Lorraine - Page 115
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L'été vosgien DOPé à Droiteval
[Vosges Matin | 12.07.09] -
Une pétition pour garder le curé de Corcieux (Vosges)
[Vosges Matin | 14.07.09] -
Dimanche 2 août à Châtillon-sur-Saône (Vosges) : "Les riches heures de Châtillon" vont animer la cité Renaissance
>> Le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône est situé entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains. -
Domrémy (Vosges) : la maison natale de Jeanne d’Arc s’est fait une beauté
Propriété du Conseil général des Vosges, la maison natale de Jeanne d’Arc apparaît depuis peu sous son meilleur jour.
En effet, des travaux ont été entrepris sur la toiture et la façade principale dans un souci de conservation et d’embellissement de ce patrimoine cher au cœur de tous les Lorrains et des passionnés d’histoire.
Le site accueille les visiteurs tous les jours de 10h00 à 18h00, pendant la période estivale.
[Cliché H&PB]
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Un blog vosgien épatant : "Martigny-les-Bains"
Au hasard de nos promenades sur la Toile, nous avons découvert avec grand intérêt le blog de Sébastien Michel consacré à la commune vosgienne de Martigny-les-Bains. Un site attrayant, remarquablement illustré... et mis à jour régulièrement !
Blog écclectique s'il en est, puisque l'on peut y découvrirla vie de ce bourg du canton de Lamarche sous toutes ses facettes ; bourg qui connut son heure de gloire jusqu'au début du XXe siècle avec son établissement thermal. Et qui est en passe de renouer avec sa splendeur passée avec la réhabilitation du Grand Hôtel International.
Et pour ceux qui ont fréquenté l'Institution Saint-Clément - qui occupait l'ancien Hôtel International - durant leurs jeunes années (nous en connaissons)... Quel changement !
Visitez Martigny-les-Bains sur http://martignylesbains.free.fr/index.php
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Nancy : Noces d'or des époux Laurent, hommage à des « stakhanovistes » de l'histoire et du patrimoine lorrain
Le 18 juillet, le président fondateur émérite de la Société d'Histoire de Nancy, Jacques Laurent et son épouse ont célébré leurs noces d'or.
Le matin, l’abbé François Weber, curé de la basilique Saint-Epvre, a célébré une messe en la basilique à leur intention. En fin d'après-midi, une réception réunissant famille et amis s'est déroulée dans la propriété familiale pour le bonheur de tous.
Les époux Laurent se sont considérablement investis dans la promotion du patrimoine historique des quatre départements lorrains en organisant des conférences et des visites sur tous les sites remarquables de la région.
L'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville avait eu le plaisir de les accueillir avec un groupe de nancéiens voici un an, le 28 juin 2008, à l'occasion de la bénédiction de la croix du jardin de l'abbaye bénédictine locale.
Félicitations aux époux Laurent pour cette double fidélité, conjugale et historico-patrimoniale.
[d’après l’Est Républicain | 29.07.09)
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Le devenir des fouilles gallo-romaines de Damblain
[Vosges Matin | 17.07.09] -
Travaux d'entretien à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville : pour donner un avenir à notre patrimoine
Début juillet, des travaux d'entretien ont été réalisés sur la toiture de l'ancienne abbatiale Saint-Maur de Bleurville. Il s'agissait d'installer une poutre afin de renforcer les éléments de charpente - charpente qui a été transformée au début du XIXe siècle -, mais aussi remplacer les tuiles défectueuses ainsi que la zinguerie du faîtage.
Ces travaux ont été rendus possibles grâce au soutien financier de la DRAC de Lorraine et du Conseil général des Vosges ; l'association des Amis de Saint-Maur, propriétaire du site classé, finançant sur son budget la moitié de la facture.
On peut espérer que la toiture de l'abbatiale bénédictine va ainsi pouvoir affronter la succession des saisons encore durant de nombreuses décennies...
[clichés H&PB] -
Le Théâtre du Peuple de Bussang restauré
[Vosges Matin | 08.07.09] -
"La forêt des sortilèges" va enchanter l'été vosgien
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Vers la disparition des haies vosgiennes ?
L'indifférence quasi-générale qui entoure la disparition des haies de paysages jadis bocagers, risque à terme d'avoir des conséquences irréversibles sur l'environnement.
Sous son apparence passe-partout et derrière ce petit air de déjà-vu qui, au fil du temps, l'a rendue presque invisible, la haie est un élément déterminant de l'environnement bocager. Ainsi, au-delà de sa fonction paysagère évidente, elle participe de la protection microclimatique, de la protection des sols, de la production de bois de chauffage ainsi que de la conservation de la flore et de la faune locales. Or malgré toutes ces qualités qui lui ont jusqu'à présent permis de traverser les siècles, la haie, cette "clôture" végétale délimitant un champ ou un jardin, est menacée.
Une espèce en voie d'extinction, voilà ce que cette "forêt linéaire" est vouée à devenir si le processus n'est pas rapidement inversé. Or l'ennemi est de taille puisqu'il s'agit de la pression économique, un ennemi multiforme qui peut tantôt prendre l'aspect administratif d'un remembrement, aujourd'hui rebaptisé AFAF (aménagement foncier forestier et agricole), tantôt celui du "pragmatisme" agricole.
Convention de secours
En la matière, même la convention sur les haies et arbres d'alignement signée entre le conseil général, la DDEA, le CAUE, la chambre d'agriculture et la fédération de chasse, reste impuissante face à la mauvaise volonté de certains propriétaires qui ont décidé de rayer les haies de leurs parcelles. La convention n'a en effet pour seules armes que la sensibilisation sur l'intérêt des haies et la promotion de leur plantation. Pour tous ces projets, le Conseil général et la Fédération de chasse se sont engagés à financer - ou trouver le financement - à une hauteur maximale de 80 % d'aides publiques (50 % Département, 30 % FDCV), la part d'autofinancement restant à la charge du porteur de projet se montant à 20 % minimum.
"Nous sommes attachés à maintenir le paysage tel qu'on le connaît chez nous, explique Gérard Mathieu, président de la fédération départementale de chasse. Or aujourd'hui ce qui était ordinaire est devenu extraordinaire."
En novembre dernier a été signée une seconde convention prorogeant la première et, à ce jour, une dizaine de milliers d'euros "publics" ont été dévolus à des projets de plantation de haies, qu'elles soient basses et peuplées de myrtilliers, framboisiers, noisetiers ou églantiers, ou bien qu'elles soient de "haut ou moyen jet" à partir d'arbres fruitiers ou d'essences plus forestières. " Normalement, tout le monde devrait y trouver son compte, note Gérard Mathieu. La haie est un corridor écologique entre la forêt et le monde agricole. Tout le monde s'émeut à voir une alouette des champs, des grives et tous les petits passereaux migrateurs, les escargots aussi… Or quand on sait qu'il faut quinze à vingt ans pour qu'une haie ait un véritable effet sur le territoire, que toutes ses essences s'y développent… !"
Biodiversité
Preuve que la haie est véritablement un corridor, il n'existe pas de faune typiquement bocagère. On y trouve à la fois des espèces de champs ouverts, des espèces de bois, de marais ou de landes, ce qui prouve aussi que la haie est en quelque sorte une zone neutre où toutes les espèces cohabitent sans qu'aucune d'elles (oiseaux, insectes, mammifères ou reptiles) ne domine véritablement
Mais plus le paysage s'uniformise, plus les cultures se simplifient, plus les haies se raréfient, plus la faune s'appauvrit, sachant que sur une vingtaine de mètres de haie on compte en général une centaine d'espèces différentes. Tous ces petits ou gros habitants forment une chaîne alimentaire complète où les végétaux nourrissent les insectes, lapins, tourterelles, écureuils, mulots, escargots et autres campagnols à la merci des hérissons, merles, orvets, crapauds, lézards, mésanges ou bergeronnettes, lesquels alimentent eux-mêmes les hiboux, belettes, vipères ou couleuvres.
Faut-il pour autant se réjouir lorsque l’on voit se développer sur certains territoires – celui de Bleurville, dans le canton de Monthureux-sur-Saône, en particulier – des haies qui deviennent de véritables buissons d’épines et qui « mangent » progressivement une partie des terres cultivables… On a un peu l’impression d’être revenu au Moyen-Âge !
[d’après Vosges Matin | 27.07.09]
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A propos de l’agression de l’abbé Noël à Toul : « des actes inqualifiables » selon les colistiers de Nadine Morano
Les élus de la liste « Toul Ensemble » disent avoir été « profondément choqués par les agressions » dont l'abbé Roland Noël a été victime courant juin dans le quartier de la Croix-de-Metz.
« Ils partagent la profonde indignation des habitants devant ces actes inqualifiables. Après s'être entretenue avec le prêtre de Toul pour lui faire part de son soutien, Nadine Morano a immédiatement exprimé auprès du commandant Bart son souhait de voir les auteurs rapidement identifiés et interpellés. Ce n'est pas seulement une atteinte contre la communauté chrétienne de la Croix-de-Metz, c'est une violente provocation contre les principes fondamentaux de notre République qui garantit à chacun, la liberté de choisir et pratiquer sa religion. La sécurité des Toulois est une responsabilité collective et nous devons tous être mobilisés. En tant qu'élus du conseil municipal, nous continuerons à soutenir que ces comportements n'ont aucune place à la Croix-de-Metz, au centre ville ou dans les autres quartiers de Toul. En plus des réponses pénales qui doivent être apportées par la justice, nous devons traiter avec la plus grande fermeté le cas de ces individus, souvent connus des habitants et des services de police, qui ne cessent de semer le trouble parmi nos concitoyens ».
Le communiqué était signé par les élus de la liste « Toul Ensemble » : Nadine Morano, Claude Neu, Richard Meny, Frédérique Bain.
[d'après l'Est Républicain | 03.07.09]
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Les actes des Journées d'études vosgiennes de Neufchâteau sont parus
[Vosges Matin | 19.07.09]
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L'église des Cordeliers des Thons sous le charme d'Olivier Dartevelle
Olivier Dartevelle, pianiste et compositeur de talent, a, une fois de plus, émerveillé les mélomanes venus nombreux dans l’ancienne église franciscaine Notre-Dame des Anges des Thons, dans le Sud-Ouest vosgien.
Les musiciens placés sous la direction d’Olivier Dartevelle ont interprété des œuvres de Schubert, Pierné, Ibert et Schostakovitch.
En seconde partie, le public a pu apprécier une création originale d’Olivier Dartevelle : deux contes d’Andersen, « Le vilain petit canard » et « Le costume neuf de l’Empereur ».
En préambule à la soirée musicale, Jean-François Michel, président de Saône-Lorraine, a présenté l’histoire du couvent des Cordeliers des Thons.
Le site était magnifiquement mis en lumière par Dominique Petit.
Un grand merci à l'association des Balades musicales et à son président, Jean-Marc Lejuste, pour sa riche programmation et le choix des sites d'accueil de la saison 2009 (Darney, Bleurville, Saint-Ouen-les-Parey, Les Thons).
Quelques clichés de cette soirée musicales sous les voûtes gothiques de Notre-Dame des Anges pour revivre ces instants d'éternité… musicale...
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A la découverte des oasis égyptiennes à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville
Les terres cultivées de la Vallée du Nil ne couvrent qu’une infime partie de la superficie de l’Egypte, occupée pour le reste par les déserts arabique à l’est et libyque à l’ouest.
Dans cette zone particulièrement inhospitalière, qui forme le prolongement du Sahara occidental, s’échelonnent du sud au nord cinq grandes oasis égyptiennes auxquelles s’ajoutent quelques autres de faible étendue dans la région de Farafra. Difficiles d’accès en raison des rigueurs climatiques et plus encore de la médiocrité des voies de communication, les oasis égyptiennes sont restées longtemps très isolées et par conséquent mal connues.
Marie-Madeleine Boulian et Yves, son époux, les ont découverts lors d’un voyage organisé par l’Université de la Culture permanente de Nancy.
>> Marie-Madeleine Boulian propose ce dimanche 26 juillet à 15h00 à l’abbaye Saint-Maur une causerie-diaporama afin de nous faire découvrir cette région extraordinaire. Cette rencontre sera dédiée à Yves, décédé en mars dernier.
>>Entrée libre.
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« Présents du passé » : exposition archéologique à Bliesbruck (Moselle)
L’exposition « Présents du passé » valorise une sélection d'objets, pour la majorité inédits, mis au jour à l'occasion d'opérations d'archéologie préventive menées ces trente dernières années en Lorraine et conservés dans les réserves des grandes institutions régionales. Elle est un « coup de projecteur » sur ces découvertes porteuses d'Histoire, d'histoires et d'anecdotes des différentes cultures qui nous ont précédés, depuis la période néolithique jusqu'à nos jours.
Elle est un parcours pédagogique original évoquant des « morceaux choisis » de vie quotidienne des hommes.
Cela démarre avec les matières brutes que l'homme a appris à travailler à son profit. Grâce au feu, il transforme du minerai et du sable en fer et en verre. De la terre, il fait aussi bien une céramique que pousser des céréales. Des animaux, il utilise la laine, le cuir et les os pour se vêtir, se chausser, se parer.
Cela se poursuit avec la manière dont l'homme tire parti de son environnement proche, pour satisfaire ses besoins : s'alimenter, se vêtir, se parer, se distinguer, mais aussi décorer, éclairer, chauffer sa maison et prendre du bon temps.
Dès que l'homme quitte ce premier cercle domestique, il façonne les paysages et aménage son territoire par ses activités d'agriculture et de commerce. Il doit aussi cohabiter avec les « autres », compagnons de chasse et de guerre, mais aussi adversaires. Il se sent dominé par des puissances sacrées, auxquelles il voue un culte et fait des offrandes.
Enfin, parce que l'homme doit vivre avec l'idée de la mort, il s'interroge sur « l'après », prend soin des morts et leur élève des monuments.
>> Exposition « Présents du passé, des objets archéologiques, des histoires », parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim (Moselle), du 4 juillet au 1er novembre 2009.
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Balades musicales en l'église des Cordeliers des Thons (Vosges)
Samedi 25 juillet à 20h30, l'église des Cordeliers des Thons, entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains, propriété de l'association Saône Lorraine, accueille un concert exceptionnel proposé par Olivier Dartevelle et Les Balades musicales dans l'Ouest vosgien.
"Des romantiques à aujourd'hui", tel est le fil de ce concert qui mèlera des textes lus par Jérémie Sonntag, et de la musique avec Julia Fedorova, violon, Christophe Nussbaumer, flûte, Emmanuel Chaussade, clarinette, et Olivier Dartevelle, piano. Des oeuvres de Schubert, Pierné et Ibert seront interprétées sous le titre "Gourmandises musicales".
En deuxième partie, Olivier Dartevelle, chef d'orchestre à Luxembourg et créateur musical de talent, donnera sa version des "Contes d'Andersen" créée tout spécialement pour la saison vosgienne 2009.
Mais auparavant, dès 19h30, les animateurs de Saône Lorraine invitent tous les amateurs de patrimoine à se rassembler devant le pigeonnier des Thons (à proximité de l'église des Cordeliers) pour une visite commentée des extérieurs du château des Thons. Le concert suivra cette visite.
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Droiteval (Vosges) : une brochure pour la promotion de la vallée de l’Ourche
La brochure « Voyage dans la vallée de l’Ourche » est publiée par l’association Droiteval-Ourche-Patrimoine (DOP). Il s’agit d’un extrait d'un document réalisé par le comte d'Hennezel d'Ormois dans les premières décennies du XXe siècle, repris ensuite par l'association Saône-Lorraine.
Il concerne les voyages effectués par le descendant des verriers de la forêt de Darney dans quelques hameaux de la vallée de l'Ourche. La brochure est illustrée par des reproductions de cartes postales anciennes des différents lieux visités.
Les bénéfices de la vente de ce document sont intégralement reversés à « Droiteval-Ourche-Patrimoine », association créée en 2008 pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine naturel, historique et culturel de Droiteval et de la vallée de l'Ourche.
>> Adressez votre commande à :
Association Droiteval-Ourche-Patrimoine
21 rue de l'Eglise
88410 CLAUDON
Joindre un chèque de 10 euros (port compris pour la France métropolitaine)
>> Plus de renseignements sur l’action de « DOP » : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr
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Epinal reconstruit sa tour chinoise
La Ville d’Epinal a décidé de reconstruire la pagode, ou « tour chinoise », qui abrite un accès du château d’Epinal. Cette tour avec des réminiscences asiatiques a été aménagée par l’ingénieur des Ponts & Chaussées Hogart en 1804–1808 : elle contient un escalier d’accès de 80 marches. La tour chinoise est classée au titre des Monuments historiques.
Ce projet est rendu possible grâce au plan de relance gouvernemental ; le ministère de la Culture accorde en effet un bonus de 100 M€ pour boucler la réhabilitation de ce site emblématique de la Cité des Images.
[cliché Est Républicain]
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Les Juifs et la Lorraine
Le Musée Lorrain de Nancy présente l'exposition "Les Juifs et la Lorraine. Un millénaire d'histoire partagée" jusqu'au 21 septembre prochain.
Le catalogue édité à cette occasion, fruit d'une collaboration d'une trentaine d'auteurs régionaux, nationaux et étrangers, analyse le judaïsme lorrain dans sa diversité géographique, selon deux grandes approches : chronologique (les Juifs en Lorraine au Moyen Âge, de l'époque ducale à l'époque moderne) et thématique (Du ghetto à la liberté, le modèle consistorial entre tradition et réforme, l'oeuvre d'Erckmann-Chatrian à l'épreuve de la mémoire des Juifs, la montée des périls et la Shoah). Entre les deux, le fil du temps, dimension essentielle de ce peuple itinérant et de cette culture de la transmission.
En deuxième partie, le catalogue présente les objets et documents exposés au Musée Lorrain issus de nombreuses collections publiques et privées.
Un ouvrage complet qui fera date dans l'étude du judaïsme en Lorraine.
>> Les Juifs et la Lorraine. Un millénaire d'histoire partagée, Claire Decomps et Eric Moinet (sous la dir.), éditions Somogy et Musée Lorrain, 358 p., ill. (35 €).
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Visitez le Pays des Trois Provinces en juillet !
L'association de développement du Pays des Trois Provinces, région située aux confins des trois provinces historiques de Champagne, Franche-Comté et Lorraine, propose tout au long de l'été de partir à la découverte de ses bourgs et villages. Ces visites, animées par de fins connaisseurs de l'histoire locale, s'adressent aussi bien aux touristes de passage attirés par les richesses de cette région rurale préservée, qu'aux habitants du cru qui souhaitent (re)découvrir leur pays.
Au programme des prochains jours de juillet :
- 19 juillet : Vauvillers (Haute-Saône)
- 22 juillet : Passavant (Haute-Saône) et les retables des églises du nord de la Haute-Saône
- 23 juillet : Bleurville (Vosges)
- 24 juillet : Andilly-en-Bassigny (Haute-Marne)
- 25 juillet : Varennes-sur-Amance (Haute-Marne)
- 26 juillet : Nonville (Vosges)
- 28 juillet : Jussey (Haute-Saône)
- 30 juillet : Isches (Vosges)
- 31 juillet : Mailleroncourt-Saint-Pancrace (Haute-Saône)
>> Le rendez-vous est fixé à 14h30 devant l'église du village. Participation : 2,50 € par personne (collation souvent offerte).
>> Plus d'infos sur http://www.adp3p.com/
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La tuile lorraine s'expose sur la colline de Sion
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Droiteval : le spectacle féérique de l'été vosgien
Au coeur de la vallée de l'Ourche, les êtres féériques et les humains cohabitent en harmonie. Amour, magie, aventure et poésie se mêlent dans un conte médiéval au sein du magnifique écrin de verdure où se dissimule Droiteval.
"La Forêt des Sortilèges" dévoile au public le destin contrarié de Mathélie confrontée au pouvoir du Sage des Trois Chênes. Au milieu de la tourmente, la vieille ermite réussira-t-elle, malgré les maléfices, à guider l'héroïne dans le labyrinthe d'un amour interdit ?...
>> Ce monde fabuleux s'ouvre à vous pour un voyage d'exception du 5 au 9 août 2009 à Droiteval, entre Darney et Monthureux-sur-Saône.>> Contact et réservation au 03.29.09.91.94.
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Le Tour de France dans les Vosges
Quelques images prises le 16 juillet lors de l'entrée du Tour de France 2009 dans le département des Vosges, dans la première commune vosgienne de Vrécourt.
Le Tour reste vraiment un grand moment de liesse populaire. La caravane publicitaire est attendue avec impatience par les petits... et par les grands aussi! Et lorsque paraît l'échappée puis le peloton, c'est une explosion de joie parmi les amoureux de la petite reine.
L'étape Tonnerre-Vittel aura été un grand moment pour les Vosgiens, instants partagés sous un chaud soleil de juillet.
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Lunéville : le château reprend vie
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Visitez Bleurville avec le Pays des Trois Provinces
L’association pour le développement du Pays des Trois Provinces (pays situé aux confins de la Champagne, de la Franche-Comté et de la Lorraine) propose aux touristes et aux habitants de la région de partir à la découverte du village de :
Bleurville
le jeudi 23 juillet 2009
- Visite de l’église abbatiale Saint-Maur (XIe-XVIe s.) et du prieuré-musée (1,50 €/personne)
- visite du village : son église paroissiale (XVIe-XVIIIe s.), ses calvaires, ses lavoirs et fontaines (XIXe s.), ses vieilles maisons rurales, le Chêne des Saints
- découverte de l'atelier de sculpture de Jean-Louis Rollin
>> Renseignements auprès de Marie-Madeleine Boulian au 03.29.09.00.06.
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Une exposition en 2011 pour les fouilles de la villa de Damblain (Vosges)
Une villa antique et un secteur balnéaire d'une incroyable beauté datant des IIe et IIIe siècles après Jésus-Christ ont été découverts sur le site de l'ancienne base aérienne où se crée actuellement la plate-forme logistique de Damblain.
Cinq mois et demi de fouilles en 2008, deux mois et demi cette année. Et une fin toute proche. Ce sera le 17 juillet. Il sera alors temps pour les sept archéologues de l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) de ranger les outils et de plier bagage. C'est non sans un petit pincement au cœur qu'ils quitteront le site de l'ancienne base aérienne de Damblain. "Huit mois de fouilles, ça a été très court. Il aura fallu faire des choix assez drastiques mais c'est le propre de l'archéologie préventive. On est assez conscient du travail qu'on a fait. J'ai eu une très bonne équipe mais il y a encore des petites choses qui auraient mérité d'être approfondies." Non sans une certaine émotion, Karine Boulanger, responsable d'opération, sait qu'un autre travail va désormais commencer pour elle et son équipe : les analyses des milliers d'objets et clichés rassemblés tout au long de ces deux années passées.
Car c'est un véritable trésor que le site de Damblain a révélé : une villa (établissement rural, propriété d'un grand propriétaire terrien et des bâtiments agricoles) gallo-romaine datant des 2ème et 3ème siècles après J.-C. a été mise à jour.
"La partie la plus spectaculaire a été dégagée l'an dernier. Aujourd'hui, tout est recouvert, bâché. Des thermes magnifiques ont également été découverts mais ils vont être coulés sous des tonnes de béton, explique une des archéologues de l'INRAP. On étudie les bâtiments, les coupes, les murs, les pièces. On prend un maximum d'informations car il nous reste très peu de temps."
Si les archéologues avaient déjà travaillé sur des thermes, ceux découverts à Damblain sont dans un état de conservation exceptionnel. "L'état de conservation du secteur balnéaire de la villa est en effet assez exceptionnel pour la Lorraine. C'est un des plus beaux sites qu'il nous a été donné à voir. L'autre côté exceptionnel, c'est le chauffage par le sol (hypocauste) qui est entièrement conservé. On marche sur les dalles du chauffage suspendu et c'est vraiment rare de les avoir comme ça. De toutes les villas fouillées en Lorraine, le secteur balnéaire de la villa de Damblain est un petit bijou", explique encore Karine Boulanger.
Néanmoins, les archéologues sont dans la phase finale, celle qui consiste à tout casser afin de vérifier comment les bâtiments sont construits. Et dans la prochaine phase d'étude au bureau, il s'agira d'observer la manière dont le site a été aménagé pour l'habitat.
Différents spécialistes travailleront ainsi sur les enduits peints, la céramique pour datation ou les objets métalliques. Derrière, les objets partiront dans les dépôts archéologiques et selon leur intérêt, certaines pièces pourront être intégrées à des musées.
Quoi qu'il en soit, Damblain a désormais révélé son secret. Un secret à jamais sauvegardé grâce à la passion d'archéologues entièrement dévoués à la cause des sites anciens.
Si la population locale n'a pas pu profiter des fouilles à proprement parler, elle devrait en revanche, pouvoir avoir accès à une exposition assez complète en 2011, laquelle expliquera la totalité de la fouille et des découvertes afin que les Vosgiens puissent avoir connaissance de leur patrimoine.
[d’après Vosges Matin | 13.07.09]
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Nancy : rénovation de la Porte Stanislas
Élément essentiel de l’ensemble architectural imaginé au XVIIIème siècle par Emmanuel Héré (1705-1763) pour le Duc Stanislas, elle clôt la superbe perspective offerte par la rue depuis la Place Stanislas.
Edifiée en 1752 avec des matériaux provenant de l'ancienne Porte Royale, située non loin de l'actuelle Porte Héré, elle marque les limites ouest de l’enceinte urbaine de l’époque. D’abord dénommée Saint-Stanislas en hommage au saint patron du Roi de Pologne, elle fut jugée instable et reconstruite à l'identique en 1762 par l'architecte Richard Mique (1738-1794). A la différence des portes de la ville de Charles III dont la vocation est défensive, la Porte Stanislas a avant tout une fonction ornementale. De style classique, elle propose trois ouvertures encadrées par des colonnes doriques et surmontées de trophées ou de bas reliefs représentant des divinités romaines. Sur la partie haute de la façade intérieure, quatre statues symbolisent les arts libéraux chers à Stanislas : la musique, l’architecture, la sculpture et la peinture. Un monument au riche décor qui a toute sa place dans l’ensemble d’Héré.
La rénovation s'inscrit dans la volonté de la ville d'oeuvrer à la conservation et la mise en valeur de ses monuments historiques.
Si la Porte Stanislas a déjà connu plusieurs ravalements c'est un travail en profondeur qui débute aujourd’hui, à l’image de la campagne ayant permis à la Porte Sainte-Catherine de retrouver tout son éclat. Nettoyage des parements et sculptures, remplacement ou restauration complète des parties dégradées, réfection des étanchéités, pose de protections sur les parties les plus exposées à l’érosion… Cette rénovation dans le respect des techniques du passé s’accompagnera d’une nouvelle mise en lumière avec un éclairage à la double philosophie : proche pour accentuer les éléments de décor et d’architecture, et plus lointain pour souligner la majesté du monument.
Les différentes portes de la cité ducale
> Porte de la Craffe (1390)
C’est le seul vestige de la première grande enceinte de la ville.
> Porte de la Citadelle (1598)
Elevée sous le règne de Charles III, elle délimitait la Vieille Ville du faubourg des Trois Maisons.
> Porte Saint-Nicolas (1618) et Porte Saint-Georges (1619)
Leur vocation était de défendre la Ville Neuve de Charles III. L’architecte Marchal les a conçues selon les plans de l’ingénieur italien Stabili.
> Porte Héré (Arc de triomphe, 1756)
Signée par Emmanuel Héré et dédiée à Louis XV, elle s’inspire d’un arc impérial romain.
> Porte Sainte-Catherine (1762) et Porte Stanislas (1762)
Par ces deux ouvrages monumentaux, dus à l’architecte Richard Mique, Stanislas marque respectivement à l’est et à l’ouest les limites de “sa” ville.
> Porte Désilles (1782)
Edifiée en souvenir de la naissance du Dauphin, fils de Louis XVI, elle célèbre aussi l’alliance de la France et des Etats-Unis alors naissants.
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Nancy : 14 Juillet pluvieux, défilé joyeux ?
Le défilé du 14 Juillet nancéien était placé sous le signe de la pluie... Public clairsemé, militaires mouillés, défilé des hommes et du matériel plutôt étriqué, l'ambiance était plutôt morose. En plus, pas de défilé aérien cette année. Et, en prime, dans la tête des militaires la perspective du départ programmé du dernier général gouverneur de la place de Nancy et la réorganisation de l'armée. Décidément, le 14 Juillet républicain a beaucoup perdu de son panache.
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Vittel : le Tour de France vaut bien une messe
A l’occasion de l’étape du Tour de France à Vittel, la communauté paroissiale propose à tous ceux qui le veulent de partager une messe à l’attention des cyclistes et de leur entourage.
La messe sera dite par l’abbé Vuillemin, curé de la paroisse, jeudi 16 juillet 2009 à 18h30 en l’église Saint-Louis de Vittel.
Les Vosges offrent un cadre particulièrement apprécié pour la pratique du vélo. Sport compétition ou plaisir, le vélo offre un temps privilégié de détente, de disponibilité et de rencontres. Sa pratique peut être un temps de solidarité… en cas de crevaison ou autres avaries ! Le vélo peut être aussi un temps de contemplation de la beauté de la Création.
Le Tour de France, c’est aussi une aventure humaine exceptionnelle. C’est pourquoi la communauté catholique vitteloise entend fêter et rendre grâce pour cette grande fête populaire en célébrant l’Eucharistie, le soir de l’arrivée à Vittel.