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Notre patrimoine - Page 38

  • Expo' « La Grande Guerre dans le canton de Cirey-sur-Vezouze »

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    Entre correspondances, paysages et tranches de vie, venez découvrir les souvenirs qu’a laissés la guerre de 14-18 sur le territoire de Cirey-sur-Vezouze à travers des écrits, des photos ou encore d’objets d’époque. Pour compléter l’exposition, une diffusion d’extraits sonores de témoignages sera proposée.

     

    Entrée libre.

     

     

    Organisée dans le cadre de la Maison des Savoirs et de la Formation grâce à la participation d’habitants et de bénévoles du territoire.

     

     

    Ouverture au public :

     

    > Jeudi 14 et 21 août et dimanche 17 et 24 août de 13h30-18h00 / Vendredi 15 août toute la journée au musée du textile à Val-et-Châtillon (54)

     

    > Autres dates : du 3 au 8 novembre à la salle des fêtes de Cirey-sur-Vezouze (54). Pour connaître les horaires : 03.83.42.50.27.

     

  • Bleurville (88) : vernissage de l'expo' de Lina Blanc "Cheminement d'artiste"

    Lina Blanc, artiste peintre vosgienne, expose ses toiles à l’abbaye Saint-Maur jusqu’au 15 août. Le vernissage de son « Cheminement d’artiste » a rassemblé admirateurs et amis.

    vosges,bleurville,lina blanc,abbaye saint maurRépondant à l’invitation du président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand, Lina Blanc a franchi la vallée du Gras pour installer ses toiles dans le cadre historique de l’ancienne abbaye Saint-Maur qui célèbre cet été le 40ème anniversaire de son sauvetage. « Originaire du village voisin de Viviers-le-Gras, j’ai toujours souhaité exposer mes œuvres à l’abbaye Saint-Maur ; ce lieu dégage un je-ne-sais-quoi de profondeur spirituelle et m’inspire beaucoup » confie-t-elle. Amis et admirateurs des réalisations de Lina avait répondu en nombre pour le vernissage de son exposition temporaire placée sous le thème du « cheminement d’artiste ». Passionnée dès sa plus tendre enfance passée à Viviers-le-Gras, par le crayon et le pinceau, Lina avait toujours en tête le projet de peindre. Partagée entre la région parisienne et les Vosges, à 50 ans, la décision est prise de confronter ses acquis aux conseils et techniques prodigués par des professionnels en s’inscrivant à des cours de peinture.

    Elle s’essaie à l’aquarelle : « Les vieilles demeures de nos villages m’inspirent ; la nature est aussi une autre source d’inspiration ». Bouquets de fleurs des champs et des jardins aiguisent son talent pour une symphonie en vert majeur. Toute sa sensibilité féminine transparaît à travers ces premières œuvres.

    Mais la reproduction de choses vues ne la satisfait plus. Il faut que notre artiste passe au stade de la création pure afin de transmettre ses émotions et ses sentiments. « Il fallait que je m’exprime en toute liberté » déclare-t-elle. L’acrylique sera le support de sa peinture contemporaine faite d’abstraction. Et désormais de grands formats. « C’est un art expressif avec une recherche permanente de la lumière pour tendre vers le rêve, la sérénité voire la spiritualité ». Une idée maîtresse transcende ses œuvres picturales : la quête du bonheur. Devant le flot ininterrompu de catastrophes que nous déverse l’actualité, Lina trouve dans la peinture une sorte de refuge à l’optimisme et à l’espoir, en laissant éclater au cœur de ses tableaux une lumière quasi divine.

    Son cheminement entre peinture figurative et art abstrait est, somme toute, assez infime : les jaunes, les bleus et les blancs illuminent l’ensemble de son œuvre, de sa jeunesse à sa maturité d’artiste. Une trentaine d’œuvres s’offre au regard du visiteur pour le plus grand plaisir de ses yeux.

     

    ‡ L’exposition « Cheminement d’artiste » est à voir à l’abbaye Saint-Maur jusqu’au 15 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h. L’artiste est présent certains après-midi pour accueillir le public.

  • Lunéville (54) : faïences et peintures

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  • Bleurville fête saint Pierre-aux-Liens les 12 et 13 juillet

    La paroisse de Bleurville fête durant le week-end des 12 et 13 juillet son saint patron : saint Pierre-aux-Liens.

    88_bleurville.jpgDans l'ancien calendrier liturgique de l'Eglise latine, la fête de Saint Pierre-aux-Liens était célébrée le 1er août. Mais, pour des questions liées à la vie agricole du village, les édiles décidèrent, à la fin du XIXe siècle, de déplacer la fête entre la fin de la fenaison et le début des moissons, à un moment où les cultivateurs connaissaient un peu de répit dans les travaux des champs.

    Pourquoi fêter saint Pierre-aux-Liens ? Voici ce que nous dit l'abbé Jaud dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année, parue en 1950 :

    « Hérode Agrippa, roi des Juifs, après avoir condamné à mort saint Jacques le Majeur, l'an 43, fit emprisonner saint Pierre. Les fidèles, à la nouvelle de l'arrestation du chef de l'Église, se mirent aussitôt en prière, et Dieu les exauça.

    Le Prince des Apôtres, chargé de chaînes, était gardé nuit et jour par seize soldats, dont quatre faisaient tour à tour sentinelle dans la prison autour de lui; les autres gardaient les portes. La nuit même qui précédait le jour marqué pour l'exécution, Pierre dormait paisiblement au milieu de ses gardes, quand tout à coup la prison fut éclairée d'une lumière céleste. Un Ange apparaît, le réveille et lui dit : "Levez-vous promptement, prenez votre ceinture, vos vêtements et votre chaussure, et suivez-moi." Au même instant les chaînes tombent de ses mains ; stupéfait, il obéit, et traverse sans obstacle, à la suite de l'Ange, le premier et le second corps de garde. Une porte de fer était à l'entrée du chemin qui conduisait à l'intérieur de Jérusalem ; cette porte s'ouvre d'elle-même. Ils vont ensemble jusqu'au bout de la rue, et l'Ange disparaît.

    Pierre avait cru que tout ce qui se passait n'était qu'un songe ; mais, persuadé alors de la réalité de sa délivrance, il en bénit le Seigneur en disant : "Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son Ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de l'attente cruelle du peuple juif." Il se rend alors à la maison de Marie, mère de Marc, son disciple, où se trouvait une foule en prière. Pierre frappe à la porte, et la jeune fille qui se présente pour ouvrir, ayant distingué la voix de Pierre, court l'annoncer dans l'intérieur de la maison. Personne n'y voulait croire : "Vous êtes folle !" dit-on à cette fille. "C'est son Ange," disaient les autres. Pierre continuait à frapper. Quelle ne fut pas l'explosion de joie lorsque la porte fut ouverte et que l'on reconnut saint Pierre ! L'apôtre raconta la merveille que Dieu venait d'accomplir.

    Les fidèles se firent un devoir de recueillir les précieuses chaînes de saint Pierre et les conservèrent avec un religieux respect. Plus tard, on recueillit aussi avec soin les deux chaînes vénérables portées à Rome par le chef des Apôtres. À peine furent-elles placées l'une près de l'autre, qu'elles s'unirent ensemble, de manière qu'il fut impossible d'y reconnaître aucune soudure.

    Depuis ce temps, l'Église fait plus de cas de ces précieuses chaînes que des plus riches trésors, elles sont précieusement vénérées dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens [à Rome]. »

    lorraine,vosges,bleurville,saint pierre aux liens,fête patronaleL'église de Bleurville possède deux statues de l'apôtre Pierre (ci-contre, statue en pierre du XVIe, et statue en bois polychrome du XVIIe s.), représenté avec son attribut traditionnel : les clés. Cependant, elle ne compte pas parmi son riche mobilier de représentation de Pierre enchaîné. On conservait encore à l'église paroissiale, jusqu'au début du XXe siècle, des « reliques » de chaînes censées avoir été portées par saint Pierre lui-même. Ces objets vénérés par les fidèles comme symboles de foi ont, semble-t-il, disparu.

    La fête religieuse célébrée lors de la messe dominicale est prolongée par la fête populaire : la population peut se divertir sur la place des Ponceaux avec les animations proposées par le Comité des fêtes et, depuis plusieurs années, dès le samedi soir avec une brocante et la possibilité de se restaurer sur place dans une excellente ambiance. Jusque dans les années 90, un bal monté sur la Place des Ponceaux accueillait le samedi soir les amateurs de danse. Cependant, la tradition du repas familial de la fête tend à disparaître...

    La célébration des fêtes patronales se fait de plus en plus discrète : pour des raisons liées à la pratique religieuse - et à la raréfaction des prêtres - tout d'abord, et puis pour des motifs liés à l'évolution de la notion même de fête. Désormais, nos contemporains ne se satisfont plus des animations foraines considérées comme désuètes : il faut de la nouveauté... que l'on va chercher souvent loin de chez soi...

    ‡ Découvrez l'église Saint-Pierre-aux-Liens ici Notice-visite église Bleurville.pdf

     

    ‡ Programme de la fête patronale à Bleurville :

    > samedi 12 juillet, de 14h à 22h : brocante sur le stade municipal

    > en soirée : buvette et dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery

    > dimanche 13 juillet, 10h30 : messe en l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens

    > Dimanche après-midi : animations sur la place des Ponceaux avec le Comité des fêtes

  • Domremy (88) : formidable spectacle « Jeanne d’Arc, de la sainte à l’héroïne »

    Fabuleux spectacle monumental sur l’esplanade de la basilique de Domremy-la-Pucelle !

    lorraine,vosges,domremy,jeanne d'arc,damien fontaineLa mise en scène et la musique sont conçues par le Vosgien Damien Fontaine, et ce spectacle-événement est porté par l’association « Voix et Lumières de Jehanne ». Il laisse sans voix !

    Une troisième édition pleine de nouveauté avec notamment un orchestre qui joue en direct, des chevaux de spectacle et, bien sûr, un tout nouveau scénario autour de la guerre 14-18 avec de nouveaux personnages, images et effets spéciaux !

    A voir absolument sur l'esplanade de la basilique de Domremy-la-Pucelle jusqu'au 13 juillet !

    En plus de représenter un spectacle de grande envergure pour le territoire vosgien, le spectacle « Jeanne d'Arc, de la sainte à l’héroïne » est un grand défi humain avec 250 bénévoles et 8 mois de travail ; défi qui a été largement remporté l'année passée et qui a permis de faire un don de 5 000 € pour la rénovation de la basilique du Bois Chenu qui sert de décor au spectacle. Dieu sait qu'en France les lieux de cultes, telles que les églises et basiliques catholiques, sont en mauvais état…

    Alors, venez nombreux assister à ce spectacle qui contribue au sauvetage du patrimoine français. Et aussi de son âme chrétienne !

     

    ‡ SPECTACLE MONUMENTAL SUR L’ESPLANADE DE LA BASILIQUE DE DOMREMY-LA-PUCELLE (Vosges, à quelques kilomètres de Neufchâteau) – A voir encore les 9 - 11 - 12 - 13 juillet 2014. Un spectacle-événement unique sur le Grand Est.

  • Le Centenaire 1914-1918 à La Fontenelle (Vosges)

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  • Roger Wadier : "Damien Fontaine est un surdoué"

    Roger Wadier, Vosgien auteur de contes régionaux, a écrit les dialogues du spectacle « Jeanne d’Arc » présenté à Domremy-la-Pucelle à partir de ce soir.

    rw.jpgDepuis quand écrivez-vous des dialogues pour Damien Fontaine ?

    « Notre première collaboration remonte déjà à une dizaine d’années lorsqu’il est venu me trouver chez moi, à Vicherey, pour adapter un texte à un son et lumière qui se déroulait alors à l’amphithéâtre de Grand. Je me souviens notamment des fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans où il a fallu tenir un rythme soutenu afin d’être dans les temps pour l’événement. »

    Comment avez-vous mis au point les dialogues du nouveau spectacle « Jeanne-d’Arc » qui débute ce soir ?

    « Le processus est désormais parfaitement rôdé avec Damien Fontaine. Il m’envoie le scénario et je m’adapte pour créer les dialogues correspondant à l’histoire. Le seul problème avec lui c’est qu’il me fait parvenir son texte toujours tardivement. Cette année encore, en raison des nombreux spectacles sur lesquels il a travaillé d’arrache-pied : 2 à Jérusalem, Monaco, Dubaï… je n’ai reçu l’histoire que début mai. En un mois, j’ai dû préparer les dialogues de 38 scènes, à titre indicatif seulement 20 scènes figuraient lors du son et lumière de 2012. Je me relevais la nuit pour ne pas perdre le fil de mes idées. À chaque fois, il indique qu’il enverra plus tôt l’année prochaine mais des imprévus contrarient ses bonnes intentions. »

    Respectez-vous à la lettre la grande histoire dans vos répliques ?

    « Cette année, un parallèle permanent s’opère sur scène entre le mythe de Jeanne d’Arc et la vie des soldats blessés lors de la Grande Guerre. Je connais désormais parfaitement le parcours de la Pucelle de Domremy mais également l’époque 14-18, grâce à mon grand-père qui m’en a beaucoup parlé lorsque j’allais chez lui, à Vicherey. J’ai dû toutefois compulser plusieurs ouvrages afin de restituer exactement les faits historiques. Dans les dialogues, je prends soin d’apporter du mystère et du fantastique en invitant des personnages et des situations, tout à fait crédibles avec l’époque. C’est vrai, j’invente souvent ! »

    ‡ Qu’est-ce qui a déclenché l’envie de travailler avec Damien Fontaine et de poursuivre l’aventure ?

    « Damien est un surdoué, au même titre que mon ami, le Spinalien Jacques Grasser, avec lequel j’ai écrit plusieurs livres. L’entente est idéale. Il m’envoie le scénario et tous les jours, je retourne près de deux scènes par courriel. Tout ceci se déroule en parfaite entente, dans la douceur. C’est très agréable de travailler avec lui mais il est très exigeant, en perpétuelle remise en question. Il faut suivre ! Il apporte quelques modifications mais très peu. J’essaie avant tout de m’imprégner de l’époque avant d’écrire. Ensuite, il s’agit de rentrer dans le son et lumière afin d’adapter les scènes à la projection en 3D. Les personnages et les dialogues collent au spectacle. Des fois, je me lève à 4 ou 5 h, dès que je tiens un texte. »

    ‡ Avez-vous délaissé votre passion d’écrivain ?

    « Surtout pas ! Actuellement, j’écris un livre sur la mirabelle qui va sortir très prochainement. L’écriture fait partie de ma vie depuis 40 ans et je ne veux pas m’en séparer. Heureusement, durant tout le déroulement de mes passions, mon épouse Denise a toujours fait preuve de patience et a assuré l’intendance. »

    [d’après Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : les animations de l'été

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  • Maisons paysannes des Vosges à Dommartin-aux-Bois et Pierrefitte les 5-6 juillet

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  • Bleurville (88) : musique de la Renaissance à l'abbaye Saint-Maur le 10 août

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  • Metz-Queuleu (57) : l'église de l'Immaculée-Conception achevée... 100 ans après

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    [Vosges Matin]

  • Ville-sur-Illon (88) : le relais-mémoire de la 2ème DB s'enrichit

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    [Vosges Matin]

  • Les Thons (88) : un oratoire dédié à la Vierge restauré en forêt

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    [Vosges Matin]

  • Trains oubliés des Vosges

    trains.jpgDans ce sympathique petit ouvrage copieusement illustré, l'auteur propose un voyage dans le temps, une plongée partagée entre le présent les vestiges d'une époque révolue : celle du boom ferroviaire entre Second Empire et IIIe République.

    Pascal Lambérieux - dont la famille possède des attaches à Bleurville, dans le sud-ouest des Vosges, à proximité de l'ancienne voie ferrée stratégique Darnieulles-Jussey - a mené un travail de recherche sur le patrimoine ferroviaire vosgien pour lequel il nourrit une curiosité insatiable. Pour le plus grand plaisir du lecteur et du nostalgique des locomotives à vapeur, il nous déroule la voie de près d'une cinquantaine de gares et des lignes aujourd'hui désaffectées. Grâce à de nombreuses cartes postales d'époque, l'auteur confronte le visage des édifices d'antan à leurs formes d'aujourd'hui. Un court texte explicatif accompagne l'ensemble et donne à lire des anecdotes glanées au fil des recherches et des voyages...

    Images des Vosges d'hier, ce sont aussi des étapes d'un patrimoine dont le faste habite encore le paysage d'aujourd'hui.

     

    ‡ Trains oubliés des Vosges d'hier à aujourd'hui, Pascal Lambérieux, éditions Sutton, 2014, 128 p., ill. (21 €).

  • En souscription : "Les monnaies lorraines du musée de Charleville-Mézières (Xe-XVIIIe s.)"

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  • La mérule envahit les Vosges

    Depuis quelques années, la mérule, champignon dévastateur qui s’attaque au bâti, se développe dans les Vosges. Des dizaines de nouveaux cas sont identifiés chaque mois. Dernier exemple en date : celui de l’église Sainte-Libaire de Lépanges-sur-Vologne où les travaux d’éradication sont en cours.

    merule.jpgTout partait d’une bonne intention. Rénover la belle église de Lépanges-sur-Vologne grâce à plusieurs dizaines de milliers d’euros de dons. Des travaux réalisés sur trois ans, entre 2007 et 2010. « On était fiers. Notre église venait d’être refaite et pour un petit village, ce n’est pas rien », estime Christian Claudon, premier adjoint à la mairie de Lépanges.

    Pourtant, deux ans plus tard, l’église ferme ses portes. « A l’intérieur, le bois avait complètement pourri. Les gens passaient à travers les estrades » se souvient l’élu. Depuis, l’église a été vidée, les parquets brûlés… La mérule est passée par là. Et a fait des dégâts. Les boiseries, les murs et les sols sont atteints. Et attendent aujourd’hui d’être traités.

    Car à Lépanges, pendant plusieurs années, la mérule a tissé sa toile, développant ces cordons mycéliens blancs typiques au champignon. Se développant dans les sols, les murs, sous les estrades, sous les meubles et aujourd’hui encore, à même la terre. « Dans nos petits villages, où les gens sont assez croyants, c’est dramatique de ne plus avoir d’église. Aujourd’hui, on marie les gens à la mairie et ils partent ailleurs à l’église. Cela fait deux ans que ça dure et on espère vraiment en voir le bout prochainement. »

    Depuis plusieurs semaines, les réunions de chantier se succèdent. En attendant le traitement qui, tous l’espèrent, éradiquera complètement le champignon. « Cela chagrine les villageois et c‘est un souci dont on se serait bien passé. Une fois que le traitement aura été fait, que les parquets seront refaits et que le mobilier aura été remis en place, on va surveiller, c’est sûr. Et on sera très attentifs », poursuit Christian Claudon.

    Quelque 40 tonnes de terre ont été enlevées, et l’église de Lépanges ressemble aujourd’hui à un vaste chantier. Des travaux qui ont débuté il y a un mois environ. Et que la municipalité espère terminés pour la mi-août. « On tend le dos, on a peur que ça reprenne ensuite. Le risque zéro n’existe pas. On le sait. »

    Au fond de l’église, les employés municipaux viennent de déplacer un meuble sous lequel, une fois encore, le champignon a pris ses quartiers. « Sur une estrade qui date d’il y a quelques années à peine. »

    Dans la vallée de la Vologne d’autres églises ont été touchées par la mérule, aussi appelée la lèpre des maisons. A Granges ou Laval. A Bruyères, six cas ont été décelés dans une même rue et la mérule s’étend un peu partout dans les Vosges. Aucun secteur ne semble épargné. Chaque année, l’entreprise d’Edouard Aubriat, spécialisée dans le traitement du champignon, enregistre 300 nouveaux cas dans le grand Est de la France mais aussi en Belgique et au Luxembourg. Quand, il y a trente ans, son père ne voyait que trois ou quatre cas de mérule par an.

    [d’après Vosges Matin]

  • Contrexéville au carrefour des voies romaines

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    Mise au jour d'une partie de la voie romaine à Contrexéville [cliché Cercle d'études locales de Contrex'].

  • Vosges : "Vivre à la romaine"... à Epinal et à Grand

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  • Visites de villages avec Maisons paysannes des Vosges

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  • Activités archéologiques avec le Cercle d'études locales de Contrexéville

    Un mois de juin très actif pour les membres du Cercle d'études locales de Contrexéville :

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    - Inauguration au Musée départemental à Épinal de l'exposition « Vivre à la romaine » : pour l'occasion l’ensemble thermal de la villa gallo-romaine de Damblain est reconstitué, fouilles auxquelles ont participé les membres du Cercle d'études locales

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    - Forêt domaniale de Darney-Martinvelle : intervention du Cercle d'études auprès de l'équipe de Ludovic Trommenschlager, archéologue numismate, qui sonde un atelier de faux monnayage du IVe siècle de notre ère

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    - Darnieulles : intervention du Cercle d'études auprès de l'équipe de Cédric Moulis et Marie Nique, au pied du donjon médiéval en cours de sondage

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    - Contrexéville : le village gallo-romain sera établi le dimanche 22 juin toute la journée dans la presqu'île du lac de Contrexéville ; le Cercle d'études en profite pour dégager la voie romaine Corre-Soulosse qui y passe afin de la présenter au public.

     

    [texte et clichés : ©Gilou Salvini]

     

  • La Nouvelle revue lorraine n° 26 : au Panthéon lorrain

    lorraine,la nouvelle revue lorraine,jean marie cunyDans son édito' du 26ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny invite les lecteurs à lui signaler les personnalités lorraines qui méritent d'entrer dans le Panthéon lorrain - virtuel pour l'instant, puisque aucun monument n'a encore été réquisitionné à cet effet !

    En attendant de dresser la liste des Lorrains "panthéonisables", vous pouvez partir à la découverte du sommaire de ce numéro estival :

    - Paysans et artistes par tous les temps

    - Rues et personnages de mon quartier

    - Les pharmaciens avant la Grande Guerre

    - Des miracles à Longuyon au XVIIIe siècle ?

    - Dispute entre Rousseau et Stanislas

    - Renaissance de la chapelle Saint-Basle de Lignéville

    - Un beau dimanche d'été

    - L'aller et le retour de la débâcle

    - Le philatéliste

    - Juin, le rhume des... fraises

    - La chartreuse de Pleterje (Slovénie), refuge des chartreux de Bosserville

    ... Et les rubriques habituelles : les infos lorraines, les notes de lecture...

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible en librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et son règlement (à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine" ) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Le peintre Renaudin au château de Lunéville

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    [ER]

     

  • L’église Sainte-Barbe de Crusnes à vendre

    crusnes.JPGRénovée entre 1997 et 2006 après un investissement de deux millions d’euros, l’église en fer Sainte-Barbe de Crusnes, près de Villerupt (54), est devenue une telle charge pour son propriétaire, l’évêché de Nancy et de Toul, que ce dernier cherche à la vendre depuis quelques années.

    Unique au monde, cette église des « hommes du fer » a été construite entièrement en métal entre 1937 et 1939 par la famille de Wendel. Elle a été classée Monument Historique en 1990. Depuis, cela fait longtemps que plus aucune cérémonie religieuse n’y est célébrée. Tous les offices se déroulent en effet en l’église paroissiale Saint-Léger de Crusnes.

    Les portes de cet édifice, visible dans Les Rivières pourpres 2, film d’Olivier Dahan tourné en 2004 dans la région, ne sont ouvertes qu’à de trop rares occasions, lorsque des groupes de touristes en font la demande auprès de l’évêché. Une vingtaine de bus s’arrêtent ainsi chaque année pour la visiter.

    L’église Sainte-Barbe devait à l’origine servir de modèle en vue d’éventuelles exportations dans les pays de missions. Elle est désormais fermée dans l'attente d'une éventuelle vente... Et en espérant qu'elle ne soit pas transformée en mosquée...

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : la page Facebook est ouverte !

    Abbaye Saint-Maur De Bleurville

     Représentation sculptée sur un chapiteau roman

    découvert sur le site de l'abbaye Saint-Maur, XIe s.

    [cliché ©H&PB] 

     

    L'association des Amis de Saint-Maur dispose désormais d'une page Facebook.

    Vous y découvrirez toutes les informations et les activités organisées dans le cadre de l'ancienne abbaye Saint-Maur de Bleurville.

     

    ‡ A découvrir ici www.facebook.com/pages/Abbaye-Saint-Maur-De-Bleurville

     

     

  • Vosges : des découvertes archéologiques toujours possibles

    A l’occasion des Journées nationales d’archéologie ce week-end, Thierry Dechezleprêtre, archéologue et conservateur du site gallo-romain de Grand, fait le point sur les éventuelles découvertes à venir dans les Vosges.

    lorraine,vosges,thierry dechezleprêtre,Bleurville,archéologie,grand,darnieullesThierry Dechezleprêtre, des milliers de sites archéologiques ont été identifiés dans les Vosges. Pourtant, le travail est loin d’être terminé…

    « Il est même infini, comme dans tous les domaines scientifiques. Plus les méthodes d’analyses sont pointues, plus on peut aller loin dans les recherches. Alors, bien sûr, dans les Vosges comme ailleurs, le nombre de sites archéologiques n’est pas infini mais depuis 200 000 ans et l’arrivée de l’homme en Europe, chaque période a laissé des traces de son passage sur le territoire. Les indices sont très nombreux mais tout n’a pas encore été découvert. »

    Comment peut-on découvrir de nouveaux sites archéologiques aujourd’hui ?

    « Par de la prospection aérienne, pédestre ou géophysique. Mais aussi grâce à la découverte fortuite d’un particulier qui trouve un objet au fond du jardin ou les travaux d’aménagement du territoire. Par ces biais-là, on découvre plusieurs dizaines de sites chaque année et l’objectif est de constituer une carte archéologique la plus précise possible. Après, s’il y a quelque chose d’intéressant, on peut mettre en place des équipes de recherche pour des fouilles programmées comme c’est le cas en ce moment à Darnieulles. »

    Comment choisir ce qui mérite d’être mis en valeur ou pas ?

    « Quand on fait des fouilles, on ne peut pas forcément tout laisser à ciel ouvert, ne serait-ce que parce que les objets se détériorent. On doit choisir ce qu’on va mettre en valeur et cela dépend, pour beaucoup de la volonté politique de s’approprier ou non ce patrimoine. Le patrimoine archéologique peut être un vecteur de développement touristique et économique mais il faut choisir. »

    Est-ce que vous avez connaissance de vestiges qui sont aujourd’hui présents sous nos pieds mais qui n’ont pas encore été sortis de terre ?

    « On cherche des oppida - sites fortifiés gaulois - autour de Grand par exemple. Il y a eu là-bas une occupation gallo-romaine très importante et il y a forcément eu une occupation antérieure. Dans les Vosges, on ne connaît que trois ou quatre sanctuaires. Là encore, ce n’est pas normal parce que chaque bourgade gallo-romaine avait son sanctuaire. On peut encore découvrir des théâtres ; les pièces retrouvées à Châtenois proviennent d’un temple. Sauf qu’aujourd’hui, on ne sait pas où il est. »

    Sans parler des découvertes toujours possibles à Bleurville où furent mis au jour au XIXe siècle, sous la place principal du village, les substructions d’une importante villa gallo-romaine avec des bains monumentaux et, dans les années 1980, les fondations d’un bâtiment de la même époque dans les fouilles d’un hangar agricole en construction…

    [d’après Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : le "Mercure" du musée de l'abbaye s'expose à Epinal

    Les Amis de Saint-Maur contribuent à l’exposition « Voyage dans les Vosges antiques » en mettant à disposition du musée départemental d’Epinal une statue de Mercure.

    statue Mercure.jpgIl s’agit en fait d’une reproduction de la statue originale qui a été découverte en 2001 par les archéologues de l’association Escles-Archéologie en forêt de La Pille, sur la commune de Vioménil. Dieu romain du commerce et des voyages, Mercure est souvent représenté avec ses attributs traditionnels : la bourse, le caducée, des sandales ainsi qu'un coq ou un bouc. Il a été mis au jour à proximité d’une voie pavée et se présente sous la forme d’une stèle en ronde bosse de belle facture représentant le torse mutilé d'un Mercure daté du IIe siècle après JC. La statue originale a fait l’objet d’une copie en pierre reconstituée qui a été déposée au musée lapidaire de l’abbaye Saint-Maur par Escles-Archéologie.

    Notre statue est donc mise en valeur au Musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal qui propose cette année un voyage dans les Vosges gallo-romaines, à travers les riches collections rassemblées depuis le XIXe siècle et les dernières découvertes archéologiques. Le Mercure de La Pille prend place aux côtés des saisissantes sculptures figurant Jupiter, Apollon, Epona ou encore Cernunnos, dieux et déesses des sociétés antiques qui sont révélées dans le contexte des découvertes faites dans l’Est de la France. La rétrospective aborde également l’habitat gallo-romain, des fermes les plus simples aux résidences de l’aristocratie avec un zoom sur les mosaïques et pavements des villae de Liffol-le-Grand et de Damblain, aménagements domestiques caractéristiques de cet art de vivre à la romaine qui s’imposa progressivement en Gaule. L’extraordinaire ensemble thermal de Damblain découvert récemment, reconstitué au sein même du musée, permet de mettre ses pas dans ceux du maître de la villa des IIe-IIIe siècles.

    Rappelons que le musée archéologique de l’abbaye de Bleurville présente plusieurs éléments lapidaires allant de la préhistoire à l’époque gallo-romaine en passant par l’époque celtique découvert dans le sud-ouest vosgien (Vôge et bassin des sources de la Saône), rassemblés dans les années 1970-1980 par d’éminents archéologues amateurs, le Dr Pressager, de Darney, et l’abbé Pierrat, restaurateur de l’abbaye Saint-Maur.

     

    ‡ L’Exposition « Voyage dans les Vosges antiques » est visible au MDAAC d’Epinal du 7 juin 2014 au 5 janvier 2015.

    ‡ Le musée archéologique de l’abbaye de Bleurville est ouvert à partir du 1er juillet, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

  • "L'Île-de-France d'est en ouest" avec Saône-Lorraine en octobre 2014

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    Ruines de Port-Royal des Champs.

     

    L'association Saône-Lorraine propose un voyage d'automne sur le thème "L'Île-de-France, d'est en ouest", du 2 au 7 octobre 2014.

    Le programme prévoit la découverte du musée de la Grande Guerre de Meaux, Montfort-L'Amaury, la chapelle royale de Dreux et les tombeaux de la famille d'Orléans, les châteaux d'Anet et de Maintenon, l'église de Magny-les-Hameaux et le site de Port-Royal des Champs, les châteaux de Dampierre et de Breteuil, le château de Rambouillet et son parc, le château de Saint-Jean de Beauregard, le château du Marais, l'église Saint-Sulpice de Favières et le château de Cerny.

     

    ‡ Pour s'inscrire, recopier ou imprimer le bulletin ici Voyage automne Saône Lorraine.pdf

  • La Fédération des sociétés savantes des Vosges en AG à Hennezel (88)

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    [L'Abeille]

  • Dolaincourt (88) : le chalet de la source et la Fondation du Patrimoine

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    [Vosges Matin]