[Vosges Matin]
Notre patrimoine - Page 34
-
Madonne-et-Lamerey (88) : réhabilitation du calvaire de 1676
-
"Sur la Saône au matin" par Jan Monchablon
Jan Monchablon, Sur la Saône au matin, fin XIXe s.Cette toile signée par Jan Monchablon, le peintre vosgien de Châtillon-sur-Saône, de belles dimensions (38,5 x 55 cm), sera vendue aux enchères le 29 novembre 2014 par la galerie Galartis à Lausanne (Suisse). -
La Neuveville sous Montfort (88) : une représentation de la légende de Saint Hubert
Gilou Salvini, membre éminent du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous fait partager ses découvertes archéologiques et historiques, glanées au fil de ses pérégrinations vosgiennes...
Aujourd'hui, il nous fait découvrir une sculpture découverte par hasard, à La Neuveville-sous-Montfort, village de la plaine des Vosges, situé entre Vittel et Mirecourt.
Cette sculpture utilisée en remploi dans le mur d'une maison, bien que mutilée, reste parfaitement lisible. Elle représente la chasse de Saint Hubert. Elle peut être datée de la fin du XVe siècle et met en scène la légende dans un tableau de pierre (55 cm x 55 cm) où deux piliers soutiennent un arc ornée de feuillage. Le saint est vêtu à la mode Renaissance et le cerf forcé est assailli par la meute. La croix lumineuse qui surmontait la tête du cervidé est détruite ainsi qu'une partie de l'ange annonciateur qui domine la scène. Contrairement à la sculpture conservée dans l'église des Marats (Meuse, commune regroupée des Hauts-de-Chée ) il n'y a pas d'arrière-plan arboré.
Si la similitude de ces deux représentations sculptées est frappante, c'est parce qu'il s'agit d’œuvres réalisées à partir d'un "carton", ou dessin modèle, circulant d'atelier en atelier afin d'inspirer les artistes, tout en imposant un thème qui soit conforme au style liturgique de l'époque, comme en témoigne, dans un autre genre, les nombreux et splendides retables de la chasse de Saint Hubert, appelée aussi "miracle de Saint Hubert".
Cette sculpture pourrait provenir de l'ancienne église du village ou d'une chapelle.
[texte et clichés : courtoisie de Gilou Salvini]
-
Les cloches de Sion
[ER]
-
"L'empreinte cistercienne en Europe centrale" avec Saône Lorraine
Abbaye cistercienne de Zdar, XVIIIe s., République tchèque.
L'association Saône Lorraine, en partenariat avec Les Amis de l'abbaye de Morimond, propose un voyage sur le thème de "l'empreinte cistercienne en Europe centrale", organisé du 27 avril au 6 mai 2015.
‡ Plus d'informations et inscription ici Programme voyage Saône lorraine.pdf
-
Mattaincourt (88) : la résurrection du presbytère de saint Pierre Fourier
[Vosges Matin]
-
Eclat & scintillement... Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville
Quand la technologie numérique vient au secours de l'Histoire... C'est le propos de l'exposition présentée à Lunéville au musée du Château de Léopold. La modélisation 3D nous offre la chance de découvrir pour la première fois la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte, lorsque resplendissait vers 1730 les arts du décor.
Le catalogue reprend la thématique de l’exposition qui est conçue autour d’une pièce majeure et unique : le décor textile qui ornait, vers 1735, le lit de la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte d’Orléans. Ces fragments brodés, reçus en héritage de son père, seront convertis en vêtements liturgiques. L’occasion est néanmoins donnée de restituer, à partir de ces fragments textiles, un décor XVIIIe d’exception et d’approcher le quotidien de la duchesse. Outre des objets de valeur patrimoniale renseignant l’évolution du goût, s’ajoute une dimension de prospective technique, par le recours à la modélisation 3D.
Elisabeth-Charlotte d’Orléans est la fille de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, et de la princesse palatine. Elle épouse en 1698 le duc Léopold de Lorraine et le couple s’installe de manière définitive au château de Lunéville en 1702. Née à Versailles, elle contribue très largement à insuffler à Lunéville l’esprit de la cour de France.
‡ Eclat & scintillement. Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville, collectif, Musée du château de Lunéville - Serge Domini éditeur, 2014, 144 p., ill. (20 €).
-
la mémoire, ça se respecte !
-
La forêt vosgienne, petits secrets et grand dessein
La forêt fascine. Pour le rôle nourricier et protecteur qui est le sien. Pour la vie qui s'y anime en permanence. Pour les enjeux qu'elle représente, les rapports de force qu'elle engendre aussi. Apte à réveiller les sens, les émotions, l'univers forestier attise aussi les convoitises. La forêt vosgienne n'y échappe pas.
La forêt du massif vosgien est plurielle. Témoignages, analyses, rencontres, balades dans l'espace et dans le temps ponctuent cet essai qui l'élude aucune des faces connues ou plus secrètes d'un univers tout aussi propice à la contemplation et à l'évasion.
Les clichés de Denis Bringard l'illustrent magnifiquement, ajoutant à la séduction.
‡ La forêt vosgienne. Petits secrets et grand dessein, Claude Vautrin et Denis Bringard, éditions du Belvédère, 2014, 192 p., ill. (24,50 €).
-
Les métiers d'hier et d'aujourd'hui à Monthureux-le-Sec (Vosges)
-
Dans un mois, Saint Nicolas... Pensez à commander des livres lorrains !
‡ Pour commander ces ouvrages, imprimez ou recopiez le bon de commande ici bon de commande livres JMC.pdf
-
La Vierge de Pitié de Sauville
Le village de Sauville, dans le canton vosgien de Bulgnéville, proche de l'ancienne cité fortifiée lorraine de La Mothe, possède une chapelle du XVIIe siècle intégrée au cimetière ouvert en 1841.
Elle renferme une piéta en pierre polychrome du XVIIe siècle. Elle présente des aspects très moyenâgeux par ses formes très frustres et naïves. Un véritable chef-d'œuvre d'art populaire, témoin de la piété des fidèles de ces époques de foi intense.
Cette sculpture est classée au titre des Monuments Historiques depuis 2005.
[clichés © H&PB]
-
Robécourt (88) : l'ancienne fonderie de cloches en assemblée générale
[L'Abeille]
-
Tignécourt (88) : 9èmes Rencontres Natur'Images les 11-12 avril 2015
-
Une esplanade pour l'architecte de la reconstruction d'Epinal
-
Abbaye Saint-Maur de Bleurville : une vieille dame toujours en forme
Le bureau des Amis de Saint-Maur a dressé le bilan de la 40ème saison à l'ancienne abbaye bénédictine. La vieille dame est encore pleine de vitalité !
L'année du 40ème anniversaire du sauvetage de l'abbaye Saint-Maur a connu encore une belle animation estivale. Si le nombre de visiteurs est plutôt à la stagnation avec cependant une forte proportion de touristes néerlandais et belges, l'abbatiale a accueilli des manifestations qui ont connu un beau succès : ainsi le Choeur d'hommes de Nancy, fin juin, a attiré la foule pour son concert hommage aux poilus avec un programme de chants de la Grande Guerre. Le concert a même fait l'objet d'un CD réalisé par un Bleurvillois expatrié dans les Hautes-Vosges, Daniel Petitjean. En août, Isabelle Frizac a enchanté les mélomanes avec ses pièces musicales de la Renaissance espagnole et anglaise. Tout l'été, les toiles de Lina Blanc ont été accrochées aux cimaises de la nef de l'abbatiale pour le plus grand plaisir de ses admirateurs et des curieux de passage. Mi-juillet, l'assemblée générale extraordinaire des Amis de Saint-Maur a rassemblé les adhérents qui ont assisté à une messe célébrée par l'abbé Husson, du diocèse de Nancy et de Toul, et partagé un buffet convivial devant l'abbaye.
La situation financière, établie par Marie-Alix Baudry, est saine et permet d'envisager quelques menus travaux d'entretien. Le président Alain Beaugrand a proposé de solliciter des devis pour la réfection des escaliers du logis prieural et la pose d'une rampe afin de sécuriser l'accès à l'église. Par ailleurs, un nouveau dépliant touristique est à l'étude afin de mieux faire connaître le site auprès des offices du tourisme du secteur. L'association enregistre une soixantaine d'adhérents à jour de cotisation.
Le président Beaugrand en a profité pour remercier Denis Bisval, maire de la localité et membre du bureau, pour son accueil et le soutien de la municipalité, ainsi qu'Evelyne Barjolle pour sa disponibilité auprès des visiteurs et le fleurissement de l'abbaye, et André Granget pour l'entretien du jardin monastique.
Le bureau se réunira au printemps afin de dresser le programme définitif des manifestations 2015. L'abbatiale accueillera notamment en juillet Juliana Chakravorty, artiste plasticienne qui partage son temps entre la région parisienne et Vittel : elle exposera ses œuvres photographiques, picturales et monumentales. Une rétrospective qui ne manquera pas d'attirer de nombreux curieux et amateurs d'art contemporain.
-
Les Cahiers de La Mothe n° 6
L'association Pour La Mothe poursuit son petit bonhomme de chemin en publiant son numéro annuel des Cahiers de La Mothe. Ceux-ci apportent une large contribution à la connaissance de l'histoire de la vieille cité fortifiée lorraine anéantie par les Français sur ordre de Richelieu après le dernier siège de 1645. Les chercheurs et historiens passionnés de l'association enrichissent l'historiographie de la ville à la suite des travaux de leurs grands prédécesseurs, l'abbé Liébault, l'abbé Salmon ou Pierre Marot.
Dans ce nouvel opus pour l'année 2014, le lecteur y découvrira maints aspects de l'histoire de la cité martyre ainsi que celle de ses habitants. C'est ainsi que l'on fait connaissance avec Laurent de Cliquot, un mothois qui vend une "sauvegarde" aux habitants de Vézelise après son coup d'audace d'avril 1644. Les familles d'un seigneur des environs de La Mothe, les Sarazin de Germainvilliers, et celles des plus humbles de la cité du Bassigny lorrain nous sont présentées à l'occasion de la redécouverte d'un portrait de Jean Baptiste Sarazin (1635) et d'une liste d'habitants de La Mothe du XVe siècle. Enfin, reconstitution en 3D des bastions urbains Saint-Antoine et de Vaudémont ainsi que les armes à feu stockées dans l'arsenal de la ville satisferont la curiosité de nombreux lecteurs.
‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 6, 2014, 104 p., ill. (13,30 € port compris). Disponible auprès de Jean Charles, 3 rue Victor-Hugo, 67204 Achenheim.
-
Les Sœurs de la Doctrine chrétienne déménagent
Vente aux enchères le 5 novembre dans les murs de la congrégation de la Doctrine chrétienne, rue Saint-Dizier à Nancy.
C’est une page de l’histoire de Nancy qui se tourne. Les Sœurs de la Doctrine chrétienne déménagent et vendent une partie du mobilier de la congrégation. Non sans un pincement au cœur, car si la Congrégation des Sœurs de la Doctrine chrétienne a été fondée en 1717 à Toul, c’est en 1804 que les religieuses sont venues s’installer à Nancy, dans l’ancien couvent des Capucins. Leur mission première était l’éducation des filles pauvres. Leur fonction d’enseignement, elles l’ont assurée, sans discontinuer, jusqu’il y a deux ans. Malheureusement, si l’on comptait jusqu’à 3000 sœurs en Europe et en Algérie à la fin du XIXe siècle, elles ne sont plus que 430 aujourd’hui, et le centre de gravité s’est déplacé, puisque les communautés les plus nombreuses se trouvent désormais en Asie. À Nancy, elles sont environ 70, si l’on comptabilise celles qui dépendent de l’Institution Saint-Joseph. Dans les milliers de m² de l'ex-couvent des Capucins, elles n’étaient plus que cinq : sœurs Véronique, Viviane, Marie-Ghislaine, Malsook et Fabiola.
Les charges de chauffage et d’entretien devenaient disproportionnées. C’est donc, à regret, qu’elles ont été contraintes de vendre à la société Acapace, qui va réhabiliter les bâtiments pour en faire un foyer-résidence pour seniors de 100 logements. Les 5 sœurs ont, provisoirement, emménagé dans des appartements au-dessus de la pharmacie Saint-Nicolas, 147 bis rue Saint-Dizier, en attendant la fin des travaux de rénovation de leur nouveau lieu de vie, 40 bis rue Charles-III. Elles ont fait appel à Me Antoine Audhuy, commissaire-priseur de l’Hôtel Blandan, pour procéder à la vente aux enchères du mobilier du couvent. La vente aura lieu, sur place, le mercredi 5 novembre, à partir de 11h00. La visite s’effectuera une heure avant. Des professionnels pourraient être intéressés par le mobilier de la cuisine en inox datant de 2002. Quant aux particuliers, ils pourront acquérir des chaises, secrétaires, armoires lorraines des XVIIIe et XIXe siècles, et même un confessional qui a été estimé entre 400 et 600 €. Deux importants buffets à aubes, dont l’un contient un coffre-fort, pourraient trouver preneur autour de 100 €. Les armoires lorraines se négocieront entre 150 et 300 €. Deux œuvres d’art devraient intéresser les amateurs : un Christ en ivoire du XVIIIe dans un encadrement en bois doré (500 à 800 €) et une huile sur toile, dans son cadre d’origine, représentant sainte Anne et Marie d’après Rubens, que le commissaire-priseur a estimée entre 1 000 et 3 000 €.
Mais le souvenir n’a pas de prix et il est certain que de nombreux Nancéiens auront à cœur d’acquérir un meuble de la congrégation, en tant que part du patrimoine de la cité et les générations de jeunes filles qui se sont succédé sur les bancs de l’institution voudront sûrement emporter une chaise ou un bureau. Sont à vendre également des objets en faïence et de la verrerie.
[d'après ER]
-
Les Cahiers du Château n° 9
Les Cahiers du Château (de Lunéville) poursuivent leur petit bonhomme de chemin... Neuf opus déjà parus afin de mieux nous faire connaître l'histoire de ce château, de Lunéville et de la Lorraine de nos ducs.
Ce numéro pour l'année 2014 propose une thématique autour du cheval. C'est bien connu, Lunéville est la "cité cavalière" par excellence ; le dossier des Cahiers nous rappelle que Lunéville et les chevaux filent une histoire d'amour vieille de cinq siècles !
D'autres articles abordent également la place des chevaux dans la vie de la Lorraine à l'époque moderne avec l'académie des gentilshommes de Lunéville-Nancy (1699-1737), un haut-lieu de la culture équestre européenne ; les gendarmes rouges de Lunéville ; quand hommes et missives voyageaient à cheval ; un aperçu sur l'action équestre des ducs de Lorraine des temps modernes à 1737 ; l'équitation et les figures de manèges et d'écuries ; l'antichambre du duc à Lunéville ou la gloire équestre de la Maison de Lorraine.
Les Cahiers font également le point sur les restaurations engagées au château de Lunéville et les collections du musée : la galerie du corps central, un pont entre passé et avenir ; un portrait inédit du nain de Stanislas, une exceptionnelle armoire marquetée entre dans les collections du musée.
Le portrait du général Alexis L'Hotte (1825-1904) complète ce panorama sur la présence des équidés à Lunéville et le rôle des militaires dans le développement de l'art équestre. Enfin, un zoom sur le haras national de Rosières-aux-Salines et la filière équine en Lorraine clôt ce passionnant numéro.
‡ Les Cahiers du Château, n° 9, 2014, 67 p., ill. (9 €).
-
Pays de la Saône vosgienne : une journée pour le paysage
[Vosges Matin]
-
Ravenel et ses occupants imprévus (1939-1945)
Du projet d'édification et sa première pierre posée en 1937 au Centre hospitalier d'aujourd'hui, l'hôpital psychiatrique de Ravenel est devenu indissociable de la vie économique, sociale et historique de Mirecourt. Pourtant, l'histoire ne lui a pas laissé le choix de ses événements. A peine sorti de terre, des hôtes imprévus au nombre de quatre, bien distincts, vont partager ses locaux, son parc, ses alentours. L'histoire s'est enfouie doucement avec le temps mais il a fallu juste creuser pour retrouver traces de ceux qui, avant les spécialistes des soins psychiatriques d'avant-garde venus à Ravenel en avril 1947, ont été les premiers occupants malgré eux. Ils furent Français, Allemands puis Américains et cela dura de septembre 1939 à mars 1945.
Il fallait aussi la rencontre imprévue, quelques 74 ans après, de deux petits-fils en quête d'informations sur leurs grands-pères respectifs, prisonniers de guerre dans le Frontstalag 120 de Ravenel-Mirecourt, pour faire revivre cette autre grande histoire, celle du Centre hospitalier de Mirecourt dans son intégralité qui est rendue aujourd'hui d'abord à tous ceux qui séjournent dans cet établissement, mais aussi aux Mirecurtiens pour leur patrimoine culturel et identitaire. Et puis, au département des Vosges qui retrouvera ces épisodes de l'histoire de l'ouest vosgien d'un de ces établissements hospitaliers dont le Conseil général fut l'instigateur.
Grâce à des recherches méthodiques plus de deux ans durant, bénéficiant du concours de l'hôpital et de la population qui a fourni de nombreux témoignages, les auteurs sont parvenus à retracer cette histoire de l'occupation de Ravenel durant la Seconde Guerre mondiale. En fait, il s'agit de quatre occupations : de septembre 39 à juin 40 par l'armée française, de juin 40 à mars 41 par le Frontstalag 120, de juillet 42 à septembre 44 par la Wehrmacht, de septembre 44 à mars 46 par l'US Army.
Une histoire insolite et émouvante à découvrir.
‡ Ravenel et ses occupants imprévus 1939-1945, Stéphane Cursan, Jean-François Dray et Agnès Goujon, éditions AGAMI, 2014, 255 p., ill. (20 €).
-
Les Cahiers du Poilu spécial "Bataille du Grand Couronné"
[ER]
-
Une Vierge implorante pour Saint-Nicolas-des-Lorrains de Rome
Depuis dimanche 19 octobre, l'église nationale des Lorrains à Rome, Saint-Nicolas-des-Lorrains, s'est enrichie d'une toile représentant une Vierge implorante.
Après avoir reçu en 2013 un reliquaire contenant une parcelle d'ossement du saint patron des Lorrains, l'église romaine des Lorrains vient d'être dotée d'une magnifique œuvre de l'Ecole française du XVIIIe siècle. Ce tableau - une Vierge implorante - a été offert par un généreux couple de Lorrains, M. et Mme Kirsch, à l'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains. Le chancelier de l'association, Denis Schaming, l'a remis officiellement aux frères de la communauté Saint-Jean, desservants du lieu de culte, ce dimanche 19 octobre.
Ce fut également l'occasion de se pencher sur les travaux à engager afin d'assainir la crypte de l'édifice. Importants travaux pour lesquels il va falloir recueillir des fonds...
[clichés : Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains]
-
Lignéville (88) : la restauration de la chapelle Saint-Basle en voie d'achèvement
Les travaux à la chapelle Saint-Basle de Lignéville se poursuivent activement.
l'édifice sera bientôt à l'abri des intempéries et prêt à affronter les rigueurs de l'hiver.La croix sommitale a retrouvé sa place sur le clocheton et la pose de la toiture est en cours d'achèvement. Les enduits extérieurs et intérieurs sont également en cours.
La pose des huisseries et des vitraux ainsi que les aménagements paysagers seront réalisés au printemps 2015.
[clichés : courtoisie de Gilou Salvini] -
"Les Cahiers de La Mothe - n° 6 / 2014" sont parus
-
Epinal : le cimetière médiéval surgit de terre
Et que deviennent les restes humains exhumés lors de ces travaux ? Au-delà de l'aspect purement archéologique, ces ossements appartiennent à des chrétiens qui ont cru en la Résurrection ; il serait donc normal qu'ils soient déposés dans un cimetière... dans l'attente du Jugement dernier.
[Vosges Matin]
-
Des églises de la plaine vosgienne
[Vosges Matin]
-
Damblain (88): la villa gallo-romaine dévoilée
[Vosges Matin]
-
Le programme des Journées d'études vosgiennes de Charmes
[Vosges Matin]
-
Mirabelles, l'or des vergers lorrains
Dans nos souvenirs, les enfances lorraines sont inséparables des mirabelles. C'était le temps de la fin des "grandes vacances" où se profilait déjà celui de la rentrée des classes...
Et la nature qui s'ensoleillait encore des dernières chaleurs des derniers beaux jours, annonçait, par l'odeur sucrée des mirabelles, que l'automne, prêt à se parer des ultimes couleurs de l'année, n'était pas loin. C'était - et c'est toujours, mais autrement - le temps où le fruit emblématique de la Lorraine, depuis les innombrables vergers encerclant le village, embaumait les campagnes environnantes.
Ainsi, dans une région considérée - à tort - comme grise et froide, une perle d'or vint illuminer de son éclat et de sa saveur si particulière un terroir voué d'abord aux travaux de labeur.
Aujourd'hui, dans les vergers lorrains, on recueille plus de 70 % de la production mondiale de mirabelles. Le fruit est devenu un atout économique majeur grâce au travail et à l'investissement constant de quelques passionnés.
Symboles colorés et odorants, symbiose entre un terroir et les hommes qui y vivent, la mirabelle a marqué d'une encore indélébile une belle page de notre histoire régionale qui se conjugue avec bonheur au futur. Grâce, aussi, aux succulentes recettes à base de mirabelles proposées par Jean-Luc Sady.
‡ Mirabelles, l'or des vergers lorrains, Patrick Greff et Roger Wadier, éditions Gérard Louis, 2014, 140 p., ill. (25 €).