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Les cendres du général Bigeard toujours en Lorraine

bigeard.jpg« À ma mort, je souhaite que mes cendres soient larguées au-dessus de Dien-Bien-Phu, où reposent mes camarades ». Cette phrase, le général Bigeard l’a répétée des dizaines de fois, lui qui souhaitait reposer pour l’éternité dans cette terre du bout du monde. Un lieu et un moment (le printemps 1954) où l’ancien des Corps-Francs devint chef de guerre, héros national, symbole du courage et de l’héroïsme.

Mais six mois après la disparition du militaire le plus médaillé de France, ses cendres sont toujours en Lorraine, dans l’attente d’une autorisation des autorités vietnamiennes. S’il n’est plus question, aujourd’hui, de les disperser au-dessus de l’ex-Indochine qui a vu tant de soldats français mourir - le Vietnam ayant refusé -, elles pourraient reposer, à jamais, dans une urne scellée au pied de la stèle du souvenir, au cœur de l’ancien champ de bataille.

C’est, en tout cas, le vœu de la famille. « Nous sommes dans l’attente d’une réponse » confient Gaby Bigeard et sa fille Marie-France. « J’ai adressé un courrier au Président de la République l’été dernier. Le dossier est actuellement sur le bureau de Mme Michèle Alliot-Marie, Ministre des affaires étrangères », précise Mme Bigeard.

[AFP]

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