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Notre histoire - Page 54
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Nancy : conférence sur la bataille du Grand Couronné le 10 septembre
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Histoire de la Lorraine racontée aux jeunes
On déplore trop souvent que les jeunes générations ne s'intéressent plus à l'histoire... Ou ne serait-ce pas plutôt que l'Education qui se veut "nationale" ne l'enseigne plus ?... Kévin Goeuriot, en enseignant soucieux de transmettre ses connaissances - et sa passion - sur l'histoire de la Lorraine aux jeunes d'aujourd'hui, nous propose un voyage étonnant à travers le temps, à travers l'histoire qui a fait notre Lorraine.
Avec une iconographie à la fois riche et originale, un style vif et concis, l'ouvrage apporte au jeune lecteur un condensé d'histoire régionale qui saura parler aux plus jeunes d'entre ses lecteurs et qui devrait également ravir les plus grands. L'auteur aborde, sans caricature ni simplification, les grandes étapes de la construction de la Lorraine, des temps les plus anciens à la période contemporaine.
Un livre à offrir à vos adolescents et jeunes adultes pour qu'ils sachent que le pays où ils vivent à des racines profondes et une véritable identité. L'ouvrage est enrichi d'utiles repères chronologiques ainsi que de la liste des souverains ayant régné sur la Lorraine.
‡ Histoire de la Lorraine racontée aux jeunes, Kévin Goeuriot, éditions du Quotidien, 2014, 126 p., ill., cartes (15 €).
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Robert Degrange, le déodation de la Libération
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Les Journées européennes du Patrimoine 2014 à Bleurville (Vosges)
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Saint-Laurent (88) : l'architecture paysanne révélée par Maisons paysannes des Vosges
[Vosges Matin]
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La nouvelle église de Flirey
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JDP 2014 à Val-et-Châtillon : histoire et patrimoine religieux
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La Saône, de Vioménil à Lyon
En plein milieu de Vioménil, dans les Vosges, surgit la source de la Saône. Un faible débit d’eau s’engage alors vers un long périple de quelque 480 km avant de se jeter dans le Rhône. Une naissance bucolique et en toute discrétion.
Le calme et la sérénité prédominent dans la petite commune de Vioménil, bien loin du tapage urbain. Sur la petite place de la mairie apparaît une plaque qui rappelle le passage durant deux ans à l’école du village du célèbre écrivain Hervé Bazin. A 50 m en aval, surgit la ruisselante célébrité locale au pied des Monts Faucilles. Quelques touristes, français et étrangers, visitent ainsi la source de la Saône et le village, par la même occasion. Des gîtes sont là pour permettre à ceux qui veulent approfondir leur visite de séjourner une ou deux nuits supplémentaires.
Car l’émergence de la Saône à Vioménil s’associe à un ensemble géologique et patrimonial sur une zone de partage des eaux spécifique à l’endroit. Un kilomètre plus loin, au beau milieu de la forêt de la Vôge, une seconde source apporte son obole à la curiosité géographique. Le Madon prend donc son départ en direction de la Meurthe, qui se jettera plus tard dans le Rhin. La ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Mer du Nord apparaît en plein jour avec deux sources presque côte à côte. Un constat stupéfiant en pleine nature qui mérite bien un petit détour. Durant son périple vosgien de 40 km, elle est grossie de ses premiers affluents, l'Ourche et le Gras, traverse les bourgs de Darney et Monthureux, passe sous le charmant pont en dos d'âne d'Attigny, salue de loin Bleurville campé devant ses forêts, fait un clin d'œil au monastère de Godoncourt et au couvent des Cordeliers des Thons, puis, avant de répondre à l'appel du sud, prend congés de la Lorraine à Châtillon... sur Saône !
Des roulottes en location à Fontenoy-le-Château, des vaillants marcheurs, des cyclistes n’hésitent pas à faire le déplacement en s’oxygénant à plein poumon. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, le dicton s’adapte parfaitement à l’histoire de la Saône. La richesse géographique et historique qu’inspire cette rivière est immense. « Les trois mousquetaires de la famille Du Houx, de Vioménil, ont connu bien des heures de gloire à la fin du XVIIIe siècle dans le corps expéditionnaire français envoyé de l’autre côté de l’Atlantique pour aider les Américains à conquérir leur liberté » , racontait récemment l’historien local André Poirot, démontrant ainsi que des personnages célèbres ont habité près de la source. Navigable à partir de Corre, la rivière devient ensuite la « grande Saône » après l’apport du confluent du Doubs dont le débit est légèrement supérieur. La Saône termine ainsi son périple dans le Rhône, à la Mulatière, commune limitrophe de Lyon.
[d'après Vosges Matin]
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Les XVIe Journées d'études vosgiennes à Charmes les 24-25 et 26 octobre 2014
‡ Consultez le programme des 16èmes JEV ici http://www.histoire-patrimoine-vosges.org
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25 août 1944-25 août 2014 : 70ème anniversaire de la libération de Paris
Le 25 août 1944 à l'aube, la 2e Division blindée (DB) du général Leclerc fait son entrée dans la capitale. Retour sur l'événement avec Christine Levisse-Touzé, historienne, directrice du musée du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la libération de Paris et du musée Jean Moulin (Paris Musées).
On lit parfois que la libération de Paris n'était pas un objectif militaire pour les Alliés, qui entendaient plutôt contourner la capitale, mais un objectif politique pour le général de Gaulle, qui souhaitait conforter la souveraineté nationale, grâce à la libération de Paris par les forces françaises. Qu'en est-il exactement ?
Christine Levisse-Touzé : La question est plus complexe qu'il n'y paraît. Le général Eisenhower, commandant des forces alliées, a donné son accord en décembre 1943 au général de Gaulle pour que ce soit une division française qui libère la capitale, et c'est précisément dans ce cadre que la division Leclerc a été envoyée en Angleterre pour parfaire son entraînement, et a débarqué le 1er août 1944. Mais le déroulement des opérations de Normandie le fait hésiter : la question du ravitaillement de la capitale - 3 000 tonnes de vivres par jour - pose notamment problème. La libération est bien néanmoins un enjeu stratégique et politique pour les Alliés : il ne faut pas laisser sur les arrières des armées un abcès de fixation allemand ; et Eisenhower ne peut pas prendre le risque que cela se passe mal à Paris, que la Résistance (qui a déclenché l'insurrection le 19 août) se fasse écraser par les forces allemandes. Pour tous, Eisenhower comme de Gaulle, il est fondamental non pas seulement de libérer, mais de sauver Paris. Il ne doit pas y avoir de pertes humaines ni de destructions importantes. Il faut que la ville soit intacte. La bataille de Stalingrad comme l'insurrection de Varsovie - où les insurgés ne bénéficient d'aucun soutien - pèsent sur les esprits.
Quelle a été l'attitude des Allemands ? Ont-ils réellement défendu leur position dans la capitale ? Le général Dietrich von Choltitz, gouverneur militaire du Grand Paris, n'a pas exécuté l'ordre d'Hitler de faire sauter les ponts de Paris...
S'agissant des ponts, je dirais qu'on n'applique pas un ordre inepte ! Von Choltitz, qui est sous les ordres du maréchal Walter Model, commandant allemand du Grand Ouest, doit laisser le champ libre au repli à travers Paris des forces allemandes de Normandie. De plus, von Choltitz ne dispose pas des hommes et du matériel nécessaires pour défendre la capitale. Son attitude est dure, mais en même temps il sait que la bataille est perdue. On ne dira jamais assez à quel point les pertes allemandes sur le front de Normandie sont énormes. Au fond, c'est la bataille de Normandie qui décide de la bataille de Paris. Il ne faudrait pas minimiser cependant l'ampleur des combats, en banlieue de Paris, comme dans les points forts où les Allemands se sont repliés. Au Majestic, les combats durent quelques heures, comme au Sénat, comme à la caserne du Prince Eugène.
Qu'a représenté la libération de Paris pour la France et au niveau international ?
La libération permet d'effacer la honte et l'humiliation de 1940, de montrer qu'il y a eu une France qui n'a cessé de combattre depuis 1940, et c'est évidemment essentiel du point de vue de la place de la France au sein des Alliés et de la souveraineté nationale. Dans l'immédiat, cela permet à De Gaulle et à son gouvernement provisoire d'être reconnus comme gouvernement légitime de la France par les alliés. Au-delà, cela assure la présence de la France à la table des vainqueurs et au Conseil de sécurité de l'ONU. Dans le monde, la libération de Paris est célébrée à New York, en Amérique latine où les cloches retentissent, et perçue comme un espoir à l'est de l'Europe. C'est un événement de première importance, même si ce n'est pas la fin de la guerre.
[d'après Le Point]
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Remiremont (88) : la maison natale de Mgr Rodhain rénovée par un particulier
Le fondateur du Secours catholique, Mgr Jean Rodhain, est né à Remiremont en 1900, rue de la Courtine. La maison est actuellement en cours de rénovation et le nouveau propriétaire a décidé de respecter les lieux.
Le souvenir de Mgr Jean Rodhain a longtemps habité la maison qui l’a vu naître le 27 janvier 1900. Depuis juin dernier, un nouveau propriétaire, Michel Stouvenel, a rompu ce silence. Il a débuté de gros travaux de rénovation avec l’ambition d’y poser ses valises l’été prochain. Un an pour relever ce défi et vu l’ampleur de la tâche, ce n’est une mince affaire. Mais l’homme a l’habitude d’enfiler les gants, les chaussures de sécurité et ses rêves. C’est la septième maison qu’il retape. Mais cette demeure de la rue de la Courtine a la particularité d’avoir entendu les premiers cris de celui qui allait fonder, quarante-six ans plus tard, en 1946, le Secours catholique et devenir dans les années 1960 le prélat de Sa Sainteté et participer comme expert aux travaux du Concile Vatican II.
Une célébrité vosgienne connue de la France entière qu’est bien décidé à respecter Michel Stouvenel. La plaque apposée à la façade côté rue, qui fait état de la naissance du prêtre derrière ces murs, sera conservée. Tout comme des espaces à l’intérieur de la maison qui vont être détruits pour être reproduits à l’identique. « Je vais enlever tout le carrelage qui date de fin XIXe siècle et le remettre comme il faut. Je vais aussi garder les vitraux, les volets en bois, que je vais bien nettoyer, en plus des roulants que j’installerai ; et refaire les escaliers, à l’entrée de la maison, à l’identique », annonce le propriétaire.
À 66 ans, l’audacieux acquéreur s’est trouvé un nouveau moyen d’expression au milieu de tous ces grands volumes, 300 m² sur trois étages, qu’il se plaît à réinventer. « Je cherchais une maison de ville, typée, jolie, proche du centre, sans mitoyenneté, avec du terrain où tout était à refaire », raconte Michel Stouvenel. Il est servi. La propriété correspond en tout point à son cahier des charges. Le petit coup de cœur en moins. Il va apprendre à l’aimer au fil du temps. Il n’est pas pressé. Il est en retraite. Il sait déjà comment l’aborder et la sublimer. Cet ancien entrepreneur dans l’informatique a aussi œuvré un peu dans les métiers du bâtiment. Du coup, il a un bon carnet d’adresses. « Je travaille dans cette maison en partenariat avec des artisans locaux », glisse le sexagénaire, qui profite à fond du retour du soleil pour avancer dans son planning. Il espère ouvrir la porte de son nouveau petit nid d’amour à sa femme en juin 2015. « Je tiens à la finir avant de venir habiter dedans », se motive celui qui se méfie des travaux remis au lendemain.
En attendant, il continue à couler des jours heureux du côté de Thiéfosse où il possède une ferme qu’il a bien sûr rénovée à son goût. Le goût du béton frais.
Bio expresse de Mgr Rodhain
27 janvier 1900. – Naissance de Jean Rodhain à Remiremont, rue de la Courtine.
1918. – Il entre au séminaire à Bazoilles-et-Ménil, puis à Saint-Dié une fois la paix revenue.
1924. – Il est ordonné prêtre et nommé vicaire de la paroisse de Saint-Maurice à Épinal.
1929. – Il intervient sur les paroisses rurales de Mandres-sur-Vair et Norroy-sur-Vair.
1934. – Il quitte le diocèse de Saint-Dié pour devenir à Paris aumônier fédéral de la Jeunesse ouvrière chrétienne féminine (JOCF).
1937. – Il organise dans la capitale le grand rassemblement des Jeunesses ouvrières pour leur 10e congrès.
1939. – Il est mobilisé comme 2e classe à Épinal
1940. – Aumônier militaire d’un régiment blindé dans les environs de Sedan, il est fait prisonnier.
1942. – Il organise une aumônerie clandestine pour les jeunes du STO (service du travail obligatoire).
1944. – À la Libération, il est nommé aumônier général des armées françaises.
1945. – À la tête des « Missions vaticanes », il assiste à la libération des camps de la mort.
1946. – Il fonde le Secours catholique.
Années 1960. – Il devient prélat de Sa Sainteté. Et il est nommé par le pape Jean XXIII président de Caritas Internationalis.
1er février 1977. – Décès de Mgr Jean Rodhain.
[d'après Vosges Matin]
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Commémoration de la Bataille de Morhange
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Grande Manif' pour Tous à Paris le 5 octobre : mobilisez-vous !
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Soutenez les chrétiens d'Orient !
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Musée vivant à Châtillon-sur-Saône (88) : le marié n'était pas à la noce...
Avec un peu de retard, retour en images sur le grand musée vivant du 3 août qui s'est déroulé à Châtillon-sur-Saône.
Le vieux village Renaissance a servi de cadre aux péripéties qui ont suivi l'étonnant mariage « façon XVIe siècle » – « célébré » durant l'été 2013 – entre un vieux barbon et une jouvencelle châtillonnaise. Au détour des ruelles bordées d’hôtels aux façades richement décorées et des maisons d’artisans aux enseignes sculptées, Châtillon s'est une nouvelle fois tourné vers son passé avec panache et s'est mis en harmonie avec l'histoire de cette petite cité fortifiée, aux portes de la Lorraine méridionale. Les bénévoles de Saône Lorraine, en costumes d’époque, évoluèrent dans une vingtaine d'espaces, de l’atelier du cordonnier à la cuisine du berger, en passant par l’écolage, la cave vigneronne, le cabinet du chirurgien... pour le plus grand plaisir des touristes.
[clichés © P. Hannelle]
Combats de rue façon Renaissance...
Encore des combats...
Les affres du vieux barbons et de la jeune mariée...
Les bénévoles costumés de Saône Lorraine.
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Mgr Nona Amel : « Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici »
De Mgr Nona Amel, archevêque catholique chaldéen de Mossoul (Irak), maintenant exilé à Erbil, le 9 août 2014 :
« Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles que vous, les européens et les chrétiens occidentaux, allez souffrir aussi dans un proche avenir. J'ai perdu mon diocèse. Le siège de mon archevêché et de mon apostolat a été occupé par des islamistes radicaux qui veulent que nous nous convertissions ou que nous mourions. Mais ma communauté est toujours en vie. S'il vous plaît, essayez de nous comprendre. Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici. Vous devez examiner à nouveau cette réalité au Moyen-Orient, parce que vous accueillez dans votre pays un nombre toujours croissant de musulmans. Vous êtes aussi en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses, même s'ils contredisent vos principes. Vous pensez que tous les hommes sont égaux, mais ce n'est pas vrai : l'Islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas ceci très vite, vous allez devenir les victimes de l'ennemi que vous avez accueilli chez vous. »
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19-20 août 1914 : la bataille de Morhange
La bataille de Morhange qui a débuté le 19 août n’est guère présente dans la mémoire collective, en comparaison des taxis de la Marne ou de Verdun. L’état-major, suivi par le gouvernement Viviani, souhaite plus que tout reprendre l’Alsace et la Lorraine. Selon le plan XVII, l’effort doit être mis sur cette zone annexée en 1871 par l’Empire allemand.
Le plan Schlieffen est venu contrecarrer cette belle stratégie et, après deux semaines de combat, les Français sont, en ce 20 août, dans l’expectative. Pour plusieurs raisons.
La nuit du 19 au 20 a été très agitée pour de nombreuses unités qui ont fait face au harcèlement incessant de l’ennemi : des tirs nourris mais aussi précis, en raison de certains projecteurs.
Au matin du 20 août, le général Édouard de Castelnau, commandant la IIe armée, doit retarder l’attaque des 15e et 16e corps d’armée, car il attend le résultat des dernières reconnaissances aériennes. Or, la brume matinale a gêné l’observation des avions français. Le général de Castelnau a bien ordonné, vers 6 h 30, au général Foch, commandant le 20e corps d’armée, de rester sur ses positions, car il a besoin de lui comme unité de réserve et surtout de contre-attaque. Mais l’ordre arrive trop tard. Ferdinand Foch est certain que les circonstances lui font un devoir de passer à l’attaque. Il est convaincu qu’un vigoureux effort de ses magnifiques troupes suffira pour enfoncer le front adverse. Il les a déjà lancées à l’assaut d’un ennemi qui souhaite en découdre. Il le fait avec d’autant plus d’enthousiasme que les ordres de la veille ne lui prescrivaient pas impérativement de rester sur la défensive.
Sur de nombreux fronts, en particulier à Morhange, la situation tourne vite à l’avantage des Allemands dont la poussée est aussi violente qu’efficace. Les « boches » surgissent des bois, se glissent dans les blés qui seraient bons à faucher. Ils s’avancent, tirent sans relâche. Ils sont à 200, 150 puis 100 et 50 mètres de nos lignes. À 8 heures, la retraite d’une partie de nos troupes se dessine sur Château-Salins. Les coloniaux (3e division d’infanterie coloniale notamment) se sacrifient presque pour contenir l’assaut ennemi. Les éléments du 20e corps d’armée commandé par le général Foch viennent se heurter au bastion de Morhange.
Le général de Castelnau se résigne à ordonner la retraite. Il prescrit, à 16 h 30, au 20e corps d’armée de Foch, de se maintenir le plus longtemps possible sur la tête de pont de Château-Salins.
Dans le même temps, les 85e et 95e régiments d’infanterie française perdent la position de Bühl Hof, à laquelle ils s’étaient accrochés. La retraite dans un ordre impeccable se poursuit dans la nuit jusqu’à Xouaxange. Mais la mauvaise coordination des unités aura coûté très cher : plus de 5.000 morts côté français.
[source : Boulevard Voltaire]
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Fête de La Mothe le 24 août 2014
Le monument de La Mothe.
La fête de l’ancienne cité fortifiée du Bassigny lorrain, organisée par l'association Pour La Mothe, aura lieu dimanche 24 août 2014 sur le site de l'ancienne citadelle détruite en 1645
(entre Lamarche et Neufchâteau, ouest vosgien).
Au programme :
visites du site, animations et reconstitutions historiques, expositions généalogiques…
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L’Assomption de la chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains restaurée
La toile consacrée à l’Assomption de la Vierge Marie va prochainement retrouver sa place dans la chapelle de la Manufacture Royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges.
Une présentation de l’œuvre restaurée par Igor Kozac a été proposée à la Fondation du patrimoine délégation vosgienne en avant première.
Depuis plus d'un an maintenant, l'imposant tableau de l'Assomption qui trônait sur le mur central du choeur de la chapelle de la Manufacture Royale, a laissé place à un grand cadre vide. Et pour cause. Cette toile datant du XVIIIe siècle, pour laquelle une souscription publique a été ouverte en partenariat avec la Fondation du patrimoine de Lorraine en avril 2013, est partie en restauration dans l'atelier d'Igor Kozac, spécialiste de la conservation et restauration de tableaux, à Lavincourt, en Meuse.
Il aura fallu à l'artiste plus de 200 heures de travail pour remettre en état le tableau et accomplir un tel miracle. En effet, les vicissitudes du temps avaient fini par estomper quasi intégralement l'oeuvre.
Sa restauration aujourd’hui terminée, la toile sera inaugurée officiellement lors des Journées européennes du Patrimoine, le dimanche 21 septembre, dans la chapelle de la Manufacture Royale.
[source et clichés : Fondation du Patrimoine]
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Jumelage Bleurville – Chichery : rencontre annuelle les 23-24 août
Discours des maires de Bleurville et Chichery de l'époque, MM. Recouvreur et Bouvier, lors de la première rencontre du jumelage en 1992.
Bleurville est jumelé avec Chichery-la-Ville, dans l’Yonne (à 15 km d'Auxerre), depuis 22 ans. Ce jumelage a été initié par le maire de Chichery, Daniel Bouvier, et son homologue vosgien, Raymond Recouvreur, à l'époque maire et conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône.
Les 23 et 24 août, les Bleurvillois auront le plaisir d’accueillir leurs amis Bourguignons en terre vosgienne, pour un week-end de réjouissances et d'amitié.
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Une journée au pays du peintre Jan Monchablon : samedi 23 août à Châtillon-sur-Saône
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L'Assomption célébrée à Notre-Dame de Bermont
L'ermitage de Bermont, haut-lieu johannique de l'ouest vosgien, a célébré avec ferveur, comme chaque été, la grande fête chrétienne de l'Assomption de la Vierge Marie.
Les époux Olivier, restaurateurs des lieux, se font fort chaque année de donner un contenu spirituel à l'ancien ermitage Notre-Dame de Bermont. En souvenir, bien sûr, du passage de Jehanne d'Arc qui, au temps de sa prime jeunesse, venait régulièrement les samedis prier la Vierge de Bermont avec ses jeunes compagnons de jeux. Mais aussi parce que ce site historique demeure la propriété du diocèse de Saint-Dié, donc de l'Eglise catholique qui est dans les Vosges.
Le matin, la messe de l'Assomption était dite par l'abbé Jacques Olivier, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, en communion avec l'Eglise universelle et le pape François, alors en voyage pastoral en Corée du Sud. Après le repas dans les salles de l'ermitage magnifiquement restauré, la traditionnelle procession du 15 août conduisait les fidèles, auxquels s'étaient associées plusieurs dominicaines de Pontcalec et de La Baffe, à un reposoir installé en lisière de forêt, devant lequel l'abbé Olivier donna lecture de la proclamation officielle du dogme de l'Assomption du pape Pie XII en 1950. La procession s'arrêtait ensuite devant l'extraordinaire statue de Jehanne du sculpteur Boris Lejeune où le prêtre récita une prière pour la France et pour la protection de la vie et de la famille, aujourd'hui particulièrement attaquées en Occident. La cérémonie s'est clôturée dans la chapelle par le salut au Saint-Sacrement.
Par ailleurs, les nombreux fidèles et visiteurs de passage ont pu découvrir la dernière publication de l'association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d'Arc consacrée à l'abjuration de Jehanne d'Arc au cimetière de Saint-Ouen (24 mai 1431). Les auteurs, Alain Olivier et l'abbé Jacques Olivier, s'appliquent à démontrer que Jehanne n'a pas abjuré ses apparitions en s'appuyant sur les meilleures sources archivistiques. L'ouvrage est disponible à l'ermitage de Bermont.
[clichés ©H&PB]
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Val-et-Châtillon dans la Grande Guerre
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Archettes (88) : le temple gallo-romain de Mercure
[Vosges Matin]
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Vosges : Plaine d'églises
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Les Veilleurs, enquête sur une résistance
Le mouvement des Veilleurs est né en avril 2013 dans le sillage des grandes manifestations contre la légalisation du mariage entre personnes de même sexe. Des jeunes étudiants catholiques parisiens sont à l'origine de ce mouvement qui s'étendra à l'ensemble des régions françaises.
En organisant des rassemblements pacifiques sur les places publiques, ils témoignent de leur volonté de dialogue et de réflexion sur des enjeux éthiques fondamentaux. Les Veilleurs ont inventé une forme de résistance civique et spirituelle détonante, souvent méconnue et vilipendée par les médias, à laquelle le gouvernement socialiste ne lui opposait que les CRS...
Pour la première fois, une enquête sérieuse présente leurs fondateurs, leurs motivations, leurs rapports avec les pouvoirs publics, l'Eglise, les partis politiques... L'auteur montre aussi comment, en s'implantant dans plus d'une centaine de villes, les Veilleurs sont devenus un véritable phénomène de société en tant que nouvelle génération de catholiques - mais pas seulement, on y rencontre aussi des protestants évangéliques et des agnostiques - pour qui la foi et la doctrine sociale de l'Eglise sont des moyens de s'opposer aux valeurs culturelles dominantes.
‡ Les Veilleurs. Enquête sur une résistance, Henrik Lindell, éditions Salvador, 2014, 144 p. (14,90 €).
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Châtillon-sur-Saône (88) : "Une journée au pays de Jan Monchablon" le 23 août 2014
Châtillon-sur-Saône, par Jan Monchablon.
L'association du Musée de Châtillon et l'association Saône-Lorraine organisent une journée d'animations le 23 août prochain autour d'un concours de peinture "Dans l'esprit de Jan Monchablon", à l'occasion du 110e anniversaire de la disparition du peintre paysagiste local, Jean Ferdinand Monchablon (1854-1904).
‡ Pour s'inscrire, recopiez ou imprimez le bulletin joint et renvoyez-le à Association du Musée de Châtillon, Nathalie Bonneret, 20 rue de l'assaut, 88410 Châtillon-sur-Saône : Au pays de Jan Monchablon.pdf
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Alfred Renaudin s'expose au château de Lunéville
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Cirey-sur-Vezouze pendant la Grande Guerre