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éditions

  • L'abbé Grégoire s'en mêle

    Le 20 avril 1787. La diligence de Paris transporte huit passagers qui, chose inhabituelle, descendent tous à Metz. L’un d’entre eux, l’abbé Lamourette, vient apporter ses lumières à son ancien élève, l’abbé Grégoire, qui désire participer au concours proposé par l’Académie de la ville à propos du sort des juifs. Un autre voyageur, Zalkind Hourwitz, un juif de Paris, souhaite lui aussi concourir. Que l’Académie propose un tel sujet de réflexion est violemment contesté par d’éminentes personnalités de la ville.

    À l’arrivée de la diligence à Metz, on découvre que l’un des huit passagers est mort. Pour les besoins de l’enquête, interdiction est faite aux sept survivants de quitter la ville. L’artiste vétérinaire, Augustin Duroch, qui s’est déjà distingué par le passé pour sa rigueur scientifique, découvre lors de l’examen post-mortem que la victime a été empoisonnée au cours du voyage.

    Un climat de suspicion s’installe parmi les sept voyageurs. Qui a pu tuer Mendron, ce fonctionnaire parisien ? Duroch découvre qu'il devait rejoindre en grand secret Calonne, l’ancien ministre des Finances de Louis XVI, exilé depuis peu dans son château d’Hannonville, près de Verdun. À Paris, une virulente campagne de calomnies menée par l’entourage du roi détruit peu à peu la réputation de Calonne jusque dans les provinces. Le meurtre de son ami était-il destiné à paralyser l’ancien ministre ?

    De son côté, l’abbé Grégoire se sent menacé. Parviendra-t-il à mener à bien la rédaction de son mémoire, en raison de l’opposition que suscite ce concours ?

    Parmi les voyageurs condamnés à une oisiveté pesante, le climat est encore alourdi par le décès de deux d'entre eux. Accidents ?

    Duroch a fort à faire. Pour les besoins de l'enquête, ses voyages à Hannonville, puis à Paris, lui font courir des périls graves ; mais il reçoit l'aide inattendue d’Éléonore. Dans son enquête, il bénéficie d'un autre appui déterminant : le flair de l'ancien talmudiste Hourwitz, rompu à d’antiques et bien mystérieux modes de raisonnement.

    Cette enquête lorraine menée tambour battant nous rappelle celles de Nicolas Le Floch, le célèbre commissaire aux affaires extraordinaires de Louis XV et Louis XVI mis en scène par le regretté Jean-François Parot... Raison  de plus pour lire ce roman aux multiples péripéties !

     

    ‡ L'abbé Grégoire s'en mêle. Les enquêtes d'Augustin Duroch, Anne Villemin Sicherman, La Valette éditeur, 2018, 542 p., 23 €.

  • Jeuxey (88) : 6e Salon du livre de l'auto-édition et de la petite édition le 25 mars 2018

  • Maria, le dernier roman vosgien de Pierre Pelot

    maria.jpgLes Vosges sous l'occupation allemande. Maria est institutrice. D'une beauté saisissante, elle coule des jours insouciants avec son mari, Jean, patron du café du coin. Lorsque les maquisards viennent la chercher à l'école devant ses élèves, ils promettent de la ramener bientôt... Commence alors le calvaire de Maria. Un calvaire qui durera toute une vie. Car, voilà, Jean est un traître, un "collabo", et beaucoup sont morts par sa faute. Pour l'avoir aimé, Maria sera battue, torturée puis violée, avec à jamais gravé en elle la disgrâce et la cruauté de ceux que la France élèvera bientôt au rang de héros. Elle n'en parlera à personne.

    Cinquante ans plus tard, un jeune homme arrive dans cette vallée vosgienne par une nuit neigeuse. Il vient rendre visite à l'une des pensionnaires de la maison de retraite. La voix fatiguée d'une conteuse sur les ondes d'une radio locale l'accompagne dans son périple nocturne. Pour ses auditeurs, elle évoque l'histoire de ces terres où gèlent les eaux de la Moselle. Les fantômes du passé planent sur son récit.

    Avec Maria, Pierre Pelot revient à sa géographie intime, à son pays vosgien, à Saint-Maurice-sur-Moselle. Avec cette langue percutante et sensible qu'on lui connaît, et la mémoire d'une région aussi écorchée que son personnage. Alors que la neige fond et devient boueuse, visages des résistants et de l'occupant nazi se confondent. Un roman entre drame intimiste et thriller historique.

    Parce que la barbarie n'est pas le monopole du camp ennemi.

     

    >> Maria, Pierre Pelot, éditions Héloïse d'Ormesson, 2011, 128 p. (14 €).

  • Les nouveautés automnales des éditions Gens de Lorraine

    Les éditions Gens de Lorraine, installées à Millery (Meurthe-et-Moselle) et dirigées par Denis Bergerot, se sont spécialisées depuis de nombreuses années dans l'édition d'ouvrages en prise directe avec les traditions gastronomiques et historiques de Lorraine. Mais aussi - et c'était la raison d'être de cette sympathique maison -, dans l'édition de CD de musique traditionnelle dédiés à la petite enfance. D'ailleurs, de nombreuses établissements scolaires lorrains ont fait le choix de cette maison d'édition pour initier leurs jeunes élèves aux musiques et comptines lorraines.

    Nous vous proposons ci-dessous une sélection des dernières nouveautés de Gens de Lorraine.

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    >> Commande possible sur www.gensdelorraine.com ou www.librairielorraine.com

  • L’actualité du livre en Lorraine

    En ce mois de mai, les éditeurs de la région multiplient les publications.

    Un livre anti-crise ? Suzanne Roth, la cuisinière autodidacte d'Alsace, qui s'est lancée tardivement dans la publication de ses recettes de famille, réédite l'un de ses best-sellers, tout à fait de circonstance : « La cuisine des restes » (La Nuée Bleue, 128 pages, 13,50 €).

    De leur côté, Élisabeth et Christian Busser proposent chez le même éditeur 140 fiches pratiques pour soulager les maux du quotidien (« En bonne santé avec les plantes des Vosges et d'ailleurs », 200 pages, 100 photos couleurs, 12 €).

    Plus inattendu, toujours à La Nuée Bleue, est le « Petit traité d'anthropophagie politique ». Il est dû pour les textes à la cabarettiste Huguette Dreikaus, qui touille dans la marmite électorale, et, pour les dessins, à l'ancien secrétaire national des Verts, Yann Wehrling.

    Également en librairie, les mémoires posthumes d'Arlette Schlumpf, l'épouse du collectionneur et fondateur du musée automobiles de Mulhouse (320 pages, 20 €).

    Les éditions Gérard Louis frappent quatre fois avec leur collection de printemps qui aligne « Le peuple du chemin creux » de Régis Cavignaux, « Le Rain du Diable » de Jean-Louis Hans, « Lettre à Lucien Cuénot » d'Annette Lexa-Chomard et « Les Boucles de la Moselle » de Jean-Pierre Couteau.

    vosges.jpgAux éditions Place Stanislas, outre les albums « Lorraine 1900 », « Jeanne d'Arc, les métamorphoses d’une héroïne » et le « Vive la crise ! » de Delestre, paraissent une biographie de Louise Weiss, qu'Helmut Schmidt, l'ancien chancelier allemand avait surnommée la « grand-mère de l'Europe » (190 pages, 19 €), et « Les Vosges » de Jean-Robert Zimmermann (144 pages, 100 photos, 19 €).

    Les éditions du Sapin d’Or proposent un livre sympathiquement documenté et illustré sur « Jeanne la Bonne Lorraine » de Jean-Marie Cuny (136 pages, 28,50 €) ; ouvrage bienvenu au moment où l’on célèbre le centenaire de la béatification de notre Jeannette.

    Parmi les manifestations à venir, à noter que le café littéraire de Fontenoy-la-Joûte, le samedi 23 mai à 18 h 30, à la Galerie Daniel Mengotti, sera consacré aux cent ans de l'aviation avec, pour invité, Pierre-Alain Antoine, un ancien chef de la Patrouille de France, historien de l'aéronautique. Il sera animé par Élise Fischer dont le nouveau roman « Le secret du pressoir », vient de sortir aux Presses de la Cité dans la collection « Terres de France ».

    D'autre part, l'association Housseras-Döblin organise à la salle des fêtes de Housseras (Vosges) le 5 juin à 20 h 30 avec la collaboration de la troupe Hélicoop un spectacle « Cabaret ». Des textes humoristiques d'Alfred Döblin seront lus par Georges Zaragoza. C'est à Housseras en effet que sont enterrés Alfred Döblin, sa femme Erma et son fils Wolfgang, soldat dans l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale et mathématicien de génie.

  • De bons livres lorrains pour Saint Nicolas, Noël ou les étrennes

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    Bientôt Saint Nicolas, Noël et les étrennes du Nouvel An... Ce sont des moments privilégiés pour partir à la découverte de notre belle région Lorraine, de son histoire et de ses traditions. Et aussi pour la faire aimer par nos jeunes générations !

    Une solution pour cela : s'abonner à La Revue Lorraine Populaire, fondée en 1974 par Jean-Marie Cuny, et éditée à Nancy. Revue proche des gens et dont les articles sont proposés par des femmes et des hommes du pays, ni savants ou historiens incompréhensibles ou pédants ; ils vous font découvrir pas à pas l'histoire de la Lorraine, de ses particularités géographiques, humaines, traditionnelles... Bref, une revue qui parle de chez vous en toute simplicité.

    Tous les deux mois, un numéro illustré en couleur de 52 pages (abonnement un an, 6 numéros, 33 €).

    Un abonnement-cadeau à faire... ou à se faire !

    A découvrir également la réédition de La cuisine lorraine des quatre saisons de Jean-Marie Cuny, qui a connu un immense succès de librairie !

    >> Contact : REVUE LORRAINE POPULAIRE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE

    >> ou visitez le site http://www.revuelorraine.fr