La saison estivale 2011 au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône sera marquée par des manifestations du plus grand intérêt. Outre deux expositions de peinture (en août et septembre), une grande rétrospective sur le Châtillon de la Belle époque sera présentée au public de mai à juillet.
Il y a quelque temps, Yann Prouillet, éditeur et cheville ouvrière de la Société Philomatique vosgienne de Saint-Dié-des-Vosges, avait acheté sur une brocante un vieil album de plus d'une centaine de photographies énigmatiques. Une concertation avec Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine permit de déduire que ces clichés avaient pour sujet le village historique de Châtillon-sur-Saône.
Habillement, manifestations (l'arrivée des militaires, le marché...) et vie quotidienne (le travail des carriers, les rues animées...) respiraient le début du XXe siècle. Un document représentant la toute jeune stèle érigée en hommage au peintre Jan Monchablon apportait une précision supplémentaire : les photos, prises par un "résident secondaire" inconnu, ne pouvaient l'avoir été qu'entre 1909 et 1914.
De l'album confié à Saône Lorraine, 60 agrandissements du plus haut intérêt ont été reproduits et seront, avec les commentaires appropriés, présentés au public tous les week-ends de mai à juin et tous les après-midi de juillet à octobre, sauf le mardi, au Grenier à sel de Châtillon.
L'inauguration aura lieu le dimanche 8 mai à 17h00.
Un régiment entrant à Châtillon-sur-Saône (début XXe s.)
‡ Exposition temporaire Châtillon-sur-Saône il y a un siècle au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône (entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains), du 1er mai au 31 octobre.





Le président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand, accompagné du vice-président Roger Persin, se sont rendus sur les lieux afin de constater les dégradations commises récemment : une colonne de la crypte située sur les fouilles archéologiques de l’ancien bas-côté nord a été renversée et brisée en plusieurs morceaux. Par ailleurs, une partie du mur extérieur nord de l’ancienne abbatiale a été démontée et les pierres éparpillées.
Ces actes "d’incivilités" - comme l'on dit aujourd'hui pudiquement - font écho à de nombreux autres commis ces temps derniers dans le village : vitres de la fenêtre de la sacristie de l’église paroissiale cassées à coups de cailloux, canettes brisées et détritus divers abandonnés dans le grand escalier qui mène à l’église, vandalisme sur les jeunes arbres plantés à l’occasion des naissances, dégradations sur l’aire de jeux…





















