[Vosges Matin]
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L'Union régionale REMPART oeuvre pour la sauvegarde du patrimoine lorrain à travers des chantiers jeunes internationaux. Ou comment vivre des vacances utiles et riches en rencontres.
[L'Est Républicain]
Après avoir abordé dans un premier tome l'histoire de la statuaire johannique du XVIe au XXe siècle, Bernard Mugnier se propose, dans le second tome, de dresser un inventaire le plus complet possible des sculpteurs et fondeurs français qui réalisèrent, surtout au XIXe et XXe siècles, la multitude de représentations de Jeanne d'Arc qui ornent encore aujourd'hui églises, chapelles ou autres édifices publics.
Si chaque village et bourg de France possède sa statue de Jehanne, il n'en reste pas moins que ces réalisations correspondent à des modèles issus de créations originales dues à de nombreux artistes. L'auteur a ainsi recensé cinquante-deux sculpteurs dûment identifiés et plusieurs modèles dont les créateurs ne sont pas officiellement connus mais sortis d'ateliers industriels.
Bernard Mugnier évoque l'histoire de plusieurs fabriques industrielles, dont une grande fonderie lorraine qui fabriqua une quantité impressionnante de statues de Jeanne : la Maison Pierson (ou "Institut catholique") de Vaucouleurs.
Son imposant ouvrage se clôt par un chapitre consacré à la restauration des statues johanniques avec un exemple lorrain : celui de la redécouverte récente des statues de Jeanne d'Arc et de Jean de Dieulouard, dont la restauration a été initiée par l'association des Amis du Vieux-Pays de Dieulouard.
Le livre est complété par l'inventaire (non exhaustif) des oeuvres traditionnelles et des fabrications industrielles d'oeuvres johanniques.
Un excellent ouvrage que tous les amoureux de notre Jeannette, "la Bonne Lorraine", se doivent de posséder !
‡ La statuaire johannique, tome II, Bernard Mugnier, chez l'auteur, 2011, 500 p., ill., préface de Marcel Cordier (50 €).
[Vivre la Meurthe-et-Moselle, n° 51]
La vision sereine et intensément poétique qu'avait le Lorrain Claude Gellée (Chamagne 1604 - Rome 1682) du paysage classique a fixé une norme pour les générations à venir de peintres et de dessinateurs.
Mieux que tout autre artiste, le Lorrain savait allier la grandeur idéale d'un monde antique, rêvé, avec les impressions d'une nature réelle et expérimentée. On connaît aussi Claude Gellée pour ses savants effets de lumière, précurseur des toiles de Turner et des impressionnistes.
De son vivant, l'artiste jouissait d'une immense reconnaissance qui lui a valu les commandes de personnages les plus influents de son temps : le pape Urbain VIII (le Lorrain vivait alors à Rome), Philippe IV d'Espagne, ainsi que de nombreux cardinaux et riches collectionneurs.
L'ouvrage, avec une iconographie magnifiquement mise en valeur, examine Claude le Lorrain en tant que paysagiste et rassemble plusieurs collections prestigieuse dont celles du Louvre et du musée Teyler de Harleem.
Nous avons là, à n'en pas douter, un remarquable catalogue de l'oeuvre dessinée de Claude Le Lorrain qui est présentée au musée du Louvre jusqu'au 18 juillet 2011.
‡ Claude Gellée, dit le Lorrain. Le dessinateur face à la nature, Carel van Tuyll van Serooskerken et Michiel C. Plomp, Somogy éditions d'art, 2011, 312 p., ill. (29 €).
Le numéro 8 de La Nouvelle revue lorraine est paru. Comme à l'accoutumée, le sommaire est riche de nombreux articles sur l'histoire de la Lorraine et la vie des Lorrains de tous les temps.
Dans ce numéro printanier, le lecteur lira un appel pour le sauvetage de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy. En effet, l'édifice nécessite des travaux d'urgence : la toiture, en particulier, est en mauvais état et met en péril la structure du bâtiment.
La visite dans les couloirs de l'histoire de la Lorraine se poursuit notamment avec les histoires méconnues de l'abbaye de Haute-Seille, la pêche au saumon à Metz, un atelier méconnu de menuisiers à Benney, le temps du paternalisme à Thaon-les-Vosges, la Vosgienne une vache qui revient de loin, le portrait d'un curé de paroisse, la tragédie de la vallée de Celles durant la Grande Guerre, des souvenirs de patronage, la découverte d'un artiste talentueux Edmond Kempf, une visite à Mousson haut lieu du duché de Bar... Et de nombreuses anecdotes et les rubriques habituelles (les info's lorraines, les livres).
‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie (6,50 € le numéro) ou par abonnement (36 € pour 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
[Vosges Matin]
C'est une rencontre exceptionnelle que celle de ces Lorrains qui parlent au feu. L'auteur, Jacques G. Peiffer, qui a lui aussi construit ses fours à Longwy, décrit le chemin de la terrible aventure des frères Mougin qui, de Paris à Nancy et Lunéville, ont scellé l'une des plus grandes pages de la céramique française.
Il situe la naissance de leur oeuvre entre l'atelier de sculpture de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et la manufacture de Sèvres. Joseph et Pierre Mougin s'opposaient à l'intellectualisme dans l'art et considéraient l'émotion primitive telle une ascèse.
L'auteur campe le portrait d'un Joseph Mougin ténébreux, rebelle à l'industrialisation et réfractaire à la scission entre art majeur et artisanat, s'opposant même à Victor Prouvé sur ce point. Mais surtout, il s'attache à évoquer la longue expérience qui guida les deux céramistes du naturalisme de l'Art Nouveau vers la beauté profonde de leurs dernières oeuvres abstraites, hymnes flamboyants au grès et à l'émail.
L'aventure de l'atelier Mougin est une page épique de l'histoire de l'art en Lorraine.
‡ Les frères Mougin, sorciers du grand feu. Grès et porcelaine 1898 - 1950, Jacques G. Peiffer, éditions Faton, 2011, 240 p., ill. (75 €).
Le projet d'aménagement du futur centre des congrès de Nancy sur le périmètre de l'ancien centre de tri postal se positionne à l'emplacement d'éléments du front bastionné des XVIe-XVIIe siècles protégeant le sud-ouest de la Vieille-Ville de Nancy, de constructions du XVIIIe siècle et de l'étang Saint-Jean. Depuis septembre 2010, l'Inrap intervient dans le cadre d'un suivi des travaux.
L'étang Saint-Jean, vaste pièce d'eau, attesté dès le XIIe siècle, a marqué la topographie du secteur jusqu'à son comblement lors de la construction de la ligne de chemin de fer en 1856. Les travaux s'étendent aussi sur l'emprise du bastion Saint-Thiébaut, élément fortifié faisant avant-corps sur l'enceinte construite à partir de la fin du XVIe siècle et qui défend les Ville-Vieille et Ville-Neuve de Nancy au cours du XVIIe siècle. La démolition des fortifications, imposée en 1698 par le traité de Ryswick, met un terme à la vocation militaire de cette zone, mais le tracé du bastion reste inscrit dans le parcellaire jusqu'au XXe siècle.
La démilitarisation de l'enceinte en 1698 implique le comblement du fossé défensif. Il semble que des pans entiers des élévations du bastion ont été renversés afin de constituer un mur de barrage afin de condamner l'alimentation en eau provenant de l'étang Saint-Jean. Parmi ces éléments de remblais, une imposante partie de la pointe a basculé dans l'étang.
Le parement en briques de la pointe du bastion comporte une chaîne d'angle maçonné en pierre de taille dans laquelle a été inséré un blason sculpté. Composé d'un assemblage de bloc, il figure un globe décoré de trois fleurs de lys surmonté d'une couronne et flanqué de fûts de canons, étendards, trompe et hausse-col. Ce blason aux armes du roi de France marque probablement la prise de la ville par les Français en 1633, au début de la guerre de Trente Ans.
[clichés © H&PB]
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Au temps de Saint Alchas, ou peut-être de son successeur Saint Celsin, les deux frères Toulois, Loup de Troyes et Vincent de Lérins sont inséparables.
L’Église de Toul a la gloire d’avoir enfanté Loup et Vincent, des prêtres et des prélats dont l’Église universelle a salué la science, proclamé et mis a profit les talents, puis, qu’elle a inscrits dans ses dyptiques après avoir placé leurs mortelles dépouilles sur ses autels.
Vincent avait d’abord embrassé le parti des armes et brillé dans le monde. Touché par la grâce et, peut-être, entraîné par l’exemple de son vertueux frère, il alla s’enfermer au monastère de Lérins pour n’y songer plus qu’à l’œuvre de son salut.
Affecté douloureusement de voir l’Église déchirée par les hérétiques et voulant contribuer, pour sa part, à prémunir les simples fidèles contre les sophismes de l’erreur, il composa, vers l’an 434, trois ans après le concile d’Éphèse qui proscrivit le nestorianisme, un livre qu’il intitula : Commonitorium ou Avertissement contre les hérétiques. C’est dans ce solide ouvrage qu’il trace cette règle à laquelle, plus strictement que jamais, il importe de se conformer : "Dans l’Église catholique, il faut apporter le plus grand soin à tenir ce qui a été cru partout, toujours et par tous".
Saint Vincent de Lérins mourut avant la fin de 450, sous le règne de l’empereur Théodose II et Valentinien III. Ses reliques sont conservées à l'abbaye de Lérins.
Le diocèse de Nancy et de Toul célèbre sa fête liturgique le 24 mai.
[source : http://www.introibo.fr/Saint-Vincent-de-Lerins-abbe]
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Issu de l'aristocratie prussienne, Manfred von Richthofen commence une formation militaire dès l'âge de onze ans. Apprenant très vite à piloter, il excelle dans le combat aérien. Mort sur le front en 1918, à 26 ans, il laisse un nom - et un surnom, "le Baron rouge" - à la postérité. Contrairement à son homologue français, le Vosgien René Fonck, qui a été injustement maintenu dans l'oubli.
Fils d'ouvrier et apprenti mécanicien avant d'être breveté pilote en 1915 à l'école Caudron, René Fonck fut un technicien de l'aviation de combat hors pair. Il ne fut jamais touché par le feu ennemi. Entre les deux guerres, il devient député des Vosges puis émissaire personnel du maréchal Pétain tout en établissant des liens avec la Résistance. Mort en 1953, il est honoré "du bout des lèvres" d'obsèques solennelles aux Invalides.
De leur naissance à leur jeunesse, de leur passion naissante des airs à leurs victoires respectives à bord de leur avion mythique, le triplan rouge et la blanche cigogne, l'auteur, Patrick de Gmeline, retrace dans cet ouvrage deux destins extraordinaires presque parallèles, ceux de Manfred von Richthofen et de René Fonck, à la lumière de leur engagement militaire et de leur parcours privé, et analyse tout ce qu'ils ont légué à l'Histoire civile et militaire.
Patrick de Gmeline est un historien militaire reconnu auteur d'une trentaine de livres.
‡ Baron rouge et Cigogne blanche, Patrick de Gmeline, éditions Presses de la Cité, 2011, 510 p., ill. (24 €).
[L'Est Républicain]
2011 est une année particulièrement importante pour la cité de Pont-à-Mousson puisqu'elle fête le 750ème anniversaire de sa fondation. C'est en effet le 20 avril 1261 que le comte de Bar Thiébaut II accordait à sa ville nouvelle du Pont dessous Mousson une charte de franchise. Il s'agit donc de l'acte de naissance officiel de la ville.
A l'occasion de cet évènement, Jean-Pierre Bardot présente une remarquable synthèse des racines de l'histoire de la ville, issue de son mémoire de Master en Histoire médiévale. Il rend compte du développement de la cité au cours du Moyen Âge avec l'érection du marquisat de Pont-à-Mousson qui deviendra, par la volonté de l'empereur, ville d'Empire. Ce développement sera accompagné par une forte présente religieuse et économique dont témoigne encore aujourd'hui son riche patrimoine civil et religieux.
Ce trop modeste ouvrage - il ne compte que 50 pages - aborde les actes fondateurs de la ville à partir de sources documentées et analysées avec compétence. Il mérite toute l'attention des Mussipontins - et de tous les Lorrains ! - d'autant plus qu'il est enrichi d'une abondante iconographie et admirablement servi par une mise en page soignée.
‡ Pont-à-Mousson au Moyen Âge, origines et développement d'une ville neuve, Jean-Pierre Bardot, éditions Musée Au fil du papier - Ville de Pont-à-Mousson, 2011, 50 p., ill. (12 €).
Jardin du prieuré bénédictin [cliché H&PB]
‡ Découvrez le programme des animations estivales organisées à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône) : programme_Saint-Maur_2011.pdf
En marge de la causerie du Cercle d'Études de Vittel donnée le 21 avril sur la naissance de la station thermale de Vittel (1850 – 1860), Gilou Salvini précise que Monsieur Guy de la Motte-Bouloumié, qui a assisté à cette conférence, avouait avoir beaucoup appris sur cette période et sur les activités de son ancêtre Louis Bouloumié, fondateur de la station thermale de l'ouest vosgien.
Gilou Salvini nous présente, dans le document ci-dessous, dix révélations fruits de ses propres recherches, qui n'étaient pas connues jusqu'alors sur la fondation de la station thermale de Vittel.
Consultez le document ici : Naissance station Vittel.pdf
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Le pôle d'excellence rural "Tourisme de mémoire 1914-1918", obtenu conjointement par les agences de développement touristique vosgienne et alsacienne, vient d'être présenté.
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Le Cercle d'études de Vittel et de sa région propose une conférence
Le 19 mai 2011 à L’Alhambra de Vittel
130 ans de chemin de fer à Vittel : le Train des Eaux
Présentée par M. Didier Leroy, collaborateur des éditions de La Vie du Rail
La vie des Vittellois a changé radicalement avec l’arrivée du chemin de fer en 1881. Le train a servi à tous à un moment de son existence ; la gare est un lieu mythique, fait d’arrivées et de départs, opérés grâce à la discipline des employés de la Compagnie de l’Est, incarnée par leur bel uniforme aux broderies de feuilles de chêne d’Amérique.
Vittel, avec le développement du thermalisme, va amplement profiter des trains qui arrivent du Nord par Nancy et du Sud par Chalindrey, et surtout des liaisons directes de et pour Paris, avec le célèbre « Train des Eaux » et son wagon-restaurant de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits. Vittel va se doter en 1927 d’une nouvelle gare hors du commun. Le développement des eaux minérales va accroître, dans les années cinquante, le trafic des marchandises.
Didier Leroy fera revivre cette longue et riche histoire du chemin de fer à Vittel et dans ses environs. Spécialiste de l’histoire ferroviaire, il a déjà publié avec un Vittellois, Paul-Henri Bellot, plusieurs ouvrages sur le sujet.
‡ Conférence de M. Didier Leroy, jeudi 19 mai 2011 à 20h30 au Centre culturel de l’Alhambra de Vittel.
‡ Entrée libre et ouverte à tous.
[Cliché : le Train des Eaux en 1955 avec voitures directes Mirecourt-Vittel-Contrexéville-Paris-Est, © E. Brulé/LVDR]
La Fédération des Sociétés Savantes des Vosges organise son troisième Salon du Livre qui aura lieu à Mirecourt le dimanche 4 septembre 2011, de 10h00 à 18h00. Ce salon est co-organisé par les Amis du Vieux Mirecourt-Regain.
Cette manifestation est axée sur l’histoire et le patrimoine régional, et sa particularité sera de déborder largement sur le livre d’art et d’histoire des provinces voisines (Champagne-Ardenne, Franche-Comté). Cette journée sera agrémentée de conférences et d’animations diverses.
Ce Salon du Livre est ouvert à tous les éditeurs, libraires et associations locales désirant vendre des publications anciennes ou récentes.
‡ Modalités et bulletin d’inscription ici : invitation salon du livre.doc et bulletin_inscription_SLVL_2011.doc
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Ce dimanche 15 mai s'est déroulé le 33ème pèlérinage Domrémy-Vaucouleurs (on peut parler désormais du 'traditionnel' pèlérinage !) sous l'égide de l'association Pèlerins de Lorraine animée par Jean-Marie Cuny. Jehanne a conduit les pèlerins - dont de nombreux jeunes scouts et guides Europa-Scouts - de sa maison natale à la Porte de France de Vaucouleurs, la cité qui l'a armée pour son épopée au service du royaume de France et de Dieu.
La messe a été célébrée en l'église de Champougny par l'abbé Stemler, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d'Epinal. Après la pause casse-croûte, les pèlerins sont repartis sous l'averse. Mais très vite le soleil leur a tenu compagnie jusqu'à la chapelle castrale de Vaucouleurs où eut lieu le Salut au Saint-Sacrement présidé par les abbés Husson, de Metz-Noblat et Stemler.
A l'année prochaine... pour le 34ème pèlérinage !
Quelques images du pèlé'...
[clichés © H&PB]
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