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Notre histoire - Page 57

  • Val-et-Châtillon (54) : cérémonie du souvenir au "Trou Marmot"

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  • Les Thons (88) : un oratoire dédié à la Vierge restauré en forêt

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    [Vosges Matin]

  • Trains oubliés des Vosges

    trains.jpgDans ce sympathique petit ouvrage copieusement illustré, l'auteur propose un voyage dans le temps, une plongée partagée entre le présent les vestiges d'une époque révolue : celle du boom ferroviaire entre Second Empire et IIIe République.

    Pascal Lambérieux - dont la famille possède des attaches à Bleurville, dans le sud-ouest des Vosges, à proximité de l'ancienne voie ferrée stratégique Darnieulles-Jussey - a mené un travail de recherche sur le patrimoine ferroviaire vosgien pour lequel il nourrit une curiosité insatiable. Pour le plus grand plaisir du lecteur et du nostalgique des locomotives à vapeur, il nous déroule la voie de près d'une cinquantaine de gares et des lignes aujourd'hui désaffectées. Grâce à de nombreuses cartes postales d'époque, l'auteur confronte le visage des édifices d'antan à leurs formes d'aujourd'hui. Un court texte explicatif accompagne l'ensemble et donne à lire des anecdotes glanées au fil des recherches et des voyages...

    Images des Vosges d'hier, ce sont aussi des étapes d'un patrimoine dont le faste habite encore le paysage d'aujourd'hui.

     

    ‡ Trains oubliés des Vosges d'hier à aujourd'hui, Pascal Lambérieux, éditions Sutton, 2014, 128 p., ill. (21 €).

  • La Fête-Dieu célébrée en l'église Marie-Immaculée de Nancy

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    Messe du 2ème dimanche après la Pentecôte, solennité de la Fête-Dieu, église Marie-Immaculée, Nancy.

     

    Cibavit eos ex adipe frumenti, alleluia : et de petra, melle saturavit eos, alleluia, alleluia, alleluia.

    [introït de la messe de la Fête-Dieu]

    Il les a nourris de la fleur du froment, et il les a rassasiés du miel sorti du rocher, alléluia, alléluia, alléluia !

     

    Dimanche 22 juin, les catholiques célébraient Jésus-Hostie, fête du Saint-Sacrement ou Fête-Dieu.

    Après la messe en l'église Marie-Immaculée, la communauté latine du diocèse de Nancy et de Toul s'est retrouvée au château de Ville-au-Val, à proximité de Dieulouard, pour partager en toute convivialité un repas préparé par l'association Saint-Brunon, soutien opérationnel de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine.

    En préambule du repas, l'abbé Husson, chapelain de la chapellenie nancéienne, s'est vu remettre un cadeau offert par les fidèles à l'occasion du 20ème anniversaire de son ordination.

    Les agapes achevées, les fidèles se sont rassemblés dans la chapelle castrale, mise aimablement à disposition par les propriétaires des lieux, pour assister aux vêpres de la Fête-Dieu chantées par la chorale de la chapellenie, puis participer à la procession du Saint-Sacrement dans le parc du château.

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    [clichés ©H&PB]

  • Le Brésilien, un Allemand au Bois-le-Prêtre

    bresilien.jpg"c'est donc vous le Brésilien ?", "Je suis Allemand, mon capitaine !". S'en suit une réponse ponctuée d'éclats de rire : "Et apparemment un très bon, qui n'a pas eu peur de faire un long voyage pour servir sa patrie... !". A eux seuls, ces quelques mots échangés au fond d'un abri dans le secteur du Bois-le-Prêtre résument l'histoire de ce sous-officier allemand qui vient d'arriver quelques jours plus tôt à Thiaucourt.

    Ses notes retrouvées par hasard constituent un témoignage émouvant exceptionnel. Un récit truffé d'anecdotes tantôt drôles et émouvantes, mais aussi parfois tragiques. La vie de tous les jours au front et à l'arrière, les séjours à Vilcey-sur-Trey, Thiaucourt, Pagny-sur-Moselle, Prény..., la peur au ventre sous les bombardements devant Regnéville, la résignation dans les tranchées du Bois-le-Prêtre.

    Mais l'histoire de ce germano-américain né à New-York ne va pas s'arrêter là. A partir de 1917, son régiment va faire un long périple qui passe par les Vosges, l'Artois, la Lettonie, l'Estonie et la Lituanie pour finalement revenir, à la fin de la guerre, à une vingtaine de kilomètres de son point de départ. Le 11 novembre 1918, le lieutenant Georges Boysen est dans les tranchées devant Marchéville-en-Woëvre, il fait face aux troupes américaines... Deux jours plus tard, sa compagnie prend à pied la direction de l'Allemagne.

     

    ‡ Le Brésilien. Un Allemand au Bois-le-Prêtre, Joël Huret, éditions du Quotidien, 2014, 213 p., ill., cartes (20 €).

  • En souscription : "Les monnaies lorraines du musée de Charleville-Mézières (Xe-XVIIIe s.)"

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  • Anne-Charlotte de Lorraine, une princesse abbesse européenne (1714-1773)

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  • Puzieux (88) : pèlerinage sur les pas de sainte Menne

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    [L'Abeille]

  • Contrexéville au carrefour des voies romaines

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    Mise au jour d'une partie de la voie romaine à Contrexéville [cliché Cercle d'études locales de Contrex'].

  • Requiem pour un empire défunt

    autriche.jpgDans un style éblouissant, François Fejtö raconte et dissèque les causes de la disparition des empires centraux, l'Autriche-Hongrie, en 1918 ; disparition qui a entraîné l'Europe centrale dans la longue nuit des totalitarismes national-socialiste et communiste. Pour ce faire, le grand historien dresse une histoire à rebours des idées reçues de la double monarchie jusqu'en 1914 avant de s'attacher aux causes directes de la Première Guerre mondiale et au déroulement du conflit jusqu'à son terme. Conglomérat de peuples disparates, l'Empire austro-hongrois avait su bâtir un modèle original et fédérateur, garant de l'équilibre européen à l'image de son empereur emblématique, François-Joseph, dont la figure tutélaire fut loué par des écrivains comme Joseph Roth ou Stefan Zweig.

    Sa désagrégation résulte de la volonté déterminée des Alliés - en particulier de l'anticlérical Clemenceau -, sous l'influence néfaste des exilés laïcs et francs-maçons Masaryk et benès. Elle ouvra la boîte de Pandore des rivalités nationalistes au coeur des nouveaux états (Tchécoslovaquie et Yougoslavie notamment) édifiés par les vainqueurs sans tenir compte des aspirations des peuples qui étaient, dans leur grande majorité, favorable au maintien de la monarchie habsbourgeoise. A l'empire pacifique et arbitre succédaient des pays factices, minés par la question des nationalités que Wilson et Clemenceau avaient prétendu résoudre en mettant à bas l'Empire séculaire des Habsbourg-Lorraine.

    "Livre d'érudit, mais aussi essai combatif, puisque à l'encontre de la thèse la plus courante, François Fejtö récuse le terme de désagrégation, qui implique que l'empire est mort de maladie, et lui préfère le mot de destruction, qui implique que l'empire a été assassiné.", insiste le philosophe Alain Finkielkraut dans son exergue.

     

    ‡ Requiem pour un empire défunt, François Fejtö, éditions Perrin, coll. Tempus, 2014, 638 p. (11 €).

  • Val-et-Châtillon (54) : reportage TV sur le Père Humbricht

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    [ER]

  • Vosges : "Vivre à la romaine"... à Epinal et à Grand

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  • Visites de villages avec Maisons paysannes des Vosges

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  • Activités archéologiques avec le Cercle d'études locales de Contrexéville

    Un mois de juin très actif pour les membres du Cercle d'études locales de Contrexéville :

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    - Inauguration au Musée départemental à Épinal de l'exposition « Vivre à la romaine » : pour l'occasion l’ensemble thermal de la villa gallo-romaine de Damblain est reconstitué, fouilles auxquelles ont participé les membres du Cercle d'études locales

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    - Forêt domaniale de Darney-Martinvelle : intervention du Cercle d'études auprès de l'équipe de Ludovic Trommenschlager, archéologue numismate, qui sonde un atelier de faux monnayage du IVe siècle de notre ère

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    - Darnieulles : intervention du Cercle d'études auprès de l'équipe de Cédric Moulis et Marie Nique, au pied du donjon médiéval en cours de sondage

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    - Contrexéville : le village gallo-romain sera établi le dimanche 22 juin toute la journée dans la presqu'île du lac de Contrexéville ; le Cercle d'études en profite pour dégager la voie romaine Corre-Soulosse qui y passe afin de la présenter au public.

     

    [texte et clichés : ©Gilou Salvini]

     

  • La Nouvelle revue lorraine n° 26 : au Panthéon lorrain

    lorraine,la nouvelle revue lorraine,jean marie cunyDans son édito' du 26ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny invite les lecteurs à lui signaler les personnalités lorraines qui méritent d'entrer dans le Panthéon lorrain - virtuel pour l'instant, puisque aucun monument n'a encore été réquisitionné à cet effet !

    En attendant de dresser la liste des Lorrains "panthéonisables", vous pouvez partir à la découverte du sommaire de ce numéro estival :

    - Paysans et artistes par tous les temps

    - Rues et personnages de mon quartier

    - Les pharmaciens avant la Grande Guerre

    - Des miracles à Longuyon au XVIIIe siècle ?

    - Dispute entre Rousseau et Stanislas

    - Renaissance de la chapelle Saint-Basle de Lignéville

    - Un beau dimanche d'été

    - L'aller et le retour de la débâcle

    - Le philatéliste

    - Juin, le rhume des... fraises

    - La chartreuse de Pleterje (Slovénie), refuge des chartreux de Bosserville

    ... Et les rubriques habituelles : les infos lorraines, les notes de lecture...

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible en librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et son règlement (à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine" ) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • 10ème anniversaire de la mort du colonel Antoine Argoud

    argoud.jpgEn cette année 2014, les Lorrains commémorent le 100e anniversaire de la naissance de l'un des leurs, le colonel Antoine Argoud, ainsi que le 10e anniversaire de sa disparition.

    Le colonel Antoine Argoud est né le 26 juin 1914 à Darney (Vosges) et est décédé le 10 juin 2004 à Vittel.

    Officier supérieur, il fit partie de l'armée d'armistice en Afrique du Nord, puis combattit dans l'armée française de libération en Afrique et jusqu'en Allemagne. Il appartint à l'arme blindée cavalerie. Partisan de l'Algérie française, il fut dirigeant de l'Organisation armée secrète (OAS). Enlevé par des agents des services spéciaux français en février 1963 à Munich, il fut condamné à la réclusion à perpétuité et libéré en juillet 1968 par le général De Gaulle.

     

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    Sépulture de la famille Argoud, cimetière de Darney [cliché: archives ©H&PB]. 

     

    ‡ Une messe est célébrée à la mémoire du colonel Argoud en l'église Marie-Immaculée de Nancy (33 avenue Général Leclerc) ce mardi 10 juin 2014 à 18h30 (rite extraordinaire).

  • Pèlerinage du lundi de Pentecôte à Saint-Nicolas-de-Port

    C'est sous un chaud soleil printanier qu'une poignée de pèlerins lorrains s'est rendue à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port pour assister à la fête de la Saint Nicolas d'été, célébrée chaque lundi de Pentecôte. Sous la conduite de Jean-Marie Cuny, nos pèlerins se sont associés par la prière aux participants lorrains du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, entre Paris et Chartres.

    Ces courageux pèlerins ont rejoint les nombreux fidèles qui étaient venus célébrer la translation des reliques de l'évêque Nicolas de Myre à Bari, accomplie en 1087. Des marins italiens, venus de Bari, refusèrent de voir tomber les reliques du saint évêque entre les mains des ottomans qui venaient de se rendre maître de la région de Myre, en Lycie. Ils enlevèrent ces restes saints et les transférèrent à Bari, sous la protection de l'Eglise de Rome.

    La sainte messe fut concélébrée par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, et l'abbé Jacquot, recteur de la basilique portoise.

    Quelques images de la messe et de la procession dans les rues de la ville...

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    [clichés ©H&PB]

     

  • L’église Sainte-Barbe de Crusnes à vendre

    crusnes.JPGRénovée entre 1997 et 2006 après un investissement de deux millions d’euros, l’église en fer Sainte-Barbe de Crusnes, près de Villerupt (54), est devenue une telle charge pour son propriétaire, l’évêché de Nancy et de Toul, que ce dernier cherche à la vendre depuis quelques années.

    Unique au monde, cette église des « hommes du fer » a été construite entièrement en métal entre 1937 et 1939 par la famille de Wendel. Elle a été classée Monument Historique en 1990. Depuis, cela fait longtemps que plus aucune cérémonie religieuse n’y est célébrée. Tous les offices se déroulent en effet en l’église paroissiale Saint-Léger de Crusnes.

    Les portes de cet édifice, visible dans Les Rivières pourpres 2, film d’Olivier Dahan tourné en 2004 dans la région, ne sont ouvertes qu’à de trop rares occasions, lorsque des groupes de touristes en font la demande auprès de l’évêché. Une vingtaine de bus s’arrêtent ainsi chaque année pour la visiter.

    L’église Sainte-Barbe devait à l’origine servir de modèle en vue d’éventuelles exportations dans les pays de missions. Elle est désormais fermée dans l'attente d'une éventuelle vente... Et en espérant qu'elle ne soit pas transformée en mosquée...

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : la page Facebook est ouverte !

    Abbaye Saint-Maur De Bleurville

     Représentation sculptée sur un chapiteau roman

    découvert sur le site de l'abbaye Saint-Maur, XIe s.

    [cliché ©H&PB] 

     

    L'association des Amis de Saint-Maur dispose désormais d'une page Facebook.

    Vous y découvrirez toutes les informations et les activités organisées dans le cadre de l'ancienne abbaye Saint-Maur de Bleurville.

     

    ‡ A découvrir ici www.facebook.com/pages/Abbaye-Saint-Maur-De-Bleurville

     

     

  • Vosges : des découvertes archéologiques toujours possibles

    A l’occasion des Journées nationales d’archéologie ce week-end, Thierry Dechezleprêtre, archéologue et conservateur du site gallo-romain de Grand, fait le point sur les éventuelles découvertes à venir dans les Vosges.

    lorraine,vosges,thierry dechezleprêtre,Bleurville,archéologie,grand,darnieullesThierry Dechezleprêtre, des milliers de sites archéologiques ont été identifiés dans les Vosges. Pourtant, le travail est loin d’être terminé…

    « Il est même infini, comme dans tous les domaines scientifiques. Plus les méthodes d’analyses sont pointues, plus on peut aller loin dans les recherches. Alors, bien sûr, dans les Vosges comme ailleurs, le nombre de sites archéologiques n’est pas infini mais depuis 200 000 ans et l’arrivée de l’homme en Europe, chaque période a laissé des traces de son passage sur le territoire. Les indices sont très nombreux mais tout n’a pas encore été découvert. »

    Comment peut-on découvrir de nouveaux sites archéologiques aujourd’hui ?

    « Par de la prospection aérienne, pédestre ou géophysique. Mais aussi grâce à la découverte fortuite d’un particulier qui trouve un objet au fond du jardin ou les travaux d’aménagement du territoire. Par ces biais-là, on découvre plusieurs dizaines de sites chaque année et l’objectif est de constituer une carte archéologique la plus précise possible. Après, s’il y a quelque chose d’intéressant, on peut mettre en place des équipes de recherche pour des fouilles programmées comme c’est le cas en ce moment à Darnieulles. »

    Comment choisir ce qui mérite d’être mis en valeur ou pas ?

    « Quand on fait des fouilles, on ne peut pas forcément tout laisser à ciel ouvert, ne serait-ce que parce que les objets se détériorent. On doit choisir ce qu’on va mettre en valeur et cela dépend, pour beaucoup de la volonté politique de s’approprier ou non ce patrimoine. Le patrimoine archéologique peut être un vecteur de développement touristique et économique mais il faut choisir. »

    Est-ce que vous avez connaissance de vestiges qui sont aujourd’hui présents sous nos pieds mais qui n’ont pas encore été sortis de terre ?

    « On cherche des oppida - sites fortifiés gaulois - autour de Grand par exemple. Il y a eu là-bas une occupation gallo-romaine très importante et il y a forcément eu une occupation antérieure. Dans les Vosges, on ne connaît que trois ou quatre sanctuaires. Là encore, ce n’est pas normal parce que chaque bourgade gallo-romaine avait son sanctuaire. On peut encore découvrir des théâtres ; les pièces retrouvées à Châtenois proviennent d’un temple. Sauf qu’aujourd’hui, on ne sait pas où il est. »

    Sans parler des découvertes toujours possibles à Bleurville où furent mis au jour au XIXe siècle, sous la place principal du village, les substructions d’une importante villa gallo-romaine avec des bains monumentaux et, dans les années 1980, les fondations d’un bâtiment de la même époque dans les fouilles d’un hangar agricole en construction…

    [d’après Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : le "Mercure" du musée de l'abbaye s'expose à Epinal

    Les Amis de Saint-Maur contribuent à l’exposition « Voyage dans les Vosges antiques » en mettant à disposition du musée départemental d’Epinal une statue de Mercure.

    statue Mercure.jpgIl s’agit en fait d’une reproduction de la statue originale qui a été découverte en 2001 par les archéologues de l’association Escles-Archéologie en forêt de La Pille, sur la commune de Vioménil. Dieu romain du commerce et des voyages, Mercure est souvent représenté avec ses attributs traditionnels : la bourse, le caducée, des sandales ainsi qu'un coq ou un bouc. Il a été mis au jour à proximité d’une voie pavée et se présente sous la forme d’une stèle en ronde bosse de belle facture représentant le torse mutilé d'un Mercure daté du IIe siècle après JC. La statue originale a fait l’objet d’une copie en pierre reconstituée qui a été déposée au musée lapidaire de l’abbaye Saint-Maur par Escles-Archéologie.

    Notre statue est donc mise en valeur au Musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal qui propose cette année un voyage dans les Vosges gallo-romaines, à travers les riches collections rassemblées depuis le XIXe siècle et les dernières découvertes archéologiques. Le Mercure de La Pille prend place aux côtés des saisissantes sculptures figurant Jupiter, Apollon, Epona ou encore Cernunnos, dieux et déesses des sociétés antiques qui sont révélées dans le contexte des découvertes faites dans l’Est de la France. La rétrospective aborde également l’habitat gallo-romain, des fermes les plus simples aux résidences de l’aristocratie avec un zoom sur les mosaïques et pavements des villae de Liffol-le-Grand et de Damblain, aménagements domestiques caractéristiques de cet art de vivre à la romaine qui s’imposa progressivement en Gaule. L’extraordinaire ensemble thermal de Damblain découvert récemment, reconstitué au sein même du musée, permet de mettre ses pas dans ceux du maître de la villa des IIe-IIIe siècles.

    Rappelons que le musée archéologique de l’abbaye de Bleurville présente plusieurs éléments lapidaires allant de la préhistoire à l’époque gallo-romaine en passant par l’époque celtique découvert dans le sud-ouest vosgien (Vôge et bassin des sources de la Saône), rassemblés dans les années 1970-1980 par d’éminents archéologues amateurs, le Dr Pressager, de Darney, et l’abbé Pierrat, restaurateur de l’abbaye Saint-Maur.

     

    ‡ L’Exposition « Voyage dans les Vosges antiques » est visible au MDAAC d’Epinal du 7 juin 2014 au 5 janvier 2015.

    ‡ Le musée archéologique de l’abbaye de Bleurville est ouvert à partir du 1er juillet, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

  • "L'Île-de-France d'est en ouest" avec Saône-Lorraine en octobre 2014

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    Ruines de Port-Royal des Champs.

     

    L'association Saône-Lorraine propose un voyage d'automne sur le thème "L'Île-de-France, d'est en ouest", du 2 au 7 octobre 2014.

    Le programme prévoit la découverte du musée de la Grande Guerre de Meaux, Montfort-L'Amaury, la chapelle royale de Dreux et les tombeaux de la famille d'Orléans, les châteaux d'Anet et de Maintenon, l'église de Magny-les-Hameaux et le site de Port-Royal des Champs, les châteaux de Dampierre et de Breteuil, le château de Rambouillet et son parc, le château de Saint-Jean de Beauregard, le château du Marais, l'église Saint-Sulpice de Favières et le château de Cerny.

     

    ‡ Pour s'inscrire, recopier ou imprimer le bulletin ici Voyage automne Saône Lorraine.pdf

  • La Fédération des sociétés savantes des Vosges en AG à Hennezel (88)

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    [L'Abeille]

  • Dolaincourt (88) : le chalet de la source et la Fondation du Patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Epinal : voyage dans les Vosges antiques au musée départemental

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    [Vosges Matin]

  • Nancy-Ochey (54) : meeting de l'air 1914-2014

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  • Epinal (88) : l'histoire de la Cité des Images revisitée

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    [Vosges Matin]