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Notre histoire - Page 58

  • Pèlerinage lorrain de la Saint Nicolas d’été le 9 juin

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    Procession de la Saint Nicolas d'été 2012 [archives ©H&PB].

     

    Le lundi de Pentecôte, Saint-Nicolas-de-Port fête traditionnellement son saint patron lors de la Saint Nicolas d'été. L'association Pèlerins de Lorraine invite les lorrains à pèleriner entre Laneuvelotte (à l'est de Nancy) et Saint-Nicolas-de-Port le 9 juin selon le programme suivant :

    9h30 au Tremblois, à Laneuvelotte – Départ vers Saint-Nicolas-de-Port par la vallée de la Roanne

    12h00 – Repas tiré du sac

    15h00 en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port – Messe de la Saint Nicolas d'été et procession en souvenir de la Translation des reliques du patron des Lorrains de Myre (actuelle Turquie) à Bari (Italie) en 1087

    On peut rejoindre les pèlerins à Saint-Nicolas-de-Port. Le covoiturage pour le retour vers le Tremblois est ardemment souhaité...

    Distance à parcourir : 16 kilomètres de marche spirituelle et conviviale en union avec les pèlerins lorrains de Notre-Dame de Chrétienté - Paris-Chartres.

  • L'Echo des Trois Provinces "spécial tourisme" juin-juillet 2014

    couverture-170.JPGL'Echo des Trois Provinces de Juin-Juillet est désormais dans vos boîtes aux lettres... ou n'attend plus que votre abonnement ! Le magazine du Pays situé aux confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne, vous dévoile le programmes des visites organisées dans les villages et bourgs du secteur par l'association ADP3P. Mais aussi les programmes d'animations qui ponctueront ce début d'été chez les "trois-provinciaux" !

    A lire dans ce numéro spécial :

    - Les Voivres (88) : les journées historiques des 16, 17 et 18 juin 1940

    - Relanges (88) : les guides des Trois Provinces prêts pour la saison

    - Bleurville (88) : 40 ans d'attention pour l'abbaye Saint-Maur

    - Histoire de la cuisine

    - Grignoncourt -88) : les oeuvres de Délia Pallone s'exposent

    - Monthureux-sur-Saône (88) : le destin de Victor Noir illumine les jardins du presbytère

    - Jussey (70) : histoire de main

    - Lamarche (88) : patrimoine religieux à découvrir

    - Les animations estivales à Molay (70) et Fayl-Billot (52)

    - Bains-les-Bains (88) : l'empreinte du baron Fallatieu

    - Le programme complet des manifestations au Pays des Trois Provinces

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement dans les communes de la zone de diffusion ou est disponible sur abonnement. Plus d'info : evelyne.relion@orange.fr 

     

  • L'Europe est morte à Pristina

    kosovo.jpgLorsque se déclenchent les événements du Kosovo qui défraient la chronique à l'automne 1998, Jacques Hogard est officier supérieur en service au Commandement des Opérations Spéciales. C'est ainsi qu'au tout début de 1999, il prend le commandement du Groupement interarmées des forces spéciales qui sera engagé par la France en Macédoine puis au Kosovo, aux côtés de nos alliés américains, britanniques, allemands et italiens.

    Après plusieurs mois de suspens, la guerre est en effet déclenchée par l'OTAN contre la Serbie le 23 mars 1999 après l'échec des négociations de Rambouillet. Ce que Jacques Hogard et ses hommes découvrent alors sur le terrain ne correspond en rien à ce qu'en disent les médias occidentaux.

    Homme de caractère et aux convictions trempées, le colonel Hogard va vivre cette ultime opération au Kosovo de manière intense. Elle lui laissera le sentiment amer d'un engagement irresponsable dans un conflit injuste, symbole de tous les échecs et reniements français et européens.

    Il livre dans son ouvrage son témoignage au travers d'un essai court, argumenté et percutant. A l'image du militaire qu'il fut.

     

    ‡ L'Europe est morte à Pristina. Guerre du Kosovo, printemps-été 1999, Jacques Hogard, éditions Hugo Doc, 2014, 128 p. (12,95 €).

  • Troupe scoute IIIe Nancy : 40 ans et toujours jeune !

    Week-end de fraternité scoute les 29 mai et 1er juin au collège-lycée Bienheureux Frassati de Mandres-sur-Vair (Vosges). L’établissement privé accueillait en effet les anciens et la jeune génération des scouts de la IIIe Nancy pour fêter le 40ème anniversaire de sa création.

     

    fête IIIe Ncy_Mandres_29.05.14 017.jpgUne histoire, une légende. Issue d’une troupe libre, la IIIe Nancy est constituée en 1974 par une poignée de jeunes Lorrains attachés au scoutisme traditionnel et catholique, dans la droite ligne du RP Sevin. Depuis 40 ans, de nombreux garçons de la capitale ducale et de Lorraine ont rejoints les rangs de cette mythique troupe nancéienne. Désormais, la IIIe Nancy se compose de la troupe Bienheureux Charles de Foucauld qui regroupe les louveteaux et scouts Europa-Scouts, affiliés aux Eclaireurs neutres de France (ENF). Pour cet anniversaire, les louvettes et les guides Europa-Scouts de la troupe IIe Nancy Bienheureuse Alix Le Clerc se sont jointes à la III.

     

    fête IIIe Ncy_Mandres_29.05.14 022.jpgAccueilli par la maîtrise des Europa-Scouts de Nancy représentée par Philippe Schneider et Sabine Rouquet, en présence de RP Raymond Puibaraud, conseiller religieux national, et d’Aymeric Tonnerieux, commissaire national Europa-Scouts, jeunes et anciens scouts ont investi les locaux du collège-lycée Bhx Frassati mis gracieusement à leur disposition par le directeur, monsieur Girard.

     

    fête IIIe Ncy_Mandres_29.05.14 029.jpgLes participants étaient invités à visiter une exposition temporaire consacrée au scoutisme et, particulièrement, aux souvenirs de la IIIe Nancy. Puis tous se sont retrouvés au réfectoire afin de partager un repas fraternel dans une excellente ambiance, agrémenté de chants scouts lancés en alternance par les anciens et la jeune génération scoute. Ce fut un réel moment de partage où les souvenirs de sorties et de camps mémorables remontèrent à la surface. A l’issue, un grand spectacle sur le centenaire de la Grande Guerre préparé de main de maître par les scouts et routiers, rassemblait dans le parc de l’établissement jeunes, parents et amis.

     

    lorraine,europa scouts,nancy,scoutisme,iiie nancy,mandres sur vairDimanche matin, après le rassemblement des troupes et la levée des couleurs, tous rejoignaient l'église de Mandres-sur-Vair où était célébrée la messe par le RP Puibaraud. L’office religieux était dit à la mémoire de tous les anciens disparus ainsi que pour tous les scouts de la IIIe Nancy qui sont entrés depuis dans les ordres, en tant que prêtres, religieux ou religieuses.

     

    lorraine,europa scouts,nancy,scoutisme,iiie nancy,mandres sur vairL’après-midi s’est conclu par les activités scoutes menées dans la joie et la bonne humeur, si caractéristique des meutes Europa-Scouts, et par la remise du foulard d'honneur de la IIIe Nancy à Jean-Marie Cuny, fidèle soutien des scouts lorrains. Tous se sont quittés en se donnant rendez-vous pour les prochains camps d’été. Et les anciens de la IIIe se sont promis de se revoir… avant 40 ans !

     

     

    lorraine,europa scouts,nancy,scoutisme,iiie nancy,mandres sur vair

    Jeunes et anciens scouts de la IIIe Nancy [cliché ©ES].

     

     

    [clichés H&PB]

  • Lignéville (88) : les travaux se poursuivent à la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • Je vous écris de France

    bbc.jpgSous l'Occupation, les Français ont écrit des milliers de lettres à la BBC, libres, émouvantes, passionnées... Deux cents lettres inédites sont révélées dans cet ouvrage pour la première fois.

    La conservation de ces correspondances est un véritable miracle. Pour parvenir jusqu'à Londres, à la BBC, elles ont suivi un chemin semé d'embûches. A l'époque, écrire relève du parcours du combattant : il s'agit d'accorder sa confiance à un porteur de lettres, de faire passer son courrier via l'Espagne ou la Suisse, ou de tenter sa chance en postant sa lettre et espérer échapper à la censure. Certaines portent parfois un mot rédigé par le censeur lui-même...

    Ces lettres constituent un témoignage inestimable. Des hommes et des femmes, des enfants, de tous âges, de toutes origines sociales, de tous horizons géographiques, gaullistes ou pétainistes, racontent leur vie au quotidien, leurs difficultés, leurs angoisses, leurs espérances. Récits personnels, coups de gueule politiques, tout y est. Nous avons là un éclairage inédit sur ces années de guerre et d'occupation. Les courriers dévoilent la complexité comme la diversité des opinions et nous permettent de comprendre l'importance vitale de la radio anglaise, qui devient un symbole de résistance et de liberté dans la France occupée.

     

    ‡ Je vous écris de France, Aurélie Luneau, éditions L'Iconoclaste, 2014, 300 p., ill. (23 €).

     

  • Anne-Charlotte de Lorraine, l'abbesse bâtisseuse de Remiremont

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    [Vosges Matin]

  • Domremy (88) : Colloque « Jeanne d’Arc en Histoire et en Musique » le 4 juin

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    Le Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire,

    Mme Catherine GUYON, Maître de conférences en histoire médiévale,

    Mme Nadège TAUREAU, site départemental de la maison natale de Jeanne d’Arc, l'Université de Lorraine et le Conseil général des Vosges,

    ont le plaisir de vous inviter

    au colloque « Jeanne d’Arc en Histoire et en Musique »

    Colloque placé sous la direction de Catherine GUYON (Université de Lorraine, CRULH) et de Nadège TAUREAU (site départemental de la maison natale de Jeanne d’Arc, Conseil général des Vosges)

    Mercredi 4 juin 2014 à l’auditorium du Centre Visages de Jehanne à Domremy-la-Pucelle

    Cette journée, qui a pour thème « La musique inspirée par Jeanne d’Arc du XIXe au XXIe siècle », est le premier volet d’un colloque consacré aux relations de Jeanne d’Arc avec les œuvres musicales et sera suivie d’une autre journée prévue en mai 2015 sur « La musique au temps de Jeanne d’Arc ».

    Connue dans le monde entier, à la fois héroïne nationale et sainte de l’Eglise, Jeanne d’Arc, a fait l’objet depuis le XIXe siècle d’abondantes publications historiques, mais elle a aussi puissamment inspiré artistes, écrivains et musiciens. Les productions musicales, particulièrement nombreuses, touchent tous les genres, tant dans le domaine religieux (messes, hymnes et cantiques…) que profane, depuis la création d’opéras devenus aujourd’hui des œuvres majeures du patrimoine culturel européen, jusqu’à la constitution de chorales, de fanfares et d’harmonies locales dont elle a inspiré le répertoire, en passant par les ballets ou les musiques de films.

    Si les peintures, sculptures, vitraux et statues, ainsi que les poèmes, romans, et pièces de théâtre ont été des sources souvent exploitées lors de colloques sur Jeanne d’Arc, ce ne fut, jusqu’à présent, guère le cas de la musique, pour laquelle des recherches importantes ont pourtant été menées ces dernières années. Dans une démarche pluridisciplinaire, rassemblant historiens, littéraires, musicologues et musiciens, ce colloque entend présenter plusieurs aspects de la musique inspirée par Jeanne d’Arc à travers sept communications illustrées d’extraits musicaux dont plusieurs seront joués sur place. Elles rappelleront d’abord comment s’est mise en place l’image de la sainte, puis s’attarderont sur la perception de Jeanne dans les œuvres lyriques de Schiller, Tchaïkovski, Verdi, Liszt, Gounod et Honegger-Claudel (le célèbre oratorio Jeanne d’Arc au bûcher). Il sera également question de la place de la musique dans les fêtes johanniques, à partir de l’exemple significatif d’Orléans, mais aussi des créations contemporaines, qui montrent que Jeanne continue d’inspirer de jeunes artistes, comme ce fut le cas en 2012 lors du 600e anniversaire de sa naissance, avec notamment l’expérience originale menée par Vosges arts vivants. Enfin une jeune musicienne roumaine expliquera comment elle a récemment composé un nouvel opéra dont elle interprétera des extraits pour la première fois en Lorraine.

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    ‡ Plus d’info :

    > Site départemental de Domremy : 03 29 06 95 86 - sitededomremy@cg88.fr

    > CRULH - Université de Lorraine : 03 54 50 51 66

  • Fête de sainte Jeanne d'Arc

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  • "Notre commune à la veille de la Grande Guerre" aux Archives des Vosges

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  • L'abbaye Saint-Maur à l'honneur dans "Causons-en !"

    causons-en.jpgVous connaissez probablement la revue mensuelle Causons-en !, le magazine 100 % vosgien. Si non, vous pouvez la découvrir en parcourant le numéro de mai.

    A l'occasion de son voyage dans le département des Vosges, elle fait une halte à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville. L'article rappelle l'histoire de cette fondation monastique bénédictine du XIe siècle, agrémenté de sympathiques photos couleurs.

    Vous y découvrirez également l'histoire du château et du moulin de Savigny, près de Charmes, ainsi qu'un long article consacré à la commune de Golbey, voisine immédiate d'Epinal, sympathiquement illustré.

     

    ‡ Découvrez le magazine Causons-en ! sur Facebook : www.facebook.com/Causonenmagazine

    ‡ Plus d'info en contactant : stephane.chopat@orange.fr 

  • Hennezel (88) : l'exposition "Mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine" inaugurée

    A l'occasion de l'assemblée générale de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges, l'exposition "Mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine" a été inaugurée officiellement en présence de plusieurs maires de la région, de Jean-Paul Rothiot, président de la FSSV, et de responsables associatifs.

    Inauguration expo gde guerre 02.jpgOuverte depuis Pâques dans le cadre du musée du verre, du fer, du bois et de la résistance d'Hennezel-Clairey, l'exposition consacrée à la mémoire de la guerre 14-18 vue à travers  des soldats originaires du sud-ouest vosgien a été inaugurée par Marie-Françoise et Jean-François Michel, animateurs de Saône Lorraine, association instigatrice de cette rétrospective. Le président Michel a précisé d'emblée le cadre dans lequel cette exposition  s'inscrit : "Nous n'avons pas voulu expliquer une nouvelle fois les causes du premier conflit mondial et ses conséquences militaires ; simplement, le visiteur découvrira plusieurs aspects de la vie du soldat au front". Le président de Saône Lorraine a présenté brièvement le contenu de quelques vitrines qui donnent un bel aperçu de la vie du poilu dans les tranchées : l'uniforme, les armes, la "popote", l'artisanat de tranchée, la vie religieuse...

    De son côté, Jean-Pierre Huguet, président de Droiteval-Ourche-Patrimoine, association partenaire de cette exposition, a détaillé les recherches effectuées sur les monuments aux morts en prenant les exemples de ceux de Claudon et de Hennezel. Quant à Bernard Joly, agent ONF, il a apporté quelques explications sur l'évolution de l'uniforme du fantassin au cours du conflit. Cette rétrospective approche également le parcours de quelques militaires ancêtres de membres de Saône Lorraine et ayant passé leurs jeunes années entre Saône et Meuse.

    Une exposition que tous, jeunes et adultes, se doivent de visiter afin de mieux appréhender le sacrifice de ces millions d'hommes tombés pour la défense du sol français. Dont de nombreux Vosgiens.

     

    ♦ L'exposition "Mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine" - Musée de Hennezel-Clairey, est ouverte tous les jours de 14h30 à 18h30.

  • Hennezel (88) : les sociétés savantes vosgiennes en AG au musée

    La Fédération des Sociétés savantes des Vosges a tenu ses assises annuelles au musée d'Hennezel-Clairey. Moment privilégié pour faire un zoom sur une année riche en activités.

    AG FSSV_26.05.14 005.jpgJean-Paul Rothiot, président de la Fédération, a remercié Jean-François Michel et Bernard Delémontey pour leur accueil dans le cadre du musée des activités anciennes, géré par l'association Saône Lorraine, partenaire actif de la FSSV.

    Les activités 2013. - Dans le cadre de son rapport moral, le président Rothiot a rappelé aux membres des associations adhérentes présents, les nombreuses activités organisés ou auxquelles la Fédération a apporté son concours : le Livre sur la Place à Nancy, les Journées d'histoire régionales à Pont-à-Mousson, l'AG à Châtillon-sur-Saône, l'organisation des 15ème Journées d'études vosgiennes (JEV) à La Bresse qui ont connu d'ailleurs un beau succès avec plus de 300 participants, la publication des actes des JEV 2012 de Mirecourt ainsi que le numéro 2 de la collection "Mémoire & Documents des Vosges" consacré à la statistique départementale du préfet Siméon (XIXe s.). Christian Euriat propose, en "produit dérivé" de ce dernier ouvrage, la reproduction d'une magnifique carte géologique des Vosges de 1850.

    AG FSSV_26.05.14 003.jpgLes projets de la Fédération. - Les JEV 2014 auront lieu les 24, 25 et 26 octobre à Charmes. Les interventions aborderont notamment les activités industrielles à Charmes et Vincey, les espaces naturels autour de la Moselle, la Seconde Guerre mondiale et l'industrie au service de l'Allemagne à Vincey, le Charmes médiéval et religieux, Maurice Barrès et André Breton...

    Par ailleurs, le troisième opus de "Mémoire & Documents des Vosges" dédié aux imprimeurs vosgiens du XVIe au XIXe siècle est en préparation sous la houlette de Pierre Heili et Hélène Hamon.

    Le président Rothiot a invité les associations adhérentes à participer activement à la diffusion des publications de la Fédération des Sociétés savantes ; ces productions, tout comme le site Internet, contribuent à une meilleure connaissance de l'environnement historique dans lequel vivent nos contemporains.

    AG FSSV_26.05.14 002.jpgJean-Paul Rothiot a insisté sur le fait que la Fédération souhaite s'impliquer dans la coordination des manifestations organisées autour du Centenaire de la Grande Guerre, en assurant leur promotion via le site Internet ou en apportant son appui technique. Plusieurs travaux engagés par des associations vosgiennes ont été communiquées à cette occasion : recherches historiques sur l'hôpital militaire de Contrexéville (Cercle d'études de Contrex'), Ville-sur-Illon entre 1914 et 1945, l'exploitation des cahiers de Melle Marchal de Lamarche (ADP3P), la guerre dans les Hautes-Vosges (Amis du Ban d'Etival), les carnets de guerre d'Armand Benoît (Amis du Vieux Mirecourt), exposition au musée d'Hennezel (Saône Lorraine), concert de chants de Poilus à Bleurville (Amis de l'abbaye Saint-Maur), Entreprises & Culture travaille sur la période précédant la déclaration de guerre à Senones...

    Le calendrier des prochaines Journées d'études vosgiennes a été validé : en 2015, elles se dérouleront à Saint-Dié et, en 2016, à Monthureux-sur-Saône et Hennezel.

    Parmi les questions diverses, Gilbert Salvini a proposé que la Fédération puisse apporter son soutien financier à des projets d'associations (travaux de recherche, publications...), confirmant ainsi son rôle de mécène en matière de recherche historique. Ce point fera l'objet d'une nouvelle réflexion.

    Après l'approbation du bilan financier dressé par le trésorier Jean-Marc Lejuste, qui présente une situation tout-à-fait saine, les participants ont partagé le repas en commun. L'après-midi s'est achevée par le vernissage de l'exposition "Mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine".

    [clichés ©H&PB]

  • Les activités à l'ermitage Notre-Dame de Bermont

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    Ermitage Notre-Dame de Bermont à Greux [cliché H&PB].

     

    Programme des prochaines activités à l’ermitage johannique Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges) :

    >> Samedi 31 mai : Fête de Notre Dame de Bermont

    - Assemblée Générale de l'Association de 17h00 à 18h00

    - Veillée de prières à 20h00 puis messe (célébrée pour la France) suivie de l'exposition du Très Saint Sacrement

    - 6h00 du matin : reposition du Très Saint Sacrement

     

    >> Dimanche 1er juin : dimanche après l'Ascension

    - Messe à 11h00 célébrée à l'intention des Chrétiens persécutés

    - à 12h30 : repas tiré du sac

    - à 14h00 : présentation de la troisième publication de l'association Notre-Dame de Bermont-Sainte Jehanne d’Arc : « L'abjuration de Jehanne d'Arc au cimetière de Saint-Ouen - Genèse d'une calomnie », par Alain Olivier

     

  • Six mois qui incendièrent le monde - Juillet-décembre 1914

    roth.jpg28 juin 1914 : lorsque l'assassinat de François-Ferdinand d'Autriche allume la mèche, la guerre, que l'on croyait pouvoir limiter aux Balkans, s'internationalise par le jeu des alliances. Alors que certains pays se tournent vers la neutralité, d'autres, comme la France, l'Allemagne, la Russie et l'Autriche-Hongrie, mobilisent plusieurs millions d'hommes.

    Les premiers combats aux frontières déjouent les prévisions : résistance des Belges, victoire allemande imprévue à Tannenberg, échec de l'offensive française en Alsace et Lorraine, échec du plan Schlieffen dont l'Allemagne attendait la victoire en moins de quarante jours, sursaut français à l'Est de Nancy et sur la Marne. La guerre se prolonge et s'étend au Proche-Orient, sur les mers, dans les airs, aux colonies.

    Tous espéraient une guerre courte, finie au plus tard pour Noël ; il faut maintenant s'engager dans une guerre longue. Sur des fronts continus, les combattants s'enterrent dans des tranchées. C'est une situation qui déconcerte des états-majors impuissants.

    1914, ce sont six mois qui s'achèvent par l'enlisement et le piétinement sur place, six mois qui conduisent à un face-à-face défensif et meurtrier, six mois qui engagent les belligérants dans une guerre mobilisant toutes les ressources humaines, économiques et morales, six mois qui mènent à la Grande Guerre dont les contemporains ne peuvent prévoir ni la fin ni le résultat.

    L'assentiment des peuples se fait dans l'effroi d'une conscience de la généralisation du conflit à l'ensemble du monde.

    François Roth, professeur émérite de l'Université de Lorraine, nous fait revivre ces six mois qui allaient embraser le monde. Parce que fin connaisseur de l'histoire de la Lorraine, il intègre la situation et la contribution des provinces de l'Est dans ces premiers mois du conflit.

     

    ‡ Six mois qui incendièrent le monde. Juillet-Décembre 1914, François Roth, éditions Tallandier, 2014, 560 p. (26 €).

  • Saône Lorraine et Victor Noir

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    [Vosges Matin]

  • Verdun (55) : des bornes de la Voie Sacrée vandalisées

    Cinq bornes de cette route mythique ont été vandalisées dans la nuit du 19 au 20 mai. Et quatre casques les surmontant ont été volés.

    borne verdun.jpgUn massacre. C’est au sacré que l’on vient d’attenter. C’est presqu’une profanation, tant ces bornes sont symboliques. Surtout l’année du Centenaire de la Grande Guerre. Derrière ces blocs de béton rouge et blanc surmontés d’un casque orné d’une couronne de laurier se cache toute la souffrance des soldats de la Bataille de Verdun. Par-delà l’asphalte et la circulation routière, on sent encore la poudre des combats, la sueur des soldats montant au front et le sang de ceux qui revenaient de l’enfer. On entend encore le bruit des moteurs des camions amenant hommes, munitions et matériels. C’est grâce à ce cordon ombilical tendu entre l’arrière et l’enfer que Verdun a tenu. Tout un symbole !

    lorraine,verdun,voie sacrée,casque,adrian,poilus,grande guerre,1914 1918,bar le ducOn attribue à Maurice Barrès, la création du nom « Voie sacrée ». Mais si c’est en 1923 que le terme est finalement entériné, c’est le président Poincaré, un Meusien, qui inaugura le 22 août 1922 la borne « 0 » de cette route. La cérémonie eut lieu à Bar-le-Duc.

    Le casque à l’origine en bronze a été remplacé depuis longtemps par des casques en laiton dont la patine rappelle l’original. Des bornes qui avaient été restaurées l’an passé par le conseil général de la Meuse. Centenaire oblige. Mais des bornes qui avaient toutes été vandalisées au cours des décennies. La dernière fois, c’était il y a une dizaine d’années. Les casques avaient également été dérobés.

    Pourtant, le système de fixation du casque à la borne avait été sécurisé afin, justement, d’éviter ce genre de méfait. Mais le ou les malfaiteurs se sont acharnés et sept bornes ont subi ces outrages entre les communes des Souhesmes et de Heippes, en passant par Lemmes et Souilly. Aucun autre fait de ce type n’a été signalé sur le Sud meusien.

    casque voie sacrée.jpgCe sont donc des casques en laiton, sans grande valeur marchande, que le ou les vandales ont dérobés, sans doute dans la nuit de lundi à mardi. En tout cas, pas avant lundi en fin d’après-midi, puisque les services du Département qui étaient en train de faucher les accotements de la Voie sacrée, n’ont pas remarqué ces dégradations.

    Ces malfaiteurs ont sans doute agi en employant une masse ou un objet lourd et contondant. En témoignent les traces profondes qui ont marqué le métal sur un casque qui a subi ces chocs sans pouvoir être arraché. Cette borne est située à quelques kilomètres de Souilly en direction de Bar-le-Duc au niveau d’une aire de stationnement. Deux autres casques ont subi les mêmes dégradations. Sinon, quatre autres bornes ont été attaquées à la masse et le casque y a été dérobé. Ne subsistent sur ces monuments que le béton pulvérisé et des éclats aux alentours.

    Il est à noter que les bornes situées à proximité des villages ou sur le territoire de ceux-ci, n’ont pas été touchées. Le bruit de la vandalisation aurait sans doute éveillé la suspicion des riverains.

    Hier, c’était donc la stupeur et l’incompréhension dans le département pour les acteurs de la mémoire.

    Dans quel but ces casques ont-ils été dérobés ? Pour la valeur du métal ? Ou pour la valeur symbolique liée à 14-18 ? Seule l’enquête pourra le déterminer.

    Une enquête qui a été ouverte hier, elle concerne ces vols avec dégradations et est confiée à la communauté de brigades de gendarmerie de Verdun. Les constatations d’usage ont bien sûr été réalisées. Une plainte sera déposée en gendarmerie aujourd’hui par le Conseil général de la Meuse.

    [d’après ER | 20.05.2014]

  • Sampigny (55) : expo' "Raymond Poincaré, président de la Grande Guerre"

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  • Vaudémont (54) : conférence sur "La tour d'habitation de Darnieulles" le 24 mai

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  • Les Habsbourg et l'argent

    habsbourg.jpgLes Habsbourg ont entretenu des rapports parfois difficiles avec l'argent. Dès sa création en 1526, la monarchie autrichienne fut en effet confrontée à des dépenses militaires disproportionnées à ses ressources. Très vite, elle a su s'adapter en développant une fiscalité modérée et contrôlée par les diètes provinciales, mais aussi en créant des institutions centrales - la Chambres des comptes de Vienne - qui permettent à l'historien d'avoir des lueurs sur un système si complexe qu'il a trop souvent découragé la recherche. Par la suite, les Habsbourg ont trouvé des aides chez leurs vassaux allemands ou leurs alliés - Louis XV par exemple qui versa 100 millions de livres tournois à Marie-Thérèse au cours de la guerre de Sept Ans -. Ils ont eu également recours au crédit que leur fournirent banquiers juifs et grands propriétaires fonciers autrichiens. Bref, malgré des moments difficiles, ils furent capables de défendre la Hongrie face au péril turc et d'entretenir une armée de qualité dont les effectifs décuplèrent entre les traités de Westphalie (1648) et les débuts de la Révolution française, tout en faisant de Vienne une des capitales européennes de la musique et de beaux-arts.

    L'ouvrage met en lumière les côtés positifs des finances autrichiennes plutôt qu'il n'insiste exagérément sur certains travers, propres d'ailleurs aux finances publiques d'Ancien Régime en Europe, les difficultés de trésorerie ou les inégalités fiscales frappant certaines provinces et certains contribuables. Le bilan semble plutôt positif puisqu'en trois siècles, les ressources de l'Etat ont été multipliées par vingt, la dette publique contenue dans des limites raisonnables tout en décuplant les effectifs de l'armée permanente. Néanmoins, la structure politique de la monarchie habsbourgeoise, qui ne fut jamais une monarchie absolue, n'a pas permis, même à Joseph II, de faire des réformes fiscales profondes, les aristocraties locales ayant eu jusqu'au bout le moyen de défendre leurs intérêts économiques.

     

    ‡ Les Habsbourg et l'argent, de la Renaissance aux Lumières, Jean Bérenger, Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 2014, 521 p. (24 €)

  • D'une montagne à l'autre, les Alpins dans les Vosges (1914-1918)

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  • AG de la Fédération des sociétés savantes des Vosges à Hennezel le 24 mai

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    La Fédération des sociétés savantes des Vosges tiendra son assemblée générale sous la présidence de Jean-Paul Rothiot

     

    samedi 24 mai 2014

    au musée des Activités anciennes et de la Résistance de Hennezel-Clairey

     

    > 10h00 : rapport moral et financier, perspectives et projets pour 2014 et 2015

    > 15h00 : inauguration de l’exposition sur « La Grande Guerre en Saône Lorraine : témoignages, objets, documents »

     

  • Visite pastorale de Mgr Mathieu à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Première visite pastorale de Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque du diocèse de Saint-Dié, depuis la création de la paroisse Notre-Dame de la Saône en avril 2000. Le pasteur de l’Eglise qui est dans les Vosges était attendu par les catholiques de cette paroisse rurale.

    Visite Mgr Mathieu2_10.05.14.JPGL’équipe pastorale et l’abbé Ayéméné avaient mis sur pied un programme chargé de rencontres avec tous les acteurs de la vie sociale, professionnelle, civile et associative des onze villages de la communauté paroissiale. En effet, une visite pastorale, ce sont des journées durant lesquelles l’évêque visite une paroisse de son diocèse. C’est l’occasion pour lui de maintenir le contact avec les membres de l’Eglise locale, les catholiques bien sûr, mais aussi toutes les composantes de la population : l’Église étant en lien avec les réalités sociales et avec ce qui fait le quotidien de chacun.

    A l’Episome de Monthureux et avec les forces vives. – Mgr Mathieu accompagné de l’abbé Claude Durupt, vicaire général de la zone Plaine, accueillis par l’abbé Clément Ayéméné, curé de la paroisse, ont d’abord visité l’établissement médico-social, guidés par la directrice Mme Rodier, avant de concélébrer la messe sur place, en présence de tous les résidents et de leurs familles. Un peu plus tard, le clergé était à l’écoute des artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et représentants d’associations à la maison paroissiale. Cette réunion a donné lieu à des échanges intenses entre participants et, à l’image de la réunion qui se déroulait en mairie le soir avec les élus, toutes deux ont été pleines d’enrichissements pour les uns et les autres. Les élus se préoccupent du patrimoine communal, mais s’interrogent aussi comment faire avec peu de moyens pour le conserver en état. La question fut posée de savoir s’il faut destiner nos églises à autre chose qu’au seul culte…

    A la Maison de la Nature à Tignécourt. – Une cinquantaine d’habitants de Tignécourt accompagnée de leurs élus sont allés à la rencontre de Mgr l’évêque afin de lui faire visiter la Maison de la Nature, une création du Conseil général des Vosges.

    Avec les bénévoles de la paroisse. – En soirée, deux nouvelles rencontres réunissaient les catéchistes, de animateurs de l’aumônerie et de groupes et services paroissiaux, l’équipe paroissiale et le conseil pastoral présidé par Denis Bisval. Là aussi, les échanges furent parfois passionnés et surtout profitables : la dimension spirituelle de l’accueil de nos frères, la célébration des obsèques, mariages et baptêmes, les assemblées de prières en l’absence de prêtre, comment répondre aux questions particulières qui se posent aux bénévoles, etc. Mgr Mathieu essaya d’apporter des réponses ou donna des pistes pour s’informer et aller de l’avant en essayant de faire partager son espérance et son enthousiasme à tous. Mgr l’évêque a encouragé les bénévoles qui sont au service de l’annonce de l’Évangile auprès des jeunes, personnes fragiles ou défavorisées, âgées ou malades, à persévérer et se réunir pour mesurer les difficultés mais aussi partager leur joie de servir, ce à quoi doivent aider également les équipes paroissiales et les communautés de paroisses.

     

    Visite Mgr Mathieu1_11.05.14.JPGLa messe de clôture. – Enfin, le dimanche matin, la grand’messe était concélébrée en l’église Saint-Michel par Mgr Mathieu et les abbés Durupt et Ayéméné. La nef était bien remplie en cette fête de Notre-Dame de la Saône, patronne de la grande paroisse. L’apéritif servi ensuite à la maison paroissiale permettait d’aborder d’autres sujets avec l’évêque ou le vicaire général en toute simplicité. Cette visite pastorale, pour la réussite de laquelle Monseigneur a félicité les responsables et s’est dit très heureux d’avoir pu rencontrer tant de dynamisme, de bonne volonté et de charité, restera pour tous les catholiques un moment fort dans la vie de leur paroisse.

    [d'après texte et clichés fournis par M. B. Avec nos remerciements]

  • La campagne d'Alsace : automne 1944 - hiver 1945

    alsace 44-45.jpgA l'automne 1944, la Première Armée française du général de Lattre de Tassigny est stoppée dans la boucle du Doubs, par manque de ravitaillement. Commence alors l'hiver le plus rude que la France ait connu depuis longtemps. Après l'épopée triomphale de la Provence et de la vallée du Rhône, nos soldats entament une terrible campagne d'Alsace ; elle sera marquée par l'âpreté des combats contre les troupes d'occupation, arc-boutées sur le massif vosgien, sur cette terre d'empire.

    Tirailleurs, goumiers, commandos de l'armée d'Afrique, Français libres de la 1ère DFL appuyés par la 2ème DB de Leclerc qui vient de libérer Strasbourg, fantassins issus des maquis et blindés des 1ère et 5ème DB libèrent Belfort, combattent dans les Vosges, résistent aux contre-offensives allemandes, signent de nouvelles pages de gloire à Jebsheim et Grussenheim, puis libèrent Colmar le 2 février 1945, rejetant définitivement les allemands de l'autre côté du Rhin. L'Allemagne d'Hitler a reflué, elle est défaite. Mais à quel prix.

    L'auteur, Pierre Dufour, s'engage dans la Légion étrangère en 1972. Il est l'auteur de nombreux ouvrages d'histoire militaire et de monographies régimentaires.

     

    ‡ La campagne d'Alsace. Automne 1944 - Hiver 1945, Pierre Dufour, éditions Grancher, 2014, 350 p., ill. (22 €).

  • La Boussole #1

    boussole.jpgNouveau venu parmi les "mook", c'est-à-dire les "magazines livres", et premier "mook" d'inspiration chrétienne. La Boussole, publié par Le Cerf éditions, s'adresse à toutes celles et tous ceux qui sont en quête de sens dans un monde en mutation.

    Reportages, investigations, récits d'auteurs, iconographie soignée et maquette forte, la ligne éditoriale de La Boussole se revendique des valeurs de l'humanisme chrétien, à savoir la responsabilité individuelle, l'épanouissement personnel et relationnel, le bien commun.

    La Boussole s'adresse à un public qui veut se donner les moyens de penser sa vie, de trouver sa place dans cette société consumériste et laïciste et d'avancer ensemble vers des buts partagés : encrée dans l'actualité et la vie quotidienne de ses lecteurs, La Boussole fait le choix de sujets de proximité, à dimension humaine et à vocation de repères.

    Question personnelle, familiale, professionnelle, spirituelle ? Suivez La Boussole !

    Les fondateurs : Bruno Jauffret, 39 ans, directeur d'un groupe de presse régionale engagé dans différents mouvements chrétiens ; Annet Sauty de Chalon, 43 ans, journaliste et rédacteur en chef à Radio Notre-Dame.

     

    ‡ La Boussole est disponible en librairie. Deux numéros par an, 225 pages, 15 €. Plus d'info : marine.decalbiac@editionsducerf.fr 

  • Le Cantique de frère Soleil : François d'Assise réconcilié

    françois d'assise,cantique,soleil,alma éditeur,jacques dalarun,église catholiqueChantant le soleil, la lune et toutes choses créées, François d'Assise a bouleversé la poésie tout comme son idéal de vie a bouleversé la vie de l'Eglise et le christianisme. En faisant redécouvrir le superbe Cantique, Jacques Dalarun met le lecteur dans les pas du "petit pauvre" et de sa fraîcheur révolutionnaire.

    "Loué sois-Tu, mon Seigneur, par toutes Tes créatures,

    spécialement messire le frère Soleil,

    lequel est jour et Tu nous illumines par lui (...)"

    Devenu presque aveugle, retiré dans l'un de ses ermitages, François d'Assise compose son Cantique de frère Soleil vers la fin de sa vie. Il le chanta haut et fort au pire de ses maladies et jusqu'à son trépas. Mais ce poème qui compte parmi les textes fondateurs de la littérature italienne a une histoire passionnante et mal connue. En suivant sa genèse et les circonstances de sa composition, l'auteur fait revivre l'aventure spirituelle d'un homme formé dans la culture courtoise et chevaleresque des élites du XIIIe siècle, qui décida brusquement de "suivre nu le Christ nu".

    On retrouve avec lui un Moyen Âge lumineux mais aussi tous les paradoxes, étonnamment contemporains, d'un renversement des valeurs par la seul force de la faiblesse.

     

    ‡ Le Cantique de frère Soleil. François d'Assise réconcilié, Jacques Dalarun, Alma éditeur, 2014, 192 p., ill. (26 €).