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  • "Il suffit de vouloir". Les Mémoires de Jean-Marie Rausch

    lorraine,moselle,jean marie rausch,mémoire,politique,centrismeIl aura tout raflé, tout conquis, Jean-Marie Rausch... Maire de Metz, sénateur, président du Conseil général de la Moselle puis du Conseil régional de Lorraine, ministre sous divers gouvernements d'ouverture : sa carte de visite donne la mesure du parcours exceptionnel de ce fils de minotier de Frauenberg.

    En 37 ans de vie publique, Jean-Marie Rausch s'est imposé comme un leader longtemps incontesté, et a pesé de tout son poids sur le paysage politique de Lorraine.

    Aujourd'hui, à 82 ans, apaisé, guéri de tout et surtout de ses quelques échecs, Jean-Marie Rausch raconte avec simplicité dans cet ouvrage la passion qui l'a animé tout au long de sa carrière, sa rage d'innover, de surmonter les obstacles, de relever les défis. Parfois envers et contre tous.

    Jean-Marie Rausch invite le lecteur à remonter le temps, il retrace sa vie, ses rencontres, ses décennies de pouvoir, livre des faits, dresse des portraits d'amis ou d'ennemis...

     

    ‡ Il suffit de vouloir. Mémoires, Jean-Marie Rausch, éditions Serpenoise, 2011, 178 p., ill. (20 €).

  • Vosges : Pôle d'excellence rural "Tourisme de mémoire 14-18"

    Le pôle d'excellence rural "Tourisme de mémoire 1914-1918", obtenu conjointement par les agences de développement touristique vosgienne et alsacienne, vient d'être présenté.

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    [Vosges Matin]

  • Mémoires de Valentin Jamerey-Duval ou l'enfance et éducation d'un paysan au XVIIIe siècle

    jamerey duval.jpgDocument unique sur le malheur paysan et la vie dans les campagnes au XVIIIe siècle, les Mémoires de Valentin Jamerey-Duval ont été écrits par un fils de paysan qui a connu, dans son enfance orpheline, la faim, le froid et la misère. C'est un témoignage paysan et non sur les paysans, rendu possible parce que le jeune Valentin apprendra à lire et à écrire au hasard d'un séjour chez des religieux et que, protégé du duc de Lorraine dont il deviendra le bibliothécaire, il ira étudier à l'université jésuite de Pont-à-Mousson.

    C'est l'histoire aussi d'une enfance misérable, d'une lente émergence de la peur, de la superstition et de la faim vers le savoir, la culture, le bonheur. Tout en dénonçant une noblesse égoïste et enfermée dans la défense de ses privilèges, Valentin Jamerey-Duval donne les preuves de son appartenance au monde intellectuel intégré grâce au soutien d'hommes de la cour du duc de Lorraine.

    Bourguignon de naissance, il fuit son enfance malheureuse en se fixant en Lorraine, au hasard de sa vie errante. Berger dans les Vosges, il est recueilli par des ermites de Deneuvre qui lui permettent d'accéder à l'instruction. En 1716, à l'occasion d'une rencontre avec le duc Léopold, ce dernier le prendra sous sa protection. Poursuivant son instruction, Léopold lui confie sa bibliothèque. En 1737, il suit le duc François III devenu grand-duc de Toscane où il s'occupe du transfert de la bibliothèque de Lunéville. Puis ce sera le Cabinet des médailles et monnaies viennois lorsque François-Etienne de Lorraine devient l'empereur François Ier de Lorraine-Habsbourg. Jamerey-Duval décède à Vienne en 1775.

     

    >> Valentin Jamerey-Duval. Mémoires. Enfance et éducation d'un paysan au XVIIIe siècle, Jean-Marie Goulemot (présentation par), éditions Minerve, 2011, 326 p. (24 €).

  • Verdun et le tourisme de mémoire

    Verdun sera le premier site à bénéficier d'un accord cadre pour sa politique de tourisme de mémoire. Un pari qu'Hubert Falco, secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants est prêt à mener avec le département. Avec le maire de la cité de la Paix.

    verdun.JPGL'Est Républicain : Quel est le but de la signature d'une convention cadre. En quoi engage-t-elle l'Etat vis-à-vis du département de la Meuse ?

    Hubert Falco : En 2014, nous commémorerons le centième anniversaire du déclenchement de la Grande Guerre. Cet anniversaire aura un écho européen et international. Nous devons nous préparer à accueillir dans la Meuse un nombre important de visiteurs. Nous nous y préparons dès aujourd'hui, en nous donnant un cadre de travail et des objectifs. L'Etat et le département s'engagent ici, ensemble, pour réussir le centième anniversaire et, au-delà, pour permettre aux 500.000 visiteurs qui se rendent chaque année sur les champs de bataille de la Meuse d'y être mieux accueillis.

     

    ER : A votre avis, quel est l'avenir du tourisme de mémoire, à Verdun comme ailleurs ?

    Hubert Falco : En mettant Verdun sous les projecteurs de la presse française et européenne, le centième anniversaire va attirer à Verdun un nombre considérable de touristes de la mémoire. Nous allons tout faire pour aménager le site, le moderniser, développer des animations susceptibles d'intéresser les visiteurs. C'est un enjeu pour notre mémoire nationale. Mais, ne le cachons pas : c'est aussi un enjeu pour le développement économique de la Meuse, un moyen de créer des emplois durables dans toute la région. Favoriser le tourisme de mémoire est l'un des grands objectifs que j'ai fixé à mon ministère : Verdun est le premier site qui va bénéficier de cette nouvelle politique. Il y en aura d'autres en France dans les mois qui viennent.

     

    ER : Le département peut-il se passer du soutien du maire de Verdun dans le cadre de sa politique de mémoire ?

    Hubert Falco : Je suis un homme de dialogue et d'écoute. Ce que je souhaite, par-dessus tout, c'est que l'on travaille ici de façon constructive et apaisée. C'est l'intérêt de Verdun et de toute sa région qui est en jeu. Je souhaite donc que nous puissions, avec l'ensemble des partenaires concernés, travailler sereinement.

     

    ER : Allez-vous saisir l'opportunité de votre venue pour vous arrêter au monument dédié aux deux fusillés et inauguré le 4 novembre dernier à Fleury-devant-Douaumont ?

    Hubert Falco : J'irai évidemment me recueillir devant le monument dédié aux fusillés. Comment pourrait-il en être autrement, au moment où je travaille à la mise en place d'une commission chargée de réhabiliter la mémoire des fusillés de la Grande Guerre ? Je tiens à signaler que beaucoup d'entre eux ont été réhabilités dès 1919 ! Il faut différencier les mutins et les soldats victimes, parfois, de décisions arbitraires. Ces soldats étaient des hommes avec leur force et leur faiblesse. Près de cent ans après leur mort, il est grand temps de faire la vérité et de réconcilier les mémoires. C'est ce que la commission s'efforcera de faire.

     

    ER : Pour vous qui soutenez la politique de mémoire d'un département, l'histoire est-elle une matière optionnelle ?

    Hubert Falco : Un peuple sans histoire est un peuple sans avenir et sans identité. Elle doit être mieux intégrée au cursus scolaire. L'histoire n'est pas une matière optionnelle. Or, à l'heure actuelle, regardons les choses en face : au lycée, dans les filières scientifiques, l'histoire bénéficie d'un des plus bas coefficients qui soit. Aujourd'hui, un lycéen qui aurait un zéro pointé dans cette discipline pourrait quand même avoir son bac ! Pouvons-nous nous contenter de cette situation ? La proposition de mon collègue et ami, le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel va dans le bon sens. Elle consiste à renforcer l'enseignement de l'histoire géographie en classe de Première scientifique, de manière à couvrir l'ensemble du programme. Il ne s'agit donc en rien de rendre cette matière optionnelle, c'est même tout le contraire : l'histoire sera traitée comme le français dont l'épreuve est passée par les bacheliers en classe de Première depuis près de 50 ans sans que personne ne trouve rien à y redire...

    Propos recueillis par Walérian KOSCINSKI

    [Est Républicain | 10.12.09]

  • Bribes d'histoire postale

    Le Comité pour l'Histoire de La Poste a réuni plusieurs témoignages de postiers retraités ou encore en activité sur la vie quotidienne à Paris RP. Pour les non initiés, "Paris RP" est la recette principale de Paris, le plus grand bureau de poste de la capitale et de France.

     

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    L'ouvrage met l'accent non sur une profession mais sur un lieu dont il apparaît que la centralité fut multiple : centralité géographique, administrative, professionnelle. Les récits biographiques - dont celui de Muriel Demorieux, une lorraine de Moselle expatriée à Paris - rappellent que beaucoup de nouvelles recrues postales passaient par Paris RP pour acquérir les principes de base de leur futur métier.

     

    A son zénith, ce bureau de poste a compté plus de 2000 agents, qu'ils aient travaillé à la distribution du courrier ou des colis, aux chèques postaux, à la caisse, aux transports de fonds, aux guichets ou dans les services administratifs, les postiers de passage à la RP parisienne ont été nombreux et possèdent des profils variés. Et ils ont fait la richesse de l'histoire de ce grand établissement postal.

     

    Un ouvrage à découvrir comme l'on peut aussi découvrir l'histoire des postiers de l'Algérie française d'avant 1962 dans le livre - paru en 1998 - consacré à "une génération de postiers" (dont quelques lorrains et des postiers du Grand Est) qui nous font partager leurs mémoires d'Algérie. Nostalgie quand tu nous tiens...

     

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    >> Si Paris RP m'était conté, Jean-Michel Bourquard, Muriel Demorieux, Francis Pizzato, éditions CHR, collection "Mémoire postale", 2008, 403 p., ill. (22 €).

    >> Mémoires d'Algérie - Une génération de postiers raconte, Muriel Le Roux (sous la dir.), éditions Textuel, 1998, 128 p., ill. (13,72 €).

    >> Ces ouvrages peuvent être commandés au Comité pour l'Histoire de La Poste : La Poste - CHR  CP F502  44 bd de Vaugirard  75757 PARIS CEDEX 15 .

    >> l'ouvrage "Mémoire d'Algérie - Une génération de postiers raconte" est offert à tout acquéreur de "Si Paris RP m'était conté".