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Notre patrimoine - Page 32

  • Vagney (88) : requiem pour l’église Sainte-Cécile

    L’église Sainte-Cécile de Vagney-Zainvillers, construite au XIXe siècle et intégrée à une maison de retraite, est en cours de démolition.

    Zainvillers,_Chapelle_de_l'hôpital.jpgLa démolition de cette chapelle permettra l’extension de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendante.

    Quand on commence à démolir les églises, c’est aussi l'Homme que l'on détruit. C'en est fini du respect de l’être humain. Dans l’histoire de l’humanité, les périodes qui ont connu des destructions d’édifices religieux ont toutes été suivies par des épisodes de révolutions ou des répressions sanglantes. Il en fut ainsi au moment des grandes invasions et, surtout, au moment de la Terreur en France, mais aussi avec le communisme ou le national-socialisme dans tous les pays asservis par ces idéologies de mort. Il en est encore aujourd'hui ainsi avec l'islam fondamentaliste qui s'attaque aux chrétiens en Afrique et au Moyen Orient...

    Et quel scandale sur le plan de la protection de notre patrimoine historique et architectural ! Que léguerons-nous à nos enfants ? Des supermarchés ? Des "Center parc" ? Des maisons de retraite ?...

     

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    [clichés VM]

     

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    [clichés Remiremont Infos]

     

     

  • Epinal : le Moyen Âge surgit place de l'Âtre

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    [VM]

  • Nancy (54) : l'église Marie-Immaculée en chantier

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    Chœur, transepts et nef enveloppés d'une gangue d'échafaudages [cl. ©H&PB].

     

    L'église Marie-Immaculée, située 33 avenue du Général Leclerc, est en chantier pour plusieurs mois.

    Une gangue d'échafaudages a enveloppé la nef néogothique, le choeur et les transepts afin de permettre une intervention sur les voûtes. Celles-ci présentent en effet quelques désordres liés à des infiltrations d'eau. L'intervention, assurée par une entreprise spécialisée, se concentre sur les départs de voûtes dont les bois recouverts de stuc ont été abîmés par l'humidité.

    L'édifice, propriété de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles mis à la disposition de la chapellenie diocésaine Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, reste ouvert au culte pendant la durée des travaux.

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    [Cliché ©H&PB]

  • Bleurville (88) : "l'érection de la croix" restauré

    Le tableau dit de "l'érection de la croix" vient d'être raccroché dans l'église Sant-Pierre-aux-Liens de Bleurville après plus d'un an passé dans un atelier de restauration icaunais.

    Crucifixion_toile église_2015 002.JPGC'est une véritable résurrection pour cette toile de grande dimension représentant l'érection de la croix, moment situé juste après la crucifixion du Christ. C'est sous la mandature du maire André Granget que le conseil municipal avait décidé de confier la restauration de cette peinture à l'atelier Art & Sciences d'Auxerre (Yonne) ; le tableau était devenu illisible, recouvert qu'il était par un champignon qui opacifiait la totalité de sa surface.

    Cette œuvre de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, tout comme son pendant consacré à la Résurrection du Sauveur, est due, selon les recherches menées par l'abbé Paul Idoux dans les années 1930, à l'abbé François Ricard qui fut curé de Bleurville de 1759 à 1811. Ce prêtre, natif de Bar-le-Duc – et dont le père était artisan peintre –, réalisa plusieurs œuvres picturales pour l'église ainsi que pour des maisons particulières du village ; seules subsistent à notre connaissance ces deux grandes toiles d'inspiration religieuse.

    vosges,bleurville,crucifixion,mise en croix,christ en croix,abbé ricard,auxerreOn y découvre avec surprise une foule de détails picturaux invisibles à l'œil jusqu'à présent : ainsi, on peut admirer des personnages aux visages expressifs, un Christ souffrant regardant le ciel, des soldats dont un à cheval et à la morgue hautaine, des hommes de main aux mines patibulaires qui s'affairent à dresser la croix du supplice ainsi qu'un petit chien gris planté au pied de la croix. Marie et l'apôtre Jean sont absents de la scène.

    La restauration a été financée essentiellement par la DRAC de Lorraine. L'équipe municipale, sous la direction du maire Denis Bisval, souhaite maintenant installer un éclairage approprié afin de mettre en valeur ces magnifiques tableaux.

    On ne peut que féliciter ces élus qui ont le souci de protéger et de transmettre ce patrimoine religieux, témoin de la foi ancestrale de nos ancêtres. Et soutien fort pour la foi des  générations présentes et à venir.

  • 1er février : fête de saint Sigisbert, patron de la ville de Nancy

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    Reliquaire de Saint Sigisbert, église des Cordeliers, Nancy [cl. ©H&PB].

     

    Fils du "Bon Roi Dagobert", Sigisbert ou Sigebert régna sur l’Austrasie de 639 à 656. Il fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à Metz dans l’abbaye Saint-Martin où son tombeau devint le but d’un pèlerinage. En 1552, lors du siège de Metz par Charles Quint, l’abbaye fut détruite et le corps de saint Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans l’église du prieuré Notre-Dame, puis à la Primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi qui les avait précédés en Lorraine et en firent le saint patron de la capitale ducale. Son corps, qui était conservé à la cathédrale dans la niche du choeur et était resté intact depuis mille ans, fut profané à la Révolution mais quelques personnes purent en sauver des parties qui, en 1803, furent replacées dans le reliquaire où elles sont encore conservées (cliché ci-dessus). Une statue du saint roi orne la façade, une chapelle latérale lui est dédiée, et les deux tableaux du choeur dépeignent l’une son couronnement, l’autre le souverain servant les pauvres.

    [source : http://www.introibo.fr]

     

    Deus, qui beátum Sigibértum grátiæ tuæ ubertáte prævenísti, et illécebras sǽculi superáre fecísti ; fac nos, per sacraménta quæ súmpsimus, ejus imitatióne, mundi hujus blandiménta vitáre, et ad te puris méntibus perveníre.

    [postcommunion de la messe de la fête de Saint Sigisbert]

    Dieu, qui avez voulu combler saint Sigisbert de votre grâce pour le faire triompher des tentations de ce monde, faites que par ce Sacrement que nous avons reçu, nous puissions, à son exemple, repousser les attraits de ce monde et venir à vous dans la pureté de notre cœur.

  • 3ème salon du livre de Saint-Nicolas-de-Port le 8 février 2015

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  • Gallé au musée de l'Ecole de Nancy

    gallé.jpgLe musée de l'Ecole de Nancy possède une importante collection d'œuvres d'Emile Gallé. Constitué d'achats et de dons depuis l'origine du musée jusqu'à nos jours, cet ensemble renferme des pièces de mobilier, des faïences et des verreries ainsi que des objets en cuir, des textiles, des dessins préparatoires, des clichés photographiques et de la documentation destinée à l'usine d'art.

    Cet ouvrage a pour objet de présenter la richesse de ce fonds unique et la diversité de ses œuvres et documents. Les œuvres maîtresses de l'artiste sont bien sûr évoquées, mais également des pièces moins connues ou celles qui étaient réservées à un usage personnel ou plus confidentiel (objets en cuir, textiles...). Le cadre familial de l'artiste ainsi que son entourage professionnel (usine d'art, collaborateurs, méthode de travail...) sont abordés à travers les photographies et la riche documentation conservées et souvent inédites.

    Ce catalogue permet de mieux cerner l'œuvre foisonnante et la personnalité complexe du chef de file de l'Ecole de Nancy. Elle aide aussi à témoigner de la générosité des descendants de l'artiste envers les collections du musée depuis les années 1950.

     

    ‡ Gallé au musée de l'Ecole de Nancy, collectif, éditions Snoeck-Musée de l'Ecole de Nancy, 2014, 226 p., ill. (25 €).

  • Robécourt veut conserver son allée de tilleuls

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    [Vosges Matin]

  • Le Pays Lorrain : un dossier sur l'avenir des églises en Lorraine

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    Le numéro d'hiver 2014 de la prestigieuse revue du Musée Lorrain de Nancy, le Pays Lorrain, nous invite à réfléchir sur l'avenir des églises en Lorraine.

    A partir d'un volumineux dossier et de plusieurs exemples d'édifices lorrains, historiens, érudits et spécialistes du patrimoine religieux nous livrent leur vision du futur des églises en Lorraine face à la sécularisation, la déchristianisation et la raréfaction des desservants. Destruction ? Transformation ? Les questions ont le mérite d'être clairement posées. Souhaitons-nous transmettre cet héritage aux générations futures ?

    En plus de ce dossier spécial, le sommaire est riche de nombreuses études historiques :

    - les agapes des échevins de Sainte-Ruffine

    - à propos de la date de naissance de Claude le Lorrain

    - trois siècles au service des enfants : de la Maison des Orphelines au lycée Charles-de-Foucauld à Nancy

    - Victor Prouvé, Paul Perdrizet et le sphinx des Naxiens

    - les enjeux de la Guerre froide et leurs implications en Meurthe-et-Moselle (1947-1967)

    - le musée de la guerre de 1870 et de l'Annexion à Gravelotte

    - la numérisation de la bibliothèque de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain

    - un reliquaire d'acier pour honorer saint Nicolas en l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome

     

    ‡ Le Pays Lorrain est en vente à l'accueil du Musée Lorrain ou sur abonnement.

  • Gemmelaincourt (88) : une vie d’artiste partie en fumée

    Le peintre Franck Hommage est le propriétaire du château de Gemmelaincourt, dans la plaine vosgienne, ravagé par un incendie dans la nuit du 25 au 26 janvier 2015.

    gemmelaincourt.jpgLe peintre et graveur nancéien Franck Hommage est abattu. Dans l’incendie de sa résidence secondaire de Gemmelaincourt, dans les Vosges, c’est tout son travail artistique qui est parti en fumée. Il avait en effet installé son atelier dans une des deux annexes du logis principal, mais avait laissé de nombreuses toiles dans le corps central, ravagé par les flammes. Et c’est aussi vingt ans de patient labeur pour redonner du lustre et du cachet à cette demeure seigneuriale, acquise en piteux état, qui est anéanti.

    Il y a deux décennies, en effet, l’artiste nancéien avait prospecté pour trouver une maison de campagne où il pourrait installer son atelier. Avec son épouse Danièle, professeur des écoles, il avait eu un coup de cœur pour cette bâtisse, en partie du XVIIIe siècle, qui fut longtemps le presbytère du village, avant que le dernier curé ne prenne sa retraite. Le maire avait alors décidé de vendre la maison. Et, c’est un villageois qui s’en était porté acquéreur avec l’intention d’y créer un restaurant. Il avait mal évalué les coûts de remise en état et d’aménagement. Après avoir fait venir un brocanteur, à qui il avait cédé boiseries et autres pièces de mobilier, il avait mis son bien en vente. Franck Hommage avait acquis un logis en très mauvais état. « J’ai investi beaucoup de temps et d’argent pour refaire la charpente, la toiture, reprendre la maçonnerie, les linteaux, mettre l’électricité aux normes, installer des portes d’époque. Je faisais tout, petit à petit, Il y avait encore un sol en terre battue et pas de salle de bains. »

    Le propriétaire, qui était seul ce week-end, dans son atelier pour travailler, a été surpris par la rapidité du sinistre.

    « Il était environ 20 h ; j’avais fait un feu dans l’âtre de la pièce principale et j’étais dans mon atelier. Je ne comprends pas ce qui a pu se passer car la cheminée avait été ramonée », précise le maître des lieux.

    vosges,gemmelaincourt,château,franck hommage,bassompierre,hennezelDe la demeure historique, il ne reste que les murs. C’est Danièle, son épouse, qui s’était intéressée à l’histoire des lieux, en effectuant des recherches aux archives départementales et au Centre du Patrimoine. « J’ai retrouvé un dossier de demande de classement des boiseries émanant d’une descendante de la famille Hennezel, les seconds propriétaires. Le château avait été édifié au XVIIIe siècle par le seigneur de Bassompierre, sur les vestiges d’un ancien relais de chasse. La plaque de fondation porte la date de 1778. Il en était copropriétaire avec les chanoinesses de Remiremont. Le château était ensuite passé entre les mains du marquis d’Hennezel, propriétaire d’une verrerie. » Danièle Hommage ajoute que le fils du marquis fut suspecté de trahison pendant la Révolution pour avoir étudié dans une école militaire allemande. Il avait été emprisonné à Poussay. « J’ai retrouvé le procès-verbal de son évasion », ajoute Danièle Hommage.

    Il faut espérer que les actuels propriétaires auront les fonds et le courage nécessaires pour écrire un nouveau chapitre de l’histoire de cette vénérable demeure, symbole d'un patrimoine historique et architectural de l'ouest vosgien qui souffre déjà beaucoup avec la désertification du territoire...

    [d’après Vosges Matin]

  • Niderviller et environs : métiers et activités d'hier à aujourd'hui

    lorraine,moselle,niderviller,métiers,société d'histoire et d'archéologie de lorraineEn Moselle, Niderviller, comme d'autres villages environnants, a connu des activités et des métiers que l'on a désormais l'habitude de qualifier de "métiers d'autrefois ou d'antan". Alors que l'ancienne génération parle avec nostalgie de ces métiers et activités pour les avoir côtoyés, c'est par le prisme d'une muséographie instructive et ludique que les plus jeunes en font connaissance ou à l'occasion de fêtes folkloriques organisées en leur souvenir.

    En éditant cet ouvrage, l'objectif n'est pas de décrire de façon détaillée, mais d'évoquer ces métiers qui se pratiquaient à Niderviller et aux alentours, de façon à les faire revivre avec leurs particularités et le langage patoisant qui leur fut propre.

    C'est ainsi, qu'entre autres, le lecteur rencontrera au détour des pages, l'appariteur communal, le chiffonnier, la couturière, le garde-champêtre, la lavandière, la sage-femme, le rémouleur, le sonneur de cloches, le suisse d'église, le tueur de cochon à domicile... Sans oublier les paysans et les métiers emblématiques de ces villages que sont les faïenciers, les tailleurs de pierres et les tuiliers.

    Bon nombre de ces activités ont aujourd'hui disparu, emporté par le vent du progrès, fruit de la révolution industrielle ; d'autres ont perduré mais ont connu de profondes mutations, la machine s'étant substituée à l'homme ou à l'animal.

    L'auteur retrace pour notre plus grand plaisir cette évolution des métiers et des activités humaines de jadis. L'ouvrage est riche d'une iconographie souvent inédite et est émaillé de nombreuses anecdotes et de témoignages qui en font une belle monographie de la vie quotidienne dans ces villages mosellans au tournant des XIXe et XXe siècles.

     

    ‡ Niderviller et environs. Métiers et activités d'hier à aujourd'hui, René Bourgon, Société d'histoire et d'archéologie de Lorraine, 2014, 174 p., ill. (25 €).

     

    ‡ L'ouvrage peut être commandé en imprimant ou recopiant le bon de commande ici bon de commande_Niderviller.pdf

  • Actualité de la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine de Nancy

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    Lors de la messe célébrée dans la chapelle dédiée à saint Charles Borromée, également patron de la congrégation nancéienne [cl. ©H&PB].

     

    Ce dimanche 25 janvier 2015, les messes de la chapellenie diocésaine (rite extraordinaire) étaient exceptionnellement célébrées en la chapelle de la maison-mère des Sœurs de la Charité de Saint-Charles Borromée, rue des Quatre-Eglises à Nancy.

    Une assemblée nombreuse s'y pressait, renforcée par la présence des louvettes Europa Scouts nancéiennes.

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    Parvis de la chapelle de la maison-mère des Sœurs de Saint-Charles de Nancy (coll. part.).

     

    En effet, l'église Marie-Immaculée - également propriété de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy - est actuellement inaccessible en raison des travaux qui sont engagés sur les voûtes de l'édifice.

    Les offices dominicaux devraient être à nouveau normalement célébrés en l'église Marie-Immaculée à partir du 1er février.

  • Souvenirs de l'institution de Gadémont à Granges-sur-Vologne (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Journées du patrimoine de pays et des moulins 2015 : c'est le moment de s'inscrire !

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  • Epinal (88) : souscription pour la Vierge du passage des Morts

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    [Vosges Matin]

  • Les Hautes Mynes du Thillot recrutent un guide

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    Afin de compléter l'équipe d'accueil et d'animation pour la prochaine saison, l'association "Les Hautes-Mynes" du Thillot (Vosges) souhaitent recruter un guide.

     

     

    ‡ La fiche descriptive du poste et les conditions pour candidater sont consultables ici Offre Emploi Hautes-Mynes avril 2015.pdf

     

  • Les métiers oubliés de Niderviller et des environs

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  • Val-et-Châtillon (54) : pour l'acquisition d'un tableau d'Alfred Renaudin

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    Val-et-Châtillon, huile sur toile, Alfred Renaudin.

     

    L'association des Amis d'Alfred Renaudin vient d'être reconnue d'utilité publique.

    Elle se propose d'acquérir un tableau du peintre représentant le bourg de Val-et-Châtillon.

    Afin de contribuer à cette acquisition, l'association vous propose le formulaire joint pour effectuer un don défiscalisable :

    Appel don acquisition tableau Renaudin.pdf

  • Tignécourt (88) : 9èmes rencontres Natur'images les 11 et 12 avril 2015

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    ‡ Plus d'info sur http://naturimages.unblog.fr

  • Une association pour "le Frontstalag 120 de Mirecourt"

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    [Vosges Matin]

  • Vomécourt-sur-Madon (88) : projet de restauration de l'église

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    [Vosges Matin]

  • Deux hameaux vosgiens anéantis durant la Grande Guerre

    Deux hameaux du Ban-de-Sapt ont été rasés par les combats de la Première Guerre mondiale. Situés sur la ligne de front, ils n'ont pas été reconstruits après l'Armistice.

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    [Vosges Matin]

  • Résurrection de la chapelle Saint-Basle de Lignéville (Vosges)

    Cédée pour l'euro symbolique par le diocèse de Saint-Dié à la commune de Lignéville en 2012, l'édifice n'a pas attendu longtemps pour être l'objet d'une rénovation complète débutée en septembre 2013 et qui s'achève en ce début d'année 2015.

    lignéville1.jpgLes travaux sont d'envergure. Jugez-en : réfection des voûtes, consolidation des murs, réfection des enduits intérieurs et extérieurs, du clocheton et de l'ensemble de la couverture, mise en valeur des éléments architecturaux anciens, remplacement des huisseries, aménagements extérieurs... Leur coût global se monte à 273.000 €, montant subventionné à 41,50 % par l'État, la Région Lorraine et le Conseil général des Vosges, à laquelle il convient d'ajouter les nombreuses aides émanant d'organismes divers (la Fondation du Patrimoine notamment) et des dons de particuliers.

    Bien que non inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, la rénovation de la chapelle Saint-Basle a fait l'objet d'une attention particulière de la DRAC de Lorraine, ainsi que celle de la Fondation du patrimoine qui a ouvert une souscription. Dans le cadre de ce partenariat, les rénovations du portail et des autres boiseries ont été confiées aux jeunes apprentis du Centre de formation d'Arches.

    vosges,lignéville,chapelle saint basle,gilou salvini,cercle d'études locales de contrexéville,sra,drac,lorraine,diocèse de saint diéParallèlement à l'exécution des travaux sur l'édifice, trois opérations archéologiques ont eu lieu, autorisées par le Service régional de l'archéologie :

    - une étude du bâti effectuée par Nord-Est archéologie a révélée que l'édifice actuel était issu d'une première construction datée du XIIe siècle ;

    - un sondage partiel mené par le Cercle d'études locales de Contrexéville a mis au jour une nécropole du haut Moyen Âge, livrant trois sarcophages et 28 sépultures ;

    - un autre sondage partiel mené par la même association a mis au jour une partie de la structure d'un bâtiment d'origine gallo-romain daté du Ier siècle de notre ère.

    Traditionnellement se déroulait dans la chapelle l'office religieux du Lundi de Pâques pour la paroisse Saint-Basle de la Plaine. En 2015, la messe de ce jour sera particulièrement consacrée à l'inauguration de la chapelle rénovée en présence de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

    [infos aimablement communiquées par Gilou Salvini]

     

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    [Vosges Matin]

     

     

  • Italie : un musulman saccage une église en hurlant des versets coraniques

    eglise.pngHurlant en arabe des phrases du coran, un marocain a jeté à terre et gravement endommagé cinq statues d’intérêt artistique et d’autres objets religieux dans un église du Trentin.

    Le saccage a eu lieu le 1er janvier dans l’église paroissiale de Santa Maria Assunta à Cles (Trente). L'individu de 67 ans a été arrêté par la police. Agissant en quelques minutes, le marocain se servant d’une barre de fer a jeté à terre la statue de la Vierge à l’Enfant, celle de la Vierge Immaculée ainsi que celles de Notre-Dame du Rosaire, celle de Notre-Dame des Douleurs et la statue de Saint-Joseph à l’Enfant. Le vandale a également ciblé l’autel de marbre et le baptistère qu’il a brisé, ainsi que deux retables et un grand tableau de l’Assomption.

    Interpellé par la police, l’homme a été arrêté pour dommages aggravés et sera jugé par la cour de justice de Trente. Le Marocain est un résident de longue date dans la région.

    Selon la police, son geste est lié à un problème mental et non à un fanatisme religieux... Décidément, il y a beaucoup de fous chez les mahométans en ce moment... Et de telles profanations ont lieu quasi quotidiennement dans des lieux de culte chrétiens - et pas seulement à l'étranger, mais aussi chez nous, en France - ; mais cela, les médias grand public, n'en parlent absolument pas. Il ne faut pas faire d'amalgame et "stigmatiser" cette frange de la population, bien sûr.

    JUSQU'A QUAND LES AUTORITES PUBLIQUES ACCEPTERONT CE FANATISME MAHOMETAN EN EUROPE ET EN FRANCE ?

    [source : Observatoire de la christianophobie]

  • Champigneulles (54) : une habitante pétitionne contre les cloches

    Réveillée tous les matins à 7 h 03 par l’angélus, une habitante a récolté une soixantaine de signatures sur sa pétition destinée à faire décaler l’heure de l'angélus. Mais le maire ne l’entend pas de cette oreille...

    clocher_champigneulles.jpgOriginaire de cette commune, elle est revenue y vivre il y a maintenant trois mois. Et elle assure vivre un "enfer". « Quand sonne l’angélus, à 7 h, midi et 19 h, j’ai 62 décibels chez moi. Les autres sonneries, les sonneries civiles, toutes les heures ou les demi-heures, on ne les entend pas beaucoup. Juste un ‘’ding’’… C’est surtout celle de 7 h, les week-ends, qui est très dérangeante. Quand je me suis installée ici, je me suis renseignée. La police municipale m’a dit que le week-end, les cloches ne sonnaient qu’au moment de la messe ».

    Cette habitante est partie en quête d’autres témoignages et a lancé une pétition. Elle ne demande pas l’arrêt complet des cloches mais un aménagement des horaires (décaler un peu plus tard l’angélus de 7 h). Le premier édile a déjà fait connaître sa réponse. « La tradition, c’est la tradition : rien ne bougera », explique Claude Hartmann. « Quand elle s’est installée, cette jeune femme a bien vu qu’il y avait une église en face, non ? C’est ce que j’appelle la jurisprudence de l’aéroport. Vous achetez une maison, on vous met un aéroport à côté, vous pouvez demander une indemnisation. S’il existait déjà, non ».

    Le maire assure qu’il a habité pendant 25 ans « rue Anatole-France, en face de certains pétitionnaires. Je peux vous dire que je n’ai jamais été dérangé. Les sonneries d’une église rythment la vie d’une commune. Et la principale nuisance de Champigneulles est ailleurs : c’est l’A31 ! ».

    Une contre-pétition, intitulée « Touche pas à mes cloches ! », a été lancée par Séverin Lamotte, conseiller municipal. Elle a déjà recueilli plus de 500 signatures. « Cette habitante essaie de faire aménager le rythme des cloches pour un confort personnel. Nous, nous voulons sauvegarder le patrimoine et la culture des cloches. L’objectif de notre pétition est de recueillir mille signatures avant de la déposer en mairie ».

    De son côté, la réclamante insiste : « je ne veux pas la suppression de cloches mais un aménagement, au moins pour le week-end ou le dimanche matin. Je ne pense pas que cela changerait grand-chose à la vie des gens, non ? »…

    [d’après ER]

     

    Notre avis :

    Entre nous, nous avons là un bel exemple de « déculturation religieuse » : la vie religieuse – et chrétienne - est rythmée depuis des siècles par les sonneries cultuelles des cloches (angélus, offices…) en plus des sonneries civiles (tocsin, heures). Or, la déchristianisation et la sécularisation - qui sévissent durement en France depuis la Révolution - contribuent à déconnecter totalement les habitants de nos villes et villages de ces traditions multiséculaires qui étaient encore, jusqu’à fort peu, vécues naturellement.

    A Bleurville, l’angélus du matin sonne à 6h45 et personne ne s’en plaint. Pour l’instant. Pour la petite histoire, les curés de la paroisse - dont le presbytère était situé au pied du clocher - les ont entendues pendant des lustres sans jamais s'en plaindre ! Ce qui nous manque le plus désormais, ce sont bien les sonneries en volée des messes dominicales qui se font entendre de plus en plus rarement par manque de prêtres... Et pour ce genre de problème, pétitionner ne réglera pas grand'chose !... Par contre, les cloches sont bien une invitation à la prière et, là, nous en avons cruellement besoin pour les temps que nous vivons.

  • L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle

    lorraine,metz,école de metz,peinture,delacroix,migette,devilly,maréchalLe mouvement d'artistes que l'on salua dès le XIXe siècle du nom d'« École de Metz » apparut au cours des années 1830 sur la scène locale comme aux Salons de Paris.

    Issus des écoles municipales, puis élèves des ateliers de la capitale, Charles-Laurent Maréchal, Auguste Migette, Aimé de Lemud, Théodore Devilly, Auguste Rolland et leurs amis ont animé à Metz une vie artistique où dialoguent peinture, littérature et musique.

    L'admiration pour Eugène Delacroix, l'ouverture sur l'Allemagne, le goût pour le Moyen Âge, entretenu par le riche passé de la ville, nourrissent une création qui associe art et industrie.

    Un ouvrage très riche ponctué par une iconographie abondante.

    L'auteur, Christine Peltre, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Strasbourg, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'art du XIXe siècle.

     

    ‡ L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle, Christine Peltre, éditions du Quotidien, 2014, 151 p., ill. (39 €).

  • Les anniversaires célébrés en 2015

    Le blog du Maître-chat Lully nous invite à commémorer cette année les grandes événements suivants :

    fourier.jpg- le 3ème centenaire de la mort du roi Louis XIV

    - le 15ème centenaire de la fondation de l’abbaye Saint-Maurice d’Agaune

    - le 13ème centenaire de la naissance de Pépin III, dit le Bref

    - le millénaire de la fondation de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

    - le 9ème centenaire de la fondation de l’abbaye de Clairvaux

    - le 9ème centenaire de la mort d’Yves de Chartres

    - le 850ème anniversaire de la naissance de Philippe II Auguste

    - le 850ème anniversaire de la canonisation de Charlemagne

    - le 8ème centenaire de la fondation de l’Ordre des Frères Prêcheurs

    - le 8ème centenaire du quatrième concile du Latran

    - le 750ème anniversaire de la naissance de Dante

    - le 6ème centenaire de la déposition du pape Jean XXIII par le concile de Constance

    - le 550ème anniversaire de la mort du prince et poète Charles d’Orléans

    - le 5ème centenaire de l’avènement de François Ier, de la bataille de Marignan et de l’entrevue de Bologne

    - le 5ème centenaire des naissances de sainte Thérèse d’Avila et saint Philippe Néri

    - le 450ème anniversaire de la naissance de saint Pierre Fourier, patron des prêtres vosgiens et lorrains

    - le 350ème anniversaire de la mort de Nicolas Poussin

    - le 3ème centenaire de la mort de Fénelon, de Girardon, de Dom Pérignon et de Nicolas Malebranche

    - le 250ème anniversaire de l’approbation par le Saint-Siège du culte du Sacré-Coeur

    - le 2ème centenaire de la mort de Louis de La Rochejaquelein

    - le 2ème centenaire de la naissance du cardinal Pie

    - le 2ème centenaire de la conclusion du Congrès de Vienne

    - le 150ème anniversaire de la mort de sainte Madeleine-Sophie Barat

    - le centenaire de la naissance d’Edith Piaf

    - le 50ème anniversaire de la conclusion du concile Vatican II

    … Et bien d’autres encore !...

    [source : http://leblogdumesnil.unblog.fr]

  • L'art patriotique face à l'Annexion (Alsace-Lorraine 1871-1918)

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    En 1871 l'Alsace-Lorraine annexée par l'Empire allemand va provoquer une onde de choc dans toute la France où l'unité nationale se construira autour d'un patriotisme exacerbé voire belliqueux qui puisera sa force dans l'espoir de la revanche.

    Les années qui suivirent la défaite virent foisonner bijoux et autres objets symboliques destinés à soutenir les provinces perdues. Conçus et réalisés par des artistes lorrains (Gallé, Daum, Prouvé et bien d'autres), reproduits par des bijoutiers parisiens, ils seront les témoins muets mais ô combien visibles de cette pensée éternelle tournée vers les absentes, et vont même envahir la vie quotidienne et le secteur de la mode. La croix de Lorraine deviendra le signe emblématique de la résistance. De 1871 à 1918, cette effervescence artistique va accompagner la destinée des Français. 

    Cet ouvrage, original dans le traitement de cette thématique, est superbement illustré par des bijoux issus de collections privées. Il relate cette période où la France entière pleurait la perte de l'Alsace et de la Lorraine.

     

    ‡ L'art patriotique face à l'Annexion. Alsace-Lorraine 1871-1918, Bruno Ferry, éditions du Quotidien, 2014, 168 p., ill. (39 €).