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  • 31 août : les Vosgiens à Sion

    ND Sion.jpgLe diocèse de Saint-Dié invite les catholiques vosgiens à se rassembler sur la colline de Sion (entre Mirecourt et Nancy) pour le traditionnel pélerinage des Vosges.

     

    Le pélerinage du diocèse de Saint-Dié se déroulera toute la journée du lundi 31 août 2009. Au programme : accueil, messe en extérieur devant la basilique, repas en commun, chapelet.

    >> Se renseigner dans les paroisses vosgiennes pour les modalités pratiques.

  • Contrexéville : au chevet de l'église Saint-Epvre malade de ses multiples transformations

    L'église paroissiale de Contrexéville est malade des multiples remaniements réalisés au cours des siècles. Un nouveau chantier de consolidation s'avère indispensable pour garantir la pérénité de l'édifice cultuel.

     

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    [Vosges Matin | 10.08.09]
  • A la découverte de l'église de Martinvelle (Vosges)

    Chaque village vosgien possède son église, pour la plupart d'une beauté toute simple et toute remplie de la foi des générations passées qui ont enrichi la maison divine.

     

    martinvelle maître-autel église 2009.jpgL'église Saint-Pierre-aux-Liens de Martinvelle en fait partie : elle mérite un détour. Le village est situé aux confins du canton vosgien de Monthureux-sur-Saône et du département de la Haute-Saône.

     

    Le visiteur remarquera en particulier le retable du maître-autel qui vient de faire l'objet d'une remarquable restauration. Il s'agit d'un magnifique retable en bois du XVIIIe siècle qui renferme une toile de 1687 représentant le martyre de saint Gibert, abbé de Luxeuil, mort en 888.

     

    L'église possède par ailleurs d'autres éléments dignes d'intérêt : un Christ en croix (XVIe s.), une Vierge à l'Enfant (XVIe), une statue de saint Gibert (XVIe), saint François aux stigmates (XVIe), saint Pierre et saint Paul (XVIIIe), un tableau de la Vierge (XVIIIe), un tableau du miracle de saint Nicolas (XVIIIe).

     

    [cliché H&PB]

  • Toul : marche silencieuse de soutien à l’abbé Noël

    Ce dimanche 9 août à 11h30, devant l'hôtel de ville de Toul, environ 70 personnes ont participé à la marche silencieuse de soutien organisée en faveur de l'abbé Roland Noël, ce prêtre toulois victime de jets de pierres et de dégradations répétées depuis plusieurs mois dans sa chapelle à la Croix-de-Metz.

     

    soutien abbé noel toul2 09.08.09.jpgLes organisateurs et participants, catholiques et non catholiques, pratiquants et non pratiquants, ont souhaité protester contre ces actes inadmissibles dirigés contre la religion catholique et un de ses ministres ; cette démarche se voulait non revendicative et surtout apolitique.

     

    Des jeunes du mouvement "Autonome Lorrain" s’étaient associés à ce rassemblement silencieux. Il s’agit d'un collectif régional pour la défense des valeurs de la civilisation occidentale et de la culture française. Une délégation nancéienne s'était spécialement déplacée pour l'occasion. L'une des adhérentes a lu une déclaration sur le parvis de la collégiale Saint-Gengoult, fustigeant les atteintes de plus en plus nombreuses aux symboles du christianisme dans notre pays et dénonçant la passivité des pouvoirs publics. Puis le cortège a rejoint dans le plus grand calme le parvis de la cathédrale Saint-Etienne pour la dislocation.

     

    On peut regretter que les paroissiens toulois ne se soient pas associés à cette marche de soutien envers leur prêtre…

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 10.08.09]

  • Toul : la paroisse pas solidaire avec l’abbé Noël

    Une manifestation destinée à dénoncer les faits qui ont été commis à la chapelle de la Croix-de-Metz à Toul et contre les menaces dont a été victime son curé, l’abbé Roland Noël, est programmée ce dimanche 9 août. Départ 11h30 dans la cour de l'Hôtel de ville, pour rejoindre la place de la République.

     

    église de toul.jpgL'objectif de cette manifestation vise également à apporter un soutien à l'abbé Noël, lequel est actuellement en vacances à l'étranger.

     

    Pour éviter toute confusion, l’abbé Patrick Beugin, curé de Toul et d'Ecrouves, souhaite préciser que cette manifestation n'est pas à l'initiative, ni de l'Eglise, ni de la paroisse, et que l'une comme l'autre ne s'associent à ce rendez-vous. « Il y a deux raisons à cela », confie le curé de la paroisse Saint-Mansuy du Toulois : « En premier lieu, une enquête est en cours. Laissons la police faire son travail. Ensuite, si les fauteurs de troubles doivent être sanctionnés, la paix civile dépend de l'implication de tous ». « S'il y a lieu de dénoncer de tels agissements », le prêtre souligne que l'on ne peut se focaliser sur la Croix-de-Metz. Le journal en main, il évoque le sentiment d'insécurité qui se développe aussi dans le secteur médiéval de la cité touloise.

     

    L’abbé Patrick Beugin conclut et insiste : « la paix civile est entre les mains de tous ».

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 07.08.09]

  • Dimanche 9 août : Manifestation de soutien à l'abbé Noël à Toul (Meurthe-et-Moselle)

    A la suite des menaces de mort et des agressions physiques perpétrées voici quelques semaines à l'encontre de l'abbé  Roland Noël, curé de la paroisse de la Croix-de-Metz à Toul (Meurthe-et-Moselle), une manifestation de soutien aura lieu dimanche 9 août à 11h30 devant l'hôtel de ville de Toul.

     

    abbé noël.jpgRappelons les faits. Courant juin, le prêtre a été la cible de jets de pierre et de menaces de mort lui intimant l'ordre de quitter le quartier. Ce qu'il a fait discrètement pour sa propre sécurité... et pour ne pas envenimer les choses. Par ailleurs, la chapelle, lieu sacré s'il en est, à été l'objet de multiples dégradations : vitres cassées, croix recouverte d'un tissu noir...

     

    Ces actes sont inadmissibles et intolérables en France, terre de chrétienté depuis 2000 ans. Tous ceux qui ont à coeur de défendre la liberté des cultes et le libre exercice de la religion se retrouveront ce dimanche 9 août à 11h30 à Toul pour une marche entre l'hôtel de ville et la place de la République afin de manifester leur soutien et leur sympathie envers l'abbé Noël.

  • Balades musicales en l'église des Cordeliers des Thons (Vosges)

    Samedi 25 juillet à 20h30, l'église des Cordeliers des Thons, entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains, propriété de l'association Saône Lorraine, accueille un concert exceptionnel proposé par Olivier Dartevelle et Les Balades musicales dans l'Ouest vosgien.

     

    Thons concert cordeliers12 29.07.08.jpg"Des romantiques à aujourd'hui", tel est le fil de ce concert qui mèlera des textes lus par Jérémie Sonntag, et de la musique avec Julia Fedorova, violon, Christophe Nussbaumer, flûte, Emmanuel Chaussade, clarinette, et Olivier Dartevelle, piano. Des oeuvres de Schubert, Pierné et Ibert seront interprétées sous le titre "Gourmandises musicales".

     

    En deuxième partie, Olivier Dartevelle, chef d'orchestre à Luxembourg et créateur musical de talent, donnera sa version des "Contes d'Andersen" créée tout spécialement pour la saison vosgienne 2009.

     

    Mais auparavant, dès 19h30, les animateurs de Saône Lorraine invitent tous les amateurs de patrimoine à se rassembler devant le pigeonnier des Thons (à proximité de l'église des Cordeliers) pour une visite commentée des extérieurs du château des Thons. Le concert suivra cette visite.

  • Vittel : le Tour de France vaut bien une messe

    A l’occasion de l’étape du Tour de France à Vittel, la communauté paroissiale propose à tous ceux qui le veulent de partager une messe à l’attention des cyclistes et de leur entourage.

     

    messe-des-cyclistes.jpgLa messe sera dite par l’abbé Vuillemin, curé de la paroisse, jeudi 16 juillet 2009 à 18h30 en l’église Saint-Louis de Vittel.

     

    Les Vosges offrent un cadre particulièrement apprécié pour la pratique du vélo. Sport compétition ou plaisir, le vélo offre un temps privilégié de détente, de disponibilité et de rencontres. Sa pratique peut être un temps de solidarité… en cas de crevaison ou autres avaries ! Le vélo peut être aussi un temps de contemplation de la beauté de la Création.

     

    Le Tour de France, c’est aussi une aventure humaine exceptionnelle. C’est pourquoi la communauté catholique vitteloise entend fêter et rendre grâce pour cette grande fête populaire en célébrant l’Eucharistie, le soir de l’arrivée à Vittel.

  • Bleurville fête son patron saint Pierre-aux-Liens

    La paroisse de Bleurville fête traditionnellement le deuxième dimanche de juillet le saint patron de son église : saint Pierre-aux-Liens.

     

    st pierre église st pierre.jpgDans l'ancienne liturgie romaine de l'Eglise catholique, la fête de Saint Pierre-aux-Liens était célébrée le 1er août. Mais, pour des questions liées à la vie agricole du village, les édiles décidèrent, à la fin du XIXe siècle, de déplacer la fête entre la fin de la fenaison et le début des moissons, à un moment où les cultivateurs connaissaient un peu de répit dans les travaux des champs.

     

    Pourquoi fêter saint Pierre-aux-Liens ? Voici ce que nous dit l'abbé Jaud dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année, parue en 1950 :

     

    "Hérode Agrippa, roi des Juifs, après avoir condamné à mort saint Jacques le Majeur, l'an 43, fit emprisonner saint Pierre. Les fidèles, à la nouvelle de l'arrestation du chef de l'Église, se mirent aussitôt en prière, et Dieu les exauça.

    Le Prince des Apôtres, chargé de chaînes, était gardé nuit et jour par seize soldats, dont quatre faisaient tour à tour sentinelle dans la prison autour de lui; les autres gardaient les portes. La nuit même qui précédait le jour marqué pour l'exécution, Pierre dormait paisiblement au milieu de ses gardes, quand tout à coup la prison fut éclairée d'une lumière céleste. Un Ange apparaît, le réveille et lui dit : "Levez-vous promptement, prenez votre ceinture, vos vêtements et votre chaussure, et suivez-moi." Au même instant les chaînes tombent de ses mains ; stupéfait, il obéit, et traverse sans obstacle, à la suite de l'Ange, le premier et le second corps de garde. Une porte de fer était à l'entrée du chemin qui conduisait à l'intérieur de Jérusalem ; cette porte s'ouvre d'elle-même. Ils vont ensemble jusqu'au bout de la rue, et l'Ange disparaît.

    Pierre avait cru que tout ce qui se passait n'était qu'un songe ; mais, persuadé alors de la réalité de sa délivrance, il en bénit le Seigneur en disant : "Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son Ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de l'attente cruelle du peuple juif." Il se rend alors à la maison de Marie, mère de Marc, son disciple, où se trouvait une foule en prière. Pierre frappe à la porte, et la jeune fille qui se présente pour ouvrir, ayant distingué la voix de Pierre, court l'annoncer dans l'intérieur de la maison. Personne n'y voulait croire : "Vous êtes folle !" dit-on à cette fille. "C'est son Ange," disaient les autres. Pierre continuait à frapper. Quelle ne fut pas l'explosion de joie lorsque la porte fut ouverte et que l'on reconnut saint Pierre ! L'Apôtre raconta la merveille que Dieu venait d'accomplir.

    Les fidèles se firent un devoir de recueillir les précieuses chaînes de saint Pierre et les conservèrent avec un religieux respect. Plus tard, on recueillit aussi avec soin les deux chaînes vénérables portées à Rome par le chef des Apôtres. À peine furent-elles placées l'une près de l'autre, qu'elles s'unirent ensemble, de manière qu'il fut impossible d'y reconnaître aucune soudure.

    Depuis ce temps, l'Église fait plus de cas de ces précieuses chaînes que des plus riches trésors, elles sont précieusement vénérées dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens [à Rome]."

     

    chaînes de st pierre à rome.jpgL'église de Bleurville possède deux statues de l'apôtre Pierre, représenté avec son attribut traditionnel : les clés. Cependant, elle ne compte pas parmi son riche mobilier de représentation de Pierre enchaîné. On conservait encore à l'église paroissiale, jusqu'au début du XXe siècle, des "reliques" de chaînes censées avoir été portées par saint Pierre lui-même. Ces objets vénérés par les fidèles comme symboles de foi ont, semble-t-il, disparu.

     

    Bleurville fête patronale1.JPGLa fête religieuse célébrée lors de la messe dominicale (10h00) est prolongée par la fête populaire : la population peut se divertir sur la place des Ponceaux avec les animations foraines et, depuis plusieurs années, dès le samedi soir avec une brocante et la possibilité de se restaurer sur place dans une excellente ambiance. Jusque dans les années 90, un bal monté sur la Place des Ponceaux accueillait le samedi soir les amateurs de danse. Dans certaines famille, la tradition du repas de la fête reste encore une réalité de nos jours.

     

    Ces fêtes patronales tendent malheureusement à disparaître : pour des raisons liées à la pratique religieuse tout d'abord et puis pour des motifs liés à l'évolution de la notion même de fête. Désormais, nos contemporains ne se satisfont plus des animations foraines considérées comme désuètes : il faut de la nouveauté... que l'on va chercher souvent loin de chez soi.

     

    Bonne fête patronale aux Bleurvillois sous la protection du prince des apôtres, saint Pierre !

     

    Programme de la fête patronale de Bleurville :

     

    >> samedi 11 juillet, de 14h à 21h : brocante sur le stade municipal

    >> en soirée : buvette et dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery

    >> dimanche 12 juillet, 10h : messe en l'église Saint-Pierre-aux-Liens puis animations foraines sur la place des Ponceaux

  • Encore une fois : non au travail du dimanche !

    Le gouvernement ressort à nouveau la proposition de loi Maillé sur le travail du dimanche. Discussion devant l'Assemblée nationale dès le 7 juillet.

     

    travail dimanche.jpg

     

    Nous disons à nouveau non au travail du dimanche. Non au "tout consommation" et à la croissance à tout prix.

     

    Parce que la vie familiale, la vie spirituelle, la vie associative doivent avoir aussi toute leur place dans la semaine humaine et particulièrement le dimanche. Alors, oui au travail, mais pas le dimanche !

     

    >> Plus d'infos sur http://www.travail-dimanche.com/ et http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/actualites/le-travail-du-dimanche-en-debat.html

  • Ordinations de diacres lorrains

    Quatre jeunes catholiques du diocèse de Nancy & Toul ont été - ou vont être - ordonnés diacres. Dimanche 21 juin, la cérémonie était présidée par Mgr Jean-Louis Papin en l’église de la Vierge-des-Pauvres, au Haut-du-Lièvre à Nancy.

     

    diacre.jpgGrand moment, ce dimanche après-midi, pour l'Église catholique de Meurthe-et-Moselle, avec l'ordination d'un diacre âgé de 29 ans, Alexandre Thomassin. La cérémonie, menée par Mgr Papin, évêque de Nancy & Toul, s'est déroulée à l'église de la Vierge-des-Pauvres, au Haut-du-Lièvre, devant de nombreux fidèles.

     

    L'ordination de diacres est une des réponses de l'Église catholique à la baisse des vocations à la vie consacrée. Le diacre, ou « serviteur », est un degré du sacrement de l'ordre dans l'Église. Le diacre est le collaborateur de l'évêque dans la gestion de son ministère. Alors que le prêtre assiste l'évêque dans son caractère sacerdotal. Le diacre peut être un homme marié. Ce n'est toutefois pas le cas d'Alexandre Thomassin, originaire du village de Favières, près de Colombey-les-Belles, dans le Toulois. Son ordination s'est, en effet, déroulée hier en vue du sacerdoce.

     

    ordination.jpgAlexandre Thomassin souhaite devenir prêtre depuis le plus jeune âge. Il doit son engagement à l’abbé Paul Auburtin, ancien curé de Favières, qui a su l’initier à la foi chrétienne, l’a suivi au cours de son catéchisme et l'a dirigé vers le séminaire. Ses anciens camarades de classe peuvent se rappeler qu'au lycée Charles-de-Foucauld, à Nancy, Alexandre Thomassin ne faisait pas mystère de son désir d'engagement dans la prêtrise.

     

    A l'issue du grand séminaire de Lorraine, le jeune homme a souhaité se confronter au terrain : stage au Secours catholique en 2003, participation à la Pastorale des banlieues, au voyage de l'Espérance à Lourdes, à l'organisation de la Caravane de la paix, puis à un stage pastoral, en 2006, à Fontenay-sous-Bois, dans le diocèse de Créteil, où il a eu fort à faire, pour préparer le déplacement de 11.000 jeunes d'Ile-de-France à Lourdes.

     

    Son ordination diaconale est, pour lui, une nouvelle étape. Comme pour les trois autres catholiques du bassin de Nancy qui ont été, ou vont être, ordonnés diacres. La cérémonie s'est déroulée le 20 juin dans l'église abbatiale de Pontigny, dans l'Yonne, pour Jean-Christophe Houot, de Saint-Mard, près de Bayon. Elle aura lieu à l'abbaye Saint-Michel de Frigolet, le 4 juillet, pour Emmanuel Kauffmann, de Neuves-Maisons. Et se déroulera à l'abbaye de Sept-Fons, le 22 juillet, pour Paul Ducroq, de Villers-les-Nancy.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.06.09]

  • Godoncourt (Vosges) : restauration du clocher de l'église Saint-Remi

    godoncourt.jpg
    Nota : il s'agit de l'église Saint-Remi et non Saint-Brice comme indiqué dans l'article.
    [Vosges Matin | 21.05.09]

  • Agir pour la sauvegarde des églises

    AGIR POUR LA SAUVEGARDE DES EGLISES

    Vendredi 3 juillet 2009

    Château de la Chatonnière

    (Azay-le-Rideau, Indre-et-Loire)

     

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    Agir pour la sauvegarde des Eglises

    Vendredi 3 juillet 2009 - de 9h à 18h

    Galerie troglodyte du Château de la Chatonnière

    Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire)

     

    Atelier animé par Maître de la Bretesche,

    secrétaire général de la FNASSEM

    et président de l’association des Journées Juridiques du Patrimoine

     

     

     

    domremy_eglise_Jollois.jpg

     

     

     

    9h00 – Accueil

     

    9h15 – Introduction par Kléber Rossillon, président de la FNASSEM, et Béatrice de Andia, présidente de l’Observatoire du Patrimoine Religieux

     

    9h45 - La législation française en vigueur (loi de 1905 et jurisprudence contemporaine) / Les cas extrêmes : éviter la destruction d’une église, la procédure de péril, par Me de la Bretesche

     

    11h00 - Les relations avec l’Eglise catholique : utilisation de l’église pour le culte, sa position sur les manifestations culturelles, par Mgr Aubertin, archevêque de Tours, ou son délégué

     

    11h45 - La création d’une association de sauvegarde, sa participation à l’élaboration des documents d’urbanisme (PLU…) et son droit d’ester en justice (en atelier), par l’équipe de la Fnassem

     

    12h30-14h00 – Déjeuner

     

    14h00 - L’inventaire de l’Observatoire du Patrimoine Religieux : sa boîte à outils et ses actions (en atelier), par Mme Claire Constant, conservateur général honoraire du patrimoine et l’équipe de l’OPR

     

    14h45 - Faire connaître les églises par des visites et des conférences, par le responsable d’une association locale

     

    15h30 – Pause

     

    15h45 - Les aides à la restauration des églises, par Olivier de Rohan-Chabot, président de la Sauvegarde de l’Art Français, deux représentants de la Fondation du Patrimoine et un représentant du président de la Région Centre

     

    17h15 – Conclusion

     

     

    Renseignements :

     

    FNASSEM

    146 rue Victor Hugo - 92300 Levallois-Perret

    Tél. : 01 41 18 50 70

     

    contact@associations-patrimoine.org

    www.associations-patrimoine.org

  • L’Eglise des Vosges se penche sur son avenir

    Lors de la fête de la Pentecôte, le 31 mai à Saint-Dié, l’Eglise catholique des Vosges a présenté trois grandes orientations pour son avenir. Fruit de trois années de réflexions, l’Eglise diocésaine a rassemblé plus de 2000 fidèles sur le parvis de la cathédrale venus prendre possession de leur feuille de route pour les années à venir.

     

    diocèse st dié.jpgTrois grands axes déclinés autour de 50 propositions d’action. Les catholiques vosgiens ont du pain sur la planche avec ce tout nouveau projet diocésain. Dévoilé au cours d’une célébration festive et priante malgré l’importance de la foule, le texte « chemins d’avenir » est à la fois vaste dans ses actions et précis dans ces orientations. Le Christ, l’Eglise et la présence au monde constitue les 3 piliers du texte. Muri depuis 3 années au cours de débat, d’enquête et de rencontre, il n’est pas surprenant d’y découvrir un vaste champ d’actions où l’Eglise entend être présente et attentive dans les Vosges. Formations, diacres, place des laïcs, liturgie mais aussi bioéthique, justice, solidarité, santé, les thématiques ne manquent pas. Contenu dans un petit livret de poche, il a été remis aux participants. Accessible sur le site internet www.cheminsdavenir.com, il sera disponible dans les prochains jours dans tous les services, mouvements et paroisses.

     

    Mgr JP Mathieu 31.05.09.jpgMaintenant que les orientations sont données, il reste la question de la mise en œuvre. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a sa petite idée sur la question. « Ça changera quelque chose si on prend le temps de le regarder, de le lire ensemble, en conseil pastoral, en équipe, pour repérer ce que l’on pourrait adopter parmi les quelques 50 propositions de notre Chemins d’avenir. Ça changera si nos communautés chrétiennes s’en emparent pour se renouveler au contact du Christ et de son Esprit. Personnellement et tous ensemble. Nous sommes invités à un acte de foi ! » déclare-t-il avec un regard qui s’illumine.

     

    chemin d'avenir.jpgCette grande journée de Pentecôte a été également l’occasion d’une belle fête rythmée par les danses des travailleuses missionnaires de Domrémy, la musique d’un groupe de jeunes vosgiens, le chant de Laurent Grzybowski ou encore l’exposition d’artistes vosgiens dans le cloître de la cathédrale. Entre 11h et 13h, les participants ont pu s’essayer aux propositions d’action contenues dans le projet diocésain. « Cette journée témoigne de la vitalité des communautés chrétiennes dans leur diversité à travers 35 ateliers d’expériences à vivre » déclare Bernard Vuidel, responsable du comité d’organisation Chemins d’avenir. Emue, cette jeune mère de famille, qui à la fin de célébration glisse à sa voisine « C’est une provocation à l’engagement. Maintenant, c’est à nous d’agir ». Pas toute seule. Monseigneur Mathieu a indiqué que si la feuille de route était donnée, il installait dans la foulée un comité de suivi pour une première évaluation des chantiers en mars 2010. D’ici là, place au dialogue et à l’action.

     

     

    >> Plus d’infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Chemins-d-avenir-top-depart-a.html

     

  • Concerts d'inauguration de l'orgue de Saint-Sébastien de Nancy

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    Plus d'infos sur les orgues de l'église Saint-Sébastien de Nancy sur http://orgues.nancy.free.fr/

  • Bleurville : les dernières décisions du conseil municipal

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    [Vosges Matin | 15.05.09]

  • Jeanne bienheureuse, une exposition à découvrir à Domrémy

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    Quelques images de l'exposition "Jeanne bienheureuse"...

     

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    ND Bermont.jpgEn complément de l'exposition présentée au Centre d'Interprétation de Domrémy, la chapelle Notre-Dame de Bermont accueille une autre exposition sur "La piété de Jehanne en son pays natal" conçue par l'association Notre-Dame de Bermont.

     

    La piété de Jehanne en son pays natal est un témoignage exceptionnel des formes d'expression de la piété populaire, portée à sa perfection, au sein de la société rurale lorraine du XVe siècle. L'exposition présente cette piété dans son contexte local, tant religieux que politique et social ; elle s'attache à en restituer les fondements historiques et s'efforce de poser quelques éléments de réflexion sur la problématique des "voix".

     

     

    >> A découvrir à la chapelle Notre-Dame de Bermont, commune de Greux (à côté de Domrémy) jusqu'au 30 septembre 2009.

    >> Visite commentée de l'exposition le 2ème et le 4ème samedi de chaque mois, de 14h à 17h.

  • Pour aider à la restauration de l'église de Jeanne d'Arc

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    >> Pour soutenir l'association pour la restauration de l'église de Jeanne d'Arc et participer à la restauration de l'église paroissiale Saint-Remy de Domrémy :
    APREJA - 7 rue Principale - 88630 DOMREMY-LA-PUCELLE
    Tél. : 03.29.06.90.70

  • 31 mai à Saint-Dié : l'Eglise catholique des Vosges annonce son projet

    Depuis plusieurs mois, des centaines de catholiques se retrouvent pour formuler les grandes orientations de l'Eglise qui est dans les Vosges.

     

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    Tous les chrétiens sont invités à découvrir ce projet "Chemins d'avenir" dimanche 31 mai, sur le parvis de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges.

     

    Le programme de cette journée :

     

    > 9h30 : ouverture

    > 11h00 : expériences à vivre

    > 13h00 : repas tirés des sacs

    > 15h00 : célébration de l'Eucharistie et proclamation

     

    > Villages d'enfants et ados

    > Transports organisés dans chaque paroisse

     

    >> Renseignements : www.cheminsdavenir.com et auprès des paroisses vosgiennes.

  • Découverte de l'église Ste Jeanne d'Arc de Lunéville

    Dimanche 26 avril, l'association Mémoire des Lorrains et Jean-Marie Cuny proposaient de découvrir la seule église paroissiale dédiée à la Bienheureuse Jeanne d'Arc, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Catherine Guyon, maître de conférence à l'université de Nancy 2, s'est transformée le temps d'un après-midi en guide touristique pour l'occasion. Découverte.

     

    eglise ste jeanne d'arc lunéville 006.jpgL'église de la Bienheureuse Jeanne d'Arc a été consacrée le 17 octobre 1912 et elle est due à la pugnacité du curé de la paroisse, l'abbé Gérardin, qui sut mobiliser les énergies et les dons pour mener à bien la construction de cet édifice cultuel.

     

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    L'église paroissiale Sainte Jeanne d'Arc de Lunéville

     

    L'église, devenue l'église Sainte Jeanne d'Arc depuis la béatification de notre héroïne lorraine en 1921, tient une place éminente dans l'histoire de l'art et dans l'iconographie johannique. Son architecture et l'un des rares exemples d'application des principes de l'art militaire du XVe siècle dans un édifice religieux. Ses vitraux probablement les plus beaux de France sur la vie de Jeanne, sont remarquables par la qualité de leur dessin, par leur style inspiré de l'art Nouveau de l'Ecole de Nancy, mais plus encore par leur symbolique. Réalisés au début du XXe siècle, ils projettent une image de Jeanne assez nouvelle pour l'époque, non pas celle d'une guerrière, mais celle d'une sainte imitable, simple, proche du peuple et fidèle jusqu'au martyre à son "Dieu premier servi".

     

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    >> On peut découvrir l'histoire de l'église Sainte Jeanne d'Arc et celle de ses admirables vitraux dans le guide du visiteur "Lunéville, Sainte Jeanne d'Arc" rédigé par Catherine Guyon. Disponible à l'entrée de l'église (5 €).
  • 2 mai : « La nuit des cathédrales »

    Le 2 mai 2009 aura lieu la troisième « Nuit des Cathédrales ». Les cathédrales des frontières des diocèses de Liège, Luxembourg, Metz, Nancy, Strasbourg et Trèves laisseront leurs portes ouvertes jusqu’à minuit.

     

    Elles proposeront un programme culturel et spirituel varié avec concerts, expositions, conférences, spectacles, visites guidées, méditations, prières et temps de silence.

     

     

    Au départ était l’idée de réaliser un projet d’Église au-delà des frontières diocésaines et nationales : montrer que la culture et la spiritualité appartiennent bel et bien aux sources de la vie commune dans une Europe qui s’unifie de plus en plus. Quels autres lieux que les cathédrales, monuments religieux, culturels et historiques à la fois pouvait-on trouver pour symboliser cette présence dans la vie publique ? Quels meilleurs lieux que les cathédrales sont capables de renfermer en elles aussi bien les souvenirs des générations passées que les désirs et les espoirs des générations présentes ?

     

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    Dans chaque cathédrale participante, une équipe se charge indépendamment des autres de la préparation et de l’exécution d’un programme adapté aux besoins et possibilités du diocèse en question. La Nuit des Cathédrales devient ainsi à la fois un signe d’unité et un signe de diversité culturelle et spirituelle.

     

     

    A titre d’exemple, voici ce que propose le diocèse de Metz :

     

     

    18h00

    Accueil par le doyen du Chapitre, le chanoine Scheidt
    Introduction musicale : Œuvres de la Renaissance jouées par Olivier Wyrwas, à l’orgue du triforium suivies des Acclamations Carolingiennes chantées par la Schola Grégorienne de la Maîtrise de la cathédrale, sous la direction de Christophe Bergossi.

    18h30

    Visite commentée de la cathédrale par le chanoine Gabriel Normand, entrecoupée de trois pauses musicales
     Zoran Matau, musiques médiévales à l’orgue du triforium ;
     Claire Secordel, flûte à bec ;
     Cyrielle Golin et Adriano Spampanato, violoncelle et orgue.

    21h00

    Concert par la Schola Grégorienne de la Maîtrise de la cathédrale, sous la direction de Christophe Bergossi.

    21h45

    Chants par la Maîtrise de la cathédrale, accompagnée à l’orgue par Norbert Pétry : Œuvres de Frescobaldi, Correa de Arauxo, Titelouze…

    22h30

    Diaporama de photos insolites de la cathédrale par les chanoines Gabriel Normand et Robert Féry

    23h00

    Morceaux d’orgue interprétés au transept par Norbert Petry, organiste titulaire, et ses élèves.

    Possibilité de visiter le parcours spirituel (illuminé par des bougies)

    Minuit

    Office des vigiles (4ème dimanche de Pâques)

     

    Tout au long de la soirée, deux expositions seront également proposées au public : l’une, sur saint Paul, l’autre intitulée « Les musiciens de la cathédrale ».

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  • Traditions pascales : les crécelles en Lorraine

    Le mot "crécelle" est d'origine incertaine. Certains le rapprochent du latin « crepicella » ou de « crepitaculum ». Le dictionnaire le donne comme apparu au XIIe siècle. Au XVIIIe siècle, Boileau dit : « Prenons du Jeudi saint la bruyante crécelle ». Bref retour sur une tradition qui a toujours court dans des paroisses lorraines.

     

    crécelleurs lorrains en 2009.jpgIl s'agit fort probablement au départ d'un jouet d'enfant fabriqué à la maison de manière artisanale. On sait qu'il servait aux lépreux pour s'annoncer lorsqu'ils évoluaient dans un lieu public. Au Moyen Âge, les magistrats messins autorisèrent les lépreux à quitter leurs bordes et à quêter dans les rues. C'est peut-être de là que vient la coutume d'utiliser la crécelle le Vendredi et le Samedi Saints… Cette coutume n'est certes pas spécifique à la Lorraine ; elle s'est perdue dans beaucoup de régions mais survit dans nombre de paroisses lorraines.

     

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Pour les enfants (mais chut ! il ne faut pas leur dire), elles sont supposées être parties en voyage à Rome...

     

    Dans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servaient notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Elles étaient alors prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'angélus. Maintenant, depuis que les filles peuvent servir la messe au chœur, les groupes sont mixtes et comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

     

    Vendredi, dès 6 h 30, on entendait ainsi dans les rues de Bruley, dans le Toulois, le bruit des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : « C'est l'angélus ! Ave Maria ! ». Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages.

     

    Après la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au curé de la paroisse à payer un voyage à ses servants de messe. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.

     

     

    [cliché Est Républicain]

  • Saulxures-les-Bulgnéville (Vosges) : réouverture de l'église après travaux de restauration

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    [Vosges Matin | 07.04.09]

  • Denier de l'Eglise : donnez... et réduisez vos impôts !

     

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    Renseignements et don possible sur http://catholique-nancy.cef.fr

  • Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, à l’écoute de ses diocésains

    Face aux événements qui marquent la vie de l’Eglise catholique, Mgr Jean-Paul Mathieu veut écouter « ceux qui ont quelque chose à dire à l'Eglise ».

     

    Mgr JP Mathieu.jpgC'est une première en France. L'évêque de Saint-Dié invite, dans un communiqué intitulé « J'aime mon Eglise parce qu'elle porte l'Evangile », tous ceux « qui ont quelque chose à dire à l'Eglise » à lui écrire.

     

    Dans les circonstances du moment marquées par la levée des excommunications de quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X, le voyage du Saint-Père en Afrique, etc., Mgr Jean-Paul Mathieu croit « utile de permettre à ceux qui se sont émus et s'interrogent de s'exprimer ». Le prélat attend donc les lettres ou les courriels. « Je lirai tous les courriers », prévient-il, même s'il ne répondra pas à tous, mais « j'espère pouvoir faire une synthèse utile, notamment auprès des jeunes que ces questions concernent au plus haut point ».

     

    Mgr Mathieu, en cohérence avec la position du pape Benoît XVI, affirme « que la levée d'excommunication n'est que le début d'une réconciliation possible où tout un chemin reste à faire ». Sur la question de la lutte contre le sida, il rappelle que « la fidélité dans le couple est un idéal auquel invite l'Eglise ». Enfin, il mentionne que « l'Eglise est engagée dans l'accueil, l'accompagnement et le soin des personnes touchées par le sida ».

     

    Déjà, des fidèles ont exprimé à Mgr Mathieu leurs interrogations et c'est au nom de l'Evangile qu'il entend se mettre à leur écoute, car « il me semble nécessaire, pour annoncer Jésus-Christ, d'être attentif aux préoccupations de tous ceux qui sont touchés par une mauvaise communication de la part de l'Eglise, mais aussi de façon plus constante, de prêter l'oreille à tant de souffrants de notre société mondialisée, qui restent le plus souvent silencieux ». Et puis, il y a aussi les très nombreux catholiques qui expriment leur fidélité au message du Souverain Pontife. Tout le monde doit pouvoir être entendu.

     

     

    [d'après l'Est Républicain | 24.03.09]

     

     

    >> Pour écrire à Monseigneur l’évêque de Saint-Dié : Mgr Jean-Paul Mathieu, Evêché, 7 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL ou par courriel : peremathieu@saint-deodat.net 

  • Une messe pour Stanislas

    Proposée par l'association des Amis de Lunéville et le père Jacques Bombardier, une messe a été célébrée pour le repos de l'âme de Stanislas le Bienfaisant.

     

    messe stanislas.jpgStanislas Leszczynski, est décédé le 23 février 1766 à Lunéville à l'âge de 89 ans, des suites d'une chute dans un âtre du château. Jusqu'en 1790 une messe était dite pour le repos de son âme à chaque anniversaire de sa mort. Puis cette tradition s'éteignit.

     

    L'association des Amis de Lunéville, qui est un centre d'études et de recherche sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, a repris en 2007 cette tradition.

     

    Une première messe fut célébrée cette année-là en l'église Saint-Jacques de Lunéville. Elle fut suivie d'une deuxième en 2008 qui rassembla plus de six cents personnes. Cette année, l'association décida que cette messe pourrait être dite en l'église de Bonsecours de Nancy, construite par Stanislas, où repose son corps depuis sa mort, tout comme celui de son épouse Catherine Opalinska et le coeur de celui de sa fille.

     

    Le père Bombardier, curé de cette église, avait lui aussi eu la même idée. « On célèbre bien chaque année une messe en la chapelle des Cordeliers pour les ducs de Lorraine, pourquoi pas une messe pour Stanislas le bienfaisant, à Bonsecours. De plus, célébrer cette année après la restauration terminée de Bonsecours était un signe important de respect de la mémoire de Stanislas Leszczynski. L'offre de l'association de Lunéville tombait donc bien à propos ». Pour des raisons de calendrier, cette messe a été programmée vendredi dernier, avec un décalage de trois jours. Dans la nef magnifiquement restaurée, une centaine de personnes prenaient place pour cet office. La messe était accompagnée par la Scola grégorienne d'Alsace, sous la direction de Benoît Neiss et accompagnée par l'organiste Cécile Bohlinger.

     

    Au cours de l'homélie, le prêtre rappela le parcours de « Stanislas, un homme pieux, qui priait chaque jour en s'allongeant sur le sol bras en croix jusqu'à un âge avancé », rappelant qu'il avait vécu « des moments difficiles d'errance et de révolte, mais qui fut pour la Lorraine Stanislas le bienfaisant, protégeant les arts et les lettres et instituant des droits et des protections pour les plus faibles et les miséreux ». Un membre de l'association lu la prière de Stanislas, toute confite d'amour et de respect divin.

     

    En la fin de la messe, les fidèles sont allés se recueillir sur le tombeau du roi de Pologne et dernier duc de Lorraine et de Bar.

     

    >> Association des Amis de Lunéville, 1 rue du Général-Leclerc, 54300 Lunéville

    >> Site Internet de l’association : www.maisondelorraine.org

  • L'église de Saulxures-les-Bulgnéville bientôt réouverte au culte

    église saulxures-les-bulgnéville.jpgVoici bientôt un an que c'est produit un terrible accident qui a coûté la vie à un ouvrier chargé du démontage de l'échafaudage qui servait à la restauration des fresques du choeur de l'église paroissiale de Saulxures-les-Bulgnéville. Le maire de la commune a annoncé qu'il espérait pouvoir rendre l'église au culte prochainement.

     

    Les paroissiens pourront alors admirer les peintures restaurées ainsi que le grand tableau représentant saint Martin qui a bénéficié d'une cure de jouvence et qui orne l'arrière du maître-autel.

     

    [source : Vosges Matin]

  • Un patrimoine religieux original : l’église en fer de Crusnes

    Au cœur de la cité minière de Crusnes (Meurthe-et-Moselle), l’église classée Monument historique est un modèle unique en Europe : elle est en fer. Après des années de restauration, elle a retrouvé son aspect d’origine.

     

     

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    L'église Sainte-Barbe avant restauration

     

     

    L’église de Crusnes-Cités présente le cas exemplaire d’un patrimoine original qui a failli disparaître à la suite de la fermeture des mines et qui a été sauvé grâce à la ténacité de ses habitants. Elle s’inscrit dans l’histoire passionnante de l’architecture métallique.

     

    Notre itinéraire commence sur la place de Crusnes, au cœur des cités construites par les De Wendel à partir de 1912. L’église prévue dans l’axe central n’a pas eu le temps d’être édifiée avant la guerre. La salle des fêtes située sur la gauche servait de lieu de culte. La crise de 1929 a retardé encore le projet. En 1938, les De Wendel décident la construction à leurs frais d’une église d’un type original, entièrement en fer.

     

    Cet édifice a été réalisé par la société Fillod. Ferdinand Fillod, originaire du Jura, dépose à partir de 1928 plusieurs brevets d’invention pour un système de maisons préfabriquées en acier. Dès 1929, il s’installe en Moselle et s’associe avec De Wendel. Dans les années 30, Fillod cherche à s’implanter sur le marché colonial et projette de construire des églises bien isolées, facilement transportables, pouvant être assemblées par une main-d’œuvre non spécialisée. L’église de Crusnes est un prototype.

     

     

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    L'église de Crusnes restaurée

     

     

    Le bâtiment a été monté en moins d’un an, en 1938-1939. On a d’abord monté une armature métallique. L’élément de base des murs est un panneau de tôle fine de 6 mètres de haut, plié et assemblé sans boulon ni soudure. Le mur est constitué de deux parois parallèles entre lesquelles est intercalé un matériau isolant : du laitier de haut fourneau. Chaque panneau devient ainsi un véritable mur porteur. Le toit plat est lui-même métallique. Ainsi, la totalité des matériaux provient du bassin sidérurgique. On retrouve ici le style Art Déco dans les trois volumes de la nef et des bas-côtés, le dessin des ouvertures et la frise sommitale. La Seconde Guerre mondiale va empêcher l’exploitation de ce procédé. L’église Sainte-Barbe est un exemplaire unique dans le monde.

     

    L’église est touchée en 1940 par des tirs provenant de la ligne Maginot ; l’eau commence à s’infiltrer. Après la fermeture de la mine, le bâtiment est cédé à l’association diocésaine de Nancy. Les dommages s’amplifient. En 1977, à la suite d’un affaissement, l’église s’enfonce d’un seul coup de 72 cm.

     

    En 1988, une paroissienne, Georgette Lecomte, fille et veuve de mineur, alerte les médias. Des professionnels de la construction métallique mettent gracieusement l’édifice hors d’eau. Leur action enclenche une prise de conscience qui aboutit au classement en 1990. L’association des Amis de Sainte-Barbe est créée en 1996 pour collecter des fonds en vue de la restauration. Le chantier commence l’année suivante. Les tôles extérieures sont neuves. A l’intérieur, les panneaux d’origine ont été décapés. Le laitier a été remplacé par la laine de roche. La façade a retrouvé ses couleurs d’origine en 2006. Mais, à l’intérieur, les travaux ne sont pas encore finis…

     

    Pour visiter l’église Sainte-Barbe, s’adresser à Serge Forcellini, président de l’association des Amis de Sainte-Barbe au 03 82 89 39 54.

  • Bleurville : les fonts baptismaux de l'église paroissiale restaurés

    Les fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville viennent de faire l’objet d’une opération de restauration. Occasion pour se pencher sur une œuvre originale.

     

     

    Rappelons que les fonts baptismaux (du latin fons : fontaine, source) sont un élément du mobilier des églises chrétiennes utilisé pour le baptême des enfants et des adultes. Ils servent typiquement aux baptêmes par aspersion. Les fonts les plus simples ont un pilier de 1,5 m avec un support pour un bassin d'eau. Les matériaux taillés et sculptés varient considérablement, allant du marbre au métal ou au bois.

     

     

     

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    Eglise Saint-Pierre de Bleurville, la cuve baptismale (XVIe s.)

     

     

    La cuve baptismale ronde est portée par une colonne, l’ensemble réalisé en grès des Vosges. Les fonts datent du XVIème siècle, époque de la première église avant ses modifications et agrandissements ultérieurs (XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles). La colonne et son pied portent des traces de polychromie.

     

    La restauration a consisté dans une opération de dessalement du bloc de grès qui, au cours des siècles, a "pompé" l'humidité ambiante. Par ailleurs, une protection a été appliquée sur la surface de la sculpture afin d'éviter la désagrégation de la pierre rendus très tendre par l'action combinée du sel et de l'humidité.

     

    Avant la Révolution, la chapelle des fonts était dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Jusqu’à la restauration de l’église, en 1966, les fonts baptismaux étaient enfermés dans un autel XVIIe en bois portant le monogramme de la Vierge.

     

    Les fonts baptismaux sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

     

    On doit encore une fois ici féliciter les élus locaux qui ont pris l’initiative de procéder à cette restauration. Cependant, il conviendrait de poursuivre cette action en réhabilitant toute la chapelle des Fonts dont la peinture souffre de l’humidité. Sans parler du grand Christ en bois et de la statue de saint Michel qui auraient également besoin d’un sérieux coup de nettoyage…

     

    Après la restauration de la statue de saint Eloi puis celle des fonts baptismaux, ce serait la touche finale qui redonnerait tout son lustre à cette chapelle.

     

     

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    La grande pitié de la chapelle des Fonts

  • Les mécaniciens du temps et du patrimoine

    L'église Sainte-Madeleine de Darney (Vosges) possède une horloge de 1908. Elle vient de faire l'objet d'un travail de restauration mené par des amoureux du patrimoine.

     

    henri côme.jpgL'horloge de l'église de Darney a été construite voici un siècle par Eugène Fournier, de Blainville-le-Grand, successeur de la famille Schwilgué qui réalisa la célèbre horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

     

    Ces mécaniciens du temps et du patrimoine horloger ont démonté entièrement cette horloge. Ces spécialistes ont découvert que les rouages centenaires ne présentaient pratiquement pas de trace d'usure : les aciers sont d'une très grande dureté et la précision atteint la perfection : toutes les pièces sont poinçonnées pour faciliter leur repérage. Chaque pièce a été repolie et tous les écrous bleuis à l'ancienne.

     

    La chambre de l'horloge a été nettoyée puis peinte en deux couleurs : vert bronze et rouge pompéien, couleurs utilisées autrefois pour les armoires anciennes. Des miroirs ont été posés dans le fond du meuble pour que les visiteurs puissent découvrir à la fois le recto et le verso du mécanisme.

     

    L'église paroissiale conserve également son horloge primitive datant de 1789. Mais celle-ci n'est plus en état de marche !

     

    Félicitations aux bénévoles darnéens qui oeuvrent pour l'entretien et la sauvegarde du patrimoine religieux... et horloger.