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céramique

  • La céramique funéraire mérovingienne conservée au Musée Lorrain à Nancy

    céramique funéraire.jpgLa Lorraine a tenu une part non négligeable dans le développement de l'archéologie mérovingienne en France, avec les travaux des érudits du XIXe siècle, à qui l'on doit une part importante des collections conservées dans les musées de Lorraine. Parmi celles-ci, encore en grande partie inédite, l'importante série de vases du Musée Lorrain tient la première place au niveau régional, avec plus de 250 exemplaires. Elle fut enrichie en 1955 grâce aux legs de son ancien conservateur, Georges Goury, préhistorien mais aussi grand collectionneur, qui récolta des pièces issues principalement de nécropoles champenoises.

    La collection du Musée Lorrain concerne presque exclusivement du matériel d'origine funéraire, attribuable, dans sa grande majorité, aux VIe et VIIe siècles de notre ère. Il traduit l'usage de déposer un ou plusieurs vases dans la sépulture, le plus souvent aux pieds du défunt, inhumé avec ses accessoires vestimentaires et son armement ou sa parure pour les femmes. Le vaisselier d'époque mérovingienne, moins diversifié qu'à l'époque gallo-romaine, hérite en partie des traditions antiques, peu à peu supplantées par des formes et des techniques importées lors des grandes migrations. Les vases sont le plus souvent à profil anguleux et sont parfois pourvus d'un décor poinçonné ou bien obtenu à l'aide d'une molette à motifs géométriques prédominants.

    L'étude de cette production céramique , proposée par cet ouvrage, longtemps délaissée, est un instrument de connaissance non négligeable de la société mérovingienne à travers ses pratiques funéraires mais aussi les courants commerciaux et les échanges qui ont présidé une économie beaucoup moins fermée qu'il n'y paraît.

    Les auteurs : Sébastien Brunella est professeur d'histoire-géographie, Jacques Guillaume est ingénieur d'études au CNRS et Rachel Prouteau est doctorante en archéologique à l'Inrap.

     

    ‡ La céramique funéraire mérovingienne conservées au Musée Lorrain à Nancy, Sébastien Brunella, Jacques Guillaume et Rachel Prouteau, PUN - éditions universitaires de Lorraine, 2012, 127 p., ill. (15 €).

  • Les clochers de Meuse s’exposent

    Jalonnant les paysages de Meuse, les clochers, incontournables sémaphores de nos campagnes, se retrouvent figés dans la céramique vernie d'Armand et Anna-Maria Guillaume.

     

    clocher avioth.jpgClochers de nos villages, à l'ombre desquels se rassemble depuis toujours la vie de la France profonde. Immanquables amers, signalant la présence lointaine d'un hameau blotti au creux des vallons... Les clochers et leurs hôtes, messagers des évènements heureux ou porteurs de terribles nouvelles, résonnant d'alléluias et d’angélus ou sonnant le tocsin...

     

    Une œuvre encore inachevée, un peu dingue, qui à terme, sera riche de 580 pièces, dessinant un itinéraire original au travers de nos plaines et collines. Aucun risque de tomber dans l'esprit de clocher, il faut avouer que ce projet original ne porte pas à la rivalité de clocher, puisque chacun, au final, y trouvera son compte...

     

    Projet 100 % Meuse qui lisse en miniatures tous les intérêts de clocher... On peut découvrir cette exposition originale de ces clochers en céramique de cet improbable survol meusien à l'Hôtel du Département de la Meuse.

     

     

    Reproduction de clochers de Meuse en céramique émaillée. Exposition à l’Hôtel du département de la Meuse. Entrée libre. Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 18 h et dimanche de 14 h à 18 h.