Châtillon-sur-Saône, à la jointure de trois provinces, est riche d'une histoire tiraillée entre Barrois, Lorraine et France. Que de trésors ici, que de patrimoine et de coutumes à valoriser. Que d'écrits à décrypter pour mieux comprendre comment fonctionnait le village Renaissance autrefois. Comment, aussi, le faire sortir d'un relatif oubli avec l'avantage de se situer aux confins des chemins touristiques lorrains, franc-comtois et champardennais ?
La vie, la vraie vie, voilà ce qui intéresse l'association du musée portée par une poignée de bénévoles autour du maire des Thons, Robert Mougin, qui se démène avec Saône Lorraine pour préserver ce qui peut l'être. Comme la majestueuse tour de guet du XIVe siècle victime du temps. La Maison du cordonnier et celle du berger donnent de l'assise à un musée éclectique qui s'anime cinq fois par an. Dominique Grandjean, la voisine de Passavant, qui avait enfilé pour les besoins de la cause les habits de la soubrette de Madame de Saint-Ouen, guidait les visiteurs du dimanche. « Un musée vivant est un musée qui prend de la valeur parce que l'on y fait revivre les choses, on montre les savoir-faire ! ».
Dimanche 4 mai, on baguenaudait entre les outils du cordonnier-bottier du XIXe et les récits de l'homme de l'art, Jean-Paul Délémontey, entre les travaux d'aiguilles mirecurtiens de Françoise la dentellière piquant le « carreau ». Sylvie livrait ses secrets de lavandière : cendre et coquilles d'œufs dans le chaudron. Pendant que Georges énonçait la dictée « Jules Ferry » et distribuait le bonnet d'âne. Jacques, postier de son état, avait enfilé la tenue de l'herboriste amateur concoctant le « vinaigre des 4 voleurs », un remède contre la peste, paraît-il. Commentaire de l'aromathérapeute : « je préfère préserver la santé plutôt que soigner la maladie ». Claude, féru d'héraldique, livrait à la pointe de son épée les fruits de ses recherches sur les blasons et les ducs de Lorraine. « Si on ne fait pas vivre le milieu rural, que va-t-il devenir ? ». Robert Mougin, un homme de la terre, pose la bonne question. Sans le musée et le souffle du passé recomposé pour les visiteurs, Châtillon s'endormirait, comme tant d'autres villages et de bourgs qui ont pourtant des tas de choses à montrer. C'est le pari que renouvelle chaque année depuis 1983 les bénévoles de Saône Lorraine.
• Prochaines journées "Musée Vivant" à Châtillon-sur-Saône les dimanches 1er juin, 13 juillet, 3 août (avec une fête Renaissance) et 7 septembre, de 14 h 30 à 18 h 00. Contactez le Grenier à sel au 03.29.07.91.78.
[source : L'Est Républicain]











Le 30 janvier 1978 s'éteint dans une clinique de la banlieue parisienne, à l'âge de 89 ans, Marie-Louise Damien, plus connue sous le nom de Damia.

Samedi 16 février, les associations patriotiques de la ville de Nancy et la municipalité s'associaient pour commémorer le début de la bataille de Verdun et le souvenir du sacrifice des chasseurs du colonel Driant. Après l'évocation de la mémoire de Emile Driant - le militaire, le député de Nancy et l'écrivain - des gerbes furent déposées place du Colonel-Driant, proche de la porte Saint-Georges, par le maire de Nancy, les Diables Bleus et le Souvenir Français.
préparatifs ; l'ordre du général Bapst que je t'envoie, la visite de Joffre, hier, prouvent que l'heure est proche et au fond, j'éprouve une satisfaction à voir que je ne me suis pas trompé en annonçant il y a un mois ce qui arrive, par l'ordre du bataillon que je t'ai envoyé.A la grâce de Dieu ! Vois-tu, je ferai de mon mieux et je me sens très calme. J'ai toujours eu une telle chance que j'y crois encore pour cette fois.
Le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, accompagné de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et du ministre de la Défense Hervé Morin, est arrivé à Neufchateau ce mardi 29 janvier à 10 h 20 où il a été accueilli par le maire Jacques Drapier, le président du Conseil général des Vosges et président du Sénat Christian Poncelet, et le préfet Albert Dupuy. Le président de la République a gagné la place Carrière proche de l'église Saint-Nicolas, où une foule de 350 personnes environ, composée d'officiels, de militaires mais aussi beaucoup de néocastriens, avait pris place dans une atmosphère de ferveur recueillie. Nicolas Sarkozy a d'abord salué les familles des trois gendarmes tués. Pendant une dizaine de minutes, il a échangé des mots de sympathie et de compassion à l'égard des proches des gendarmes Boyer, Régnier, et Bienfait, membres de la communauté de gendarmerie de Neufchateau-Coussey, morts en service dans la nuit du 24 au 25 janvier, percutés par un train sur un passage à niveau.
cercueils ont ensuite été recouverts d'un drapeau tricolore tandis que la fanfare de la Garde républicainne interprétait les partitions de rigueur en pareilles circonstances. Le Président Sarkozy a ensuite pris la parole : " Je sais pour y avoir été malheureusement trop souvent confronté, le lourd tribut que paie la gendarmerie, comme la police, pour assurer la sécurité à laquelle aspirent logiquement nos concitoyens " a-t-il déclaré. " Les femmes et les hommes qui la composent et qui sont ainsi marqués dans leur chair, montrent la grandeur de l'idéal de justice et de paix qu'ils défendent chaque jour par un engagement absolu et sans faille, dans un contexte difficile où le danger est présent en permanence " a poursuivi Nicolas Sarkozy. Le président a également évoqué sa lassitude. " Que les choses soient claires : ce n'est pas normal pour moi que trois hommes puissent trouver la mort par l'inconscience d'un délinquant multirécidiviste. Quel que soit l'âge du délinquant, il y a un moment où trop, c'est trop " a déclaré le président de la République, avant d'ajouter : " je n'ai pas l'intention d'assister indéfiniment à des cérémonies où je dois accompagner des policiers ou des gendarmes à leur dernière demeure. La société doit choisir de quel côté elle est. Je souhaite qu'elle soit du côté des victimes " a poursuivi le chef de l'Etat avant de promettre l'exercice d'une grande sévérité à sanctionner les délinquants multirécidivistes.
A l'issue de son discours, Nicolas Sarkozy a décoré les cercueils des trois gendarmes de la croix de chevalier de la Légion d'honneur, décernée à titre posthume. Les militaires ont également reçu la médaille de la gendarmerie avec citation et tous les trois ont été promus. A l'issue de la cérémonie, le chef de l'Etat a rencontré les militaires de la région Nord-Est et du groupemnt de gendarmerie des Vosges avant de quitter Neufchateau.
Avec Noël, la Lorraine est vraiment rentrée dans l'hiver. Gel, givre et neige... et soleil nous ont accompagnés en cette fin d'année... Qui a dit que la planète se réchauffe ? En tout cas, c'est pas encore vrai chez nous, en Lorraine ! Nos Hautes-Vosges ont accueilli avec plaisir les premiers flocons de neige pour le plus grand plaisir des vacanciers et des enfants...
nos visiteurs et lecteurs une bonne et heureuse année 2008.
Comme chaque début d'année depuis plus de 30 ans, Jean-Marie Cuny, grand défenseur des traditions lorraines, invite tous les Lorrains à venir fêter dans une ambiance sympathique la fête nationale des Lorrains le samedi 5 janvier prochain. Rendez-vous à 18h00 autour de la Croix de Bourgogne à Nancy (proche rue Jeanne-d'Arc) pour écouter la harangue de Jean-Marie Cuny et partager le vin chaud proposé par l'association Mémoire des Lorrains.
La fête des Lorrains était célébrée avec fastes jusqu'à l'avénement de Stanislas en 1737 avec une messe solennelle chantée en l'église de Notre-Dame de Bonsecours à la mémoire des victimes de la bataille de Nancy de 1477. Elle était précédée d'une procession où prenait place toutes les autorités civiles, religieuses et militaires de la cité ducale.
Il est 20 heures. Les cloches de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, sanctuaire national des Lorrains, sonnent à toute volée. La foule des pèlerins s'engouffre dans les petites rues pour atteindre l'édifice. La basilique a vécu hier sa 762ème procession en l'honneur de saint Nicolas. La célébration était présidée par Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz, et par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul.
monde entier. De Russie, d'Ukraine, de Roumanie, de Serbie... Mais aussi des Etats-Unis, du Canada, du Mexique, de Taïwan... Et un petit groupe de San-Salvo, paroisse italienne jumelée à celle de Saint-Nicolas-de-Port. « Je suis heureux ce soir d'être pèlerin comme vous » a lancé Mgr Raffin. « Saint Nicolas est d'abord un saint de l'église d'Orient ». Son culte y était très répandu et d'inviter les fidèles à prier saint Nicolas pour hâter la réunification des Eglises orthodoxes et catholique séparées depuis 1054. Saint-Nicolas est aussi « un trait d'union reconnu depuis longtemps entre l'Orient et l'Occident ».
« Saint Nicolas est devenu le patron des enfants. Ils sont les préférés de Jésus »
cierges des fidèles qui ont chanté des louanges à saint Nicolas pendant une heure en reprenant en choeur le traditionnel refrain :
où avait pris place un nombreux clergé diocésain ainsi que des représentants des Eglises orthodoxes et gréco-catholique. Moment aussi d'une intense et fervente communion populaire des Lorrains autour de leur Saint Patron.

Plus d'un millier de personnes à l'intérieur de la cathédrale de Senlis, des centaines massées à l'extérieur : c'est devant une foule impressionnante - au sein de laquelle les ministres Christine Boutin et Eric Woerth représentaient le gouvernement - que se sont déroulées samedi 1er décembre les obsèques d'Anne-Lorraine Schmitt. Une cérémonie à l'image de cette jeune fille et de sa famille : digne, sobre, et par là même extraordinairement émouvante.
Le
Au programme aussi des démonstrations et des dégustations proposées par Jean-François Adam, de la pâtisserie Saint-Epvre de Nancy, Hervé Coche, l'apiculteur de Laneuvelotte, et Catherine Holveck de Melun et ses productions à base de coquelicots, Roland Lelièvre et son vin gris de Toul et Robert Merlette, le chocolatier de Saint-Max. Plusieurs intervenants ont animé ces deux journées : la Confrérie des Macarons et Bergamotes, Gens de Lorraine et son « Orgue de barbarie » et la Ronde lorraine. Enfin, Claude Thouvenot, Anne-Lise Henry et Alain Barot ont donné des conférences sur les habitudes alimentaires en Lorraine et sur la bergamote, une spécialité des confiseurs lorrains.
Les nombreux visiteurs ont pu se faire dédicacer des ouvrages sur la cuisine et la gastronomie lorraines auprès des auteurs présents : Martine Dalger, Gérard Louis, Claude Thouvenot, Marie-Françoise Michel, Daniel Lejaille, Martine et Daniel Bontemps, Benoît Taveneaux... Par ailleurs, La Revue Lorraine Populaire était représentée par quelques collaborateurs qui ont accueilli avec plaisir les abonnés et lecteurs assidus de cette revue régionaliste. La RLP fêtera d'ailleurs son 200e numéro en février 2008 !
L’exposition dresse le premier bilan sur l’histoire du verre et du cristal en Lorraine de l’époque antique au début du XXe siècle. Près de 300 objets prestigieux, sortis des ateliers lorrains de Baccarat, Saint-Louis, Portieux, Gallé, Daum et de nombreux musées régionaux et nationaux, évoquent ce savoir-faire et cette haute technicité à l’origine du renouveau verrier de la fin du XIXe siècle.
Samedi 20 octobre 2007, le Maire de Nancy, André Rossinot, et l'évêque de Nancy & Toul, Mgr Jean-Louis Papin, ont inauguré devant une foule de curieux et de fidèles, le "Parvis Jean-Paul II" au pied de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation.
Dimanche 14 octobre 2007, la cité ducale a connu un événement religieux exceptionnel : la translation des reliques de la Bienheureuse Alix Le Clerc à la cathédrale. Ces pieux restes étaient conservés depuis les années soixante dans la chapelle du Cour Notre-Dame à Nancy. Retour sur l’histoire de notre Bienheureuse lorraine et sur cette translation historique.


Samedi 13 octobre en matinée, la statue de Notre-Dame de Sion, haute de 7 mètres, s'est élevée dans le brouillard pour rejoindre le sommet de la tour de la basilique. Elle avait été descendue à la suite de l'incendie qui avait endommagé le clocher de l'église en novembre 2003. La restauration de la tour a été rondement menée par des entreprises spécialisées.