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lorraine - Page 72

  • Bleurville : hommage grégorien à Jehanne d'Arc à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

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    Le trio grégorien franc-comtois à l'abbaye de Bleurville [cliché © H&PB]

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    Lors du concert en l'abbatiale Saint-Maur [cliché © H&PB]

  • L'église Saint-Pierre de Remiremont (88)

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    [Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : un couple messin ressuscite le village Renaissance

    Sauvé in extremis de la convoitise d’antiquaires peu scrupuleux, Châtillon-sur-Saône retrouve sa superbe. Trente ans de dévouement d’un couple d’enseignants messins ont sauvé ce fleuron de la Saône lorraine.

     

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,saone lorraine,jean françois michel,renaissanceÀ l’écart des voies de communication, entre Monthureux-sur-Saône et Bains-les-Bains, Châtillon est un havre de paix. Si la commune ne compte plus que 160 habitants, elle en abritait un millier avant la guerre de Trente Ans. Outre l’entreprise Sammode spécialisée, depuis sa création en 1927, dans l’éclairage technique et architecturale, la prospérité de Châtillon repose désormais sur la valorisation de son patrimoine. Le village constitue, avec Marville en Meuse, le second ensemble architectural Renaissance de cette qualité rapporté à une commune de cette taille (ce qui excepte, bien sûr Bar-le-Duc).

     

    Mais le bel ensemble du XVIe siècle a subi les outrages du temps. Lorsqu’à la fin des années 80, Jean-François Michel s’installe au chevet des vénérables demeures, il va tout bonnement les sauver de la ruine. Mobilisant les bonnes volontés, il crée l’association Saône-Lorraine pour en faire le levier administratif et financier du vaste chantier de restauration qui s’ouvre alors. Les premiers succès ne tardent pas. Le concours de la Drac facilite le classement ou l’inscription à l’inventaire des Monuments historiques de sept bâtiments, dont la maison du Gouverneur (1520), l’ancien hôpital, l’hôtel de Ligneville. L’initiative marque enfin l’arrêt des pillages et du vandalisme.

     

    L’acquisition en 1985 de l’ancien grenier à sel sert de siège à l’association, mais aussi de salon de thé et de salle d’expo. À quelques pas, l’émouvante maison du berger accolée à la maison du cordonnier héberge un écomusée restituant les vieux métiers et l’intérieur des habitats d’autrefois. À l’arrière du bâtiment, dont la terrasse offre un superbe panorama à 180°, Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, a autorisé la réalisation d’un escalier de bois en colimaçon. Sur la grosse tour du XIVe siècle, ultime vestige des seize tours qui jalonnaient la fortification, flotte le drapeau de la Lorraine. « Pas question d’abandonner le territoire aux Bourguignons ou aux Franc-Comtois ! », s’amuse Jean-François Michel.

     

    La restitution de ces lieux à l’identique de ce qu’ils furent à leur origine impose de gros investissements et de lourds travaux. Rétive au départ, la population s’est peu à peu habituée à ce remue-ménage. « C’est vrai qu’au début les choses n’allaient pas de soi », confesse le Messin. « Une partie de la population n’était guère convaincue. Surtout les anciens. Mais aujourd’hui, les jeunes comprennent que la survie de la commune en dépend ». Même les réticences à l’égard des nouveaux venus sont tombées. « La présence de plus en plus importante de Hollandais qui rachètent et restaurent les maisons constitue une vraie chance », salue l’historien. Même si ceux-là n’y séjournent qu’à la belle saison, abandonnant la belle endormie au long hiver vosgien.

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 15 : des odeurs de fenaison et de moisson

    NRL15.jpgLe quinzième opus de La Nouvelle revue lorraine célèbre la terre lorraine. Une belle première de couverture donne toute sa place au paysan lorrain, faucheur d'une belle et prometteuse moisson... Et la quatrième de couverture met en lumière la splendide Jeanne d'Arc équestre de Nancy, récemment rénovée. Belle ode à notre terre lorraine, à ses paysans et à son héroïne !

    Au programme de ce numéro estival :

    - Opalines populaires et verreries moulées au musée de Hennezel

    - Deux garçons d'Aouze dans les armées du roi

    - Dom Augustin Calmet, abbé de Senones

    - Terres lorraines des princes de Condé

    - La chapelle-école de La Hutte

    - Louis Adrian, un Lorrain qui mérite d'être connu

    - Renaissance mise à mal à Pont-à-Mousson

    - Courcelles-Chaussy, commune de Lorraine

    - Garibaldi et Garibaldiens

    - Le colonel André Gravier

    - Un médicament et une liqueur, une réalité et un mythe

    - Le jeu de quilles

    - La fauchaison était lancée

    - Le patois lorrain

    - La pisciculture est née dans les Vosges

    - Cure de jouvence pour Jehanne

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 15 (7 € le numéro). En librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant vos coordonnées postales et votre réglement à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • L'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (88)

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    [Vosges Matin]

  • L'été au château de Lunéville

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    [Vosges Matin]

  • Grand (88) : l'histoire exhumée du sol

     

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    [Vosges Matin]

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    Détail du réseau hydraulique mis au jour à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]

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    Vue générale des fouilles effectuée durant l'été 2012 à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]

     

  • Tignécourt (88) : la nature s'expose

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    [Vosges Matin]

  • Monthureux-sur-Saône (88) : "La guerre des boutons et des jarretelles"

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  • Fête de La Mothe dimanche 19 août 2012

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  • Fête de l'Ourche avec Droiteval-Ourche-Patrimoine dimanche 12 août 2012

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    >> Rendez-vous pour le départ : dimanche 12 août 2012 entre 9h00 et 10h30 à la Maison forestière du Verbamont - 88410 CLAUDON Inscriptions 3 euros - gratuit jusqu'à 12 ans

    >> Possibilité de repas bûcheron après le rallye, en pleine nature, sur
    réservation uniquement avant le 9 août 2012 : Adultes 10 euros - Enfants 5 euros (boissons non comprises)

    >> On peut, si on le souhaite, ne pas faire le rallye pédestre et ne
    participer qu'au repas

    >> Pour toutes informations complémentaires et réservation repas, contact :
    - par téléphone au 03 29 09 91 05 ou au 06 72 05 10 66
    - ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

     

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    Jeu à l'arrivée lors de l'édition 2011 [cliché © Ass. DOP].



  • Saône Lorraine : animations autour du patrimoine

     

    A Châtillon-sur-Saône

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    En l'église des Cordeliers des Petits-Thons

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    En l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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    [Vosges Matin]

  • Abbaye de Bleurville : concert grégorien dimanche 29 juillet

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    Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains.

     

    Concert de chants grégoriens en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc pour son 6ème centenaire

    Dimanche 29 juillet 2012 à 16h00

    en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville

    Roland Muhlmeyer, baryton soliste

    Emilie Aeby, flûtiste

    Marcel Guignard, comédien récitant

     

    Libre participation aux frais.

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains (88) : des vitraux et des voix

    chapelle manufacture bains.gifL'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges méridionales, a lancé voici quelque temps une souscription sous le label de la Fondation du Patrimoine de Lorraine afin de sauver les vitraux de la chapelle de la manufacture de fer-blanc de Bains-les-Bains fondée en 1735.

    Les dons ont répondu présents. Et Nathalie Noirjean, vitrailliste à Gignéville associée au métallier Jocelyn Parisot, ont, avec les propriétaires du site Martine et François Cornevaux et les membres de l'association de sauvegarde, réalisé un formidable travail de restauration durant plusieurs années.

    Les nouveaux vitraux de la chapelle seront inaugurés lors des prochaines Journées européennes du Patrimoine des 15 et 16 septembre.

    A cette occasion, les Petits chanteurs de Saint-Marc (du film "Les Choristes") accompagnés de Nicolas Porte, se produiront en public à Bains-les-Bains, salle Marie-Benoit, samedi 15 septembre à 20h00. On peut d'ores et déjà réserver au 03.29.31.32.87 ou manufactureroyale@voila.fr

    [cliché : Intérieur de la chapelle de la Manufacture royale de Bains-les-Bains]

  • Charles-Adzir Trouillot, fils de ses oeuvres (1859-1933)

    trouillot.jpgC'est à un sculpteur et céramiste bien oublié que s'est attaqué le pugnace journaliste Pierre Monier. Même si cette quête biographique et artistique est traitée sous l'angle de la piété filiale, c'est bien un véritable travail d'enquête dont il s'agit. Normal pour un journaliste.

    Le Lorrain Charles-Adzir Trouillot est en effet un oublié. Un sculpteur auquel les historiens de l'art ne font qu'une toute petite place, qui n'a pas de cote chez les marchands et qui n'excite pas la curiosité des amateurs. Pierre Monier fait oeuvre de curiosité tout simplement en retraçant la vie de son bisaïeul maternel.

    Un parcours étonnant cependant. Autodidacte né en 1859 à Burey-en-Vaux - village meusien célèbre grâce à l'épopée de Jehanne, la Bonne Lorraine, puisque son oncle Durand Laxart, celui qui la conduisit devant Robert de Baudricourt, y résidait -, il exerce son art du portrait en buste à Châlons-en-Champagne puis à Dijon, Nancy et Lunéville, mais aussi à Amiens, Rouen et Saint-Denis. Durant une douzaine d'années, il exerce en effet son talent de faïencier dans les manufactures du Lunévillois, mettant ainsi son savoir-faire de modeleur artistique au service des faïenceries Keller & Guérin de Saint-Clément.

    Charles-Adzir Trouillot ajoute encore une autre corde à son arc : il est aussi un inventeur et administrateur de société. On lui doit l'invention en 1920 et 1923 de procédés céramiques exploités par les établissements Céramiques de Rouen, puis par sa propre entreprise dyonisienne.

    Parcours tumultueux pour cet artiste anonyme dont plusieurs oeuvres sont aujourd'hui conservées au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne et au musée de Versailles.

    Un beau travail d'investigation qui permet de faire sortir d'un oubli immérité un artiste lorrain qui contribua, à sa modeste place, au renom des faïenceries françaises entre Belle Époque et Entre-Deux Guerres.

     

    ‡ Charles-Adzir Trouillot fils de ses oeuvres (1859-1933), Pierre Monier, Liv'Editions, 2012, 81 p., ill., préface de Catherine Calame, présidente de l'association Saint-Clément, ses Fayences et son passé (18 €).

    ‡ Commande à envoyer accompagnée du règlement (18 €  port inclus, chèque à l'ordre de "Pierre Monier") à : Pierre Monier, 15 allée des Châtelaines, 69720 SAINT-BONNET-DE-MURE.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : le point d'info' touristique bientôt opérationnel

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    [Vosges Matin]

  • Le patrimoine de Bleurville dévoilé

    Marie-Madeleine Boulian et Dominique Granget, guides bénévoles de l’association de découverte du Pays des Trois Provinces, ont parcouru le village avec un petit groupe de curieux à la découverte du riche patrimoine.

     

    Visite Bleurville ADP3P.JPGLe hasard a rassemblé sur le parvis de l’église Saint-Pierre-aux-Liens des messins, des picards, des francs-comtois et… un lamarchois. Face à l’ancien presbytère d’allure très XVIIIe siècle mais transformé en 1830, l’église paroissiale, de style gothique flamboyant, a révélé son riche mobilier et sa statuaire XVIe-XVIIe siècles et en particulier un retable aux Douze Apôtres et un Couronnement de la Vierge du XVIe siècle. Sur la tour-porche, reconstruite entre 1788 et 1791, notre guide fait remarquer, au-dessus du portail, le triangle trinitaire qui est également un symbole adopté par la franc-maçonnerie. Dans la rue de l’église, nos visiteurs d’un jour admire une maison qui présente des décors de façade Renaissance puis, rue Bezout, un superbe lavoir XIXe qui conserve une belle charpente et, autour du grand bassin, de curieux crochets destinés à tordre les draps. A quelques pas de là, une ancienne ferme des XVIe-XVIIe siècle, malheureusement à l’état de ruine, possède encore sa tourelle extérieure assez bien conservée, enchâssée dans la verdure.

     

    La visite de la cité se poursuit avec de nombreux autres lavoirs et fontaines et de belles façades de fermes anciennes des XVIIIe et XIXe siècles avant d’arriver au Chêne des Saints, sur l’ancienne voie romaine qui menait à Darney. Notre vénérable chêne, planté fin XVIe-début XVIIe, a pris la suite d’une chapelle où furent déposés au Xe siècle les restes des martyrs comtois Berthaire et Athalin ; ces corps saints furent subtilisés nuitamment à nos voisins francs-comtois, à Menoux, sur les terres de l’abbaye de Faverney.

     

    Visite Bleurville ADP3P 01.JPGAprès que Dominique Granget eut guidé le groupe sur le site d’une ancienne carrière, tous se retrouvèrent à l’abbaye Saint-Maur pour une visite de la crypte carolingienne, le musée lapidaire ainsi que celui de la piété populaire où nos touristes apprécièrent la remarquable collection de bénitiers de chevet. Ils s’attardèrent également longuement autour de l’exposition temporaire installée dans la nef de l’abbatiale et consacrée à l’imagerie populaire en Lorraine. Petite incursion encore dans le jardin monastique de poche qui ne manque pas de charme… même sous quelques gouttes !

     

    A l’issue de la visite, la collation était offerte dans la cuisine de l’ancien prieuré bénédictin, propriété de l’association des Amis de Saint-Maur, par Lucienne et Claude Thomas. Plus de dix siècles d’histoire résumés en un après-midi pour le plus grand plaisir de ces amateurs de patrimoine.

     

    [clichés © M.-M. Boulian]

  • "Le bon vin réjouit le cœur de l’homme"

    lorraine,vin,christ,église,catholique,jean marie cunyBonum vinum laetificat cor hominis !

    « Le bon vin réjouit le cœur de l’homme », est-il dit dans l’Evangile. Notre religion catholique est, en effet, celle du partage du pain et du vin.

    L’étude des textes nous montre que le vin n’est pas d’un usage courant dans l’Ancien Testament… Bien sûr, on voit qu’après le déluge universel, le brave Noé s’est saoulé d’importance. C’est vrai qu’après avoir eu tant d’eau, il a abusé du vin ! Mais, ce n’est pas forcément un exemple pour la jeunesse.

    A la différence de saint Jean le Baptiste qui ne buvait que de l’eau, Notre Seigneur Jésus ne s’est pas abstenu de vin. Il connaissait l’acidité du vin trop vert et la bonté du vin vieux. Son premier miracle a été de transformer l’eau en vin. Il a fourni aux noces de Cana un vin meilleur en abondance.

    Dans son enseignement, Notre Seigneur se déclare lui-même comme étant la vraie vigne dont les croyants seraient les pampres chargés de donner du fruit. Dans l’Evangile, Jésus compare également Dieu le Père au propriétaire d’un vignoble.

    Enfin, Notre-Seigneur a donné son sang et le vin produit de la vigne et du travail des hommes, est devenue une substance sacramentelle !

    lorraine,vin,christ,église,catholique,jean marie cunyNous avons donc de la chance d’être catholiques, car, par exemple, la religion musulmane interdit le vin ! (et dire qu’il y a des imbéciles qui se convertissent à l’Islam !..).

    Au beau pays de Lorraine, autrefois pays de la Cervoise, on vénère saint Arnould, patron des brasseurs, né à Lay-Saint-Christophe. Mais l’Eglise tout au long des siècles améliora surtout nos vignobles.Toutes les abbayes possédaient de bons cépages sur les coteaux les mieux orientés. Et c’est chez nous, à Verdun précisément que saint Airy au VIe siècle accompli le miracle du tonneau de vin intarissable, renouvelant le prodige du Christ à Cana (c’est également à Verdun, 14 siècles après que les poilus ont chanté le pinard !).

    Donc, pas de réticences, respectons notre sainte religion, restons joyeux et reprenons volontiers le refrain que nous chantons en débouchant nos bouteilles : 

    « Bénissons à jamais le Seigneur dans ses bienfaits ! 

    Fit-il rien de meilleur que ce petit vin clairet ! 

    Amis, à sa louange chantons un Laudate et qu’il nous garde en santé jusqu’après les vendanges ! »

    Chantons la vigne, buvons le vin et restons digne le verre en main !

    Bonum vinum laetificat cor hominis !

    Jean-Marie Cuny

  • Le Couvent de la Reine

    lorraine,couvent,reine,marie leszczynska,stanislas,louis XV,versailles,compiègne,pierre fourier,alix le clerc,marie claire tihon,éditions du cerf,congrégation notre damePour diriger la maison d'éducation qu'elle désire fonder à Versailles, la reine Marie Leszczynska - épouse de Louis XV et fille du roi Stanislas, duc de lorraine et de Bar - choisit les soeurs de la congrégation de Notre-Dame du monastère de Compiègne. Et ce couvent développa de nombreux liens avec la Lorraine.

    La disparition de la reine en 1768 n'interrompt pas le projet que les princesses, ses filles, Adélaïde en particulier, ont à coeur de mener à bien. Six religieuses viennent de Lorraine rénover la communauté de Compiègne, de telle sorte qu'arrivent à Versailles, en octobre 1772, vingt-huit religieuses qui ont toutes opté pour la forme la plus stricte de la règle de leur fondateur, le Lorrain Pierre Fourier (1565-1640).

    Dans des bâtiments séduisants de beauté, construits pour elles par un autre Lorrain, Richard Mique, elles s'adonnent pendant 20 ans à l'éducation d'une soixantaine de pensionnaires et de centaines de petites Versaillaises.

    Quand, en octobre 1792, les lois implacables de la Révolution dispersent les communautés religieuses, ces soeurs restent unies et, la tourmente passée, créent à Versailles une nouvelle école, Notre-Dame du Grandchamp, d'où naîtront, après l'exil de 1904, d'autres écoles qui sont en quelque sorte les "filles" du Couvent de la Reine.

    Aujourd'hui, le prestigieux lycée Hoche occupent l'ancien couvent. Il redonne aux bâtiments, magnifiquement restaurés, leur destination première faisant ainsi perdurer l'oeuvre éducatrice de Marie Leszcynska.

    L'auteur, soeur Marie-Claire Tihon, membre de la congrégation des chanoinesses de Saint-Augustin, est l'auteur des biographies des deux cofondateurs de cette congrégation née en Lorraine : Saint Pierre Fourier (1997) et La Bienheureuse Alix Le Clerc (2004).

     

    ‡ Le Couvent de la Reine de Compiègne à Versailles, Marie-Claire Tihon, éditions du Cerf, 2012, 179 p., ill. (14 €).

  • Saône Lorraine : programme découvertes autour d'un spectacle vivant

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  • Jean Prouvé

    PROUVE.jpgNancy consacre l’année 2012 à Jean Prouvé (1901-1984). Ce constructeur de génie qui continue d’influencer les architectes et designers du monde entier, est toujours resté fidèle à sa ville. Héritier direct de l’Ecole de Nancy, dont son père Victor Prouvé était l’une des figures majeures et son parrain Emile Gallé, le fondateur, Jean Prouvé adoptera et mettra en pratique les principes fondamentaux hérités de ce mouvement : le goût de l’expérimentation, le soin du détail, la maîtrise du matériau, le besoin de création collective. Il les conservera tout au long de sa carrière.

     

    Développant avant l’heure des notions telles que l’économie de moyens et d’énergie, la fonctionnalité, l’ingéniosité, la créativité au service de la collectivité, Jean Prouvé est plus que jamais d’actualité. C’est un artiste aux talents multiples : ferronnier, créateur de meubles, collaborateur d’architectes, dessinateur, à la filiation artistique essentielle.

     

    Ce livre est le catalogue commun à l’ensemble des manifestations organisées autour de l’événement ; il permet de découvrir ou redécouvrir les différents aspects du talent de Jean Prouvé et met en lumière des œuvres majeures ou des principes fondamentaux du constructeur.

     

    Bien plus qu’un catalogue, c’est un ouvrage de référence, unique et remarquable enrichi de 750 illustrations.

     

     

    ‡ Jean Prouvé, Claire Stoulig et Catherine Coley, Somogy éditions d’Art, 2012, 400 p., ill. (49 €).

  • Grand (88) : stage d'astronomie sur le site archéologique

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  • Fontaines d'hier et d'aujourd'hui à Nancy

    fontaines nancy.jpgNancy, ville d'eau ? On pourrait le croire en parcourant l'histoire de ses fontaines et ruisseaux. Elle montre combien la cité ducale a intimement mêlé son destin à cette ressource pour se développer. Ville d'eau, Nancy le fut incontestablement par le passé, elle le redevient à nouveau avec son récent recentrage sur la Meurthe.

    Si, de nos jours, les fontaines ont perdu dans les rues nancéiennes leur rôle domestique, elles restent présentes dans le quotidien des habitants et apportent une note sympathique et une fraîcheur bienvenues. Certaines font même partie de l'identité de la cité comme celles de la place Stanislas que les touristes "mitraillent" quotidiennement.

    Ce parcours dans le riche patrimoine local lié à l'eau rappelle l'importance de chaque fontaine, de la simple borne de quartier au monument grandiose qui rehausse une place. Les multiples anecdotes rapportées, souvent issues des archives municipales, permettent de mieux comprendre l'histoire de Nancy et de ses habitants.

    Bien plus qu'un guide, Etienne Martin nous offre une véritable petite histoire d'eau nancéienne, agréablement illustrée et distrayante.

     

    ‡ Fontaines d'hier et d'aujourd'hui à Nancy, Etienne Martin, éditions Serpenoise, 2012, 128 p., ill. (15 €).

  • Au fil de l'expérience : Lunéville et la science au siècle des Lumières

    luneville sciences.jpg"Un établissement admirable pour les sciences...", c'est le commentaire enthousiaste laissé par Voltaire après sa visite à Lunéville en 1735. Il y a contemplé une "grande salle toute meublée des expériences nouvelles de physique, et tout particulièrement ce qui confirme le système newtonien".

    Le témoignage du célèbre auteur démontre la place que tient la cour de Lorraine dans le rayonnement de la culture scientifique dès le début du XVIIIe siècle. A la tête de la "salle des machines" du château de Lunéville se trouve un personnage hors du commun, Philippe Vayringe (1684-1746), "l'Archimède lorrain" - pour Valentin Jamerey-Duval, le bibliothècaire du duc François III -, mécanicien de génie dans un paysage intellectuel en pleine évolution.

    Objets scientifiques et supports d'expériences, ces "machines" aussi belles qu'ingénieuses, nous replongent dans l'univers fascinant d'esprits inventifs, à la recherche d'une nouvelle compréhension du monde qui concilient foi et raison.

     

    ‡ Au fil de l'expérience. Lunéville et la science au siècle des Lumières, collectif, Serge Domini éditeur, 2012, 100 p., ill. (15 €).

  • Voyage au Pays des belles images à l’abbaye de Bleurville

    L’exposition de l’été à l’abbaye Saint-Maur, consacrée à l’imagerie populaire, a été inaugurée en présence de Jean-Marie Cuny, collectionneur spécialiste des belles images.

     

    Inauguration expo st-maur_07.07.12 015.jpgPour ce vernissage, Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur, avait invité Jean-Marie Cuny, ancien libraire nancéien, animateur de La Nouvelle revue lorraine et, surtout, collectionneur et spécialiste de l’imagerie populaire en Lorraine.

     

    « Cette exceptionnelle rétrospective n’aura pu avoir lieu sans la collaboration active de Jean-Marie Cuny qui a tout de suite mis à notre disposition l’ensemble de sa collection » précise d’emblée le président Beaugrand. Et d’insister sur la remarquable qualité et variété des pièces exposées dont les plus anciennes datent de 1845 : elles proviennent bien sûr de l’imagerie Pellerin d’Epinal, mais aussi des ateliers de Jarville-la-Malgrange, Metz et Pont-à-Mousson. Ces centres de production d’images connurent leur plein développement au 19ème siècle. Seule aujourd’hui, l’imagerie d’Epinal poursuit cette activité.

     

    Inauguration expo st-maur_07.07.12 008.jpg« Nous avons souhaité présenter un vaste panorama des thématiques éditées par ces ateliers lorrains : cela va de la religion, avec la vie des saints, les sacrements, les dogmes, à la vie militaire dans les tranchées en passant par les batailles napoléoniennes, les chansons populaires et comptines enfantines ou les scènes de la vie quotidienne du village » précise Alain Beaugrand. « On aurait pu aussi choisir de présenter un thème précis comme celui du Juif errant qui fournirait une exposition à lui tout seul » poursuit-il.

     

    Jean-Marie Cuny aborda succinctement les aspects techniques de l’impression des images en retraçant les différents modes d’impression : le bois gravé, la lithographie, l’offset… Et présenta à des invités étonnés des pièces rarissimes comme une pierre lithographique qui servi à imprimer en 1971 la couverture de son premier livre sur la cuisine lorraine, ou un bois gravé du 19ème siècle reproduisant un saint Nicolas, ou encore un cliché typographique. De multiples questions permirent à notre aimable collectionneur de préciser maints aspects de cet art de l’impression qui connu son apogée avant la Grande Guerre, notamment avec la diffusion de ces images dans toute la France par les « chamagnons », colporteurs originaires de Chamagne.

     

    Inauguration expo st-maur_07.07.12 033.jpgLe président Beaugrand salua enfin les – trop rares – bénévoles qui ont contribué à la mise en place de l’exposition et à l’entretien du site avant de partager un sympathique verre de l’amitié devant l’abbatiale.

     

    Rappelons que l’exposition « Au Pays des belles images » est visible à l’abbatiale Saint-Maur jusqu’au 31 août, du jeudi au dimanche inclus, de 14h à 18h.

     

    Prochaine animation à l’abbaye de Bleurville : concert «  Heures grégoriennes en l’honneur du 6ème centenaire de Jeanne d’Arc » avec un trio grégorien de Luxeuil-les-Bains, dimanche 29 juillet à 16h.

     

     

    [clichés © H&PB]

  • Bleurville a fêté son saint patron

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    [Vosges Matin]

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    Bénédiction du pain bénit par l'abbé Claude Durupt, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, lors de la messe en l'honneur de Saint Pierre-aux-Liens [cliché © H&PB].

  • Le meusien Adrien Henry parrain de la 118ème promotion d’officiers de la gendarmerie

    La 118ème promotion de l'Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN) de Melun a choisi, le 26 juin dernier, pour nom de baptême « Colonel Henry ».

     

    Colonel_Adrien_Henry.jpgLe meusien Adrien Henry est un personnage exceptionnel mais totalement tombé dans l'oubli. Un livre de Mémoires, collecté par son fils et son petit-fils, nous permet de mieux découvrir ce véritable héros.

     

    Né en 1888 dans une famille de paysans de Lacroix-sur-Meuse, il est mobilisé en 1914 au 161ème régiment d'infanterie de Saint-Mihiel, avec lequel il participe à toutes les grandes batailles (Argonne, Champagne, Somme, Verdun, Chemin des Dames...). Blessé 14 fois, il termine la guerre comme capitaine, avec la Légion d'honneur.

     

    L'homme a le goût de la vie militaire : il rempile et le voilà parti pour la Pologne (où il se lie avec De Gaulle), combat les bolcheviques en Ukraine, puis participe à l'occupation de la Ruhr et celle de la Sarre.

     

    insigne promo col henry.pngEn 1928, il intègre alors cette "arme d'élite", selon ses mots, la gendarmerie, et prend le commandement de la compagnie de l'Indre. C'est de là, qu'en 1940, il assiste à la débâcle et participe à la défense de Châteauroux. Refusant de prêter serment au Maréchal Pétain, il est mis à la retraite. A partir du 20 août 1940 il rallié la résistance. Il prend part aux actions clandestines puis au combat de la Libération, en opposition très forte avec les FTP communistes. Il termine la guerre comme responsable de la gendarmerie pour le Centre de la France.

     

    Il décède à Commercy en 1963.

     

     

    ‡ Un Meusien au cœur des deux guerres. Mémoires du colonel Adrien Henry, Michel et Frédéric Henry, éditions Ysec, 2012, 264 p., ill. (18 €).

  • Metz la sentinelle : histoire de la BA 128 "Lieutenant-colonel Jean Dagnaux"

    Metz-ba128.jpgEtablie dans une ville de forte tradition militaire, la base aérienne 128 de Metz-Frescaty témoigne d'un destin multiple et d'enjeux stratégiques forts.

    Du premier Fliegerfeld, sous autorité allemande, d'où décollaient les Zeppelin, ces dirigeables qui furent les premières armes aériennes déployées sur le terrain de Metz, à la base ultramoderne dédiée au renseignement et à la stratégie de dissuasion et de soutien, c'est à une évocation de l'histoire condensée de l'aviation militaire que nous invite cet ouvrage.

    Ouvrage mémoire, album du souvenir puisque désormais la BA 128 a vécu - elle a été officiellement fermée le 21 juin 2012 -, ce livre recense toutes les unités qui se sont un jour établies à Metz.

    Malgré la fermeture de cette unité, la force de ces pages rend toujours vivace le souvenir de cette base aérienne unique : elle fut réellement "la" sentinelle de l'Est de la France.

    L'ouvrage bénéficie d'une riche iconographie inédite étant donné le caractère secret des activités de la BA 128.

     

    ‡ Metz la sentinelle. Histoire de la base aérienne 128 "Lieutenant-colonel Jean Dagnaux", Olivier Bertrand et Patrick Pallot, éditions Privat, 2012, 142 p., ill. (32 €).

  • Charles-Alexandre de Lorraine, prince de l'Europe des Lumières

    charles-alexandre.jpgLa Lorraine fête cette année le tricentenaire de la naissance de Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780). Mais qui était donc ce prince lorrain ? L'exposition, présentée au château de Lunéville jusqu'au 16 septembre, nous ouvre sur la vie de ce prince à la destinée hors du commun.

    Douzième enfant du duc Léopold, Charles-Alexandre passe des années heureuses au château de Lunéville, loin de l'exercice du pouvoir dont la perspective revient à ses frères aînés. Ce temps d'insouciance est marqué toutefois par une éducation soignée, qui devait faire du jeune homme une figure marquante de l'Europe éclairée.

    En 1736, sa vie bascule lorsque son frère, le duc François III, renonce à la Lorraine pour accéder au trône impérial en épousant Marie-Thérèse de Habsbourg. Charles-Alexandre quitte alors Lunéville et rejoint la cour de Vienne. C'est tout d'abord par les armes qu'il sert ce pouvoir nouveau, avant d'endosser un rôle qui lui convient mieux, celui d'administrateur attentif et généreux, pétri de l'idéal chrétien. En tant que gouverneur général des Pays-Bas autrichiens - l'actuelle Belgique -, Charles-Alexandre de Lorraine révèle en effet son tempérament de véritable prince catholique éclairé, à la fois ami des arts et du faste, propagateur des évolutions techniques et, avant tout, garant du bonheur de ses peuples.

    L'ouvrage, édité à l'occasion de cette exposition, rassemble les contributions des spécialistes de l'histoire de la Lorraine du XVIIIe siècle ainsi que des historiens de la Belgique : Catherine Guyon, maître de conférences en histoire à l'Université de Lorraine ; Thierry Franz, doctorant en histoire de l'art à l'Université de Lorraine ; le général Alain Petiot, membre de l'Académie de Stanislas ; Michèle Galand, professeur à l'Université libre de Bruxelles ; Renate Zedinger, docteur en histoire à l'Université de Vienne ; Leo De Ren, maître de conférences à l'Université catholique de Louvain ; Elisabeth Derveaux, attachée scientifique au musée communal de Tervuren (Belgique).

     

    ‡ Charles-Alexandre de Lorraine, prince de l'Europe des Lumières, collectif, Serge Domini  éditeur, 2012, 79 p., ill. (15 €).