Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

chanoine

  • Première messe du chanoine Pierre Dumain en la basilique de Domremy (88)

    Photo souvenir à l'issue de la messe célébrée par le chanoine Dumain à la basilique de Domremy [cl. ©H&PB].

    Ce samedi 12 septembre 2015, le chanoine Pierre Dumain a célébré sa première messe en la basilique Saint-Jeanne d'Arc du Bois Chenu à Domremy (88). La famille du jeune prêtre est installée à Liffol-le-Petit (52).
    Ordonné prêtre le 2 juillet dernier à Florence (Italie) par le cardinal Raymond Burke pour l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, il a célébré le Saint Sacrifice selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique en présence de sa famille, de ses amis et de nombreux fidèles. Plusieurs confrères chanoines assistaient à la messe ainsi que des prêtres issus de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, de M. l'abbé Fourgerolle, du diocèse de Langres, et du recteur de la basilique M. l'abbé Lambert, curé de Domremy.
    L'homélie a été donnée par Mgr Gilles Wach, fondateur de l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, société de vie apostolique canoniale de droit pontifical fondée en 1990.
    Le chanoine Dumain exercera son ministère comme aumônier dans une école de Bruxelles gérée par l'Institut.

  • Le Roy se meurt... Louis XV à Metz (août-septembre 1744)

    louis XV metz.jpgS'il est un séjour royal qui aura marqué l'esprit des Messins, et qui est resté gravé dans les annales de la ville, et même dans l'histoire de la monarchie, c'est bien celui qu'y fit Louis XV durant l'été 1744. Une visite qui, en quelques jours, fait d'un monarque à l'apogée de son règne un homme malade et repentant dont l'on craint la mort imminente, et qui va se trouver un instant nimbé de l'aura indélébile du miraculé.

    Alors, tragicomédie ou affaire d'état ? Tous les ingrédients du théâtre sont là, et jusqu'à la règle même du théâtre classique : l'unité de lieu - Metz et la chambre du roi ; l'unité de temps - août-septembre 1744 ; l'unité d'action enfin, avec les trois phases successives que forment la mise en place de l'intrigue (la maladie), le noeud de l'action (le choix "cornélien" qui s'impose au roi et le conduit à se séparer, sous la pression du clergé, de sa favorite la jeune duchesse de Châteauroux) et le dénouement (la guérison et la convalescence du roi). Manquerait-il à l'ensemble, comme dans le Don Giovanni de Mozart, la statue du Commandeur, qu'on pourrait la trouver, certes moins tragique car elle n'emportera pas le roi dans la tombe, dans ce titre de Bien Aimé surgi le 25 août sous les voûtes de l'église Notre-Dame de la bouche d'un chanoine messin dans l'euphorie d'une action de grâces, titre qui redore un blason royal passablement flétri et qui va désormais l'accompagner dans l'histoire.

    C'est donc une pièce en quatre actes que Pierre Brasme invite le lecteur à découvrir.

     

    ‡ Le Roy se meurt... Louis XV à Metz (août-septembre 1744), Pierre Brasme, éditions des Paraiges, 2012, 125 p., ill. (15 €).

  • Deux nouveaux chanoines installés à la cathédrale de Nancy

    Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, a installé officiellement lundi 21 mars deux nouveaux chanoines au chapitre cathédral de Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy.

    ncy chanoines boichot moinier_21.03.11_1.jpgLes abbés Daniel Boichot, curé de la cathédrale, et Etienne Moinier, aumônier à l'hopital de Brabois et des scouts et guides du Sacré-Coeur-Saint-Léon IX de Nancy, ont été faits chanoines de la cathédrale par Mgr Papin lors de la messe de 18h15 en présence de nombreux fidèles.

    Dans son propos liminaire, Monseigneur l'évêque a rappelé le rôle des chanoines : il s'agit d'assurer la prière officielle de l'Eglise diocésaine au sein de l'église cathédrale. Les chanoines ont perdu leur rôle de conseillers de l'évêque depuis la réforme du droit canonique de 1983. Ce rôle est désormais dévolu au conseil presbytéral composé de curés de paroisses et de laïcs. Les chanoines assistent également leur évêque lors des cérémonies officielles de l'Eglise.

    Après avoir renouvelé leur profession de foi en récitant le credo, les nouveaux chanoines ont reçu des mains de l'évêque et de leurs confrères la croix pectorale, symbole de l'appartenance au chapitre cathédral. Puis, chacun des prêtres présents leur donnèrent l'accolade.

    Le chapitre de Nancy n'est pas le plus ancien créé en Lorraine, mais il est le premier à recevoir le privilège d'une croix pectorale en 1754. A la tête du chapitre de la primatiale, se trouvait un primat, qui avait tous les privilèges d'usages et vêtements du pontife (mître, crosse, anneau...).

    Il s'agit des deux premiers chanoines nommés par Mgr Papin depuis son installation à la tête du diocèse de Nancy & de Toul en 1999.

    A l'issue de la messe, un vin d'honneur fut servi à tous les fidèles et le clergé présent.

    Pour en savoir plus sur le chapitre canonial de la cathédrale de Nancy, on peut lire avec profit l'ouvrage récent d'Etienne Martin, Les croix de chapitre à Nancy et à Toul, publié chez Histoire & Curiosités - Editions phaléristiques.

    ncy chanoines boichot moinier_21.03.11_2.jpg

    Remise de la croix pectorale à l'abbé Daniel Boichot

    ncy chanoines boichot moinier_21.03.11_3.jpg

    Remise de la croix pectorale à l'abbé Etienne Moinier

    ncy chanoines boichot moinier_21.03.11_5.jpg

    Les nouveaux chanoines entourant Mgr Papin lors de l'Eucharistie

    [clichés H&PB]

  • Les croix de chapitre à Nancy et à Toul

    croix chapitre toul nancy.jpgL'ouvrage est suffisamment original pour qu'on le remarque sur les rayons des libraires. Ce n'est pas souvent, en effet, qu'un universitaire se penche sur ces décorations "officielles" de l'Eglise catholique que sont les croix portées par les chanoines des cathédrales.

    Le diocèse de Nancy & de Toul a cette chance-là d'avoir trouvé et un jeune universitaire de talent, et un évêque soucieux de mieux faire connaître la riche histoire du chapitre de sa cathédrale.

    Cette intéressante et originale monographie s'attache à faire découvrir les évolutions du costume canonial des chanoines des chapitres de Nancy et de Toul, en s'intéressant plus particulièrement à leurs rares croix pectorales, créées dès le XVIIIe siècle et toujours portées par leurs titulaires. L'histoire du chapitre de Nancy et de Toul est également évoquée afin de replacer dans son contexte l'évolution de ces signes de distinction.

    L'auteur nous livre ses recherches menées tant dans les archives religieuses que civiles, et présente dans le détail ces insignes de fonction, entre décoration et marque de dignité, issues de collections publiques et particulières.

    Outre la riche et inédite iconographie, l'ouvrage est accompagné de nombreuses annexes qui, n'en doutons pas, seront d'un précieux recours pour tous les chercheurs et amateurs d'histoire religieuse.

    Le livre est publié grâce au soutien personnel de Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, primat de Lorraine, et avec le concours du Centre lorrain d'histoire du droit de l'université de Nancy 2.

     

    >> Les croix de chapitre à Nancy et à Toul. Evolution du costume canonial nancéien, Etienne Martin, Histoire & Curiosités - Editions phaléristiques, 2010, 127 p., ill., préface de Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul (38 €).

  • Hommage au chanoine Etienne Drioton, égyptologue lorrain

    L'égyptologue est né à Nancy au 82 rue Stanislas. Désormais, une plaque rappelle le souvenir de ce prêtre érudit.

     

    chanoine drioton.jpgIl n'est pas forcément très connu du grand public, mais le chanoine Etienne Drioton, né à Nancy il y a cent vingt ans, est pourtant une brillante personnalité scientifique et religieuse. Il est né à Nancy le 21 novembre 1889 à 17 heures précises. C'est pourquoi le cercle scientifique Etienne-Drioton, présidé par Jean-Marie Voiriot, qui se consacre à son étude et est à l'initiative de la pose d'une plaque commémorant sa naissance sur la façade du 82 rue Stanislas à Nancy a voulu que la cérémonie de dévoilement se déroule à cette même heure en présence de très nombreuses personnalités dont le maire, André Rossinot, et l'évêque de Nancy & Toul, S.E. Mgr Jean-Louis Papin.

     

    Etienne Drioton est un brillant élève de Saint-Sigisbert où il obtient un bac littéraire grec philo à l'âge de 16 ans. Puis il entre en septembre 1906 au grand séminaire, installé à cette époque à la Chartreuse de Bosserville, où il recevra la tonsure en août 1907. Mgr Turinaz, l'évêque de Nancy, l'enverra ensuite étudier au séminaire français de Rome où il sera ordonné prêtre en 1912, obtenant l'année suivante deux doctorats, en théologie et en philosophie. Aumônier à l'hôpital militaire Sédillot pendant les trois premières années de la guerre, il part ensuite à Paris et devient professeur d'égyptien, de copte et de démotique à  l'Institut catholique.

     

    plaque chanoine drioton.jpgLors de la création de la société d'égyptologie en 1923 le poste de secrétaire général lui échoit. En 1924, on lui confie un chantier de fouille aux environ de Louxor, qu'il retrouvera cinq ans de suite avant d'aller sur celui de Tod en 1935.

     

    Conservateur du département des antiquités égyptiennes au Louvre en 1926, dix ans plus tard, c'est au Caire qu'il est nommé directeur général des antiquités égyptiennes. Ami du roi Farouk, il ne retournera plus en Egypte après la destitution de ce dernier et mourra en 1961 à Nancy. Lors de son éloge funèbre, le RP Pierre du Bourguet dira qu'il était « la foi au service de la science et la science au service de la foi ».

     

    hommage drioton.jpgLa ville de Villers-lès-Nancy a souhaité également rendre hommage au chanoine Drioton au cimetière municipal. « Grand Nancéien, grand égyptologue, ce personnage hors du commun, mérite que l'on s'attarde aujourd'hui sur sa tombe délaissée injustement depuis de trop nombreuses années »,souligne Pascal Jacquemin, député-maire. « Car Etienne Drioton fut une figure majeure de l'égyptologie moderne. Surnommé ''le chanoine des Pharaons'', il a posé des jalons décisifs dans la connaissance de l'Egypte ancienne, qu'il découvrit à l'âge de 7 ans dans un guide. Si la science et la foi n'ont pas toujours fait bon ménage, le chanoine Drioton concilia les deux et montra que la pratique de l'une n'empêcha pas la pratique de l'autre. »

     

    Pascal Jacquemin se félicitait que François Schmitt, jeune doctorant à l'EPHE, eut l'heureuse idée de créer un cercle scientifique entièrement dédié à sa mémoire sur sa terre natale. Une gerbe a été déposée sur la tombe du chanoine Drioton, à la veille du 120èmeanniversaire de sa naissance. En prolongement, le château Madame de Graffigny, à Villers, a servi de cadre à Michèle Benoît pour une passionnante conférence sur le chanoine proposée par le cercle scientifique. Travailleur acharné, orateur et conférencier, chef de chantiers, conservateur de musées, Etienne Drioton est l'auteur de plus de 400 publications. Le Fonds égyptologique Chanoine-Drioton a été acquis par la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU) en 1961.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.11.09]

  • Nancy rend hommage au chanoine Robert Noisette

    chanoine noisette.jpgRécemment décédé, le chanoine Robert Noisette, figure du clergé nancéien, laissera son empreinte dans la mémoire collective de la cité ducale où il était né le 12 mai 1922, dans le quartier Saint-Léon. Son père, pharmacien, tenait une officine à l'angle de la rue de la Commanderie et de la rue Jeanne-d'Arc.

     

    Après avoir suivi toutes ses études au lycée Poincaré, Robert Noisette entra au grand séminaire parisien de Saint-Sulpice en 1941. En 1943, la Gestapo l'arrêtait et l'incarcérait à la prison Charles-III où il restait un an avant d'être transféré au camp de Dachau. Libéré, il termina ses études, puis partit à Rome où il obtint une licence de théologie, en 1949. Vicaire à Saint-Jacques de Lunéville et aumônier du collège Bichat, on le retrouva ensuite à la paroisse Saint-Pierre, puis curé de Saizerais, de 1955 à 1958, date à laquelle il fut nommé aumônier diocésain du mouvement Pax Christi et des cheminots catholiques. Il fut aussi chargé des pèlerinages diocésains et délégué du comité catholique de la campagne contre la faim.

     

    Après avoir été nommé à la tête de la paroisse Saint-Vincent - Saint-Fiacre en 1968, le chanoine Noisette fut désigné comme vicaire épiscopal de la zone de Nancy. Économe du diocèse, il géra avec rigueur le fameux legs Croué-Friedman, permettant aux fonds placés de prospérer et de mener ainsi à bien la rénovation de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, répondant parfaitement aux souhaits de la donatrice.

     

    À la suite du voyage du pape Jean-Paul II en Lorraine en 1988, il avait reçu le titre de Prélat d'honneur de Sa Sainteté et avait été nommé, peu après, protonotaire apostolique, distinction la plus élevée accordée aux familiers du Souverain pontife. Monseigneur Noisette avait aussi reçu une reconnaissance civile, puisqu'il avait été fait chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur, au titre des anciens combattants et victimes de guerre. Il fut un membre actif de la fédération nationale des déportés et des internés de la Résistance.

     

    Il fut enfin président des Amis de la Bibliothèque diocésaine de Nancy jusqu’en 2007.

     

    Lors de ses obsèques célébrées à la cathédrale, c'est toute la communauté religieuse mais aussi la société civile qui a rendu un fervent hommage à cet homme de foi et de culture.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.05.09]