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Notre patrimoine - Page 33

  • Quel péril sur les églises de France ?

    eglises.jpgLa revue de l'association nationale Patrimoine-Environnement (LUR-FNASSEM), Patrimoine et cadre de vie, propose un intéressant état des lieux des églises de France, à l'heure où de nombreux édifices sont laissés à l'abandon par les collectivités territoriales et, surtout, désaffectés par les croyants.

    "Un semis d'églises, un maillage de routes : c'est la géographie humaine de la France. Par le nombre, les églises sont les premiers monuments du pays. Elles marquent l'identité des communes ou des quartiers, presque toujours des anciennes paroisses. On se rassemble à leur emplacement depuis plus de mille ans et même, pour beaucoup d'entre elles qui ont succédé à des lieux de culte païen, depuis plus de 2000 ans. On y va plus beaucoup à la messe, on y vas encore en nombre aux enterrements...

    Au sens propre, indépendamment de leur qualité architecturale, les églises sont le premier patrimoine de la France.

    Aussi ne peut-on être attaché à la sauvegarde du patrimoine français sans souhaiter la conservation de toutes les églises, y compris de celles qui datent du dernier élan de construction au XIXe siècle. Il s'agit de leur conservation matérielle. Il s'agit aussi de la conservation de leur usage et de leur signification, c'est-à-dire de leur affectation au culte. Le patrimoine n'est pas seulement matériel.

    Cela tombe bien. En général, les communes prennent soin des églises qui leur appartiennent. Dans ce numéro, Benoît de Sagazan présente un état des lieux objectif qui n'est pas catastrophique. Et la prise de position de Mgr Dagens nous montre à quel point l'Eglise catholique est consciente de la richesse de ses nombreux lieux de culte.

    Ainsi, l'histoire, par la Révolution, puis par les lois de 1905, en donnant la propriété des églises aux communes et en dégageant ainsi leur affectataire des soins du bâtiment, nous a légué une organisation qui peut résister à la déchristianisation de la France. Nous échappons à la situation du Québec, ou à celle des Pays-Bas où, après avoir fermé les églises par centaines, on leur cherche difficilement un autre usage, quand on ne les détruit pas.

    Les églises étaient utiles comme lieux de rassemblement et de célébration sous la protection de leurs saints tutélaires. Nous n'avons pas à nous poser la question de leur utilité actuelle pour les respecter et les sauvegarder.

    Cette situation favorable rend d'autant plus scandaleuse l'attitude des communes qui ne respectent pas leur responsabilité historique et légale. Alain de La Bretresche écrit dans les pages de la revue une analyse juridique précise des "déconstructions" d'églises, ce nouveau vandalisme, heureusement limité." [Kléber Rossillon, président de la FNASSEM].

    Ce numéro laisse aussi la place aux bonnes nouvelles : plusieurs restaurations d'édifices cultuels sont présentées.

    Une publication que tout défenseur du patrimoine et que tout maire se doit de lire.

     

    ‡ Patrimoine et cadre de vie. Les Cahiers de Patrimoine-Environnement, n° 193, 2014-2015. A commander sur www.patrimoine-environnement.fr

  • "Les Rubans du Patrimoine" pour l'église de Mont-Saint-Martin

    mont st martin.jpgLa Ville de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) a été mise à l’honneur le 21 novembre dernier à l'occasion de la remise du prix départemental « Les Rubans du Patrimoine » pour la restauration extérieure de sa remarquable église romane.

    Depuis quelques années, la municipalité de Mont-Saint-Martin a fait le choix de restaurer son église romane Saint-Martin érigée au XIe siècle. La réparation de la charpente, de la toiture, le sablage et le nettoyage des pierres extérieures, la mise en valeur de l’édifice en lumières et l’installation de nouveaux vitraux et d’une rosace de style contemporain ont permis sa renaissance.

    C’est pour toutes ces raisons que le jury régional du concours les « Rubans du Patrimoine » édition 2014 a récompensé la ville de cette distinction.

    [cliché : la Fondation du Patrimoine]

  • Le bulletin d'information 2014 des Amis d'Alfred Renaudin

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    Verdun, vue sur l'évêché, huile sur toile, Alfred Renaudin.

     

    L'association des Amis d'Alfred Renaudin de Val-et-Châtillon, présidée par Olivier Béna, vous propose sur bulletin d'information sur les activités déployées en 2014 :

    Bulletin n° 3-2014 Amis Alfred Renaudin.pdf

  • Inquiétudes sur l’avenir de la chapelle de l’hôpital de Lamarche

    L'hôpital rural de Lamarche va faire l'objet d'une restructuration dans les prochains mois. La question du devenir de la chapelle - qui n'accueille plus d'office religieux depuis plusieurs années - et de sa reconversion se pose désormais.

    chapelle lamarche.jpgL'hôpital de Lamarche eut pour ancêtres une maison des pauvres créée en 1715 grâce aux dons d'un notaire de la localité, maître Oudot, et un établissement d'accueil pour les petites filles qui devint un pensionnat.

    L’établissement d’un hospice fut autorisé par Mgr Scipion-Jérôme Bégon, évêque de Toul, en janvier 1750, afin de recevoir les infirmes et les vieillards de la commune. En 1845, ce n'était plus qu'une maison de charité, distribuant des secours en nature à domicile. L'accueil de patients ne sera effectif qu'à partir de janvier 1887.

    chapelle intérieur.jpgDe l'ancien bâtiment, il ne reste plus que la chapelle construite à la fin du XVIIIe siècle à l'initiative d'un prêtre originaire du bourg, l'abbé François Nicolas Bresson, transformée au XIXe siècle, et une aile du bâtiment longeant la rue et prolongée vers 1835.

    Des acquisitions et dons de maisons ont permis le développement de l’hospice à la fin du XIXe siècle.

    vosges,lamarche,hopital,chapelleLa chapelle fut affectée au culte jusqu'à la fin du XXe siècle. Depuis, son état sanitaire se dégrade dangereusement.

    Quelques habitants de la commune se posent la question de savoir s'il faut créer une association de défense du patrimoine local afin de suivre le dossier de cette chapelle qui mérite d'être sauvegardée.

     

    vosges,lamarche,hopital,chapelle

    Chapelle de l'hôpital rural de Lamarche, XVIIIe s. [cliché © Francis Relion].

     

  • L'îlot du palais de justice d'Epinal

    epinal.jpgL'ouvrage présente les résultats de deux fouilles préventives préalables à l'extension et à la restructuration du palais de justice d'Epinal, réalisées à la fin des années 1990. Menées sur une surface de 3000 m², ces interventions archéologiques, corrélées avec d'autres sources documentaires, apportent des informations inédites sur les origines de la ville et le développement d'un quartier localisé au cœur de l'espace urbain, entre le château et la basilique Saint-Maurice.

    Les plus anciennes traces de fréquentation du secteur remontent aux VIIIe-IXe s., mais ce n'est qu'à partir du Xe s. que les premiers aménagements sont attestés en bordure d'une zone humide, à l'emplacement d'un ancien cours d'eau. L'espace se structure progressivement entre le XIIIe et le début du XVIIe s. avec le développement d'un habitat ouvert sur des arrière-cours, en lien avec des activités artisanales et commerciales. Dans les années 1620, le bâti est investi par la congrégation Notre-Dame. Celle-ci y construira un nouveau couvent au XVIIIe s. A la Révolution, les  bâtiments conventuels sont affectés à des fonctions administratives, avant l'édification vers 1820 d'une maison d'arrêt, détruite à la fin du XXe s.

    Outre les informations relatives aux origines et aux transformations de l'espace urbain, cet ouvrage offre un bel éclairage sur la vie matérielle et spirituelle des habitants d'un quartier durant près d'un millénaire. Il permet enfin d'approcher de manière originale le quotidien d'une communauté religieuse à l'époque moderne.

     

    ‡ L'îlot du palais de justice d'Epinal (Vosges). Formation et développement d'un espace urbain au Moyen Âge et à l'époque moderne, Yves Henigfeld et Philippe Kuchler (dir.), éditions  de la Maison des sciences de l'homme, 2014, 210 p., ill. (46 €).

  • Les cryptes en France

    Lcrypte,lorraine,bleurville,christian sapina crypte est une architecture apparemment connue, imagée, documentée, mais qui reste quasiment mythique dans les esprits. Elle renvoie de manière souvent abusive à une réalité que l’on croit uniquement souterraine.

    L’auteur tente dans ce magnifique ouvrage de synthèse de sortir des idées reçues en reconstituant le processus historique de la crypte dans une démarche à la fois archéologique et anthropologique. Chaque crypte a son histoire, une histoire qui s’est constituée souvent bien après sa construction et même son usage. C’est pourquoi dans ce parcours archéologique des cryptes en France - où la Lorraine tient toute sa place avec de nombreuses notices sur les cryptes les plus remarquables de la région -, l’auteur accorde une place particulière aux textes et à l’examen des espaces pour reconstituer usages et parcours.

    Les réponses qu’il apporte s’inscrivent dans un panorama plus général de l’évolution de l’espace sacré. La crypte assure ainsi à l’église sa dimension dans le temps, sa mémoire, au point que l’on chercha toujours à ancrer cette mémoire et l’origine du site là où se trouve la crypte. En restituant la crypte dans sa dimension architecturale et historique, l’enquête bouscule l’histoire locale pour mieux saisir l’épreuve du temps, la trace d’une croyance et l’expression d’une société.

    Cet ouvrage est le fruit d’un travail de longue durée de Christian Sapin, archéologue et historien de l’art, qui recense près de 400 cryptes en France entre le IVe et le XIIe siècle, tout en établissant des comparaisons avec des cryptes situées en Europe occidentale. L’ouvrage bénéfice de reconstitutions en 3D ainsi que d’une campagne photographique exceptionnelle du photographe Jean-François Amelot.

    Un ouvrage de référence, qui offre une approche archéologique et historique inédite et attendue de la part d’un grand spécialiste.

     

    ‡ Les cryptes en France. Pour une approche archéologique (IVe-XIIe s.), Christian Sapin, éditions Picard, 2014, 320 p., ill. couleurs (76 €).

     

  • La pâte feuilletée de Claude le Lorrain

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    [Vosges Matin]

  • Comment Saint Nicolas est devenu lorrain

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    [L'Abeille]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 29 : entre musée et fête de la Saint Martin

    la nouvelle revue lorraine,jean marie cuny,LorraineEt voici déjà le 29ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, toujours aussi populaire auprès de ses lecteurs et amoureux de notre Lorraine !

    Si dans son édito' Jean-Marie Cuny revient sur le "hit parade" des célébrités lorraines, dans le sommaire concocté pour ce nouveau numéro, notre fondateur-animateur-rédac' chef nous invite à une large découverte de notre histoire et de nos traditions lorraines, jugez-en :

    - le musée de la guerre de 1870 et de l'Annexion de Gravelotte

    - l'église Saint-Quentin de Scy-Chazelles

    - l'homme qui fit arrêter le roi à Varennes

    - la croix réhabilitée

    - le prieuré de Belval et l'abbaye Saint-Léopold de Nancy

    - Georges Jacquemin et son vin d'orge à Nancy en 1888

    - Allons enfants...

    - Prény, un lieu de légende

    - où est passé la Saint-Martin ?

    - l'oie de la Saint-Martin

    - Aller au pain

    - une fiauve en patois lorrain : les truffiers

    - la confiserie des Hautes-Vosges

    - chansons à boire

     

    La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant son règlement à l'ordre de "SEP Helenus" et ses coordonnées postales à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

     

  • L'Echo des Trois Provinces hiver 2014-2015 est paru

    echo173.jpgLe numéro d'hiver de L'Echo des Trois Provinces vous convient à un rendez-vous poétique mais aussi culturel. En parcourant ses pages, vous irez à la rencontre des habitants du Pays aux Trois Provinces, situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté. Même si le législateur tire un trait sur nos régions historiques en les regroupant en des entités administratives sans âme, nos trois provinces demeureront bien des créations de l'Histoire.

    Cependant, même si les relations entre elles furent parfois conflictuelles, désormais des liens d'amitié se sont créés ; en témoigne l'association pour le développement du Pays aux Trois Provinces qui promeut, tous les deux mois, la vie des habitants et leur histoire à travers son magazine.

    A découvrir au sommaire de ce numéro de décembre 2014 - janvier 2015 :

    - Damblain : entre échec économique et découvertes archéologiques

    - les compte-rendu des visites estivales

    - spécial poésie

    - inauguration du sentier de découverte du site du vallon du Préfonrupt à Monthureux-sur-Saône

    - Valentin Jamerey-Duval de passage à Senaide en 1709

    - l'ermitage de Barcan à Belmont-lès-Darney

    - inquiétudes sur l'avenir de la chapelle de l'hôpital de Lamarche

    - histoire de la cuisine : la dariole de la Reine Christine

    - la vie des associations

    - le parc naturel régional : une ambition pour notre région

    - animations au Pays des Trois Provinces

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Contactez evelyne.relion@orange.fr

  • Nos crèches de la Nativité lorraines

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    Crèche lorraine, XVIIe siècle [archives ©H&PB].

     

    Puisque certains "dictateurs de la pensée" et "ayatollah" de la laïcité veulent interdire en France l'exposition de crèches de la Nativité dans les lieux publics, votre blog fait de la résistance en vous présentant une magnifique crèche lorraine du XVIIe siècle, conservée en la basilique Saint-Epvre de Nancy.

    D'autres seront postées d'ici Noël... Et surtout, montrez vos crèches !

    Gloria in excelsis Deo !

  • Souscription pour la restauration du temple protestant de Lunéville

    L'Association cultuelle de l’Eglise protestante unie de Lunéville-Dombasle et environs et la Fondation du Patrimoine de Lorraine ont lancé, en partenariat, une campagne de mécénat populaire pour la restauration du temple protestant de Lunéville.

    temple.jpgL’édification du temple de Lunéville a représenté un moment fort de l’histoire du protestantisme en Lorraine. Ce n'est qu'après le concordat de 1802 que les protestants ont été autorisés à réorganiser leurs églises. En 1835, la communauté de Lunéville demande que la chapelle du château lui soit affectée. En vain. Elle devra attendre 1847 pour qu'une salle communale lui soit donnée. Le nombre de fidèles augmentant, la construction d'un temple est envisagée. Une souscription publique est déjà ouverte à cette époque, à laquelle catholiques et israélites participent à côté des protestants. Le don d'une anglaise complète ce mécénat. Henri Melin, un architecte nancéien, réalise les plans du temple, dont les vitraux actuels (la rosace et les baies) constituent la principale richesse. Ils ont été réalisés entre 1958 et 1970 d'après les cartons d'Henri Macoin, paroissien et professeur à l'école nationale des Beaux Arts à Nancy. Quant à l’harmonium, il s’agit d'un instrument de belle facture sorti de la manufacture Christophe et Etienne.

    Intégré à l’histoire et au patrimoine local, le temple est depuis 2004 volontiers ouvert pour accueillir des manifestations culturelles. Sa sauvegarde est impérative. Un projet englobant la restauration et la protection des vitraux, le changement de la porte d’entrée, la peinture extérieure des huisseries et la révision de l’harmonium, est envisagé. Ce projet complété par l’éclairage nocturne des vitraux réaliserait le souhait d’Henri Macoin de voir l’édifice se transformer en lanternon, sorte de trait d’union entre la ville vieille et la ville neuve. Le montant des travaux retenu dans le cadre de la souscription publique est de 18 848 €.

     

    ‡ Plus d’info sur www.fondation-patrimoine.org

  • Pour sauver la chapelle templière de Libdeau

    libdeau.jpg

    [ER]

  • Remplissez les églises et les crèches se défendront elles-mêmes !

    "Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera avec la construction des mosquées.

    crèche.jpgLe mouvement a rapidement pris de l’ampleur. Pour les plus médiatisées d’entre elles, celle de Béziers, la crèche de la Nativité, dite de Robert Ménard, son maire, puis la crèche du Conseil général de Vendée dont l’installation a été suspendue par ordre du tribunal de Nantes.

    Très vite, la mobilisation générale (sur internet seulement) pour la défense de nos us, de nos coutumes, de nos traditions, de notre culture, de notre histoire, de nos valeurs, etc. Des pétitions ont circulé, rapidement signées ; des groupes Facebook se sont constitués, aussitôt « likés » ; des articles rédigés, vite partagés, commentés à profusion ; des tweets d’orfraie composés, immédiatement retweetés.

    Et pendant ce temps-là, les églises sont restées vides.

    Et pendant que les églises sont restées vides, les mosquées sont restées, comme il se doit, remplies. Pleines. À craquer. Débordantes. Occupant les rues et les ruelles, les boulevards et les places publiques. Crédibles.

    Et alors que les mosquées ne désemplissent pas, les églises restent vides, colonisées de temps en temps par des grévistes de la faim, des réfugiés, des demandeurs d’asile qui iront plus tard grossir les régiments des fidèles dans les mosquées. Puis ces églises redeviendront vides. Froides. Comme un Lazare qui n’arrive plus à ressusciter.

    Et puis les églises vides sont désacralisées, déchristianisées, comme le sol qui s’islamise sous leurs fondations. « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. » L’Église, communauté des chrétiens. La pierre est devenue argile et les églises sont détruites ou transformées en centres culturels, en hôtels. Bon pour l’économie locale. Pour le tourisme aussi.

    Et puis les églises se rempliront à nouveau. Pleines. À craquer. Débordantes. Parce que transformées en mosquées. Fières. Arrogantes.

    « Le christianisme, et le catholicisme plus précisément, n’est pas n’importe quelle religion pour la France, c’est la religion qui a fait la France, depuis 1500 ans, depuis le sacre de Clovis. Ce n’est pas n’importe quelle religion, ce n’est pas le judaïsme, ce n’est pas le protestantisme, ce n’est pas l’islam », disait récemment Éric Zemmour. Le christianisme, c’est aussi la parole du Christ, issue des Évangiles. À redécouvrir. Et Zemmour de conclure par une phrase de Chateaubriand : « Si vous chassez le christianisme, vous aurez l’islam. »

    Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera, conquis, avec la construction des mosquées.

    J’oubliais. Remplissez vos églises et vos crèches se défendront d’elles-mêmes."

    [Pierre Mylestin | Boulevard Voltaire]

  • Bruyères (88) : l'oratoire de la ferme des Anges restauré

    bruyeres.jpg

    [Vosges Matin]

  • Neufchâteau (88) : l’église Saint-Nicolas profanée et pillée

    L’église Saint-Nicolas de Neufchâteau a été victime d’un pillage en règle dans la nuit du 2 au 3 décembre 2014.

    vosges,neufchâteau,église saint nicolas,cambriolage,profanation,hostie,statuesUn vitrail a été brisé dans la partie basse de l'édifice. C'est par là que le ou les cambrioleurs sont entrés. Neuf des 23 statues présentes dans l'églises ont été dérobées, 8 d'entres elle étaient classées au titre des Monuments historiques ; il s'agit d'œuvres en bois polychrome des XVIe et XVIIIe siècles, des pièces uniques et irremplaçables, véritables trésors de beauté.

    vosges,neufchâteau,église saint nicolas,cambriolage,profanation,hostie,statuesLes malfaiteurs s'en sont également pris aux tabernacles de la partie haute de l'église et celui qui contenait les saintes hosties consacrées a été complètement détruit. Ces actes de profanation inadmissibles, portant atteinte aux convictions religieuses des catholiques, n’ont été condamnés par aucune autorité publique, ni religieuse d’ailleurs… Une messe de réparation n'est semble-t-il même pas prévue.

    La mairie, propriétaire des lieux de culte, a porté plainte et l'enquête a été confiée à la gendarmerie de Neufchâteau.

  • Saint Nicolas et le mauvais goût...

    La Lorraine vient de connaître un week-end consacré à son saint patron, Saint Nicolas.

    saint-nicolas.jpgFête traditionnelle s'il en est, elle devrait être avant tout la fête des enfants, de l'innocence et de la gratuité pure. Or, nous avons, au fil des ans, de plus en plus affaire à des "Saint Nicolas" spectacles et mercantiles où le mauvais goût est trop souvent présent.

    Nancy, en particulier, en donne un triste exemple. Plus de marché de Noël, mais désormais un marché de Saint Nicolas avec son cortège de boutiques attrape-nigauds et autres baraques à frites, son défilé carnavalesque, sa débauche de feux d'artifice et sa cohorte de touristes pressés... Heureusement, la ville de Saint-Nicolas-de-Port sauve la mise en conservant à cette fête traditionnelle son caractère religieux, avec la cérémonie de la grande procession.

    On a même pu lire dans un quotidien régional que les libre-penseurs ne "s'attaqueront" pas à cette fête car ils estiment qu'elle n'a pas de caractère... religieux, et surtout qu'elle n'est plus catholique ! C'est vous dire que, dans l'opinion publique, la "Saint Nicolas" est devenu laïque, commerciale et banale, réduite au rang de la fête de Noël qui ne fait désormais plus les beaux jours que des commerçants !

    A quand le retour d'une fête de Saint Nicolas faite de simplicité et de proximité avec les enfants ? Ce qu'elle n'aurait jamais due cesser d'être...

  • Exposition "Louis Français (1814-2014), empreinte pré-impressionniste"

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  • Venez fêter Saint Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port !

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    Procession de la Saint Nicolas d'hiver en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port [archives H&PB].

     

    La Saint Nicolas approche à grands pas et l’association Connaissance et renaissance de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port se met en ordre de marche pour participer à cette grande fête traditionnelle lorraine.

    Sa boutique. La boutique de l’association sera ouverte de 14h à minuit le samedi 6 décembre, jour de la procession ancestrale. N’hésitez pas à venir vous y réchauffer et y trouver un petit cadeau à offrir (la boutique est située à côté de la basilique).

    Son marché de la Saint Nicolas. Rendez-vous sur le marché de 14h à 18h, place des droits de l’homme à Saint-Nicolas-de-Port.

    Sa convivialité. La tradition de l’accueil juste avant la procession est remise à l’honneur : samedi 6 décembre, venez partager un pâté lorrain chaud, quelques amuse-gueule, quelques sucreries et de quoi boire un coup ! Rendez-vous à notre local chauffé situé au-dessus de l’Office de tourisme à partir de 19h15-19h30. Une participation de 3 € par personne sera demandée.

  • Vosges, art de vivre et création

    vosges.jpgQu'ils soient créateurs textiles, designers, papetiers, menuisiers, marbriers, tailleurs de pierre, artistes, tapissiers, architectes, céramistes ou encore chefs de cuisine, ces artistes et artisans participent tous au "savoir-vivre à la française" qui fait la renommée des Vosges dans le monde entier.

    L'auteur nous invite a pousser la porte des ateliers de ces gardiens de savoir-faire ancestraux, rares ou exceptionnels qui lient tradition et modernité, en revisitant les styles.

    A travers de nombreux portraits d'entreprises - dont la société Sebeler de Bleurville spécialisée dans le travail de la pierre - reconnues ou moins connues du grand public, et de personnalités marquantes - chefs cuisiniers notamment - Damien Parmentier nous présente un panorama varié des produits manufacturés très haut de gamme qui font le succès du "made in Vosges".

    Cette présentation est valorisée par de nombreuses photos de grande qualité.

    Un magnifique ouvrage qui nous fait espérer en l'avenir économique du territoire et en l'excellence vosgienne.

     

    ‡ Vosges, art de vivre et création, Damien Parmentier, éditions du Chêne, 2014, 182 p., ill. (25 €).

  • Remiremont (88) : "Le peintre et l'infirmière" au musée Charles de Friry

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  • Fontenoy-le-Château (88) : devenez mécène du plus vieux donjon lorrain

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    [Vosges Matin]

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : grande procession traditionnelle en l'honneur de Saint Nicolas le 6 décembre

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  • Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine

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    Un voyageur arrivant à Plombières au début de l'année 1574 aurait découvert horrifié les débris exposés à la vue de tous d'un homme coupé en quartiers. Les habitants lui auraient raconté comment avait fini un certain Blaison Barisel, gouverneur de la ville et lieutenant du prévôt d'Arches, lequel avait abusé de l'autorité dont il était dépositaire, entraîné plusieurs complices et même "chié sur les ordonnances ducales"... En vérité, il avait mal choisi le lieu et le moment. Le duc de Lorraine Charles III, élevé à la cour de France, en avait ramené l'exemple d'un mode de gouvernement autoritaire, propre à transformer ses terres en un Etat moderne.

    Chargé de mettre fin aux désordres, le procureur général de Vosges Nicolas Remy a construit et enchevêtré plusieurs procès criminels contre celui "qui estoit officier de Monseigneur et qui devoit servir d'exemple aux autres". Alors qu'il était en début de carrière, le futur conseiller du duc et procureur général de Lorraine a réalisé une démonstration judiciaire et fait supporter au petit officier un véritable procès de la fonction publique, parachevé par un peine de mort spécifique de la haute trahison.

    Caché depuis plus de quatre siècles dans des archives où il n'avait pas sa place, le procès fait à Barisel, sa maîtresse et ses complices, a été découvert par le professeur Follain et ses étudiants qui en présente l'étude.

    L'ouvrage comprend une édition intégrale de la source qui livre un foisonnant tableau des mœurs en Lorraine méridionale, à l'arrière-plan du procès fait à ce Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine.

     

    ‡ Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine, Antoine Follain, édition L'Harmattan, 2014, 280 p. (30 €).

  • Le 200e numéro du "Messager boîteux" est paru !

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    ... Avec de nombreuses anecdotes sur l'histoire de nos provinces du Grand Est : Alsace, Lorraine et Franche-Comté !

  • Généalogie des familles nobles de Saint-Nicolas-de-Port

    genéalogie st nicolas.jpgSolange Louis poursuit la quête des origines des grandes familles lorraines. Après la famille Callot, dans son nouvel ouvrage, elle se penche sur la généalogie de quelques familles renommées - à l'époque - de Saint-Nicolas-de-Port : les Alba, Berman, Feriet, Moycet et Vitou.

    L'auteur a réalisé un formidable travail de bénédictin en fouillant et en décryptant méthodiquement les fonds documentaires - notamment les actes notariés - conservés aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle afin de faire revivre cinq familles nobles portoises, entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

    Au XVIe siècle, les Berman et les Feriet étaient les plus importantes familles de riches négociants de Saint-Nicolas-de-Port. Les Moycet furent à l'origine de la construction de la splendide basilique portoise dédiée au saint patron de la Lorraine. On suivra l'évolution sociale des Alba à travers trois membres qui furent anoblis par le duc de Lorraine et occupèrent des postes prestigieux, dont plusieurs notaires et un marchand drapier portois. Enfin, avec la famille Vitou, nous nous replongeons dans la société portoise de la Renaissance en suivant la carrière d'un de ses membres - Charles Vitou - qui fut docteur en médecine.

    L'ouvrage constitue un outil au service des généalogistes mais aussi des historiens car, au-delà du fait de redonner vie à une foule de personnages, notre auteur débusque maintes anecdotes (juridiques, religieuses, familiales, patrimoniales, commerciales...) qui constituent le terreau de l'histoire de notre Lorraine, et donc des Lorrains de jadis.

    Et comme tout bon outil, il ne s'use que si l'on s'en sert... Donc, amis historiens et généalogistes - ou tout simplement amoureux de la Lorraine et de son passé - courrez vite acquérir cet ouvrage !

     

    ‡ Généalogie des familles nobles de Saint-Nicolas-de-Port, Solange Louis, éditions CopyMédia, 2014, 222 p., ill. (35 €). Disponible chez l'auteur, 9 rue du duc Raoul, 54000 Nancy.

     

  • Padoux (88) : le peintre des commémorations patriotiques

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    [Vosges Matin]

  • Les conférences diocésaines d'hiver à Epinal

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    Le diocèse de Saint-Dié reprend cette année un cycle de conférences sur l'histoire du christianisme dans les Vosges.

    Ces conférences sont ouvertes à tous et données par des historiens et universitaires spécialistes de l'histoire religieuse.

    Elle offre un éclairage sur des éléments ou moments-clés du passé chrétien du diocèse vosgien.

    Elle ont lieu à la Maison diocésaine, 29 rue François-de-Neufchâteau à Epinal.

     

    ‡ Plus d'info au 03 29 29 10 31 ou sdas@catholique-vosges.fr

     

    ‡ Le programme est à découvrir ici L'Eglise des Vosges dans l'histoire_ programme des conférences.pdf

     

  • Le fort Driant, un siècle d'histoire

    driant.jpgConstruit sur la commune d'Ancy-sur-Moselle, à 10 km au sud-ouest de Metz, entre 1899 et 1905, le fort Driant renaît grâce aux recherches opiniâtres menées par deux amis, Roland Meyer et Jacques Noel, depuis 40 ans.

    Complètement abandonné et ruiné, le fort Driant fait partie de la ceinture de fortifications aménagée par l'occupant allemand afin de protéger Metz, poste avancé de l'Empire allemand face à la France.

    Le Feste Kronprinz survécut à la Première Guerre mondiale. L'armée française en prend possession durant l'entre-deux-guerre et le rebaptise "fort Driant", en hommage au colonel Emile Driant tué le 22 février 1916 au bois des Caures, au tout début de la bataille de Verdun. Le fort est intégré aux ouvrages de la Ligne Maginot et est désormais utilisé contre ses concepteurs. Abandonné après juin 1940, le fort Driant est réoccupé par l'armée allemande jusqu'au 8 décembre 1944 qui se rend à la 87ème Division d'infanterie américaine après des combats acharnés.

    Ouvrage d'histoire, il veut aussi rendre hommage à tous les combattants qui sont tombés au fort Driant durant les deux derniers conflits mondiaux.

     

    ‡ Le fort Driant. Un siècle d'histoire, Roland Meyer et Jacques Noel, éditions du Quotidien, 2014, 279 p., ill. ( 20 €).

  • Le label "Mission Centenaire" pour l'association Fortiff'Séré

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    [Vosges Matin]