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Notre histoire - Page 60
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Conférence à Val-et-Châtillon (54) : "L'Art nouveau à Nancy"
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40ème anniversaire du Groupe IIIe Nancy Europa Scouts
Les scouts de la IIIe Nancy et les Europa Scouts nancéiens fêtent le 40ème anniversaire de leur création le week-end des 31 mai et 1er juin 2014 à Mandres-sur-Vair (Vosges, à 4 km de Contrexéville), dans le cadre du collège-lycée Bienheureux Frassati.
Journée ouvertes à tous. Venez découvrir les activités du scoutisme traditionnel dans une excellente ambiance !
‡ Plus d'info et inscription (imprimer ou recopier le coupon-réponse à renvoyer pour le 11 mai à Philippe Schneider, 22 rue Victor-Hugo, 54000 Nancy) : Fête 40 ans Groupe IIIe Nancy-Europa Scouts.pdf
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Bleurville (88) : l'abbaye Saint-Maur cartographiée
Un jeune archéologue du Centre d’études médiévales d’Auxerre a revisité récemment l’ancienne abbaye bénédictine afin d’enrichir la carte des sites européens antérieurs à l’an mil.
L’abbaye Saint-Maur fut durant près d’une semaine le cadre d’action de Jérôme Mercier, archéologue du Centre d’études médiévales d’Auxerre qui réunit des historiens et des archéologues médiévistes qui travaillant autour de l’archéologie du bâti impliquant l’Église et la société entre le XVIe et le XXe siècle. Le Centre d’études travaille aussi actuellement en collaboration avec le programme européen du corpus architecturae religiosae europeae initié en 2002 par l’Université de Zagreb, en Croatie. L’Italie, l’Espagne, la République Tchèque, la Slovaquie, la Pologne, la Croatie, la Hongrie, le Benelux, l’Irlande, le Royaume Uni et l’Albanie collaborent également à l'élaboration de ce corpus d’architecture religieuse.
Jérôme mercier explique sa démarche : « Il s'agit de dresser des inventaires complets en vue de leur publication papier, couvrant l’ensemble des édifices compris dans diverses tranches chronologiques, en mettant l’accent sur les VIIe-VIIIe siècles plus difficiles à appréhender et les décennies très riches en monuments précédant ou suivant l’an mil, mais aussi sur les évolutions des sites religieux les plus anciens dans la longue durée ». C’est dans cette démarche que se place la cartographie du l’ancienne abbatiale bénédictine et de sa crypte qui ont été édifiés entre la fin du Xe siècle et le premier quart du XIe siècle. « Elle permet, selon notre archéologue, de réactualiser les plans de l'église et de sa crypte, afin de pouvoir y représenter finement les différentes phases de construction et, à terme, d'inclure l'abbaye dans ce corpus ».
À plus ou moins long terme, ce recensement européen des lieux de culte chrétiens antérieurs au XIe siècle devrait donc faciliter les travaux de comparaisons, les échanges et discussions, et ouvrir sur Internet à un très large public des pans peu connus de notre patrimoine et de ce patrimoine religieux, en particulier pour les travaux archéologiques récents. Grâce à cette cartographie, notre abbaye vosgienne sera ainsi connue dans le monde entier !
[cliché ©M. Bisval]
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L'Echo des Trois Provinces n° 169 est paru
Numéro annonciateur du printemps, du renouveau, de la renaissance... L'Echo des Trois Provinces d'avril-mai, le magazine des habitants des confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne, propose à ses lecteurs un sommaire riche et varié comme à son habitude... pour mieux connaître ce pays rural :
- Darney (88) : l'histoire de l'église Sainte-Madeleine
- Les Voivres (88) : rappel des trois journées historiques des 16, 17 et 18 juin 1940
- La "dent de lion" ou pissenlit
- A propos des Duhoux
- Projet de parc naturel régional : préparation du grand examen de 2015
- La Saint-Vincent à Coiffy-le-Haut (52)
- Fresnes-sur-Apance (52) : les Trois Provinces en assises annuelles
- Hennezel-Clairey (88) : exposition sur la Grande Guerre au musée de la Résidence
- Tignécourt (88) : 7ème festival Natur'Images
- Histoire de la cuisine : la charlotte
- Le chasseur de La Mothe
... Et bien d'autres info's ainsi que les manifestations organisées au Pays des Trois Provinces en avril-mai !
‡ L'Echo des Trois Provinces, n° 169, 31 p., ill. Magazine disponible sur abonnement (12 €, 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (à l'ordre de "ADP3P") à : ADP3P, Luce Mouthon, 10 rue Jules-Ferry, 88320 MARTIGNY-LES-BAINS.
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"Mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine" au musée d'Hennezel
Quelques images de l'exposition temporaire sur la mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine au musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey, dans les Vosges (entre Darney et Bains-les-Bains)...
Vous y découvrirez de nombreux aspects de la vie militaire du poilus, de la vie quotidienne, de la vie religieuse, de la vie privée... et du conflit vécu par l'arrière.
Le musée vous accueille tous les jours, de 14h30 à 18h30, jusqu'au 1er novembre.
[clichés ©H&PB]
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Le Pays Lorrain n° 1 - 2014 : du nouveau sur le passé enfoui de la Lorraine
Le numéro de fin d'hiver du Pays Lorrain, la revue du Musée Lorrain de Nancy et de la Société d'histoire de la Lorraine, présente à ses lecteurs un dossier sur l'archéologie régionale et fait le point sur plusieurs sites ayant fait l'objet de fouilles récentes.
Au sommaire :
- l'exploitation du sel à l'Âge du Fer dans la vallée de la Seille : l'exemple de l'atelier de "La Digue" à Marsal (Moselle)
- l'ouest de la cité des Leuques : état des recherches
- sous les champs, la ville : l'agglomération antique de Senon-Amel révélée par la prospection géophysique
- le laser révèle un parcellaire fossile antique dans le massif forestier de Haye, à côté de Nancy
- Damblain (Vosges) : évolution de l'occupation d'un terroir, de l'époque gallo-romaine à la période médiévale
- archéologie du château en Lorraine médiévale
- quelques vestiges des abris de la défense passive dans l'agglomération messine (1937-1944)
- Etre bénédictin à Saint-Mihiel au XVIIIe siècle
... Et les rubriques habituelles : vie de la société et du musée, vie régionale, publications.
‡ Le Pays Lorrain, n° 1, 2014, 112 p., ill. (10 €). Disponible à l'accueil du Musée Lorrain ou sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (39 €, 4 numéros) à l'ordre de "Le Pays Lorrain", à : LE PAYS LORRAIN, PALAIS DUCAL, 64 GRANDE RUE, 54000 NANCY.
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Chantier archéologique estival à Grand (88) : mausolées romains du Bois des Hamets
Pascal Vipard, maître de conférences d’Antiquités nationales à l’Université de Lorraine, cherche des volontaires pour une opération archéologique qui aura lieu du 7 au 26 juillet 2014.
Il s’agit de l’étude d’un groupe d’au moins trois mausolées circulaires se présentant sous la forme de tumulus très sommairement explorés au XIXe s. Cet ensemble funéraire, situé à la sortie de l’agglomération romaine de Grand, à l’ouest de Neufchâteau, en bordure immédiate de la voie encore visible menant à Nasium, correspond visiblement à un lieu d’inhumation privilégié, mais sa forme et son environnement sont inconnus.
La reprise de la fouille vise donc à établir la topographie et la planimétrie des structures, à en comprendre l’architecture et la stratigraphie, à repérer d’éventuelles autres structures funéraires et à en établir la chronologie.
Cette opération s’insère dans le vaste travail de recherche entrepris depuis 7 ans à Grand et plus particulièrement dans le PCR « L’agglomération antique de Grand » dirigé par Thierry Dechezleprêtre.
‡ Plus d’info sur : http://arula.hypotheses.org
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Bleurville (88) : Les Amis de Saint-Maur prêts pour le 40ème anniversaire
Des bénévoles travaillent depuis 40 ans au sauvetage et à la restauration de l’ancienne abbaye bénédictine de Bleurville. L’anniversaire sera dignement fêté l’été prochain.
Le conseil d’administration de l’association des Amis de Saint-Maur vient de faire le bilan de la saison écoulée qui, si elle a connu une fréquentation touristique honorable, a été perturbée par la démission pour raison de santé de la secrétaire-trésorière et par le décès du vice-président. En ouverture de réunion, le président Alain Beaugrand a demandé une minute de silence pour Roger Persin qui ne comptait pas son temps pour assister le président dans la gestion des bâtiments.
Le bilan financier a été présenté par Marie-Alix Baudry : la situation est saine et permet de poursuivre les activités d’animation et d’entretien du monument historique.
L’été sera marqué par le 40ème anniversaire du début du sauvetage de l’abbaye engagé par l’abbé Paul Pierrat et poursuivit par l’association des Amis de Saint-Maur. Le dimanche 29 juin à 16h, l’abbatiale accueillera le Chœur d’hommes de Nancy qui interprétera un répertoire de chants de la Grande Guerre ainsi que des chants sacrés et des chants du monde. Le dimanche 10 août à 16h, Isabelle Frizac, professeur de musique en région parisienne, donnera un concert de musique de la Renaissance sur des instruments à cordes anciens. La nef accueillera également une exposition des œuvres contemporaines de Lina Blanc, peintre plasticienne qui partage sont temps entre Paris et Viviers-le-Gras, ainsi qu’une rétrospective sur « 40 ans de travaux et d’animations à l’abbaye Saint-Maur ».
Une assemblée générale extraordinaire réunira les adhérents le samedi 19 juillet à 10h afin de faire le point sur l’état général du site et son avenir, et compléter le conseil d’administration. Elle sera suivie par la messe célébrée en l’abbatiale Saint-Maur à la mémoire de l’abbé Pierrat et des adhérents défunts. La matinée se clôturera par l’apéritif et un buffet convivial.
Evelyne Barjolle assurera encore bénévolement cette année l’accueil du public du 1er juillet au 31 août, du jeudi au dimanche de 14h à 18h.
Enfin, le conseil d’administration a évoqué la réfection des escaliers devant le prieuré : ces travaux pourraient être confiés au chantier d’insertion Actisov, géré par la communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne.
Le nettoyage du site aura lieu le 21 juin après-midi.
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Fête des Rameaux à Notre-Dame de la Saône
La messe des Rameaux était célébrée par l'abbé Ayéméné en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône pour toute la paroisse Notre-Dame de la Saône.
Bénédiction des Rameaux, proclamation de l'Evangile et procession [clichés ©H&PB].
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Val-et-Châtillon (54) : conférence "Des artistes lorrains dans la Grande Guerre" le 25 avril
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Hennezel (88) : exposition « Mémoire de Saône Lorraine sur la Grande Guerre »
L’exposition « Mémoire de Saône Lorraine sur la Grande Guerre, objets, témoignages et documents » se tiendra au musée de la Résidence de Hennezel-Clairey à partir du 13 avril, et sera visible tous les après-midi de Pâques à novembre 2014 et de la même façon en 2015.
« Mémoire » signifie, pour certains de ses membres, fidélité au souvenir de leurs ancêtres, nés dans la plaine des Vosges ou dans le Bassigny, et emportés dans le drame de 14-18 : des panneaux leur sont consacrés. Le livre « Georges et Henri de Bassigny, la Grande Guerre des frères Goutte », édité par Saône Lorraine en 1999, y trouve là un regain d’actualité et d’intérêt.
« Mémoire » signifie aussi recherches sur les monuments aux morts du secteur, sur l’origine et le destin des victimes qui y figurent. Cette exposition retrace enfin, sans grandiloquence ou excès, une période qui affecta indirectement le sud-ouest des Vosges comme le reste de la France. Des uniformes (celui du colonel Paul Renard, de Lamarche, notamment), du matériel, des objets de propagande et de « bourrage de crâne », de l’artisanat de tranchée, et des souvenirs plus intimes, des affiches et des dessins font tout l’intérêt de ce petit mémorial garnissant vitrines et murs. Les associations Saône Lorraine et Droiteval-Ourche-Patrimoine ont réalisé conjointement ce retour sur image, sur témoignages et sur objets, tous issus des collections privées de leurs membres.
Henri Goutte durant la Grande Guerre [cliché ©Saône Lorraine].
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Remiremont (88) : Journée d'études "Anne-Charlotte de Lorraine" le 17 mai
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La Jeanne d'Arc d'Orléans à Domremy
[L'Abeille]
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Saint-Dié-des-Vosges : conférence sur les dieux gaulois, représentation et mythe
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34ème assemblée générale de Saône Lorraine : le patrimoine au coeur plus que jamais
L'association Saône Lorraine, qui a pour objectif la valorisation du patrimoine architectural et historique des villages de la vallée de la Saône vosgienne, vient de tenir sa 34ème assemblée générale à Attigny, dans le canton de Darney. Bilan d'une année 2013 riche en travaux et en animations.
Le président Jean-François Michel a accueilli avec plaisir Jacky Frémont, délégué des Vosges pour la Fondation du Patrimoine, qui participe au soutien financier des travaux engagés sur les différents sites gérés par l'association de sauvegarde. Après avoir excusé le maire d'Attigny, une minute de silence a été observée pour les adhérents décédés au cours de 2013 : Mmes Françoise Rothiot, Lucie Bernard, Monique Mougin et Giraud, et MM. Claude Pinard et Gilbert Depoisse.
Dans son rapport moral, le président Michel a rappelé les nombreuses activités qui ont ponctué la vie de l'association : l'AG à Lichecourt, les voyages en Bohême et dans les Flandres françaises. Bernard Delémontey, conservateur du musée d'Hennezel, a fait le point sur les animations muséales qui ont connu une belle fréquentation même s'il déplore la baisse de fréquentation des groupes de touristes générés par les autocaristes. A noter que le musée a bénéficié d'une bonne couverture médiatique avec deux reportages produits par Vosges Télévision. Le musée accueillera en 2014 la reproduction, réalisée par Henri Côme, de Darney, de la pierre armoriée de l'ancienne maison verrière de Thiétry qui porte les armes des familles de Finance et d'Hennezel de Bazoilles. 2014 verra la présentation d'une exposition exceptionnelle sur la mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine ; elle sera inaugurée le 25 mai prochain à 15h00.
C'est à deux voix que l'année au couvent des Cordeliers des Petits-Thons a été présentée : Jean-François Michel et Robert Mougin, maire des Thons, ont insisté sur les importants travaux réalisés sur la partie des logements conventuels avec la réfection des charpentes, de la couverture et des aménagements intérieurs. Ces réalisations n'auraient pu être entreprises sans le soutien financier du Conseil régional de Lorraine, de la DRAC, du Conseil général des Vosges et de la Fondation du Patrimoine. Le site des Thons a bénéficié également d'une belle promotion par le biais du Guide du Routard qui donne un coup de chapeau à Saône Lorraine pour la restauration de l'ancienne église franciscaine. L'église conventuelle accueillera plusieurs manifestations musicales au cours de l'été prochain. Une pause dans les travaux permettra de réfléchir à l'intervention d'un chantier d'insertion qui pourrait se voir confier le réaménagement de l'ancien réfectoire des frères.
Châtillon-sur-Saône, qui reste le centre vital et sentimental de l'association, a encore connu de belles heures avec les musées vivants de mai à septembre. Ils seront reconduits cette année et agrémentés d'un concours de peinture "Sur les traces de Jan Monchablon", à l'occasion du 110ème anniversaire de la disparition du maître du paysage. Gérard Monchablon, lointain descendant du peintre, a présenté deux tableaux de Jan Monchablon réalisés à la fin du XIXe siècle, acquis récemment aux Etats-Unis : "La rue de l'Assaut à Châtillon" et "Vaches au pâturage". Ces toiles rejoindront le musée de Châtillon.
Pour conclure son rapport moral, le président Michel a informé l'assemblée que deux voyages seront organisés en 2014 : le voyage de printemps au Danemark et celui d'automne qui fera découvrir aux participants le patrimoine de l'ouest de l'Ile-de-France.
Après avoir approuvé le rapport financier présenté par la trésorière Nicole Hottier, l'AG a validé le renouvellement du tiers du conseil d'administration : Jean-Louis Hory, Nathalie Bonneret, Marie-Paule Gourlot, Arlette Delémontey et Laurence Floriot ont été reconduits dans leurs fonctions.
Après le repas partagé dans une excellente ambiance par une bonne centaine d'adhérents, Jean-François Michel et Claude Bernard ont présenté lors d'une causerie la vie de l'enfant du pays : le journaliste Yvan Salmon, plus connu sous le pseudonyme de Victor Noir, né au moulin d'Attigny en 1848 et mort à Paris en 1870 sous les balles du prince Pierre-Napoléon Bonaparte.
[clichés ©H&PB]
La rue de l'Assaut à Châtillon-sur-Saône, Jan Monchablon, huile sur toile, 1888.
Vaches au pâturage à Châtillon-sur-Saône, huile sur toile, Jan Monchablon, fin XIXe s.
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Marville (55) : le village préféré des Français ?
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Les Frères amish
Dans le canton de Berne, en Suisse, Elias Greiber fait partie des anabaptistes mennonites, un courant protestant persécuté depuis la Réforme. En 1683, il s'installe aux confins des territoires lorrain et alsacien, à Sainte-Marie-aux-Mines, sur les terres des Rappoltstein, une famille d'aristocrates protestants où les anabaptistes peuvent librement pratiquer leur culte.
Dans leur ferme de louage, Elias et son épouse Frena travaillent d'arrache-pied. Le mouvement anabaptiste se radicalise sous l'impulsion d'un chef religieux, Jacob Amann, qui veut revenir aux fondamentaux et enseigne une nouvelle doctrine des plus radicales. Ainsi, la société anabaptiste se ceint en deux branches et la communauté amish voit le jour.
Avec l'Empire qui leur imposa le port des armes - principe contraire à leur doctrine religieuse -, les anabaptistes mennonites de Lorraine, d'Alsace et du Palatinat émigrèrent en masse vers les Etats du Nord-Est d'Amérique du Nord.
‡ Les Frères amish, Marie Kuhlmann, Presses de la Cité, 2013, 400 p. (21 €).
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La Nouvelle revue lorraine n° 25 : la Lorraine et Napoléon
Numéro printanier de La Nouvelle revue lorraine, vingt-cinquième opus de la nouvelle série, vingt-cinq revues au service de la promotion de la Lorraine, de son histoire, de son terroir et de ses traditions !
2014 est l'année du Centenaire du début de la Grande Guerre, mais c'est aussi le 200ème anniversaire de la Campagne de France qui vit la chute du Premier Empire... La Nouvelle revue lorraine se souvient du passage de l'Empereur en Lorraine et rappelle, fort opportunément, que l'impératrice Marie-Louise de Habsbourg était la descendante du dernier duc de Lorraine François III !
Le sommaire est à l'image de ce numéro, printanier et éclectique. Vous y lirez avec plaisir :
- le tricentenaire de la naissance d'Anne-Charlotte de Lorraine
- les eaux bienfaisantes de la Lorraine thermale
- un globe-trotter vosgien
- Jean-Vincent Scheil, un savant lorrain
- le facteur rural du bon vieux temps
- une histoire véridique : le menuisier, la veuve et la bière
- le destin tragique d'un poilu mort par dévouement : René Thirion
- Nos poilus chantaient
- histoire lorraine : la Geneviève
- art populaire : une corne à jus de tabac
- au temps des hannetons
- quarante ans au chevet de l'abbaye de Bleurville
- le château de Void-Vacon
... Et les rubriques habituelles !
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 25, avril-mai 2014. Disponible en librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Domremy (88) : la mémoire des Poilus célébrée lors du spectacle "Jeanne d'Arc" 2014
[L'Abeille]
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Sur le chemin de Saint-Jacques... en passant par l'Ouest vosgien
[L'Abeille]
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"Nancy, ville de l'Art Nouveau" : conférence à Val-et-Châtillon le 12 avril
L’association « Les Amis d’Alfred Renaudin » propose une conférence diaporama
Samedi 12 avril 2014 à 14h30
à la Salle des fêtes de Val-et-Châtillon (54)
sur « Nancy, ville de l’Art Nouveau »
par Jean Ulm, ancien guide conférencier de la Ville de Nancy
Entrée libre
Pour tout renseignement, contactez l’association au 03.87.03.62.04
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Les archives des Vosges : un lieu de vie
[Vosges Matin]
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"Orphée et Eurydice" entre au Musée barrois
En 2013, grâce à de nombreux mécènes privés et publics, la Communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse a acquis pour le Musée barrois un rare tableau du peintre François Nicolas, dit Nicolas de Bar, représentant Orphée et Eurydice.
Originaire de Bar-le-Duc où il est né en 1632, François Nicolas mène l'ensemble de sa carrière à Rome - à l'instar de nombreux artistes lorrains du XVIIe siècle - où il est mentionné dans les archives de la ville de 1652 jusqu'à sa mort survenue en 1695. Malgré son éloignement, il reste fidèle à son Barrois natal en signant "Nicolo di Bar".
Le sujet du tableau est tiré des Métamorphoses d'Ovide : Eurydice vient de mourir, mordue par un serpent, le jour de ses noces avec le musicien Orphée. Celui-ci, épouvanté, se précipite vers la jeune femme. Cette oeuvre picturale, signée et daté de 1654, est le plus ancien connu de cet artiste qui réalise toute sa carrière à Rome. Tout, dans sa composition, semble être une démonstration des savoir-faire multiples de François Nicolas : la nature morte, la figure d'Eurydice inspirée d'une sculpture antique, celle d'Orphée révélant une bonne connaissance anatomique, les plissés des vêtements, le paysage à l'arrière-plan constitué de ruines et de montagnes... Cette toile annonce les oeuvres qu'il réalise ultérieurement pour plusieurs églises romaines.
[Cliché : Orphée et Eurydice, François Nicolas, 1654, Musée barrois - © Galerie F. Baulme Fines Arts – Studio Christian Baraja]
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Saint-Mihiel (55) : Journées d'histoire régionale "Lorraine et Grande Guerre"
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Le général de Langle de Cary
Sorti major de Saint-Cyr à 20 ans en 1869, Fernand de Langle de Cary commence sa carrière à l'Etat-major du général Trochu. Ce breton a des origines lorraines par sa mère, Marie de Lemud, issue d'une vieille famille de Pont-à-Mousson. Elle était elle-même la cousine du peintre et statuaire Aimé de Lemud (Thionville 1816 - Nancy 1887).
Grièvement blessé en janvier 1871 lors de la bataille de Buzenval, Langle de Cary fait partie de cette génération d'officiers dont le rêve est de récupérer l'Alsace-Moselle.
En 1914, il reçoit le commandement de la IVe armée ; c'est elle qui, le 27 août, donne le premier coup d'arrêt à l'avancé allemande lors de la bataille de la Meuse. Quelques jours plus tard, elle prend une part importante dans la victoire de la Marne avec la libération de Vitry-le-François.
Signe de la confiance qu'il avait dans cette armée, le général Joffre attribue à Fernand de Langle de Cary le rôle principal lors des deux offensives de Champagne de 1915. A la fin de cette année, lui est confié le groupe des armées du Centre qui regroupe les IIe, IIIe, IVe et Ve armées.
Au début de février 1916, la région fortifiée de Verdun y est rattachée, cadeau quelque peu empoisonné puisque chacun sait au GQG que la bataille est imminente et que la défense de Verdun est insuffisamment préparée... Le 24 février, le général de Langle de Cary prend seul une décision qui sera plus tard totalement approuvée par Joffre et par Pétain et qui sauve Verdun : le repli de la plaine de la Woëvre pour adosser le front aux Hauts de Meuse.
Mais, pour des raisons bassement politiques, il sert de fusible et se trouve donc écarté du front. Il est mis à la retraite en 1917 après avoir passé plus de 50 ans au service de la France. Il meurt près de Lorient en 1927 et ses cendres sont transférées en 1931 aux Invalides.
N'ayant jamais eu de propension à courtiser les hommes politiques ou les médias, son nom est aujourd'hui bien oublié. Ce livre a le grand mérite de rétablir l'homme et le militaire à sa juste place. Celle d'un grand soldat.
‡ Le général de Langle de Cary. Un breton dans la Grande Guerre, Guy Le Mouel et Henri Ortholan, éditions Charles Hérissey, 2013, 304 p., ill. (20 €).
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Contrexéville (88) : Printemps des Poètes et histoires d'eau
Le Cercle d'études locales de Contrexéville présente une conférence table-ronde ouverte gratuitement au public, dans le cadre du Printemps des Poètes :
Vendredi 21 mars à 20h30
Salle chaude des galeries thermales de Contrexéville
Gilou Salvini et Vincent Decombis présenteront l'histoire des eaux à Contrexéville.
Divinisées dès la plus haute antiquité, les eaux qui jaillissaient dans l'étroit vallon de Contrexéville traversé par des rivières capricieuses, ont été par la suite drainées pour offrir aux hommes un espace habitable.
Certaines sources ont conservé leur attrait mystérieux, christianisée comme la source des Saints, fréquentée comme la fontaine Mala dont la minéralisation soulageait et guérissait ou encore la Bourguignotte qui a chaque inondation sort des profondeurs de la terre en pleine ville pour inonder la rue du Shah-de-Perse.
Partout sous l'asphalte et le béton de Contrexéville, l'eau jaillit et circule dans des aqueducs plus ou moins bien entretenus.
L'une des sources du Vair est canalisée sous le sol, l'ancien étang où se rejoignaient le ruisseau du Vair et celui de Suriauville existe toujours sous les graviers du parc thermal...
L'homme moderne a essayé d'apprivoiser ces eaux et il les a exploité, le village s'est alors transformé en station thermale.
L'archéologie et l'histoire ont permis de retrouver les traces du passé, c'est de cela qu'il sera question à la conférence-débat où chaque participant pourra intervenir.
[clichés de haut en bas : inondation à Contrex' en 1907, réservoir d'eau sous le parc thermal, inondation de 1947 à Contrex' - Courtoisie de Gilou Salvini]
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La chapelle de Chambley accueille en 1956... un futur astronaute
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Belgique : une statue de la Vierge miraculeuse ?
"A quoi attribuer l'illumination, le soir venu, de la désormais célèbre statue de la Vierge à Sart-Jalhay, en Belgique ?
Pour expliquer rationnellement ce mystère, on aura tout entendu : radioactivité, ondes, panneaux photovoltaïques... Bref, il ne manque plus que l'influence de la lune, le passage des grues et le sifflement du TGV pour satisfaire les esprits les plus opposés au surnaturel.
Figurez-vous que je suis allé deux fois « voir sur place ». La première : en pleine journée. J'ai pu regarder tant et plus et prendre en mains cette statue de plâtre qui fait couler tellement d'encre. Une trentaine de centimètre, brunâtre, un peu abîmée par le temps. Rien de très spécial. La deuxième : le 16 mars, le soir. Environ 1500 personnes. Deux heures de file d'attente. Avec une trentaine d'autres visiteurs, me voici enfin à nouveau face à cette représentation de la Vierge (telle que je l'avais vue). Puis voici que quelqu'un éteint. Tout est plongé dans l'obscurité totale... sauf que deux secondes plus tard, la statue est, de la tête aux pieds, remplie d'une lumière blanche, extraordinaire.
Comme tant d'autres, je vous avoue que je suis bouleversé. Une personne la retourne pour nous faire constater que le dos n'est pas éclairé, et la remet ensuite face à nous, toute illuminée. Quelqu'un rallume. Tout redevient normal. A deux reprises, nous avons assisté à ce test. Qu'en conclure ? Une chose est sûre : à voir nos visages et nos gestes de piété après avoir vu, une telle expérience n'est pas prête d'être oubliée.
Alors quoi ? Surnaturel ? L'avenir nous dira peut-être si ce phénomène qui a débuté le 17 janvier (date anniversaire de l'apparition de la Vierge à Pontmain), est d'ordre divin ou non. Autre question : pourquoi les caméras et les appareils photos ne parviennent-ils pas à capter l'image de cette statue lorsqu'elle est illuminée ? Serait-ce parce que cette lumière n'est pas de ce monde ? En attendant, souvenons-nous de ces mots du philosophe Jean Guitton : « Le surprenant, c'est la négation préalable des esprits qui se disent scientifiques . »
Jean-Pierre Snyers
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Mirecourt (88) : la saga des luthiers Gérôme
[Vosges Matin]
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Mgr Joseph de Metz-Noblat sacré évêque de Langres
C’est devant une assemblée de plus de 2000 fidèles que Mgr Joseph de Metz-Noblat a été ordonné 120ème évêque de Langres, ce dimanche 16 mars 2014, en la cathédrale Saint-Mammès de Langres.
Ce fut une très belle célébration à la fois priante et empreinte d'une grande solennité, pour laquelle un dispositif exceptionnel a dû être mis en place : la cathédrale ne pouvant contenir la totalité des participants, de très nombreuses personnes ont suivi la messe de consécration de l’extérieur, notamment du cloître où un chapiteau et des écrans vidéos avaient été installés.
Le nouvel évêque de la capitale des Lingons a été sacré par Mgr Jordan, archevêque de Reims, en présence de vingt-deux évêques dont Mgr Maupu, évêque de Verdun - diocèse d'origine du nouveau pasteur -, Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, et Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.
Ancien scout d'Europe, Mgr de Metz-Noblat était vicaire général du diocèse de Verdun jusqu'à sa nomination à la tête du voisin de Langres. Proche des formations scoutes, il célébra plusieurs fois la messe en l'église de Champougny (sud meusien) et présida le Salut au Saint-Sacrement en la chapelle castrale de Vaucouleurs à l'occasion du pèlerinage annuel des Lorrains de Domremy à Vaucouleurs, mené par Jean-Marie Cuny et les Europa Scouts nancéiens.
[clichés : ©La Voix de la Haute-Marne / ©Diocèse de Langres]