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Lorraine - Page 57

  • Xavier Alphonse Monchablon s'expose à l'abbaye de Bleurville

    x-a monchablon_portrait.jpgDurant tout l’été, l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville accueille une exposition sur le peintre vosgien Xavier Alphonse Monchablon (1835-1907). Né à Avillers, dans le canton de Charmes, il apprend la lithographie à Mirecourt avant d’entrer en 1856 à l'École des Beaux-Arts à Paris. Il s'est consacré à l’art du portrait et à de grandes fresques à thèmes religieux et historique, dans un style académique. Une partie de son œuvre s'inscrit dans le courant religieux et nationaliste de la Lorraine amputée par l'annexion de la Moselle en 1870.

    Le visiteur découvrira à l’abbaye Saint-Maur la biographie de l’artiste peintre avec un focus sur la redécouverte des toiles de la crypte de la basilique de Domremy consacrées au sacrifice des armées de terre et de mer durant la guerre de 1870-1871. Plusieurs œuvres originales réalisées par Monchablon dans le dernier quart du XIXe siècle sont accrochées aux cimaises de Saint-Maur, reflets de la diversité des styles peints par l’artiste : des portraits avec celui du député puis sénateur mirecurtien Louis Buffet, celui de Savorgnan de Brazza ou encore celui d’un architecte anonyme, un charmant portrait d’enfants, ainsi que des paysages. Parmi ces tableaux, trône à la place de choix le portrait du RP François Balme, dominicain historien de son ordre, propriété de l’association Saône Lorraine.

    [cliché : portrait de X. A. Monchablon]


    ‡ L’exposition « Xavier Alphonse Monchablon, peintre d’histoire vosgien (1835-1907) » est visible à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville jusqu’au 30 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

  • Dans le cochon tout est bon ?...

    cochon.jpgA Rennes, au centre commercial Italie, dans le quartier du Blosne, le boucher-traiteur a définitivement fermé ses portes fin avril. « Usé par les pressions », le commerçant a vendu ses murs. Début juin, dans un local rénové, s’installera une boucherie halal, la deuxième de cet ensemble qui compte une quinzaine d’enseignes.

    En onze ans d’exploitation, le boucher s’est fait démolir sa vitrine une dizaine de fois. Pourquoi ? « Parce que j’avais le malheur de vendre du porc ! », assure Jérôme. Il y a quelques années, une inscription d’une cinquantaine de centimètres a été gravée au couteau sur la porte en bois de son arrière-boutique : « A mort les porcs, on vous saignera. » Selon le quadragénaire, les intimidations sont allées jusqu’aux menaces physiques. « Il y a trois ans, un soir, une dizaine de voyous est entrée dans ma boutique. Ils m’ont dit que si le lendemain, vendredi, je faisais cuire des galettes-saucisses dehors, comme c’était la tradition depuis toujours, ça se passerait très mal. Du coup, j’ai arrêté de faire des galettes-saucisses le vendredi, jour de prière chez les musulmans. Je les ai faites le samedi en fin de matinée, quand les perturbateurs de ce quartier dorment encore. » 

    « Comme les fois précédentes, j’ai déposé plainte au commissariat. Comme les fois précédentes, les policiers ont refusé de se déplacer pour constater », déplore-t-il amèrement.

    Après cela, les médias français adeptes du « religieusement correct » et de la dhimmitude, nous dirons que l’islam est une… « religion d’amour et de tolérance » !...

    Et bien, nous, Lorrains, nous défendrons toujours et partout le cochon, que cela plaise ou non !

    [source : Le Salon Beige]

  • La Barrette de juillet-août de la communauté latine de Nancy

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    Chapelle Marie Immaculée, avenue du Général Leclerc, Nancy (CPA, début XXe s.).

     

    La communauté catholique de Nancy attachée au rite latin quittera prochainement l'église Saint-Pierre pour rejoindre le nouveau lieu de culte affecté par le diocèse de Nancy & de Toul : la chapelle Marie Immaculée, avenue du Général Leclerc à Nancy.

    Son pasteur, l'abbé Husson, vous propose le bulletin estival de la communauté Summorum pontificum : Bulletin Communauté latin de Nancy_été 2013.pdf


     

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    Chapelle Marie Immaculée [état juillet 2013].

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    Tympan de Marie Immaculée au-dessus du portail d'entrée de la chapelle.

    [clichés H&PB]


  • Mirecourt (88) : des actions pour sauver le théâtre

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    [Vosges Matin]

  • "La Lorraine de Jean-Paul Marchal" à châtel-sur-Moselle le 13 juillet

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  • Charles III, prince et souverain de la Renaissance (1545-1608)

    charles 3.jpgLe nom du duc Charles III, souverain régnant personnellement sur les duchés de Lorraine de 1559 à 1608, est depuis peu redevenu familiers aux Nancéiens grâce à l'aménagement de la place éponyme et, surtout, avec l'événement Renaissance Nancy 2013, dont l'ancienne cité ducale est le théâtre.

    Pourtant, il faut le dire, l'intérêt pour Charles III est récent et aucune étude de référence sur l'homme et son règne n'existe encore. Trop longtemps on considéra son long passage sur le trône lorrain comme une période de transition prise entre deux temps forts : les règnes de René II et d'Antoine, vainqueurs du Grand Duc d'Occident et champion de la lutte contre le protestantisme d'une part, et celui de Charles IV opposé à la politique impérialiste de Richelieu.

    Le dossier présenté dans le cadre des Annales de l'Est se veut une porte entrouverte pour mener à la redécouverte de Charles III et de son règne, âge d'or de la Lorraine indépendante avant la désagrégation de l'état ducal au XVIIe siècle.

    Des choix ont été opérés afin de mettre en relief le règne de Charles III, sans bien entendu prétendre écrire une biographie exhaustive. Ainsi, les aspects proprement biographiques sont présentés par Françoise Boquillon, nécessaire vue d'ensemble sur la vie et le règne du duc. Dans cette continuité, Stefano Simiz et Sébastien Dupont nous offrent une analyse de ‡la perception du prince lorrain à travers les écrits historiques, éléments fondateurs de la construction mémorielle. Le duc, représentant d'une dynastie intimement liée à la défense du catholicisme, nécessitait une mise au point sur le protestantisme dans les états ducaux (Hugues Marsat). Suivent des éclairages sur d'autres aspects politiques du règne de Charles III, particulièrement dans ses relations avec la France (Bénédicte Lecarpentier), dans la mise en défense du territoire (Laurent Jalabert) et la construction d'un nouveau rapport de force avec la noblesse des duchés (Anne Motta). Rien n'aurait été possible pour Charles sans l'appui d'une assise économique et financière bien établie (Francis Pierre et Alain Weber). Enfin, on ne peut évoquer le règne de ce duc sans aborder la vie intellectuelle, également moteur d'une indépendance affirmée à travers le droit (Julien Lapointe), ni la vie des imprimeurs dont on sait le rôle essentiel dans l'identité des territoires (Alain Cullière).

    Au final, un numéro spécial des Annales de l'Est qui propose des mises au point sur des aspects majeurs du règne et offre sa part de découvertes et de révélations. A lire absolument à l'occasion de l'événement Renaissance Nancy 2013 !

     

    ‡ Charles III (1545-1608). Prince et souverain de la Renaissance, Laurent Jalabert et Stefano Simiz (dir.), Annales de l'Est, n° 1, 2013, 205 p., ill. (23 €).

    A commander accompagné du règlement à : Association  d'historiens de l'Est, CRULH, Campus Lettres & Sciences humaines, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY

  • Ferdinand de Habsbourg (1503-1564)

    lorraine,autriche,hongrie,bohême,habsbourg,ferdinand de habsbourg,espagne,pays basIl est parfois difficile d'être le cadet d'un grand homme !

    Ferdinand de Habsbourg apparaît trop souvent dans l'ombre de son aîné Charles Quint auquel il succéda à la tête du Saint Empire. Or, il fut un fondateur : en réunissant les duchés autrichiens et les royaumes de Bohême et de Hongrie, il jeta les bases de cette monarchie d'Europe centrale - à laquelle participa activement la Maison de Lorraine - qui ne succomba qu'en 1918 et fut pendant quatre siècles un élément essentiel de l'équilibre européen.

    Ferdinand fut aussi, comme roi des Romains puis comme empereur, à la tête du Saint Empire, quand la Réforme divisait profondément les princes et les peuples, au risque d'une guerre civile. En négociant les accords d'Augsbourg (1555), il procura à l'Allemagne soixante ans de paix.

    Cet ouvrage n'a pas pour but de réhabiliter Ferdinand Ier ; les historiens allemands ont réagi fermement au parti pris négativiste d'une certaine historiographie "petite-allemande". Il s'agit ici de révéler la personnalité d'un souverain assez atypique, un prince de la paix dans un siècle qui fut celui de la Renaissance mais aussi celui de tous les dangers.

    L'auteur, Claude Michaud, a enseigné à l'Université d'Orléans puis à Paris 1-Panthéon-Sorbonne, dont il est professeur émérite.

     

    ‡ Ferdinand de Habsbourg (1503-1564), Claude Michaud, éditions Honoré Champion, 2013, 388 p. (70 €).

  • Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction

    La nef de l’église des Cordeliers de Nancy accueille jusqu’au 15 septembre l’exposition Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction.

    lorraine,nancy,alix le clerc,pierre fourier,françoise hervé,instruction,congrégation notre dame,église catholiqueCette exposition placée sous le haut patronage de Son Éminence le Cardinal Paul Poupard et dont le commissariat est assuré par Françoise Hervé, a été inaugurée ce vendredi 5 juillet dans le cadre du cloître jouxtant l’église des Cordeliers. Françoise Hervé a remarquablement bien replacé le personnage et l’œuvre de sœur Alix Le Clerc dans son époque, en ce XVIe siècle marqué par les innovations de la Renaissance. Dont celui de l’instruction. Alix Le Clerc, avec le soutien de Pierre Fourier, le curé de Mattaincourt, a révolutionné l’instruction des jeunes filles en leur permettant de pouvoir s’élever socialement, qu’elles soient riches ou pauvres. Avec Alix Le Clerc, c’était déjà l’instruction pour tous !

    Rappelons qu’Alix Le Clerc née le 2 février 1576 à Remiremont et morte le 9 janvier 1622 à Nancy. Alix et ses compagnes s'installèrent à Poussay, village voisin de Mirecourt, et ouvrirent leur première école destinée à l'éducation des filles à l'automne 1598. Pierre Fourier se chargera de faire connaître l'œuvre, d'abord à l'évêque de Toul Jean des Porcelets de Maillane, puis au primat de Lorraine, et enfin à Rome afin d’obtenir l'approbation du pape Urbain VIII qui n'arrivera qu'en 1628, six ans après la mort d'Alix. Pendant ce temps, de nouvelles écoles étaient fondées notamment à Nancy où le cardinal Charles de Lorraine signait l'acte d'approbation de la Congrégation de la Bienheureuse Vierge Marie, le 8 décembre 1603. En 1617 eut lieu la première vêture des religieuses : c'est lors de cette cérémonie qu'Alix Le Clerc prit le nom de Mère Thérèse de Jésus.

    De nombreuses écoles furent fondées en Lorraine, en France et en Allemagne. À la veille de la Révolution, la congrégation de Notre-Dame comptait 84 monastères et 4000 religieuses.

    ‡ L’exposition Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction est visible en l’église des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal-Musée lorrain) jusqu’au 15 septembre 2013.

    Quelques images de l’inauguration…

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    Françoise Hervé, commissaire de l'exposition.

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    Mgr Papin entouré des religieuses de la congrégation Notre-Dame de Nancy.

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    Reliquaire dans lequel fut déposé le coeur de soeur Alix Le Clerc.

    [clichés H&PB]

     

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  • Concert « Cordes & Renaissance » à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville le 20 juillet

    isabelle frizac.jpgPour inaugurer la 39ème saison à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, les Amis de Saint-Maur ont invité Isabelle Frizac, professeur de musique spécialiste des pièces pour instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles, qui se produira dans le cadre de l’ancienne abbatiale romane samedi 20 juillet à 17h30.

    Notre artiste est diplômé du Conservatoire national d’Ile-de-France. Elle enseigne la guitare classique dans une école de musique du Val d’Oise et est membre de la Société française du luth et donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne. Mais, surtout, elle est très attachée au patrimoine historique de notre région au point de posséder une maison dans la charmante cité de caractère de Bourmont, dans ce Bassigny qui fut si longtemps lié à notre duché de Lorraine. Elle a tout de suite été séduite par l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville qui l’accueillera donc pour un exceptionnel concert de fin d’après midi estival.

    Après avoir présenté les instruments – luth et guitare baroque notamment – sur lesquels elle jouera des pièces musicales françaises, anglaises et espagnoles de la Renaissance et du Grand Siècle, Isabelle Frizac interprètera plusieurs œuvres musicales d’Adrian Le Roy (XVIe s.), luthiste et compositeur français, de John Playford, maître de danse anglais (XVIIe s.) et de l’espagnol Gaspar Sanz, prêtre, compositeur, guitariste et organiste de la période baroque.

    Après Nancy puis Châtillon-sur-Saône, l’abbaye Saint-Maur célèbrera donc joyeusement la Renaissance à travers des pièces musicales originales. Un grand moment à ne pas manquer ! 

     

    ‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville, samedi 20 juillet 2013 à 17h30. Libre participation aux frais.

  • Metz : Le Christ en croix restauré

    Christ en croix 15e metz.JPGLe Musée de la Cour d'Or de Metz a acquis en 2012 une oeuvre d'art exceptionnelle : un Christ en croix du XVe siècle. Cet objet, malheureusement mutilé, a fait l'objet d'une restauration immédiate.

    Ce Christ en croix vient compléter la riche collection de sculptures médiévales du Musée de la Cour d'Or.

    Provenant de la région messine, cette oeuvre en pierre de Jaumont sculptée au cours de la seconde moitié du XVe siècle a été restaurée grâce au soutien de la Société des Amis du Musée de Metz.

    La sculpture est mise en lumière dans la Salle aux arcades du Musée : elle suscite l'émotion par son expressivité et le traitement sensible du corps du Crucifié souffrant.


    [cliché : Christ en croix, seconde moitié du XVe s., région de Metz]

  • Darney (88) : autour de son histoire

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    [Vosges Matin]

  • La chapelle castrale Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs

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  • Châtillon-sur-Saône fête la Renaissance

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  • Le pont de Malzéville devient « Pont Renaissance »

    Il aura fallu attendre cinq siècles avant que le pont entre Malzéville et Nancy ne soit baptisé. Il a été officiellement dénommé « Pont Renaissance ».

    lorraine,nancy,malzéville,pont renaissance,rené ii,duc de lorraineConstruit entre 1498 et 1501 à l’initiative du duc de Lorraine René II, l’ouvrage qui relie les cités de Nancy et de Malzéville depuis plus de 500 ans, a été baptisé ce dimanche 30 juin. Les deux villes ont inscrit ce nouveau nom dans le marbre des deux plaques nominatives apposées à chacune de ses entrées.

    Toute la journée, le spectacle fut sur du pont, supporté par ses sept arches solidement ancrées dans la Meurthe. Déambulations en costumes d’époque, jeux anciens, récits de batailles, trompes de chasse, artisanat… On a aussi dansé sur le pont !

    des-demonstrations-remarquees-et-appreciees-offertes-par-le-cercle-d-escrime-de-vandoeuvre.jpgCapté par les tympans aux sons des trompes de chasse, le promeneur stoppait sa déambulation pour en prendre plein les yeux et les oreilles alors que les épées du Cercle d’escrime de Vandœuvre ferraillaient avec classe pour le plus grand bonheur du public. En contrebas, la Meurthe, domptée, s’écoulait paisiblement entre les piles. Au XVIIIe siècle, les crues de la rivière avaient provoqué à plusieurs reprises l’effondrement d’une partie du pont qui, toujours, a su renaître de ses gravats. Pour mieux relier les hommes de part et d'autre de la Meurthe !

    [d’après ER]

     

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    Vue de Malzéville, gravure XVIIe s.

     

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    Le pont de Malzéville, début XXe s.

     


  • Cirey-sur-Vezouze (54) : la paroisse du Bon Père Fourier sur le Net

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    [Est Républicain]

  • L'Art et le modèle : les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance

    musée barrois.jpgComme notre époque, la Renaissance a vu dans l'oeuvre d'art le fruit d'un long processus. Artistes et artisans réagissnet aux idées de leur temps, alors que les domaines du savoir se transforment et que mûrissent les innovations techniques. Inventées au XVe siècle, l'imprimerie et la gravure deviennent les vecteurs principaux de l'humanisme : idées mais aussi sujets, formes, modèles, compositions, styles sont inventés, copiés puis diffusés auprès du plus grand nombre. Les livres et les estampes envahissent les ateliers et permettent aux artistes de répondre à des commanditaires de plus en plus exigeants.

    La Renaissance est marquée par la redécouverte de l'Antiquité, la naissance de la perspective mais aussi l'irruption des génies sur la scène du monde : Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange... C'est grâce à la gravure que les ouvrages de ces grands passeurs d'une nouvelle civilisation se sont fait connaître dans toute l'Europe et on commencé à devenir des modèles.

    Dans ses collections, le Musée barrois conserve des témoignages artistiques de cette époque. Loin d'être de simples copies, ces oeuvres marquent de la part des artistes, lorrains le plus souvent, unet rès bonne compréhension des mouvements artistiques les plus novateurs. Grâce au mécénat de ses ducs et à l'active originalité de ses créateurs, la Lorraine de la Renaissance est même devenue un foyer majeur de l'art de la gravure avec Salmon, Béatrizet et Woeriot, propageant au-delà de ses frontières des modèles souvent venus d'ailleurs.

    Ce catalogue, richement illustré, constitue le support de l'exposition L'Art et le modèle. les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance présentée jusqu'au 29 septembre au Musée barrois à Bar-le-Duc.

     

    ‡ L'Art et le modèle. Les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance, Paulette Choné (dir.), éditions Communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, 2013, 144 p., ill. (20 €).

  • Chatillon-sur-Saône (88) : la cité partenaire de Renaissance Nancy 2013

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    [L'Abeille]

  • Xavier Alphonse Monchablon s'expose à Bleurville

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  • "Pour La Mothe": bilan et projets pour la vieille cité lorraine

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    [L'Abeille]

  • Cartes postales pour tous !

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    ‡ Pour commander les "Cartes Postales pour Tous", plus d'info ici : Commande cartes postales pour tous.pdf

  • L'abbé Mugnier

    abbé mugnier.jpgL'abbé Arthur Mugnier (1853-1944), qui avait tout l'air d'un curé de campagne, a hanté sa vie durant le faubourg Saint-Germain, pénétrant là où Proust rêvait d'être reçu, directeur de conscience des grands de ce monde, ami intime d'écrivains, d'artistes, de poètes, qui se confiaient d'autant plus volontiers à lui qu'il comprenait tout, excusait tout et pardonnait tout.

    Abbé d'Ancien Régime portant soutane et rabat et, malgré cela, moderniste, épris de liberté, partisan de la messe en français, voulant que le prêtre aille au devant des fidèles au lieu de les attendre dans les églises et les sacristies, il était libéral au point d'inquiéter sa hiérarchie avec laquelle il eut de douloureux conflits avant de conquérir son indépendance et d'exercer un ministère à sa façon. Il a laissé un Journal, vite devenu célèbre, dans lequel il tient la chronique d'un monde parisien aujourd'hui disparu, entre Belle Epoque et Grande Guerre.

    Grâce à la communication d'archives privées, de correspondances inédites et de la partie non publiée du Journal, cette première biographie d'un personnage exceptionnel, raconte ses difficiles débuts de vicaire et sa double ascension vers l'Olympe aristocratique et le Parnasse des lettres, animé qu'il fut jusqu'à sa fin par cet enthousiasme en lequel il voyait le plus beau don de Dieu.

    Pour nous Lorrains, l'abbé Mugnier revêt un intérêt particulier puisque ses parents et ancêtres étaient originaires de Void, dans la Meuse, avant qu'ils émigrent vers Paris.

     

    ‡ L'abbé Mugnier, Ghislain de Diesbach, éditions Perrin, coll. Tempus, 2013, 401 p. (10 €).

  • Commercy (55) : adieu au 8e régiment d’artillerie

    Ultime rassemblement sur la place du Château Stanislas de Commercy ce samedi 22 juin. Et dernier défilé dans les rues de la ville pour les hommes du 8e régiment d’artillerie. Un temps fort en émotion pour dire au revoir aux habitants.

    ultime-ceremonie-au-chateau-stanislas-pour-les-militaires-du-8-e-ra-de-commercy.jpgCe sont bien évidemment des interventions poignantes qui ont clôturé la cérémonie d’adieu à la population des militaires du 8e régiment d’artillerie de Commercy. « C’est avec beaucoup d’honneur et aussi beaucoup de tristesse que je vous reçois ici. Honneur, car votre démarche de saluer les habitants avant votre départ va droit au cœur des Commerciens. Mais également tristesse, parce que le régiment s’en va. Mais il ne va pas ailleurs. Il est dissous », lance avec amertume, le maire Bernard Muller, s’adressant au chef de corps, le lieutenant-colonel Arnaud Riche, entouré de ses hommes. L’occasion pour le premier magistrat de faire part, une fois encore, de son regret face à « cette décision prise en 2008 par le gouvernement en place ».

    Devant l’assemblée composée d’élus, dont Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense, de représentants de l’État, des familles des soldats et habitants, réunis dans les salons de l’hôtel de ville, le premier magistrat assure : « Vous nous manquerez pour vos valeurs et pour vos engagements. Mais sachez que vous êtes ici chez vous, car l’âme et la mémoire du 8e RA marqueront à jamais notre ville ».

    ultime-ceremonie-au-chateau-stanislas-pour-les-militaires-du-8-e-ra-de-commercy-1.jpgÀ son tour, le lieutenant-colonel Riche remercie l’assistance présente « pour votre action au profit du régiment, le lien Armée-Nation qui a été une réalité entre nous. Et votre attachement à la présence militaire sur votre département ». Tout aussi ému, même s’il a tout fait pour le dissimuler, l’officier supérieur poursuit : « Dans moins de 10 jours, le 8e RA n’existera plus. Cette dissolution reste pour nous un crève-cœur. Et je peux vous assurer que l’émotion était bien présente lors de cette cérémonie. Une page se tourne, mais ne regardons pas en arrière. Il faut aller vers l’avant. En revanche, nous ne vous oublierons jamais ». Après un temps d’arrêt, puis en expliquant les derniers détails à régler qui marqueront la fin de l’histoire de ce régiment, le lieutenant-colonel ajoute : « Le 1er novembre de cette année, il n’y aura plus de militaires à Commercy ! »

    ultime-ceremonie-au-chateau-stanislas-pour-les-militaires-du-8-e-ra-de-commercy-2.jpgUn point d’ailleurs souvent entendu dans la foule qui s’était massée aux grilles du château pour assister à cette prestigieuse cérémonie, réglée comme du papier à musique, rehaussée par la présence des porte-drapeaux meusiens. Ainsi que par la batterie fanfare et l’harmonie municipale de Commercy, montant l’émotion à son paroxysme, avec La Marseillaise ou encore La Marche de Robert Bruce. « La plus ancienne marche militaire française » murmure-t-on dans la foule, résolument consciente que ce rassemblement de l’ensemble des hommes du 8e RA « dans ce cadre magnifique », était le dernier.

    [D'après ER]

     

    Le 8e régiment d’artillerie appartenait à la Grande Armée. Pour avoir contribué grandement à la victoire finale de la bataille d’Austerlitz du 2 décembre 1805, il avait reçu l’appellation de « Brave régiment d’Austerlitz » sur décision de Napoléon Ier. Héritier du régiment du corps royal de l’artillerie des colonies de Louis XVI, il devint, en 1792, le 8e régiment d’artillerie. Après la guerre d’Algérie, le 8e RA est recréé en 1964 à Commercy.

  • L'Automne de la Renaissance d'Arcimboldo à Caravage

    renaissance.jpgLe Musée des Beaux-Arts de Nancy présente jusqu'au 4 oût prochain une exposition exceptionnelle sur une époque charnière fondamentale dans la construction de l'imaginaire européen. Et lorrain.

    L'Automne de la Renaissance d'Arcimboldo à Caravage rassemble environ cent cinquante chefs-d'oeuvre, prêtés par les grands musées européens ou empruntés à de prestigieuses collections privées.

    Cette rétrospective unique traite de la période 1570-1610 et invite le visiteur à pénétrer dans les grandes cours princières de l'époque, dont celle de Lorraine, et à découvrir leur raffinement extrême.

    L'exposition met en lumière le grand mouvement européen du maniérisme tardif, marqué par la sophistication, l'érotisme, la spiritualité mais aussi par un goût pour la merveille et la curiosité et une observation aiguë de la nature.

    Des artistes majeurs de la scène européenne et lorraine sont présents au sein de cette exposition, comme Giuseppe Arcimboldo, Bartholomäus Spranger, Pierre Paul Rubens, Annibal Carrache, Baroche, Greco, Hans von Aachen, Caravage ou encore Jacques Bellange et Jacques Callot.

    Nancy, au coeur de l'Europe, bénéficie de ce foisonnement artistique et culturel grâce à l'écho particulier qu'en donne la cour de Lorraine, alors en plein apogée.

     

    ‡ L'Automne de la Renaissance d'Arcimboldo à Caravage, Claire Stoullig (dir.), édition d'art Somogy, 2013, 283 p., ill. (39 €).

  • Neuvilly-en-Argonne (55) : retour du crucifix « emprunté » par un Sammy en 1918

    La petite-fille d’un infirmier US du Kansas a rendu à la commune de Neuvilly-en-Argonne, dans le nord meusien, un Christ en croix du XVIIe siècle que son grand-père avait emporté en souvenir en 1918.

    patricia-carson-et-le-maire-alain-jeannesson-dans-l-eglise-de-neuvilly.jpgDevant le micro placé au chœur de l’église de Neuvilly-en-Argonne, elle réprime tant bien que mal les sanglots qui l’empêchent de parler. Venue spécialement de son Kansas natal avec son mari George et sa fille Brigitte, Patricia Carson a accompli ce 22 juin un geste fort. En effet, fin octobre 1918 son grand-père, Alfred Hayes, infirmier au 110e RI américain, quitte l’église de Neuvilly en emportant en souvenir un crucifix. Le lieu servait d’infirmerie et a vu passer des centaines de blessés touchés au cours de l’offensive de Meuse-Argonne. Le régiment qui compte 2075 hommes doit être en place pour 24 septembre 1918. « Votre grand-père est arrivé dans cette église le 19 ou le 20 septembre et il participe à l’installation d’un centre sanitaire », déclare Alain Jeannesson, le maire de la commune. « Ici, il s’occupera de très nombreux blessés ». Le village est complètement détruit ou presque et « l’église est dans un état pitoyable, mais c’est l’une des premières églises du front de Meuse à être rendue au culte ». Et 95 ans « plus tard presque jour pour jour, notre église retrouve son crucifix grâce à vous Madame Carson. Votre geste est un hommage à votre grand-père, l’infirmier Alfred Hayes, mais aussi à tous les jeunes soldats américains qui sont venus défendre des valeurs sur une terre qui n’était pas la leur, comme le font encore aujourd’hui des militaires américains et français, parfois côte à côte, sur des théâtres d’opération bien loin de chez eux ».

    Le crucifix en argent, datant probablement du XVIIe siècle, est mis en valeur sur le maître-autel. « Le crucifix était toujours chez ma grand-mère, à la place d’honneur ». « Merci d’avoir prêté ce crucifix même si vous ne saviez pas que vous l’aviez prêté ! » Patricia Carson n’a pas connu son grand-père puisqu’il est mort en 1942 lorsque sa mère avait 7 ans, mais l’objet faisait partie de sa vie. À sa mort, c’est à Patricia Carson qu’il fut confié.  

    [d’après ER]

  • Bleurville : le "patrimoine rond" à l'honneur

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    [Vosges Matin]

  • Lunéville (54) : exposition « Marguerite Delorme (1876-1946), vers les lumières du Sud »

    Marguerithe.jpgNée à Lunéville en 1876, Marguerite Delorme est la fille d’Edmond Delorme, fondateur du musée lors de son installation au château en 1921-1922. Marguerite reçoit une formation artistique à Paris, où elle subit comme ses consœurs l’interdiction faite aux femmes d’intégrer l’Ecole des Beaux-Arts. Inscrite dans une académie privée, elle suit également les cours de Luc-Olivier Merson, grande figure de l’art parisien dont l’œuvre sort aujourd’hui de l’oubli.

    Marguerite Delorme s’intéresse à l’enfance au début de sa carrière, avant de peindre la Bretagne, avec ses scènes quotidiennes et ses métiers. La découverte de l’Italie l’imprègne d’une nouvelle lumière, celle du Sud, qu’elle s’attachera à sublimer jusqu’à la fin de sa carrière. Si l’Italie est une découverte, le Maroc est une révélation. Une révélation qui va bien au-delà des clichés d’un tourisme de cartes postales. Primée au Salon de la Société coloniale des Artistes Français, Marguerite Delorme traverse la Méditerranée en 1921.

    Le Maroc s’offre à elle ; elle lui rend l’hommage de son talent. Sa touche vive et colorée saisit les paysages, mais plus encore la chaleur d’un peuple et d’une culture dont elle sait percer les secrets. Admise dans la société des femmes, elle en livre des images pleines de noble gravité, même dans les gestes simples du travail domestique. C’est le même sentiment de dignité qui émane des portraits des soldats africains engagés dans le premier conflit mondial. Devant le regard de ces hommes fiers, tout soupçon de condescendance s’efface. En illustrant le roman de Paul Odinot Géranium, ou la vie d’une femme marocaine (1930), elle capte les soubresauts et les contrastes d’une société coloniale confrontée à la modernité.

    Femme en conquête de sa liberté, Marguerite Delorme jette sur le Maroc un regard différent de celui des artistes masculins. Elle refuse la facilité d’un exotisme de convention pour ne retenir que l’essentiel : la part d’humanité.


    > Château de Lunéville

    > Du 21 juin au 28 octobre 2013

    > Ouverture de 10h à 12h et de 14h à 18h, tous les jours sauf le mardi

  • En passant par la Lorraine de ma mémoire

    schmitt_0001.jpgPendant que les armées coalisées contre Napoléon Ier envahissent la France, un soldat du contingent royal bavarois s'éprend d'une jeune Lorraine à l'occasion d'une halte de sa troupe dans un village mosellan. Il reviendra s'y marier en 1820.

    Quelques décennies plus tard, en 1871, l'annexion de l'Alsace-Lorraine par la Prusse change la nationalité des Mosellans. Puis arrive la Grande Guerre qui envoie le père de l'auteur, Jean-Marie Schmitt, dans les services de santé de l'armée allemande. Evacuée en Charente en 1939, sa famille retrouve le pays natal sous domination nazie en septembre 1940. Mais le descendant du soldat bavarois ne tarde pas à se rebeller.

    Réfractaire à l'ordre nouveau imposé par l'occupant, il entend conserver la nationalité française. Jean-Marie Schmitt, à son tour, va connaître les bouleversements des années noires de l'Occupation. La guerre d'Algérie, la Protection civile et la francophonie lui imposeront ensuite d'ardents combats.

    L'auteur nous livre ici une épopée familiale sincère et captivante qui illustre d'une façon symptomatique les déchirures vécues par les Lorrains - et les Mosellans tout particulièrement - au cours des XIXe et XXe siècles.

    Jean-Marie Schmitt est né en 1936 à Forbach. Songeant un temps à devenir prêtre, il y renonce pour une carrière d'enseignant qui le conduit jusqu'à l'Université.

     

    ‡ En passant par la Lorraine de ma mémoire, Jean-Marie Schmitt, éditions De Borée, 2013, 480 p., ill. (26 €).

  • Metz : La levée du siège de Metz remplace le Christ en croix

    Mardi 18 juin, le Musée de La Cour d’Or de Metz a remis au Palais de Justice un tableau représentant « La Levée du siège de Metz par Charles Quint ».

    lorraine,metz,palais de justice,siège de metz,charles quint,christ en croix,franc-maçonnerie,libre pensée,musée de la cour d'orLa Levée du siège de Metz par Charles Quint en 1553 est une copie exécutée en 1928 par le peintre académique d’origine corse Léon-Charles Canniccioni (1879-1957), d’après un tableau de Lucien-Étienne Mélingue (1841-1889) datant de 1876. Le premier président de la Cour d’appel, Henri-Charles Égret, nommé en 2010, a souhaité pourvoir à nouveau les lieux d’une œuvre qui réponde au prestige historique du palais de Justice, édifié sous Louis XVI pour servir de résidence au gouverneur de Metz. En évoquant le rattachement de Metz à la France, la copie du tableau de Mélingue vient exaucer ce souhait et rappeler au public un épisode fondateur de l’histoire messine.

    A la fin des années 1920, le général Charles de Lardemelle, messin d’origine et gouverneur militaire de Metz depuis 1922, faisait partie du comité du Musée de La Cour d’Or, chargé notamment des acquisitions d’œuvres. Après avoir admiré le tableau de Mélingue au Musée des Beaux-Arts de Dijon, Lardemelle propose au comité que la Ville de Metz en fasse réaliser une copie pour le Musée. Ce travail peu gratifiant est confié par l’administration des Beaux-Arts au peintre corse Canniccioni qui l’exécutera à temps perdu.

    La levée du siège de Metz en janvier 1533 marqua un revers sérieux pour le Saint-Empire romain germanique et signifia le rattachement de facto de Metz à la France, sanctionné par les traités de Westphalie en 1648. Mélingue a représenté Charles Quint accablé et malade, regagnant avec peine sa chaise à porteurs en s’appuyant sur le chef de son armée, le duc d’Albe ; à l’arrière-plan, les murailles de Metz, en partie ébréchées, ont résisté aux canonnades intenses des troupes impériales.

    L’œuvre illustre le premier rattachement de Metz à la France. Mais elle s’est chargée d’une deuxième signification après 1871 : l’espoir de la reconquête des provinces perdues, achevée par l’armistice de 1918.

    Ce tableau remplace un Christ en croix installé en 1865 à la suite d’une commande du président du tribunal au peintre messin Théodore Devilly (1818-1886). En 2000, sa présence dans la salle des Assises déclencha une polémique malgré le régime concordataire de l’Alsace-Moselle. Elle se solda par le départ de l’œuvre pour l’abbatiale Saint-Nabor à Saint-Avold, sous la pression de la libre pensée et des loges maçonniques messines et malgré l’opposition des magistrats messins.

    [cliché : Musée de La Cour d'Or, Metz | texte : d'après les informations fournies par le service de presse de Metz Métropole]

  • La théorie du "genre" : conférence à Nancy le 24 juin

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