véritable succès dû en grande partie à la météo clémente et à la passion suscitée par l’œuvre magistrale d’Alfred Renaudin. Il est d’ores et déjà prévu qu’une telle sortie dite « sur les traces de Alfred Renaudin » sera organisée en 2013 afin de découvrir d’autres endroits mis en couleurs et en lumière par le maître d’art lorrain.[d'après texte fourni par O. Bena] -
Jean Prouvé : entre architecture, design et industrie
Jean Prouvé est un créateur difficile a cerner, qui ne se laisse pas aisément classer dans une catégorie. Architecte, designer, industriel ? Si aucun de ces termes n'est exact, chacun d'eux se justifie. Née sur un terreau propice, couvrant presque un siècle entier, son oeuvre se place sous le signe de l'éclectisme ; elle accompagne les innovations techniques marquantes et les bouleversements de l'histoire du XXe siècle.
Jean Prouvé applique sa méthode avec la même exigence, qu'il s'agisse de réaliser le détail d'un assemblage, de fabriquer un meuble ou de concevoir une construction. Ses créactions refusent tout esthétisme, mais son style se reconnaît à de nombreux traits caractéristiques.
Peu connu du grand public de son vivant, il suscite depuis la fin du XXe siècle un intérêt considérable qui semble un juste hommage à son inventivité et à son côté visionnaire.
S'appuyant sur de nombreux exemples, trois enseignants nancéiens questionnent cette oeuvre et sa genèse, éclairant à la fois le parcours d'un homme indépendant et une démarche créatrice pragmatique qui, sans s'inscrire dans un courant particulier, n'a de cesse d'inspirer les créateurs contemporains.
Si le livre s'adresse avant tout aux enseignants et à leurs élèves dans une perspective pédagogique, chacun peut y découvrir les étonnantes réalisations de Prouvé dans uné époque bouillonnante d'idées.
Le cédérom joint reprend toute l'iconographie de l'ouvrage ainsi que deux courts films qui illustrent les principes constructifs mis en oeuvre par Jean Prouvé.
Les auteurs : Corinne Lacaze est conseillère pédagogique en Arts visuels en Meurthe-et-Moselle ; François Lemoine est professeur de sciences physiques au lycée Varoquaux de Tomblaine ; Jean-Marc Maucotel est professeur d'histoire-géographie au lycée Poincaré de Nancy et chargé de mission au musée de l'Histoire du fer de Jarville-la-Malgrange.
‡ Jean Prouvé. Entre architecture, design et industrie, Corinne Lacaze, François Lemoine et Jean-Marc Maucotel, SCEREN éditions, 2012, 68 p., ill., cédérom (17,90 €).
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Une stèle dédiée à Bigeard... à Carcassonne
Une stèle dédiée au général Marcel Bigeard, commandée par les anciens de 3ème RPIMa, a été inaugurée à Carcassonne le 29 juin dernier.
Représentée de profil, avec une pipe et la célèbre casquette, le général Bigeard revient vers ses "petits gars" du '3' sur une grande stèle réalisée en marbre de la région (Caunes-Minervois). Elle est installée juste en face de l'entrée de son ancien régiment, le 3ème RPIMa. La stèle, haute de 3,65 m, pèse près de dix tonnes.
Le général Henri Poncet, ancien chef de corps du 3ème RPIMa, a prononcé une allocution : "On ne peut pas évoquer le général Bigeard sans rappeler la devise qu’il a donné au 3 : « Etre et durer ». Bien sûr, c’est une magnifique devise pour un guerrier. Elle résume à elle seule toute cette force morale qui l’a animé tout au long de sa vie de soldat puis de représentant de la nation dans la victoire comme dans la défaite."
Un hommage de poids pour un grand Lorrain désormais entré dans l'Histoire.
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Bains-les-Bains (88) : la Manufacture royale forge son caractère
Ouvert au public, la Manufacture de Bains-les-Bains et ses passionnés ont déployé leurs trésors en fer-blanc au fil d’un parcours riche en expositions.
Claire Chouard, artiste, et son mari, Sébastien, ébéniste-marquetteur, ont été les premiers Balnéens à venir rencontrer Martine et François Cornevaux lorsqu’ils sont entamés la colossale restauration de la Manufacture royale de Bains-les-Bains il y a maintenant six ans. Plusieurs années après, ils sont toujours présents à la fête du patrimoine industriel qui a battu son plein hier. Une manifestation organisée dans tout le Nord-Est à l’initiative du Parc de Wesserling, en Alsace. Quatorze sites y participent dont la Manufacture, l’unique en Lorraine et le seul appartenant à des propriétaires privés. Sa spécificité : le fer-blanc.
Fondée en 1733, cette ferblanterie remarquablement préservée avec son château, sa chapelle, ses maisons d’ouvriers, sa halle au charbon et son étamerie, a rayonné durant plus de cent ans. Jusqu’à l’invention de la machine à vapeur qui sonne le glas des forges des vallées. Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Ce qui sauve le site balnéen ? La machine à clous inventée par Charles Lévy en 1851. Elle va lui permettre de vivre cent ans de plus avec la fabrication de clous (à cheval, à glace, pour les constructions, etc.).
Des siècles d’histoire qui défilent sous les yeux des visiteurs. Ici, les trésors se dévoilent au fil d’un parcours riche en expositions historique, technique et artistique. Au milieu d’elles : rien que des passionnés. A l’image de Jean-Paul Mousseaux, collectionneur barisien d’art populaire. Parmi ses pièces accumulées depuis plus de trente ans, de nombreux objets en fer-blanc, justement. Aux ustensiles de cuisines du quotidien s’ajoutent les burettes à huile, les lampes, les boîtes publicitaires. Autant de produits nés de cette dynamique industrielle. A force d’écumer brocantes et salles de ventes, il déniche des pièces insolites et ingénieuses : présentoir à cartes postales, balance pour peser les œufs, moule à bougie, séchoir à fruits, muselière pour veaux que Jean-Paul Mousseaux se fait un plaisir de décrire.
A Bains-les-Bains, chacun apporte sa pierre à l’édifice en fonction de ses coups de cœur et de ses compétences. « Des gens nous tendent régulièrement la main », se réjouit Martine Cornevaux. Que ce soit Guy Chassard pour la restauration de la machine à clous (datant de 1851, elle lui a demandé une centaine d’heures de travail) ou encore Nathalie Noirjean pour les vitraux de la chapelle. Un supplément d’âme qui contribue à forger le caractère de la Manufacture royale.
Martine et François Cornevaux mettent un point d’honneur à ce que leurs portes ouvertes (au nombre de trois dans l’année : les Journées du patrimoine, les Rendez-vous aux jardins et la fête du patrimoine industriel) restent entièrement gratuites. « Pour attirer un maximum de visiteurs et faire en sorte qu’ils s’emparent de l’histoire de la Manufacture », note la maîtresse des lieux. « Un patrimoine humain et technique qu’on se réapproprie facilement à travers sa propre histoire ou celle de ses parents et grands-parents », ajoute François Cornevaux. Il est aisé en effet de trouver quelqu’un dans son entourage qui ait un jour travaillé au sein d’une industrie.
Grâce à des manifestations comme celles-ci, qui permettent aux propriétaires de ne plus se bagarrer seuls dans leur coin, les sites industriels deviennent des lieux de tourisme vivants. Ne reste qu’à amplifier cet engouement naissant en continuant de battre le fer pendant qu’il est encore chaud.
[d’après Vosges Matin]
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Harsault (88) : une roue à augets neuve pour le moulin Gentrey
L’association « Les Kémottes », qui gère la féculerie d’Harsault, vient de lancer une souscription, avec l’aide de la Fondation du Patrimoine, pour réhabiliter sa roue à eau. Les travaux sont prévus à l’automne 2012.
Depuis 2007, l’association des Kémottes (les "patates", en patois vosgien) travaille à la réhabilitation d’une ancienne féculerie datant du siècle dernier située dans un ex-moulin dans le village d’Harsault, au cœur de la Vôge.
Une chouette initiative pour ce pan de notre patrimoine puisqu’il y a un siècle, cette zone géographique à la terre aride et hostile à de nombreuses cultures, a dû son salut et sa survie à la fameuse pomme de terre importée d’Amérique du sud. De cette culture justement est née une industrie prospère et riche qui passait par l’extraction de la fécule utile dans la cuisine mais surtout dans le textile, industrie florissante dans le département.
Certaines années, les Vosges ont produit jusqu’à 25 000 tonnes de cette poudre blanche que l’on utilisait par exemple comme amidon sur les draps ou dans la papeterie. Elle était aussi prisée par les viticulteurs car son glucose permettait de « corser » les vins de qualité faiblarde. En 1888, près de 300 féculeries étaient recensées sur le secteur.
De cette économie, on a aujourd’hui peu de traces et de témoignages. D’où l’idée de Michel Fournier, maire des Voivres et aussi président des Kémottes, de rénover l’une d’entre elle : le moulin Gentrey, une féculerie artisanale encore exploitée dans les années 1970 par un couple d’agriculteurs.
La rénovation du site a donc débuté après le rachat en 2007. Aujourd’hui, le site accueille un superbe écomusée, une salle d’exposition, et permet de voyager dans le temps sur les traces des féculiers, grâce à la remise en état de tout le matériel utilisé par ces « industriels ». Râpes, tamis, soufflets, tables de tri, toute l’équipe de passionnés que constitue l’association, aidée par Odile Thébault, a mis un point d’honneur à retrouver les répliques exactes de tout le matériel utilisé par cet artisanat. Régulièrement, le musée propose même des ateliers et des visites passionnantes dans l’univers des anciens. L’occasion de découvrir que la fécule était une matière techniquement difficile à extraire et qui nécessitait beaucoup d’eau.
D’où l’importance du moulin et de sa roue. C’est justement cette roue à augets qui fait aujourd’hui l’objet de tous les bons soins de l’association. L’association a sollicité des aides de la Région (13 600 euros). De cette roue, il ne reste que l’axe et le croisillon. Le montant final de la réhabilitation se monte à 40 000 euros. La Fondation du patrimoine, sollicitée, a donc lancé une souscription pour inviter privés et aussi entreprises à s’associer à ce projet de taille. La convention a été signée à Harsault par Michel Fournier, Pierre Gury, maire d’Harsault, André Boban, maire de Fontenoy-le-Château, André Rouillon, maire de Bouxières-aux-Bois et président de la ComCom du Pays d’entre Madon et Moselle, et Jacky Fremont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine. Cette réfection d’une durée d’un an est prévue dès l’automne, avec l’intervention d’un charpentier et d’un maçon du secteur. Ces travaux mettront ainsi un point final à la rénovation de ce site intéressant et essentiel pour la connaissance de notre patrimoine local.
Souscription possible en envoyant vos dons à : Fondation du Patrimoine, 62 rue de Metz, 54000 NANCY, avec le bulletin rempli (défiscalisation possible) disponible au moulin Gentrey et en mairie des Voivres.
[d’après Vosges Matin]
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Le Pays Lorrain : spécial "6e centenaire de Jeanne d'Arc"
Le numéro de juin 2012 de la revue de prestige du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain, propose un dossier spécial à l'occasion de l'année du 600e anniversaire de la naissance de Jehanne, la Bonne Lorraine. Alain Surdel effectue le recensement des médailles pieuses de Jeanne d'Arc dans les collection du Musée Lorrain, Pierre Helli revisite Jeanne à travers les images pieuses, Marc Rochette nous livre l'histoire "rocambolesque" de Mgr Pagis, évêque de Verdun, et l'oeuvre du monument national de Jeanne d'Arc à Vaucouleurs, et Hubert Collin nous fait découvrir la fausse Jeanne d'Arc de 1436.
Le sommaire s'enrichit de nombreuses autres études autour de l'histoire et du patrimoine de la Lorraine :
- les maîtres-autels de Bréhain et de Tincry, des autels d'architecte ou de sculpteur et doreur ?
- un héros lorrain de la Guerre de Sept Ans : Louis-Philippe Le Dossu d'Hébécourt
- un pionnier de la facture de pianos à Nancy au début du XIXe siècle : Joseph Stetzle
- Paul Michels, parcours d'un photographe lorrain oublié
- Jean Prouvé, maire de Nancy à la Libération
- le sourire retrouvé de la Dame d'Audun
- une famille d'horlogers du Pays-Haut : les Mirjolet
- le préventorium de Flavigny-sur-Moselle
Et les habituelles chroniques : vie de la société et du musée, vie culturelle régionale, publications...
[cliché : détail de la statue équestre de Jeanne d'Arc de Nancy réalisée en 1890 et récemment rénovée]
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Le saint lorrain du mois : saint Auspice, 5ème évêque de Toul
La date des écrits d’Auspice, qui sont arrivés jusqu’à nous, fixe, approximativement, celle de son épiscopat. Il gouverna l’Église de Toul vers le milieu du Ve siècle. Sidoine-Apollinaire, qui fut évêque de Clermont, le comble d’éloges dans une lettre qu’il écrivit au comte Arbogast, gouverneur de la ville de Trêves.
Saint Auspice mourut vers l’an 487 ou 490 et fut enterré dans le cimetière de Saint-Mansuy à Toul où son corps fut trouvé sous l’épiscopat de Pibon. A la prière de ce prélat, Richard, légat du Saint-Siège, en fit la levée en 1107, et le plaça dans un lieu décent, avec une grande solennité. Ces reliques vénérables furent, de nouveau, reconnues et déposées dans une nouvelle châsse en 1401.
Les bréviaires les plus anciens lui ont donné le titre de saint et son office y était marqué, jusqu'en 1955, au 8 juillet dans les diocèses de Nancy et de Toul, et de Saint-Dié.
[source : www.introibo.fr / cliché : façade de la cathédrale de Toul | © H&PB]
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Les doigts bleus. Souvenirs d'un ancien maître d'école
L'école est finie. Les vacances sont bien là. Quoi de mieux que de se replonger dans les souvenirs d'un ancien maître d'école vosgien... Et un peu de nostalgie ça ne fait pas de mal quand il s'agit de souvenirs d'école !
C'était un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. A cette époque-là, qui nous semble aujourd'hui une éternité, l'école sentait l'huile de lin, la cendre et la fumée de bois, la cire d'abeille, l'astringence de la craie et "ces merveilleuses poussières amassées par tout un été"...
Les doigts bleus, voilà un livre qui va prendre le lecteur au dépourvu de tous ses sens : l'ouïe comme une plume Sergent-Major crissant sur le cahier du jour, le toucher avec cette douceur du doigt qui tourne la page, cette odeur mélangée d'une petite communauté scolaire sentant la terre des labours et la paille des étables, l'impertinence d'une langue tirée du coin des ânes, le goût enfin du bel et du bon. Les enfants jouent aux chiques, à colin-maillard... C'est un âge d'or et on ne le sait pas.
Roger Wadier est un maître d'école à l'ancienne. Il nous fait découvrir son univers à travers quelque 64 courtes nouvelles qu'il égrène tel un abécédaire. Il fut de toutes les aventures scolaires dans son village vosgien de Vicherey. Il y a dans son récit une telle beauté, une telle fragilité, une telle sincérité, qu'on en sort ému aux larmes.
L'ouvrage est illustré avec humour par Patrice Stefani.
L'auteur, Roger Wadier, est ancien instituteur puis directeur d'école et maire honoraire de Vicherey, aux confins des Vosges et de la Meurthe-et-Moselle. Ecrivain lorrain, il voue une véritable passion à sa région, son histoire et ses coutumes.
‡ Les doigts bleus. Les souvenirs d'un ancien maître d'école, Roger Wadier, éditions Paroles de Lorrains, 2012, 263 p. (20 €).
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"L'Ange de Chazelles", Anne-Marie Célestine Michel, bienfaitrice messine
Née à Metz en 1875, Anne-Marie Célestine Michel va vivre une période mouvementée de l'histoire de la Lorraine : l'Annexion, la Grande Guerre puis la Seconde Guerre mondiale. Seule héritière d'une famille aisée de minotiers, elle bénéficie d'une éducation scolaire et religieuse poussée. Après avoir envisagé d'entrer de prendre le voile, elle décide en 1916 de fonder à Chazelles un orphelinat, Le Manoir de Bethléem, qui aura pour objectif de former des institutrices laïques, religieuses et missionnaires. Elle confiera la présidence de l'oeuvre à Mgr Pelt, figure du catholicisme messin, et le parrainage d'un ami, Robert Schuman.
Issus des archives privées familiales de la famille Kester, ses journaux de petite fille, de jeune fille et le livre de bord du Manoir racontent soixante ans de quotidien, de chagrins, de joies, d'angoisses et de confiance en Dieu.
Anne-Marie Célestine Michel sera une mère, une grand-mère ou une tante d'une quarantaine de fillettes des environs de Metz, auxquelles elle confiera ses soins exigeants. Elle s'éteindra en 1957 après une vie de dévouement à l'Eglise catholique et à ses "enfants".
La présentation de l'ouvrage alterne des écrits de Melle Michel et des commentaires des auteurs. Elle en fait une oeuvre originale qui plonge le lecteur dans une époque où sentiment religieux et vie quotidienne étaient indissociables.
Les auteurs, Claudine Kester-Elghozi et Gérard Kester, tenaient à rendre hommage à Melle Michel, leur parente, bienfaitrice messine, exemple d'humanité et de générosité, guidée par des valeurs chrétiennes. Un exemple pour notre société actuelle qui a, trop souvent, tendance à oublier les vraies valeurs, celles qui transcendent les siècles.
‡ L'Ange de Chazelles. Anne-Marie Célestine Michel, bienfaitrice messine, Claudine Kester-Elghozi et Gérard Kester, éditions des Paraiges, 2012, 146 p., ill. (29 €).
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Une Renaissance lorraine [1508-1608]
Entre 1508 et 1608, la Lorraine vit un de ses âges d'or. Ce siècle est souvent enfermé dans les images et les discours que le pouvoir ducal a voulu nous transmettre à partir du début du XVIIe siècle. Loin de cette représentation convenue, cet ouvrage fait découvrir la complexité d'une époque pendant laquelle la Lorraine entre en modernité.
Le monde change profondément avec les transformations de l'exercice du pouvoir, de l'habitat, de l'économie, de la culture, de la cuisine... C'est le temps où de somptueux châteaux d'agrément sont construits, où les villes sortent de leur carcan médiéval. Nancy au premier chef, mais aussi dans toutes les cités, les arts s'épanouissent avec des artistes aussi reconnus que Ligier Richier, Bellange, Callot ou Monsu Desiderio. La vie est alors douce en Lorraine.
Mais ce siècle est aussi celui de la violence. Conflits religieux avec les luttes entre catholiques et protestants. Violence politique avec l'intervention d'armées étrangères et le risque toujours présent d'une invasion. Violence judiciaire avec des centaines de personnes livrées aux flammes sous l'accusation de sorcellerie.
Entre prospérité et tourments, l'ouvrage donne à voir la richesse et les paradoxes de ce siècle à travers une documentation variée, de riches archives et d'imposants vestiges architecturaux. Il laisse la parole aux contemporains, proches du pouvoir ou humbles ruraux dont les journaux sont d'irremplaçables documents. Il s'appuie encore sur près de 300 illustrations, oeuvres majeurs d'artistes connus ou simples témoignages cachés dans les bourgs et villages lorrains.
Loin des a priori, cet ouvrage dévoile une Lorraine qui s'adapte aux changements intervenus en Europe tout en maintenant sa spécificité de pays d'Entre-Deux.
L'auteur, Philippe Martin, spécialiste d'histoire religieuse et d'histoire de la Lorraine, est professeur d'histoire moderne à l'Université Lyon-2.
‡ Une Renaissance lorraine [1508-1608], Philippe Martin, éditions Serpenoise, 2012, 191 p., ill., cartes (40 €).
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"Rois & Reines | Des histoires de France" au musée de l'Image d'Epinal
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"La Gazette Lorraine" de été 2012
Cet été, La Gazette Lorraine vous fait emprunter des ponts... pour aller à la découverte de la Lorraine ! Ce numéro estival est en effet axé sur les ponts remarquables qui jalonnent ruisseaux et rivières de notre belle Lorraine. Mais La Gazette vous fait également découvrir maints autres thèmes lorrains insolites. Au sommaire :
- les chasseurs d'orages en Lorraine
- aux marches de la Lorraine : Zweibrücken (Allemagne)
- le musée du fer à repasser à Longwy
- un point sur le label "Patrimoine mondial de l'Unesco"
- le dossier du trimestre : de ponts en ponts, ses histoires et ses légendes
- le château épiscopal de Maizières
- la rubrique de Maisons paysannes de Lorraine : tuiles et toits de Lorraine
- la ligne d'autobus "Ludres / Nancy-Cours Léopold"
Et les rubriques habituelles : le bloc-notes, les livres, les expos'...
‡ La Gazette Lorraine, été 2012, n° 86. A commander (5,50 € le numéro) ou abonnement (15 € pour un an) à : La Gazette Lorraine, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY.
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Notre-Dame de Bermont (88) : souscription pour l’érection d’une statue de Jehanne d’Arc
A trois kilomètres de l’église de Domremy et de la maison natale de Jeanne d’Arc, l’ermitage Notre-Dame de Bermont est un lieu sacré, une autre colline lorraine « où souffle l’Esprit ». Jeanne y monté deux ou trois fois par semaine pour y prier. Elle y a entendu ses voix. Aujourd’hui c’est le seul endroit, dans le pays de Jehanne, qui soit resté intact. Il n’y a pas de hasard : en 1998, on y a découvert, sous des fresques du XVIe siècle, trois représentations de Jeanne (dont une Jeanne au bûcher) contemporaine de la sainte.
C’est dans ce cadre unique que l’association Avec Jeanne, en collaboration avec l’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jeanne d’Arc, se propose d’ériger une statue intitulée La vocation de Jeanne. Elle sera réalisée par le sculpteur Boris Lejeune qui est lauréat de plusieurs concours et d’un prix en 1984. Fort de son expérience internationale, il veut saisir Jeanne sur place, à Domremy, dans l’élan de sa réponse à Dieu, prête à en découdre au nom de ses voix, et espérant contre toute espérance.
C’est un renouveau iconographique que propose le sculpteur. Sa Jeanne, dans ce premier élan, est pleine de foi, libre de tout, prête à tout, plaçant au-dessus de tout « les bons et loïaux François », que la volonté divine lui ordonnait de rétablir dans leur pays. Le sculpteur déclare qu’il a tenté d’ « unir dans le bronze la grâce d’une jeune fille et la force d’une meneuse d’homme ». Jeanne d’Arc lève les deux bras en un geste très féminin qui tient à la fois de la prière et d’un appel enthousiaste sous son étendard. Elle apparaît ainsi comme notre contemporaine. C’est une nouvelle vision de notre sainte qu’apporte le sculpteur Boris Lejeune.
Devenez des mécènes, inscrivez dans la pierre votre admiration pour Jehanne et votre amour pour la France !
Le projet s’élève à 20 000 €. Les personnes faisant un don de plus de 500 € verront - si elles le souhaitent - leur nom inscrit sur une plaque de marbre à côté de la statue.
‡ Les dons (chèque à l'ordre de « Avec Jeanne ») sont à adresser à : Association « Avec Jeanne », 23 avenue Rapp, 75007 PARIS
‡ Possibilité de faire un don sécurisé via en ligne sur le site www.avecjeanne.fr
‡ Renseignements : 07 62 07 26 41 ou jeannedarc2012@yahoo.fr
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Magnières (54) : les "Merveilleuses figurines" de Claude Lanoix
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Bleurville : l'expo' "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur
L’ancienne abbatiale bénédictine Saint-Maur de Bleurville accueille du 1er juillet au 16 septembre une remarquable rétrospective d’images populaires des 19ème et début 20ème siècles, issues des plus grands ateliers lorrains (Epinal, Metz, Jarville…).
Réunies grâce au concours de M. Jean-Marie Cuny, ancien libraire, historien de la Lorraine, collectionneur et animateur de La Nouvelle revue lorraine, ces belles images du temps passé nous feront revivre les grands événements de l’histoire de France. Elles revisiteront également la vie religieuse, les principes moraux, les traditions, les chansons populaires et enfantines, la vie militaire… Cette présentation est agréablement complétée par l’exposition « Par des contes d’ogre et de fée » prêtée par le service des Archives départementales des Vosges.
L’abbaye Saint-Maur est ouverte du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00.
Rappelons que le monastère bénédictin de Bleurville a été fondé vers 1030 et que son église abbatiale fut consacrée en 1050 par l'ancien évêque de Toul et pape Léon IX. Transformée en remise agricole à la Révolution, l'abbatiale fait l'objet d'une restauration depuis 1974. -
"Jeanne d'Arc", spectacle monumental multimédia à la basilique de Domremy - 5, 6 et 8 juillet
‡ Réservation et règlement à envoyer à : SPECTACLE MONUMENTAL JEANNE D'ARC, BP 45, 88302 NEUFCHATEAU CEDEX
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Autour de l'expo' "Opalines et verreries moulées" à Hennezel-Clairey (88)
Week-end riche en animations au musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey, dans les Vosges, entre Darney et Bains-les-Bains. Présentation d'un monument de l'édition avec l'ouvrage sur François-Théodore Legras, ainsi qu'une vidéo sur la vie des verriers dans la Vôge, et vernissage de la grande exposition consacrée aux opalines de foire et aux verres moulés.
Marie-Françoise et Jean-François Michel, les infatigables animateurs de l'association Saône Lorraine avaient donné rendez-vous aux adhérents de l'association patrimoniale du Sud-Ouest vosgien, aux collectionneurs prêteurs et officiels pour marquer le "top" départ de la saison culturelle au musée du verre, du fer, du bois et de la résistance de Hennezel-Clairey.
Les époux Michel ainsi que Dominique et Jean Vitrat, les auteurs du livre sur François-Théodore Legras, se sont prêtés de bonne grâce à une séance de dédicace. La nouvelle édition complètement refondue de l'ouvrage consacré au maître verrier dyonisien originaire de la forêt de Darney connaît un beau succès. Il s'agit surtout d'une somme sur cet artiste devenu industriel qui produisit quantité de pièces de verreries Art nouveau et Art déco dans ses usines de La Plaine-Saint-Denis et de Pantin, entre la fin du XIXe siècle et la Grande Guerre.
Autre moment fort de ce week-end fut la présentation du film réalisé par Philippe d'Hennezel, descendant de la famille de verriers qui donna son nom au village de... Hennezel. "Passeurs de lumière" porte un regard sur les verriers d'aujourd'hui (notamment ceux de la verrerie haute-saônoise de La Rochère où fut tourné en grande partie la vidéo) ainsi que sur le passé verrier de la Vôge. Hommage aux familles de verriers qui furent à l'origine de la vocation du maître verrier François-Théodore Legras. Hommage aussi aux savoir-faire ancestraux transmis de génération en génération. Hommage enfin à la grande famille des verriers - patrons d'industrie et ouvriers verriers - où règne une grande solidarité et où la transmission des traditions est une réalité. Et comme le rappelait Bernard Délémontey, conservateur du musée de Hennezel, nos verriers sont de véritables "passeurs de lumière" : la vitre ne laisse-t-elle pas entrer la lumière dans la maison et le vitrail n'initie-t-il pas le croyant aux réalités d'En-Haut ?
Le vernissage de l'exposition a permis à Marie-Françoise Michel d'expliquer l'originalité de la production des opalines et des verres moulés - trop souvent déconsidérés car jugés trop populaires -, dont certaines pièces peuvent être attribuées aux verreries Legras. Ce fut surtout l'occasion de remercier tous les donateurs et prêteurs sans qui cette magnifique rétrospective n'aurait pu avoir lieu.
L'exposition est visible au musée de Hennezel-Clairey jusqu'au 1er novembre, tous les jours de 14h30 à 18h00.
[clichés : © H&PB]
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A la recherche des tableaux du peintre lorrain Alfred Renaudin
Tableau d'Alfred Renaudin.
L'association des Amis du peintre Alfred Renaudin recherche des tableaux de ce peintre lorrain afin de réaliser un catalogue de ses oeuvres.
On peut contacter (confidentialité respectée) le président de l'association, Olivier Bena, par courriel : bena_olivier@yahoo.fr
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La Lorraine des petites vertus
Depuis la nuit des temps, on dit qu'il serait "le plus vieux métier du monde...", mais il ne fallait pas en parler. A la question : "C'était quoi ton métier, mémère ?", elle répondait : "J'élevais des lapins"... Plus âgés, les arrière-petits-enfants comprirent la jolie métaphore ; leur arrière-grand-mère faisait portant un métier honnête au temps des maîtresses, des soumises et des sous-maîtresses. Au temps du médecin et de l'inspecteur des moeurs, elle tenait une maison de tolérance en Lorraine...
Entre les casernes et les usines en construction, l'auteur nous conduit à découvrir une Lorraine particulière. Il nous fait pousser la porte des garnis des prostituées clandestines, des appartements des demi-mondaines.
De la Révolution aux années 1950, l'auteur nous fait entrer dans l'univers des maisons closes pour comprendre ces temps où les autorités rendaient la prostitution publique... pour la faire disparaître de l'espace public, afin de mieux la contrôler.
Avec la rigueur de l'historien, Régis Latouche ne masque pas sa tendresse pour ces femmes aux conditions matérielles si précaires et à la solitude souvent complice de celle de leurs clients.
L'ouvrage bénéficie d'une riche iconographie tant en cartes postales anciennes que photographies ou gravures.
Régis Latouche, maître de conférence, est directeur de l'Institut européen de cinéma et d'audiovisuel à l'Université de Lorraine.
‡ La Lorraine des petites vertus, Régis Latouche, éditions Gérard Louis, 2012, 188 p., ill. (29 €).
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Domremy (88) : le diocèse lance une souscription pour la basilique Sainte-Jeanne d’Arc
Basilique Sainte-Jeanne d'Arc, Domremy [© Fraternité Saint-Thomas Becket]
Le diocèse de Saint-Dié profite de l'année du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc pour lancer une souscription nationale afin de restaurer la basilique du Bois-Chenu construite entre 1881 et 1934.
Les travaux envisagés concernent la remise en état des toitures - du clocher en particulier - ainsi que la rénovation de la galerie sud, l’électricité, la liaison clocher-nef, l’aménagement d’accès handicapés sur le parking et le chauffage.
‡ Don possible (avec déduction fiscale) sur www.catholique-vosges.fr
ou par courrier (chèque libellé "Souscription basilique Domremy") adressé à : Evêché de Saint-Dié, 7 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL.
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Exposition "Jean Prouvé" à Nancy : la face caché de son oeuvre
[La Semaine de Nancy]
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Les expo's de l'été 2012 au château de Lunéville
‡ Expo's pratique :
> Château de Lunéville, espace d'exposition, escalier d'honneur nord
> Tous les jours (sauf le mardi), 10h-12h / 14h-18h
> Tarif entrée : 2 € / gratuit pour les moins de 26 ans
> Renseignements : 03 83 76 04 75 ou www.chateauluneville.cg54.fr
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Fête de la musique, fête du solstice d'été ou fête de saint Jean le Baptiste ?
Plutôt qu'une fête de la musique instituée par le pouvoir politique, privilégions la fête du solstice d'été, fête de la renaissance et de la vie, avec les feux de la Saint-Jean, véritable tradition immémoriale de notre pays et de notre culture.
Rappelons que la fête de la Saint-Jean d'été, traditionnellement accompagnée de grands feux, est la fête de Jean le Baptiste. Elle a lieu le 24 juin, date à laquelle on fête uniquement les Jean composés - ne pas confondre avec le 27 décembre, date à laquelle on fête saint Jean l'Evangéliste. Elle est proche de la date symbolique du solstice d'été dans l'hémisphère nord, qui a lieu le plus fréquemment le 21 juin.
Le solstice d'été a été fêté de tous temps. La fête de la Saint-Jean reprend donc des traditions pré-chrétiennes.
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Histoire du moulin à eau de Rehaincourt (Vosges) - 1340-1945
La commune vosgienne de Rehaincourt est située à une vingtaine de kilomètres au nord d'Epinal. Inutile de consulter votre carte pour localiser son moulin, car il n'est plus. Déjà cité dans un texte des années 1340, il était encore en activité vers 1850 mais fut détruit avec une partie du village, par la fureur des hommes en septembre 1944, lors de la libération des Vosges.
C'est l'Euron qui actionnait la roue de ce moulin : du pont qui l'enjambe à l'entrée du village, la vue découvre ce ruisseau qui serpente dans les prairies. Cet endroit qui s'appelle "l'étant du roi" était jadis une vaste étendue d'eau de presque 30 hectares, car il fallait bien cela pour actionner les meules du moulin et, surtout, pour élever des carpes destinées aux tables des plus aisés en période de jeûne.
Hélas, aucune gravure, aucune photographie ou même carte postale représentant ce moulin n'a été identifiée à ce jour. Et pourtant, situé à l'extrémité sud de Rehaincourt, avec son vaste étang, sa grosse roue à augets, sa tour de guet, il devait avoir fière allure ! De plus, ce moulin de village a vu passer quelques personnages célèbres qui ont laissé leurs traces dans l'histoire régionale. Madame de Graffigny, célèbre épistolière et écrivain lorrain du XVIIIe siècle, est de ceux-là.
Les recherches minutieuses et approfondies effectuées par Daniel Chossenot durant plusieurs années aux Archives départementales des Vosges et de Meurthe-et-Moselle ont permis d'écrire ces belles pages de l'histoire de ce moulin vosgien qui fut, en effet, un temps la propriété du couple Huguet de Graffigny.
Un ouvrage passionnant qui redonne corps à un bâtiment civil disparu, dont l'âme survit par delà les siècles grâce aux archives conservées et à cet excellent travail de recherches archivistiques. Et qui pourrait servir d'exemple pour la résurrection - et la connaissance - d'autres de nos moulins vosgiens...
‡ Histoire du moulin à eau de Rehaincourt (vers 1340-1945), Daniel Chossenot, ITC imprimerie, 2012, 266 p., ill. , cartes (20 € + 5,50 € de port). Commande à adresser à : Daniel CHOSSENOT, 8 rue Thiers, 88000 EPINAL.
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Bleurville (88) : renouveau pour la fête patronale de Saint-Pierre-aux-Liens
[Vosges Matin]
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Eglises de Meurthe-et-Moselle en quête de modernité (1945-1975)
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Domremy : Saint Michel veille à nouveau sur la basilique du Bois-Chenu
Statue de saint Michel sur la basilique du Bois-Chenu à Domremy [cliché © H&PB]
Descendue depuis plusieurs mois de son piédestal d'ardoises, la statue de l'archange saint Michel a fait l'objet d'une restauration complète à l'initiative de l'abbé Michel Lambert, recteur de la basilique nationale Sainte-Jeanne d'Arc.
Saint Michel a retrouvé le sommet du dôme de la basilique à l'occasion de la solennité de la fête de sainte Jeanne d'Arc, le 13 mai dernier. Et pour le 600e anniversaire de notre Jeannette !
Un grand bravo pour cette initiative qui mérite une suite avec la restauration du monument national de la basilique qui présente des désordres de plus en plus importants...
A votre bon coeur, Mesdames et Messieurs les mécènes !
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L'Echo des Trois Provinces propose son programme de visites estivales
L'Echo des Trois Provinces est un peu le magazine fédérateur des confins ruraux des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône, entre Vôge "lorraine" et "saônoise" et Bassigny.
Le numéro estival se concentre essentiellement sur le programme des animations proposées par les villages et bourgs du secteur ainsi que le riche programme des visites patrimoniales organisées par l'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces présidée par Evelyne Relion.
A découvrir aussi dans ce numéro des chroniques historiques sur le village haut-saônois d'Ouge et l'abbaye cistercienne de Cherlieu, le musée du patrimoine local de Monthureux-sur-Saône, l'imagerie populaire à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, la pelouse calcaire de Lironcourt, le moulin Gentrey à Harsault, le village "fleuri" de Choiseul, celui de Voisey, etc.
Bon été au Pays des Trois Provinces !
‡ L'Echo des Trois Provinces, n° 158, Juin-Juillet 2012. Abonnement possible en s'adressant à : L'Echo des Trois Provinces, 1 rue du Poirier-Martin, 88320 LAMARCHE.
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Journées de l'Archéologie : 22-24 juin 2012
‡ Consultez le programme des animations proposées dans le cadre des Journées de l'Archéologie 2012 : Programme Journées Archéologie 2012.pdf
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Blénod-lès-Toul (54) : promenade-découverte avec Maisons Paysannes de France
La 15ème édition de la Journée du Patrimoine de Pays et des Moulins s'adresse à tous ceux qui veulent comprendre et connaître le patrimoine, les paysages et les savoir-faire traditionnels.
La Délégation de Maisons Paysannes de France en Meurthe-et-Moselle et l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Architectural et Culturel de Blénod-lès-Toul, s'installeront à Blénod-lès-Toul les 16 et 17 juin 2012 pour y accueillir curieux et passionnés qui pourront découvrir le patrimoine de ce village.
Programme (toutes les visites sont gratuites) :
Samedi 16 juin 2012
- à 15H00 : promenade/découverte du village de Blénod-lès-Toul, ses fermes et ses maisons anciennes au-delà de l'enceinte épiscopale (départ : parvis de l'église)
- à 17H30 : intervention/projection sur le patrimoine bâti de Blénod-lès-Toul (salle communale de la MJC dans l'ancien château en face de l'église)
Dimanche 17 juin 2012
- à 09H45 : présentation en l'église Saint-Médard des croix de chemin de Blénod par Robin Charuel et exposition par Nicole Simonin à partir des photographies d'Edmond Caure
- à 10H00 : promenade autour de Blénod-lès-Toul pour apprécier les vues sur le village et son église tout en suivant les chemins aux multiples calvaires (départ : parvis de l'église)
- à 15H00 et à 16H30 : visite de l'enclos épiscopal, de l'église Saint-Médard (et le tombeau de Hugues des Hazards, évêque de Toul) et des loges (départ : parvis de l'église à 15H00 et à 16H30)
‡ Renseignements : Anthony KOENIG, délégué Maisons Paysannes de France Meurthe-et-Moselle, tél. : 06 10 89 03 72 / Courriel : patrimoinesenlorraine@gmail.com / Blog : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com