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Notre histoire - Page 56

  • Pour soutenir nos frères chrétiens d'Irak

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    Pour manifester notre attachement à nos frères chrétiens irakiens que l'association « Aide à l'Eglise en Détresse » (AED) soutient depuis longtemps, celle-ci propose d'acheter un T-shirt avec la lettre arabe « noun » - initiale de « Nazara » (chrétiens) – en communion avec les chrétiens dont les maisons, marquées de cette lettre, sont confisquées et détruites à Mossoul.

    Le produit de la vente de ces T-shirts sera entièrement destiné aux chrétiens d'Irak.

     

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    ‡ Pour commander le T-shirt, c'est ici : http://www.aed-france.org/nous-aider/boutique/?id=1010&item=1204

     

  • Bleurville (88) : Saint-Maur vaut bien une messe... pour ses 40 ans de restauration

    Les Amis de Saint-Maur ont tenu récemment une assemblée générale extraordinaire à l'abbatiale. Bilan de quarante années au chevet du site historique de la Saône vosgienne.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur« 2013 a été marquée par la démission pour raison de santé de Lucienne Thomas, secrétaire et trésorière de l'association depuis près de 40 ans, et le décès du vice-président Roger Persin. Il fallait donc réunir l'assemblée générale des adhérents afin de pourvoir aux fonctions vacantes » a précisé Alain Beaugrand, président de l'association bleurvilloise, en accueillant les participants.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maurDans son rapport moral, le président a rappelé les grandes étapes qui ont ponctué la vie de l'abbaye depuis quatre décennies : le sauvetage de l'église dès 1974 par l'abbé Pierrat et ses scouts, l'aménagement de l'abbatiale et du logis prieural voisin, l'organisation de quelque 130 manifestations en 40 ans (concerts, conférences, expositions), l'accueil de près de 14 000 visiteurs par de nombreux guides bénévoles qui se sont succédés chaque été jusqu'à aujourd'hui.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maurLe président Beaugrand a insisté sur le fait que la pérennité du site était étroitement liée au renforcement de l'équipe d'animation. « La formule associative est une structure qui garantit la liberté d'action » a expliqué le président, afin d'écarter toute évolution vers la privatisation du site en le vendant à un particulier, ou en cédant le monument à une collectivité locale. Par ailleurs, des projets ont été évoqués : la restauration de la nef de l'abbatiale, l'extension du musée de la Piété populaire, la valorisation du site en poursuivant les animations culturelles. Il a salué également le fidèle soutien des différentes municipalités de Bleurville depuis 40 ans, du Conseil général des Vosges et de la Région Lorraine dans le financement des travaux d'entretien et de restauration.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maurL'assemblée générale extraordinaire a entériné la nomination de Marie-Alix Baudry à la fonction de secrétaire trésorière, et d'André Granget, comme vice-président ; ils rejoignent les autres membres du bureau : Bernadette Petitjean, Marie-Françoise Michel, Evelyne Barjolle, Denis Bisval, Jean-François Michel et Alain Beaugrand.

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maurA l'issue de cette réunion, une messe selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique a été célébrée par l'abbé Husson, prêtre du diocèse de Nancy et de Toul, à la mémoire de l'abbé Pierrat, président fondateur des Amis de Saint-Maur, et des adhérents défunts ; ce fut un moment de ferveur dans cette abbatiale bénédictine où furent dites des milliers de messes en latin, la langue universelle de l'Eglise.

    Afin de  clore cette matinée, un buffet convivial a rassemblé dans une excellente ambiance les adhérents présents afin de célébrer dignement les quarante années passées au chevet de la vénérable abbaye bénédictine locale.

     

    ‡ Prochaine animation : dimanche 10 août à 16h00, concert de musique de la Renaissance espagnole et anglaise par Isabelle Frizac.

     

  • Le Pays Lorrain - juin 2014 : entre orfèvrerie Renaissance et Grande Guerre

    pl.jpgLe numéro de juin de la revue du Musée Lorrain et de la Société d'histoire de la Lorraine, Le Pays Lorrain, est paru.

    Au sommaire de ce riche numéro estival :

    - Au service de Dieu, au service des hommes : panorama de l'orfèvrerie de la Renaissance

    - Le peintre Louis Duperron (v. 1690-1736)

    - Entre la France et l'Autriche : le cas des Lorrains sous la Révolution et l'Empire

    - Une affaire d'antisémitisme au collège de Lunéville en 1881

    - Raymond Poincaré dans la vie parisienne et nationale

    - Marcel Noblot (1880-1935) : avant le dessinateur de presse, l'artiste peintre

    - Sur les deux rives de l'Atlantique, les avatars contemporains du château des Thons

    - De la Double Monarchie à l'Europe : Jean de Pange, un Lorrain au service des Habsbourg

    - Une lettre du mathématicien et ingénieur lorrain Jean L'Hoste (1628)

    - Alain Larcan, acteur éclairé et passionné du renouveau du Musée Lorrain

    - L'orgue de l'église Saint-Martin de la citadelle de Montmédy

    Et les rubriques habituelles : les publications, les chroniques régionales, la vie du Musée...

     

    ‡ Le Pays Lorrain est en vente sur abonnement (39 €, 4 numéros) ou à l'accueil du Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 Nancy.

  • Persécution des chrétiens en Irak : l'archevêque de Bordeaux appelle à la mobilisation

    Depuis de nombreuses années déjà, les chrétiens sont victimes de persécutions dans de nombreux pays musulmans, et particulièrement au Moyen-Orient. Alors que ces pays étaient chrétiens bien avant de nombreux pays européens, la présence de ces derniers s’est réduite, ces derniers mois, à peau de chagrin.

    Cardinal_Ricard.jpgParmi les pays les plus touchés, on peut citer la Syrie et l’Irak, où la déstabilisation des régimes en place par l’Occident - en installant des islamistes au pouvoir - a grandement contribué à l’aggravation de la situation.

    A Mossoul, les djihadistes ont ordonné aux chrétiens de se convertir à l’islam ou de payer l’impôt spécial de la « djizya », faute de quoi ils seront tués s’ils restent dans le « califat » (la population chrétienne de cette ville s’élevait à 100 000 personnes il y a dix ans).

    Pour le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, il faut « dénoncer cette situation et se mobiliser ». Dans un entretien, celui-ci regrette « l’indifférence générale » des pouvoirs publics français : « on a l’impression que les uns et les autres laissent faire ». Nos gouvernants préfèrent plutôt se mobiliser pour le conflit israélo-palestinien...

    Si le prélat bordelais ne donne pas lui-même de marche à suivre, « nous réfléchissons au niveau de la conférence des évêques », il laisse la responsabilité au pouvoir socialiste : « c’est au niveau de nos gouvernements que la préoccupation doit être portée ». Sera-t-il entendu par les faux laïcards  du gouvernement qui pratiquent la sélection dans le choix des religions à défendre. Laïcs, mais "religieusement corrects" nos socialistes !

     

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    * * *

    eglise,catholique,chrétgiens,moyen orient,islam,islamisme,persécutions,cardinal ricardLa Maison généralice de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) communique :

    "La FSSP demande à tous ses apostolats à travers le monde de consacrer le vendredi 1er août prochain comme un jour de prière et de pénitence pour les chrétiens qui souffrent une terrible persécution en Irak, en Syrie et au Moyen-Orient. Le 1er août est cette année à la fois le premier vendredi du mois et la fête de Saint-Pierre-aux-Liens, qui est célébrée comme une fête de troisième classe dans les maisons et apostolats de la FSSP. À l’occasion de cette fête, nous nous souvenons du grand pouvoir de la prière persévérante des membres de l’Eglise : « Tandis que Pierre était gardé en prison, la prière incessante de la communauté montait vers Dieu pour lui » (Ac. 12,5, épître de la messe). Que cette fête de notre patron soit une invitation pour les fidèles à se joindre aux divers Heures Saintes ou prières pénitentielles organisées pour implorer de la Sainte Trinité que ces membres du Corps mystique persévèrent dans la foi et que, comme saint Pierre, ils soient délivrés de cette terrible persécution. Que ce jour soit pour nous le rappel du fort contraste qui existe entre nos jours de vacances d’une part et leur combat quotidien pour survivre ou partir en exil d’autre part."

     

  • Juifs de France contre Français musulmans ou l’arroseur arrosé ?

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    À Gaza, les hostilités reprennent et dans les rues de Paris on se bat. Attisé par des [ir]responsables – Cukierman parle de Kristallnacht ("Nuit de cristal") – le feu s’étend, les juifs de France ont peur et sur Internet les lecteurs, juifs et chrétiens, se déchaînent contre les musulmans. Auraient-ils tous la mémoire courte à ce point ? Jean-Marie Le Pen, seul homme politique à combattre l’immigration de manière constante depuis plus de trente ans, a longtemps été qualifié d’antisémite. Il serait peut-être bon de rappeler ici le rôle joué par certaines personnalités juives influentes dans la diabolisation dont il fut l’objet et partant, dans la promotion des idées favorables à l’immigration.

    1984 : Bernard Stasi publie L’immigration, une chance pour la France. À sa mort en 2003, le CRIF lui rendit hommage en ces termes : « Il prônait l’intégration des immigrés et la richesse de la diversité française, à ce titre il combattait fermement les idées nauséeuses de l’extrême droite et du Front national. »

    1984 : Julien Dray, parrainé par François Mitterrand mais secondé par l’UEJF 1, fonde SOS racisme. Sa mission ? Contrer le Front national.

    1986 : Le journal Le Monde dans son édition du 26 mars révèle que le B’naï B’rith France a organisé des réunions avec des politiciens français de droite [Jacques Chirac ?] où ceux-ci s’engagèrent à ne passer aucune alliance avec le Front national.

    1989 : Emission « Duel » sur la 5 sur le thème « L’immigration est-elle dangereuse pour la France ? » Qui oppose-t-on à Jean-Marie Le Pen? Lionel Stoleru, ancien ministre et ancien président de la chambre de commerce France-Israël.

    L’antisémitisme [présumé] de Jean-Marie Le Pen justifiait-il une alliance avec une gauche et une extrême gauche soucieuses avant tout d’instaurer une société française multiculturelle dans laquelle l’héritage catholique et bourgeois finirait par se dissoudre ? Je gage que beaucoup aujourd’hui s’en mordent les doigts. D’autant plus qu’à bon droit on pourrait se poser la question de savoir si l’Islam n’a pas aussi été instrumentalisé dans un esprit de revanche séculaire des juifs contre les chrétiens, si bien illustré par la controverse ignominieuse autour du rôle du pape Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale et plus récemment, par la charge de Jacques Attali contre les racines chrétiennes de la France et l’existence des fêtes qui lui sont attachées.

    « La division [entre juifs et musulmans] est moins profonde qu’il y paraît. Nos deux peuples sont frères, nos langues sont jumelles, nos histoires, depuis la Bible, sont parallèles. Nous avons une même vocation, que notre Dieu, celui d’Abraham, devienne le Dieu des nations. » Ce texte d’André Chouraqui, paru en 1969 dans le Droit de vivre, la revue de la LICA [aujourd’hui LICRA], est particulièrement révélateur. D’aucuns s’attendraient en effet à y voir les chrétiens figurer à la place des musulmans. En 1976, dans la même revue, on pouvait lire aussi : « Espérons que les communautés musulmanes pourront dorénavant donner à [leurs] fêtes tout l’éclat qu’elles méritent, car bien souvent elles étaient éclipsées par les fastes du Noël chrétien et leurs enfants finissaient par ne plus les connaître. » 2 Là aussi, je gage que ceux de nos lecteurs si prompts à fustiger viande halal et ramadan vont tomber de haut.

    Notes :

    1. Union des étudiants juifs de France
    2. Cité par Anne Kling dans La France licratisée

    [source : http://www.bvoltaire.fr]

  • Vivre à la romaine dans les Vosges

    vosges romaines.jpgL'intégration de la cité des Leuques - dont faisait partie l'actuel département des Vosges - dans l'Empire romain, conserve de nombreux témoignages de cette période.

    L'ouvrage revisite les villae mises au jour dans le passé (Grand, Bleurville, Bouzemont, Escles) ou plus récemment (Grand encore, Liffol-le-Grand, Damblain, La Pille) en y intégrant les nouvelles connaissances acquises sur leur environnement viaire, les croyances, l'architecture ou l'alimentation.

     

    ‡ Vivre à la romaine. Voyage dans les Vosges antiques, Thierry Dechezleprêtre (dir.), éditions La Gazette Lorraine, 2014, 100 p., ill., cartes (15 €).

  • A propos de la statue "miraculeuse" de Jalhay

    belgique,vierge,jalhay,jean pierre snyersOn le sait, l'Université de Liège a déterminé que l'illumination de la statue de la Vierge de Jalhay (Belgique) est le résultat d'une peinture composée de sulfure de zinc. Cela dit, des questions demeurent. En voici quelques unes :

     

    1. La statue et la peinture qui la recouvre date d'il y a plus de 50 ans. Pourquoi cette mystérieuse peinture n'a-t-elle commencé à fonctionner que le 17 janvier 2014 ? Toute expérience scientifique devant être reproductible, pourrait-on enduire une statue en faisant en sorte que celle-ci ne s'éclaire qu'en 2064 ?

    2. Pourquoi les statues réalisées à la même époque composées de cette même peinture ne s'illuminent-elles pas  et pourquoi de multiples objets (nains de jardin, vases, assiettes...) qui sont recouverts de ce même produit ne s'illuminent-ils pas non plus ?

    3. Par quel prodige ne s'éclaire-t-elle que lorsqu'il y a une présence humaine (l'expérience a été faite à de nombreuses reprises) ?

    4. Comment expliquer que cette statue ne commence parfois à s'éclairer qu'après 10 longues minutes (j 'en ai moi-même été témoin à plusieurs reprises et un journaliste du quotidien « Het Laaste Nieuws » aussi) et que l'illumination de celle-ci est en même temps visible par certains et pas par d'autres ? J'en ai également été témoin. Comme chacun le sait, dans le cas d'une statue phosphorescente, dès l'obscurité, le phénomène lumineux est immédiat et visible par tout le monde.

    5. Pourquoi les endroits abîmés (c'est à dire ceux où il n'y a plus de peinture) s'éclairent-ils aussi ? Ayant une statue phosphorescente, j'ai fait l'expérience. Contrairement à la statue de Jalhay, les quelques endroits où j'ai enlevé de la peinture ne s'illuminent pas.

    6. Comment expliquer les multiples guérisons (parfois spectaculaires) produites par les prières adressées auprès de cette statue ?

    En conclusion : je ne comprends toujours pas en quoi l'explication de l'ULG peut être considérée comme étant rationnellement satisfaisante et demeure très sceptique quant à la capacité des experts de nous fournir des réponses convaincantes aux six questions posées. A mon sens, il serait judicieux que l'évêché de Liège fasse sa propre enquête, notamment en interrogeant de multiples témoins de ce phénomène pour le moins très mystérieux.

    Jean-Pierre Snyers

    blog : jpsnyers.blogspot.com

    [cliché : J.-P. Snyers et la statuette de la Vierge de Jalhay]

  • Bleurville (88) : saint Pierre-aux-Liens fêté par les paroissiens

    Le deuxième dimanche de juillet est traditionnellement le dimanche de la fête patronale de la paroisse de Bleurville placée sous la protection de saint Pierre en ses liens.

    Bleurville Fête patronale 2014 04.JPGLa messe a été célébrée en l'église paroissiale par l'abbé Ayéméné, prêtre de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône dont fait partie celle de Bleurville.

    Après la messe et la distribution du pain bénit, l'équipe d'animation paroissiale a invité les fidèles à partager le verre de l'amitié.

    Bleurville Fête patronale 2014 05.JPGLe week-end de la fête patronale était également ponctué, dès samedi après-midi, par un vide-greniers sur le stade municipal et la dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery, et des animations ludiques le dimanche après-midi sur la place des Ponceaux.

    [clichés ©H&PB]

  • Plombières-les-Bains ou l’espoir d’un enfant pour Napoléon

    Les années passent et Joséphine, épouse de Napoléon Bonaparte, ne parvient pas à lui donner un enfant. Et pourtant, elle en a eu deux avec son précédent mari… Et Bonaparte lui-même montrera qu’il n’est pas stérile…

    plombières.jpgAu temps du Directoire, Bonaparte va conquérir l’Egypte. Il envoie son épouse Joséphine à Plombières dont les eaux avaient, entre autres vertus, celle de prédisposer les femmes à la maternité.

    Elle ne lui avait pas encore donné de postérité en deux ans de mariage, pourtant elle avait eu deux enfants avec son premier mari, le général de Beauharnais guillotiné en 1794 : Eugène, général lui aussi, et Hortense qui sera reine de Hollande de 1806 à 1810, par son mariage avec Louis Bonaparte.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléonPleine d’espoir, elle s’installe donc à Plombières dans une habitation de la Grand’Rue. Mais, hélas, elle est victime d’un accident avec trois autres personnes (Mme de Gambis, le général Colle, et le capitaine Latour) : le balcon de l’appartement où ils se sont installés pour assister à une aubade s’écroule et elle fait une chute de quatre mètres. Elle tombe sur le dos d’un militaire et s’en sort avec la clavicule cassée et de nombreuses contusions. C’est le docteur Martinet, celui qu’elle appelle « mon bon docteur », médecin des villes de Remiremont et de Plombières, qui la soigne. Dans un premier temps, il fait écorcher un mouton et l’on « coud » Joséphine dans la peau de l’animal. On dit qu’elle y serait restée 4 heures, enlacée de couvertures. Déprimée moralement encore peut-être plus que physiquement, prévoyant une longue convalescence, Mme Bonaparte veut avoir auprès d’elle sa fille Hortense. Jamais convalescence ne fut plus charmante que celle-là. Joséphine est l’objet de toutes les attentions, les habitants la chérissent, on s’ingénie à la distraire, des musiciens viennent lui donner des aubades et, chaque jour, on dépose à ses pieds les plus belles fleurs du pays. Le séjour qui dure trois mois ne donnera pas de résultat.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléon,l'aiglon,josephine de beauharnaisUn peu plus tard, toujours désireuse de donner un enfant à celui qui est désormais Premier Consul, elle décide de renouveler sa cure, puis une troisième fois un an après. L’accueil est toujours triomphal, et pour cause, car grâce à elle, la ville d’eaux a retrouvé sa vogue d’autrefois : retour de gens de l’ancien régime, mais aussi affluence de gens issus de la Révolution.

    Et pourtant, le miracle de la fécondité n’a pas lieu. Son général de mari finit par se croire stérile jusqu’au jour où deux de ses maîtresses mettent au monde chacune un enfant de lui !

    Les choses se compliquent encore un peu plus lorsque Bonaparte devient Napoléon Ier, Empereur des Français. Il est en effet inenvisageable pour cette nouvelle dynastie de ne pas avoir de descendance.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléonCourageuse et consciente du danger de répudiation qui la menace, Joséphine se rend une nouvelle fois à Plombières avec, entre autres, sa fille Hortense, reine de Hollande. Elle joint l’utile à l’agréable en se montrant proche des citadins lorsqu’elle flâne en ville ou en bavardant avec les paysans lors de ses promenades dans la campagne environnante.

    De retour au château de la Malmaison, force est de constater non sans tristesse que le miracle n’a pas eu lieu. En 1809, elle doit se résoudre au divorce pour raison d’Etat au profit de Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine - descendante du dernier duc de Lorraine François III - qui sera la mère de « l’Aiglon ». Certains disent qu’elle restera néanmoins la maîtresse de l’Empereur…

    [d’après Vosges Matin]

  • Chapelle Saint-Basle de Lignéville : une étude anthropologique pour les restes humains exhumés

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    [Vosges Matin]

  • Expo' « La Grande Guerre dans le canton de Cirey-sur-Vezouze »

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    Entre correspondances, paysages et tranches de vie, venez découvrir les souvenirs qu’a laissés la guerre de 14-18 sur le territoire de Cirey-sur-Vezouze à travers des écrits, des photos ou encore d’objets d’époque. Pour compléter l’exposition, une diffusion d’extraits sonores de témoignages sera proposée.

     

    Entrée libre.

     

     

    Organisée dans le cadre de la Maison des Savoirs et de la Formation grâce à la participation d’habitants et de bénévoles du territoire.

     

     

    Ouverture au public :

     

    > Jeudi 14 et 21 août et dimanche 17 et 24 août de 13h30-18h00 / Vendredi 15 août toute la journée au musée du textile à Val-et-Châtillon (54)

     

    > Autres dates : du 3 au 8 novembre à la salle des fêtes de Cirey-sur-Vezouze (54). Pour connaître les horaires : 03.83.42.50.27.

     

  • Saône vosgienne : spectacle vivant "Victor Noir, l'immortel" en août

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    Victor Noir et Ulrich de Fonvielle.

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    Victor Noir (Yvan Salmon pour l'état civil) est né à Attigny (Vosges, canton de Darney) où il a passé les toutes premières années de sa jeunesse, avant que ses parents ne quittent les Vosges pour s'installer à Paris.

  • Châtillon-sur-Saône : Musée vivant "Les riches heures de Châtillon" le 3 août

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  • Il y a 30 ans, les Vosges dévastées par une puissante tornade

    lorraine,vosges,tornade,1984,esclesIl y a tout juste 30 ans, le mercredi 11 juillet 1984 à 20h00 une incroyable tornade d’une ampleur inédite traversait le département des Vosges, balayant le territoire de Monthureux-sur-Saône jusqu’à Rambervillers. Des vents à près de 300 km/h avaient causé de graves dégâts dans plus de 100 communes.

    Une centaine de communes touchées, le village d’Escles, dans le canton de Darney, quasiment rasé de la carte, des centaines d’hectares de forêts détruits, déchiquetés… « Ce n’était pas un bombardement mais une tornade », affirmait alors une brochure éditée par l’Association des Maires des Vosges. La tornade a traversé en quelques minutes une grande partie du département, prenant les Vosges en écharpe, du sud-ouest au nord-est. Ainsi, des villages entiers ont été détruits, des maisons, des bâtiments publics, des lieux de culte, des véhicules et des exploitations agricoles. Des pointes de vent jusqu'à 280 km/h ont été établies. Mais, presque miraculeusement, aucune victime n'était à déplorer.

    lorraine,vosges,tornade,1984,escles

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    La journée du 11 juillet 1984 s’annonçait pourtant comme les autres ; une belle après-midi ensoleillée comme l’a été le début de l’été sur les Vosges. C’est finalement un lourd orage qui va arriver en fin d’après-midi - vers 20h00 - avant de se transformer en véritable cyclone, ou tornade selon les versions des météorologues, né de la rencontre entre un courant d’air frais venu du nord-est de l’Angleterre et une masse d’air chaud remontée d’Algérie. Ce choc météorologique a contribué à dévaster une grande partie du territoire vosgien.

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    [clichés La Liberté de l'Est]

     

    ‡ Plus d'infos sur la tornade de 1984 ici http://archettes.chez-alice.fr/pages/95.html

  • Mieux vaut vandaliser une église que déranger un match de tennis…

    Vandaliser une église en France coûte donc la modique somme de 1500 euros.

    justice.jpeg1500 euros d’amende requis contre les Femen pour leur « action » à Notre-Dame. Une action d’une vulgarité et d’une violence – au moins symbolique – insupportables, comme d’habitude. Des furies hystériques dévêtues pour laisser apparaître les « armes » que sont leurs poitrines, maculées d’insultes envers le pape et l’Eglise, tapant sur une cloche flambant neuve, au cœur de la cathédrale de Paris…

    1500 euros d’amende. En langage courant c’est l’équivalent d’une incitation à recommencer et une forme d’encouragement, même involontaire, pour tous les assimilés antifas qui seraient tentés de les imiter. 1500 euros pour se payer du catho, l’aubaine.

    Le juge appréciera les faits, et décidera en conséquence.

    Les Femen étaient poursuivies pour « dégradation » après avoir frappé la cloche, le seul motif retenu, puisque l’accusation de « provocation à la haine » ne se justifie désormais que lorsque l’on s’attaque à tout ce qui est étranger à la France. En témoigne la récente condamnation de Riposte Laïque à près de 20.000 euros d’amende pour avoir comparé, sur leur site, les musulmans à des envahisseurs… En attendant, du côté des actes, ce sont bien les cathos qui prennent sans que personne ne s’en soucie ni ne condamne.

    Dégradation d’accord, mais pas seulement.

    Il est évident que les inscriptions sur leurs corps dénudés relevaient de la haine pure, sans oublier leur mime abject de l’avortement du Christ au pied de l’autel de la Madeleine à la veille de Noël, ou leur appel à « détruire les églises pour construire la démocratie » sur Twitter. Ce n’était pas l’objet du procès, d’accord, mais les revendications de ces petits soldats du progressisme sont désormais bien connues de tous, et leurs intentions ne sont un secret pour personne.

    Mais non, silence. Elles se permettent de venir le jour du procès avec un tee-shirt estampillé « sex and blasphemy » mais aucune haine anti-chrétienne ne saute aux yeux des dénicheurs zélés d’islamophobie ou d’antisémitisme.

    Les Femen sont ridicules et leur couronnes de fleurs ont finit par lasser. Elles prétendent défendre la femme en souillant son image, et leurs soutiens se retirent un à un. C’est la justice qui est inquiétante, et la sacro-sainte « République laïque » qui lui sert d’appui.

    Pour rappel, la réquisition de 6 mois de prison ferme contre un Hommen qui avait déployé une banderole sur l’un des cours de Roland Garros.

    Vandaliser une église en France, oui, faire sursauter quelques adeptes de tennis dans un sanctuaire du divertissement, non. Le port d’un sweat non conforme (celui de La Manif’ pour Tous en particulier) aux idées étatiques peut vous mener en garde à vue… En revanche empoisonner sept patients ou violer collectivement une handicapée entraîne une relaxe, vandaliser une église se solde par une amende ridicule.

    Et il faudrait appeler ça le « progrès » ?

    [source : http://www.bvoltaire.fr]

  • Bleurville fête saint Pierre-aux-Liens les 12 et 13 juillet

    La paroisse de Bleurville fête durant le week-end des 12 et 13 juillet son saint patron : saint Pierre-aux-Liens.

    88_bleurville.jpgDans l'ancien calendrier liturgique de l'Eglise latine, la fête de Saint Pierre-aux-Liens était célébrée le 1er août. Mais, pour des questions liées à la vie agricole du village, les édiles décidèrent, à la fin du XIXe siècle, de déplacer la fête entre la fin de la fenaison et le début des moissons, à un moment où les cultivateurs connaissaient un peu de répit dans les travaux des champs.

    Pourquoi fêter saint Pierre-aux-Liens ? Voici ce que nous dit l'abbé Jaud dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année, parue en 1950 :

    « Hérode Agrippa, roi des Juifs, après avoir condamné à mort saint Jacques le Majeur, l'an 43, fit emprisonner saint Pierre. Les fidèles, à la nouvelle de l'arrestation du chef de l'Église, se mirent aussitôt en prière, et Dieu les exauça.

    Le Prince des Apôtres, chargé de chaînes, était gardé nuit et jour par seize soldats, dont quatre faisaient tour à tour sentinelle dans la prison autour de lui; les autres gardaient les portes. La nuit même qui précédait le jour marqué pour l'exécution, Pierre dormait paisiblement au milieu de ses gardes, quand tout à coup la prison fut éclairée d'une lumière céleste. Un Ange apparaît, le réveille et lui dit : "Levez-vous promptement, prenez votre ceinture, vos vêtements et votre chaussure, et suivez-moi." Au même instant les chaînes tombent de ses mains ; stupéfait, il obéit, et traverse sans obstacle, à la suite de l'Ange, le premier et le second corps de garde. Une porte de fer était à l'entrée du chemin qui conduisait à l'intérieur de Jérusalem ; cette porte s'ouvre d'elle-même. Ils vont ensemble jusqu'au bout de la rue, et l'Ange disparaît.

    Pierre avait cru que tout ce qui se passait n'était qu'un songe ; mais, persuadé alors de la réalité de sa délivrance, il en bénit le Seigneur en disant : "Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son Ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de l'attente cruelle du peuple juif." Il se rend alors à la maison de Marie, mère de Marc, son disciple, où se trouvait une foule en prière. Pierre frappe à la porte, et la jeune fille qui se présente pour ouvrir, ayant distingué la voix de Pierre, court l'annoncer dans l'intérieur de la maison. Personne n'y voulait croire : "Vous êtes folle !" dit-on à cette fille. "C'est son Ange," disaient les autres. Pierre continuait à frapper. Quelle ne fut pas l'explosion de joie lorsque la porte fut ouverte et que l'on reconnut saint Pierre ! L'apôtre raconta la merveille que Dieu venait d'accomplir.

    Les fidèles se firent un devoir de recueillir les précieuses chaînes de saint Pierre et les conservèrent avec un religieux respect. Plus tard, on recueillit aussi avec soin les deux chaînes vénérables portées à Rome par le chef des Apôtres. À peine furent-elles placées l'une près de l'autre, qu'elles s'unirent ensemble, de manière qu'il fut impossible d'y reconnaître aucune soudure.

    Depuis ce temps, l'Église fait plus de cas de ces précieuses chaînes que des plus riches trésors, elles sont précieusement vénérées dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens [à Rome]. »

    lorraine,vosges,bleurville,saint pierre aux liens,fête patronaleL'église de Bleurville possède deux statues de l'apôtre Pierre (ci-contre, statue en pierre du XVIe, et statue en bois polychrome du XVIIe s.), représenté avec son attribut traditionnel : les clés. Cependant, elle ne compte pas parmi son riche mobilier de représentation de Pierre enchaîné. On conservait encore à l'église paroissiale, jusqu'au début du XXe siècle, des « reliques » de chaînes censées avoir été portées par saint Pierre lui-même. Ces objets vénérés par les fidèles comme symboles de foi ont, semble-t-il, disparu.

    La fête religieuse célébrée lors de la messe dominicale est prolongée par la fête populaire : la population peut se divertir sur la place des Ponceaux avec les animations proposées par le Comité des fêtes et, depuis plusieurs années, dès le samedi soir avec une brocante et la possibilité de se restaurer sur place dans une excellente ambiance. Jusque dans les années 90, un bal monté sur la Place des Ponceaux accueillait le samedi soir les amateurs de danse. Cependant, la tradition du repas familial de la fête tend à disparaître...

    La célébration des fêtes patronales se fait de plus en plus discrète : pour des raisons liées à la pratique religieuse - et à la raréfaction des prêtres - tout d'abord, et puis pour des motifs liés à l'évolution de la notion même de fête. Désormais, nos contemporains ne se satisfont plus des animations foraines considérées comme désuètes : il faut de la nouveauté... que l'on va chercher souvent loin de chez soi...

    ‡ Découvrez l'église Saint-Pierre-aux-Liens ici Notice-visite église Bleurville.pdf

     

    ‡ Programme de la fête patronale à Bleurville :

    > samedi 12 juillet, de 14h à 22h : brocante sur le stade municipal

    > en soirée : buvette et dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery

    > dimanche 13 juillet, 10h30 : messe en l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens

    > Dimanche après-midi : animations sur la place des Ponceaux avec le Comité des fêtes

  • Domremy (88) : formidable spectacle « Jeanne d’Arc, de la sainte à l’héroïne »

    Fabuleux spectacle monumental sur l’esplanade de la basilique de Domremy-la-Pucelle !

    lorraine,vosges,domremy,jeanne d'arc,damien fontaineLa mise en scène et la musique sont conçues par le Vosgien Damien Fontaine, et ce spectacle-événement est porté par l’association « Voix et Lumières de Jehanne ». Il laisse sans voix !

    Une troisième édition pleine de nouveauté avec notamment un orchestre qui joue en direct, des chevaux de spectacle et, bien sûr, un tout nouveau scénario autour de la guerre 14-18 avec de nouveaux personnages, images et effets spéciaux !

    A voir absolument sur l'esplanade de la basilique de Domremy-la-Pucelle jusqu'au 13 juillet !

    En plus de représenter un spectacle de grande envergure pour le territoire vosgien, le spectacle « Jeanne d'Arc, de la sainte à l’héroïne » est un grand défi humain avec 250 bénévoles et 8 mois de travail ; défi qui a été largement remporté l'année passée et qui a permis de faire un don de 5 000 € pour la rénovation de la basilique du Bois Chenu qui sert de décor au spectacle. Dieu sait qu'en France les lieux de cultes, telles que les églises et basiliques catholiques, sont en mauvais état…

    Alors, venez nombreux assister à ce spectacle qui contribue au sauvetage du patrimoine français. Et aussi de son âme chrétienne !

     

    ‡ SPECTACLE MONUMENTAL SUR L’ESPLANADE DE LA BASILIQUE DE DOMREMY-LA-PUCELLE (Vosges, à quelques kilomètres de Neufchâteau) – A voir encore les 9 - 11 - 12 - 13 juillet 2014. Un spectacle-événement unique sur le Grand Est.

  • Mgr Gusching, nouvel évêque de Verdun

    lorraine,verdun,françois maupu,jean paul gusching,évêque,diocèseSa Sainteté le Pape François a nommé, jeudi 3 juillet, Mgr Jean-Paul Gusching, 59 ans, nouvel évêque de Verdun. Celui qui était jusqu’ici vicaire général du diocèse d’Amiens (Somme) succède à Mgr François Maupu, en place depuis 2000, et qui fêtera fin août ses 75 ans, âge de la retraite pour les évêques.

    Né le juillet 1955 à Neuville-Coppegueule (Somme), le nouvel évêque de Verdun a fait des études de comptabilité avant d’étudier aux séminaires Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et de Reims (Marne). Il a également étudié à l’Institut supérieur de pastorale catéchétique de l’Institut catholique de Paris.

    Ordonné prêtre en 1983 pour le diocèse d’Amiens, il a été vicaire puis curé à Corbie (1983-1990) puis vicaire à la cathédrale d’Amiens et membre de l’équipe des prêtres du centre-ville (1990-1999) dont il est devenu curé en 1999. Curé de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Péronne (2000-2004), il est en même temps modérateur des paroisses Saint-Joseph de Moilains-Combles et Notre-Dame de Moyenpont à Roisel.

    Nommé en 2004 vicaire général du diocèse d’Amiens, il devient, en 2013, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste d’Amiens et recteur de la cathédrale. La même année, il est nommé administrateur diocésain après le départ pour l’archevêché de Besançon de Mgr Jean-Luc Bouilleret. En avril 2014, le nouvel évêque d’Amiens, Mgr Olivier Leborgne, le reconduit comme vicaire général.

    Sa consécration épiscopale aura lieu le 21 septembre en la cathédrale de Verdun.

    [source : La Croix]

  • Belrain (55) : exit la « rue Maréchal Pétain »

    petain belrain.jpgLa « rue Maréchal Pétain » à Belrain (Meuse, canton de Pierrefitte-sur-Aire) était la dernière de France. En avril 2013, le conseil municipal du village l’a rebaptisé « rue de la fontaine ». Elle y a grandement perdu en originalité.

    La rue Maréchal Pétain existait depuis les années 1930, sans que cela ne pose de problème. Or, des grincheux avaient contesté cette appellation et l’hommage rendu, par cette plaque bien modeste, au vainqueur de Verdun puis Chef de l’Etat français.

    La consultation lancée début 2013 auprès de la population afin d’attribuer un nouveau nom à la rue avait fait ressortir une proposition originale : le nom d'un enfant du pays, dom Grégoire Berthelet, religieux bénédictin du XVIIIe siècle spécialiste du droit canon. Le conseil municipal a cependant tranché pour un nom « passe-partout » et politiquement correct ; donner le nom d’un ecclésiastique à une rue aurait été aussi « religieusement incorrect » par ces temps de laïcisme galopant et agressif...

  • Le Centenaire 1914-1918 à La Fontenelle (Vosges)

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  • Roger Wadier : "Damien Fontaine est un surdoué"

    Roger Wadier, Vosgien auteur de contes régionaux, a écrit les dialogues du spectacle « Jeanne d’Arc » présenté à Domremy-la-Pucelle à partir de ce soir.

    rw.jpgDepuis quand écrivez-vous des dialogues pour Damien Fontaine ?

    « Notre première collaboration remonte déjà à une dizaine d’années lorsqu’il est venu me trouver chez moi, à Vicherey, pour adapter un texte à un son et lumière qui se déroulait alors à l’amphithéâtre de Grand. Je me souviens notamment des fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans où il a fallu tenir un rythme soutenu afin d’être dans les temps pour l’événement. »

    Comment avez-vous mis au point les dialogues du nouveau spectacle « Jeanne-d’Arc » qui débute ce soir ?

    « Le processus est désormais parfaitement rôdé avec Damien Fontaine. Il m’envoie le scénario et je m’adapte pour créer les dialogues correspondant à l’histoire. Le seul problème avec lui c’est qu’il me fait parvenir son texte toujours tardivement. Cette année encore, en raison des nombreux spectacles sur lesquels il a travaillé d’arrache-pied : 2 à Jérusalem, Monaco, Dubaï… je n’ai reçu l’histoire que début mai. En un mois, j’ai dû préparer les dialogues de 38 scènes, à titre indicatif seulement 20 scènes figuraient lors du son et lumière de 2012. Je me relevais la nuit pour ne pas perdre le fil de mes idées. À chaque fois, il indique qu’il enverra plus tôt l’année prochaine mais des imprévus contrarient ses bonnes intentions. »

    Respectez-vous à la lettre la grande histoire dans vos répliques ?

    « Cette année, un parallèle permanent s’opère sur scène entre le mythe de Jeanne d’Arc et la vie des soldats blessés lors de la Grande Guerre. Je connais désormais parfaitement le parcours de la Pucelle de Domremy mais également l’époque 14-18, grâce à mon grand-père qui m’en a beaucoup parlé lorsque j’allais chez lui, à Vicherey. J’ai dû toutefois compulser plusieurs ouvrages afin de restituer exactement les faits historiques. Dans les dialogues, je prends soin d’apporter du mystère et du fantastique en invitant des personnages et des situations, tout à fait crédibles avec l’époque. C’est vrai, j’invente souvent ! »

    ‡ Qu’est-ce qui a déclenché l’envie de travailler avec Damien Fontaine et de poursuivre l’aventure ?

    « Damien est un surdoué, au même titre que mon ami, le Spinalien Jacques Grasser, avec lequel j’ai écrit plusieurs livres. L’entente est idéale. Il m’envoie le scénario et tous les jours, je retourne près de deux scènes par courriel. Tout ceci se déroule en parfaite entente, dans la douceur. C’est très agréable de travailler avec lui mais il est très exigeant, en perpétuelle remise en question. Il faut suivre ! Il apporte quelques modifications mais très peu. J’essaie avant tout de m’imprégner de l’époque avant d’écrire. Ensuite, il s’agit de rentrer dans le son et lumière afin d’adapter les scènes à la projection en 3D. Les personnages et les dialogues collent au spectacle. Des fois, je me lève à 4 ou 5 h, dès que je tiens un texte. »

    ‡ Avez-vous délaissé votre passion d’écrivain ?

    « Surtout pas ! Actuellement, j’écris un livre sur la mirabelle qui va sortir très prochainement. L’écriture fait partie de ma vie depuis 40 ans et je ne veux pas m’en séparer. Heureusement, durant tout le déroulement de mes passions, mon épouse Denise a toujours fait preuve de patience et a assuré l’intendance. »

    [d’après Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : les animations de l'été

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  • Maisons paysannes des Vosges à Dommartin-aux-Bois et Pierrefitte les 5-6 juillet

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  • Pas de ministre pour le 70ème anniversaire de l’évacuation du Struthof

    Le camp de Natzwiller Struthof (Konzentrationslager Natzweiler) en Alsace aura été l'unique camp de concentration en Europe de l’Ouest, ouvert en 1941 par les nationaux-socialistes (Nazis).

    Natzwiller-Struthof.jpgUne cérémonie solennelle, commémorative de l’évacuation du seul camp de concentration nazi sur le sol de France, en Alsace, se déroule tous les ans au Struthof, le week-end suivant le 18 juin, en souvenir de l’appel du général de Gaulle. Pour le 70e anniversaire de cette évacuation, les survivants du Struthof attendaient cette année pour le moins un… ministre. Mais ni Kader Arif, secrétaire d’État aux Anciens combattants, ni Valls ou même Hollande, ne l’avaient noté dans leur agenda… Et en guise de lot de consolation, la mère patrie leur dépêcha son missi dominici alsacien : les « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard) du Struthof eurent droit au préfet de Région, Stéphane Bouillon, représentant l’État, qui n’en pouvait mais…

    Pourtant, l’évènement n’était pas anodin : le camp de Natzwiller Struthof (Konzentrationslager Natzweiler) en Alsace aura été l’unique camp de concentration en Europe de l’Ouest, ouvert en 1941 par les Nazis, après l’annexion à l’Allemagne de l’Alsace-Moselle le 27 novembre 1940. Selon l’historien Robert Steegmann, 22000 personnes y ont laissé leur vie et près de 52000 personnes de l’Europe entière y furent internées, dont de nombreux Juifs, mais aussi un fort contingent de Polonais, les plus nombreux, suivis des Soviétiques et des Français. Parmi ces derniers, on comptait environ un quart d’Alsaciens-Mosellans, souvent des déportés politiques ou des réfractaires au régime nazi (si, si il y en eut…) que l’on appellera les « Nacht und Nebel » (« Nuit et Brouillard »), nom de code des décrets nazis de 1941, voulant venir à bout des infractions contre le Reich et plus généralement de la Résistance en Alsace et dans les pays annexés ou occupés.

    Fermé par les Américains lors de leur percée dans les Vosges en novembre 1944, le Struthof a été rouvert par la France après la Libération et utilisé comme un camp de détention, sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, puis de la Justice. Près de 2500 Allemands, hommes, femmes et enfants, civils présents dans la zone de combat y furent internés dès janvier 1945. Des Alsaciens accusés de collaboration y furent également emprisonnés préventivement, en attendant d’être traduits devant les cours de Justice et les Chambres civiques. L’historien Jean Louis Vonau évoque à ce propos les dérapages qu’il y a eu au Struthof contrôlé par les FTP et les FFI, avant qu’un personnel qualifié ne soit trouvé et que le préfet puisse contrôler le fonctionnement du camp. Ce dernier veilla notamment que l’on puisse libérer les femmes avec des enfants en bas âge internées préventivement, les malades, parmi lesquels le préfet craignait une mortalité importante en raisons des conditions de vie et d’un hiver 1945 particulièrement rigoureux. L’administration française voulait de toute évidence éviter l’amalgame entre les camps après la Libération et les camps… d’avant la Libération !

    Si l’on en croit les statistiques, il y eut en Alsace à peu près 30000 « affaires de collaboration » engagées sur lesquelles 12000 dossiers allaient passer en jugement. Cette « épuration » se poursuivra jusqu’aux lois d’amnistie de 1953 qui vont effacer tout cela et permettre aux prisons de se vider et aux exilés de revenir. Il faut savoir également que l‘administration préfectorale avait envisagé durant l’été 1945 de faire évacuer à l’intérieur de la France les populations de quelques villages protestants du Nord de l’Alsace, considérés comme trop germanophiles.

    L’écrivain et artiste peintre alsacien Robert Heitz réussit à intervenir auprès du commissaire de la République de Strasbourg pour contrer ce projet du préfet Cornut-Gentille qui envisageait leur expulsion définitive. « Je dus aller jusqu’aux menaces les plus brutales. « ‘’Votre toute puissance ne durera pas éternellement. Un jour, il y aura un parlement, des élus de notre province. Ils ne se laisseront plus intimider, comme après 1918, par la suspicion d’être de mauvais Français. Alors, gare à vous ! (…) Dites-vous bien que des gens de votre acabit ne nous ferons pas peur !’’ » raconte Robert Heitz in Souvenirs de jadis et de naguère. Membre de la résistance royaliste alsacienne, Robert Heitz avait été arrêté par la Gestapo en 1942 à Strasbourg pour trahison et espionnage et déporté de septembre 1942 à avril 1945.

    [in http://www.bvoltaire.fr]

  • Non, l’Islam n’est pas une chance pour la France

    Si rien n'est fait, Notre-Dame de Paris deviendra mosquée avant le XXIIe siècle.

    Anti-Islam.jpgManuel Valls, notre cher Premier Ministre, vient de prononcer un discours proprement hallucinant pour peu que l’on veuille défendre la culture française. C’était le Jeudi 26 Juin, à l’institut du Monde Arabe à l’issue de sa visite de l’exposition « Hajj, le pèlerinage à la Mecque ».

    Sans aucune prospective de ce qui attend la France dans 20 ou 30 ans, c’est à dire rien moins que le grand changement de civilisation, le Premier Ministre a conclu ce long discours à la gloire de l’Islam et de l’amitié franco-arabe par cette belle envolée : « Lors du repas de rupture du jeûne du mois sacré de ramadan, j’adresserai aux musulmans de France un message de confiance. Un message qui souligne combien la France est une terre de liberté qui respecte les croyances de chacun et qui considère que le fait que l’Islam est la deuxième religion de France est une chance pour la France ».

    Mais le pire c’est que Manuel Valls avait osé montrer la grande attirance et assurément la préférence qu’il a pour cette religion : « Au-delà des musulmans de France, c’est toute une nation qui reconnaît, ici, la grandeur, la finesse et la diversité de l’Islam. C’est toute une nation qui dit aussi que l’Islam a toute sa place en France, parce que l’Islam est une religion de tolérance, de respect, une religion de lumière et d’avenir, à mille lieues de ceux qui en détournent et en salissent le message ».

    Que l’Islam ait sa place en France, en dix ans, il est évident qu’elle a envahi l’espace avec ses presque 3000 mosquées, les femmes voilées voir « niqabées » qui avant 2001 étaient si discrètes qu’on ne les voyait pas, et les drapeaux étrangers qui envahissent les manifestations y compris lors de l’élection d’un président comme ce fut le cas pour Chirac et Hollande.

    Que l’Islam soit une religion de tolérance est une méconnaissance totale de la réalité : le musulman, cher Monsieur Valls, n’a pas le droit de se convertir à une autre religion sous peine de mort dans la plupart des pays où la charia est appliquée, ou sous peine de rejet familial chez nous. Si vous êtes musulman, pendant le ramadan, essayez de boire ou de manger avant le coucher de soleil. L’œil du prophète vous surveille en la personne des délateurs que chaque musulman est appelé à devenir contre la violation des règles islamiques.

    Que l’Islam soit une religion de lumière et d’avenir, là vous êtes clairvoyant, mon cher Manuel! Religion de lumière ? Quelle est la lumière évoquée celle des Lumières dont le mouvement au XVIIIe siècle voulait lutter contre l’obscurantisme ? Franchement, vous croyez que l’Islam qui se réfère à des textes du VIIe siècle n’est pas restée dans les ténèbres les plus sombres ? Vous en avez, tous les jours, des exemples multiples à travers le monde. Quant à l’avenir, là vous êtes dans le vrai : avec des gouvernants tels que ceux que nous avons depuis Giscard et son fameux regroupement familial, l’avenir de l’Islam est si radieux qu’il aboutira à islamiser la France en moins de 30 ans. Nul ne peut nier que les prévisions démographiques amèneront les Français dits de souche à être minoritaires dans leur pays. Si rien n’est fait, Notre-Dame deviendra mosquée avant le XXIIe siècle. Et vous le savez.

    [source : site internet « Boulevard Voltaire »]

  • Laneuvelotte (54) : Premier jour pour le timbre de la mobilisation générale

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  • Metz-Queuleu (57) : l'église de l'Immaculée-Conception achevée... 100 ans après

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    [Vosges Matin]

  • Charles Cartier-Bresson à la scierie de La Hallière

    L'association Guerre en Vosges s'associe avec celle des Amis de La Hallière pour vous présenter la conférence :

    Charles Cartier-Bresson et la commune de Paris

    par Jean-Paul Kruch,

    vendredi 4 juillet 2014 à la scierie de la Hallière

     

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    Charles Cartier-Bresson (1852 - 1921).

     

    En 1872, un jeune homme de 20 ans débarque dans la vallée de Celles, dans les Vosges. Comment est-il arrivé là, et que vient-il y faire ?

    Dans cette conférence seront évoqués en premier lieu l'histoire et la situation de la famille Cartier au XIXe siècle à Paris et Pantin. Puis, en rappelant les évènements de la Commune de Paris après la défaite militaire de 1870, nous suivrons Charles Cartier, âgé alors de 18 ans, dans cette sanglante guerre civile ; il nous en donnera la vision et l'opinion d'un fils de la bourgeoisie industrielle du Second Empire.

    Enfin, nous essaierons de comprendre, à partir de cette tragédie nationale, les raisons qui ont incité son père, Claude Cartier, à vouloir créer un nouveau lieu de production en province et les circonstances qui ont abouti à l'implantation de la Maison Cartier-Bresson dans la vallée de Celles.

  • Ville-sur-Illon (88) : le relais-mémoire de la 2ème DB s'enrichit

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    [Vosges Matin]